La République malgache, proclamée en octobre 1958, accède à l'indépendance le dimanche 26 Juin 1960.
L'île, située au sud-est de l'Afrique, avait été annexée par les Français en 1896. C’est la cinquième plus grande île du monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Longue de 1 580 km et large de 580 km, Madagascar couvre une superficie de 587.000 km2 (plus grande que celle de la France).
La révolte de mars 1947, sévèrement réprimée par les colons français, marque l'apogée du mouvement nationaliste malgache.
La loi-cadre Defferre de 1956 contribue au renouveau de la vie politique malgache. Elle institue le suffrage universel et supprime dans le même temps la distinction au sein de l'électorat entre citoyens et autochtones. Elle permet également la création d'un pouvoir exécutif autonome.
Le 14 octobre 1958, une deuxième étape est franchie vers l'indépendance effective : Philibert Tsiranana est élu président de la nouvelle République de Madagascar. La population malgache accepte alors par référendum d'entrer dans la Communauté française. La métropole continue donc à diriger la politique étrangère, la défense et l'économie de l'île, notamment la gestion des matières premières stratégiques. Après la dissolution de la Communauté en 1960, Madagascar obtient son indépendance le 26 Juin 1960.
La Première République malgache reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante, en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces, et quitte le pouvoir en 1972.
524 : Clodomir, roi des Francs du royaume d'Orléans (Né vers 495).
1673 : Charles de Batz-Castelmore, dit d'Artagnan, militaire français. Alexandre Dumas s'est inspiré de ces mémoires pour composer son personnage de d'Artagnan (Né le entre 1611 et 1615).
Candidat unique, le colonel Gamal Abdel Nasser est élu sans surprise président d’Égypte avec 99,84% des voix lors du référendum du 23 juin 1956. Les Égyptiens approuvent en même temps la Constitution établie en janvier par le Conseil de la Révolution (junte militaire qui renversa le roi Farouk en 1952).
Depuis l'éviction de Mohammed Néguib en 1954, Gamal Abdel Nasser est devenu le chef de la révolution égyptienne et a su s'imposer comme l'un des leaders du tiers-monde à la conférence de Bandung en 1955.
Le samedi 23 juin 1956, Nasser obtient les pouvoirs de président, de chef du gouvernement et de commandant suprême de l’armée.
Le 26 juillet 1956, alors que Nasser s'est tourné vers l'URSS pour obtenir le soutien que l'Occident refuse de lui donner, il annonce la nationalisation du canal de Suez pour financer la construction du barrage d'Assouan. Les Britanniques, les Français et les Israéliens tentent une action militaire qui tourne court sous la pression des Américains et des Soviétiques. L'épisode de Suez donne à Nasser une stature internationale.
En février 1958, en accord avec sa volonté de rassembler les Arabes, Nasser forme avec la Syrie la République arabe unie (RAU), placée sous sa présidence. Toutefois, cette union se démantèlera en 1961, après un coup d'état militaire en Syrie. À partir de cette date, Nasser met en œuvre un programme de socialisme arabe : il applique une nouvelle réforme agraire et entreprend la seconde étape des grandes nationalisations, celles des banques et des services publics, afin de pouvoir financer un vaste programme de modernisation du pays.
En 1967, les relations israélo-arabes se sont dégradées. Après le retrait, à la demande de Nasser, des forces de maintien de la paix de l'ONU, l'Égypte envoie des hommes armés pour fermer le golfe d'Aqaba aux bateaux israéliens. En riposte, Israël attaque l'Égypte et occupe la péninsule du Sinaï, ce qui déclenche la guerre des Six-Jours de juin 1967. Nasser assume la responsabilité de cette débâcle et démissionne, mais à la demande du peuple, il revient sur sa décision. Suite à la défaite, il accepte l'aide militaire de l'URSS. Il abandonne le rôle de leadership à l'échelle du monde arabe qu'il avait été, pour se consacrer aux séquelles de la guerre.
Nasser reste à la tête de l'Égypte jusqu'à sa mort le 28 septembre 1970 ; il est remplacé par son vice-président Anouar El-Sadate.
Le 22 juin 1636, les missionnaires sont bannis du Japon et les Japonais ont interdiction de quitter l'archipel. Le vieil empire du Japon se replie ainsi sur lui-même pour plus de deux cents ans...
En 1542, pour la première fois, un navire portugais accoste au Japon. C'est le début de relations fructueuses pour le Portugal. Les marchands sont suivis par des missionnaires jésuites. Le premier est saint François Xavier. Sa prédication rencontre un immense succès : trente ans après son passage, on compte 150.000 convertis et 200 églises, principalement autour de Nagasaki.
En 1600, un navire hollandais accoste involontairement sur l'île de Kyushu. Les Hollandais, de confession calviniste (protestante), tiennent les catholiques pour des agents du diable et médisent sur eux auprès des autorités.
Irrité, le shogun (général en chef) Leyasu interdit le christianisme en 1612. Son fils et successeur Hidetada fait brûler vif cinquante chrétiens à Édo en 1623.
Treize ans plus tard, le 22 juin 1636, par un décret du shogun Tokugawa Iemitsu, le Japon se ferme aux influences étrangères.
Parmi les instructions données par le shogun, on note :
Aucun navire japonais n’est autorisé à partir vers d’autres pays.
Aucun Japonais ne doit se rendre secrètement à l’étranger. Quiconque le tentera sera mis à mort ; le navire et son propriétaire seront saisis jusqu’à ce que les hautes autorités aient été informées.
Tout japonais vivant actuellement à l’étranger qui essaiera de revenir au Japon sera mis à mort.
Tout navire étranger qui se présentera devra être surveillé par des navires fournis par le han d’Omura pendant qu’un rapport sera transmis à Edo, comme il a été fait jusqu’ici.
Tout étranger qui aidera les bateren ou autres criminels étrangers sera emprisonné à Omura, comme il a été fait jusqu’ici.
Aucun enfant des Barbares du Sud ne sera autorisé à rester au Japon. Quiconque violera cet ordre sera mis à mort, et les parents punis selon la gravité du délit.
Tout Japonais ayant adopté un enfant des Barbares du Sud mériterait mort. Cependant de tels enfants adoptés et les parents adoptifs seront remis aux Barbares du Sud pour être déportés.
Tout déporté qui tentera de revenir ou de communiquer avec la Japon par lettre ou autrement sera naturellement mis à mort si l’on peut se saisir de lui, tandis que ses parents seront traités sévèrement, selon la gravité du délit.
Les samurais ne sont pas autorisés à entretenir des relations commerciales directes avec les marchands étrangers ou chinois à Nagasaki.
Personne, en dehors des « cinq villes » (Edo, Kyoto, Osaka, Sakaï – le port d’Osaka – et Nagasaki) n’est autorisé à participer à l’itowappu (la vente de soie en gros aux guildes des négociants en soie) et à la fixation des prix de la soie. »
Au XIXème siècle, les Occidentaux interviendront militairement pour obliger le Japon à s'ouvrir au commerce international.
Le mercredi 21 juin 1848, dissolution des Ateliers nationaux provoque une insurrection populaire.
Le 27 février 1848, quelques jours après l'instauration de la IIème République, le nouveau gouvernement, sous la pression de Louis Blanc, décide d'ouvrir des Ateliers nationaux destinés à résorber le chômage en employant des ouvriers sans travail. Près de 100.000 personnes s'inscrivent au bureau d'embauche. Un programme de grands travaux est lancé à Paris avec la construction des gares Montparnasse et Saint-Lazare.
La victoire des républicains conservateurs ou modérés aux élections de l’Assemblée constituante du 23 avril précipite la dissolution des ateliers nationaux, jugés inefficaces, coûteux et dangereux. D’autant que ces ateliers, lieux d'agitations ouvrières, effrayent la nouvelle Assemblée conservatrice. Prononcée le 21 juin, la fermeture provoque des révoltes ouvrières et populaires à Paris.
Du 23 au 26 juin, trois jours de combats feront 4.000 morts parmi les insurgés et 1.600 parmi les forces de l'ordre.
1005 : Ali az-Zahir, calife fatimide et roi de Damas de 1021 à 1036 (Décédé le 13 juin 1036).
1389 : Jean de Lancastre, prince royal et connétable d’Angleterre, fils du roi Henri IV, frère du roi Henri V, oncle du roi Henri VI (Décédé le 14 septembre 1435).
1566 : Sigismond III, rois de Pologne et grand-duc de Lituanie (1587-1632) et roi de Suède (1592-1599) (Décédé le 19 avril 1632).
1634 : Charles-Emmanuel II, duc de Savoie et prince de Piémont de 1638 à 1675 (Décédé le 12 juin 1675).
1777 : Jean-Jacques Lartigue, prélat québécois, premier évêque de Montréal (Décédé le 19 avril 1840).
1786 : Marceline Desbordes-Valmore, poétesse française (Décédée le 23 juillet 1859).
1819 : Jacques Offenbach, compositeur et violoncelliste français d'origine allemande (Décédé le 5 octobre 1880).
1887 : Émile-Bernard Donatien, cinéaste, décorateur et acteur français (Décédé le 8 novembre 1955).
1896 : Wilfrid Pelletier, pianiste et chef d’orchestre québécois (Décédé le 9 avril 1982).
1899 : Jean Moulin, homme politique et résistant français (Décédé le 8 juillet 1943).
1909 : Errol Flynn, acteur américain (Décédé le 14 octobre 1959).
1916 : Jean-Jacques Bertrand, homme politique canadien, Premier ministre du Québec de 1968 à 1970 (Décédé le 22 février 1973).
1928 : Jean-Marie Le Pen, homme politique français.
1949 : Lionel Richie, chanteur américain.
1950 : Gudrun Landgrebe, actrice allemande.
1954 : Catherine Ceylac, journaliste française.
1960 : John Taylor, musicien britannique (Duran Duran).
1964 : Éric Lartigau, réalisateur français.
1967 : Nicole Kidman, actrice et productrice australo-américaine.
Le vendredi 19 juin 1953, Ethel et Julius Rosenberg, 35 et 37 ans, meurent sur la chaise électrique dans la prison de Sing-Sing, près de New York. Ils laissent deux orphelins de 10 et 6 ans. Ces membres du parti communiste américain ont été condamnés le 29 mars 1951 pour avoir livré des secrets nucléaires à l'URSS par l’intermédiaire du au vice-consul soviétique à New York.
David Greenglass, le frère d'Ethel, lui-même communiste, sert dans l'armée du côté de Los Alamos, au Nouveau-Mexique, où se déroulent les essais sur la bombe atomique, sous le nom de code « Manhattan Project ». Avec sa femme Ruth, David recueille des informations sur le projet et les transmet à son beau-frère en vue d'aider le régime de Staline à se doter à son tour de la bombe atomique.
Arrêté pour espionnage, David Greenglass nie d'abord les faits puis, après huit mois d'hésitations, charge les Rosenberg en échange de la liberté pour sa femme et de la vie sauve pour lui-même.
Il accuse Ethel de l'avoir aidé à retranscrire des documents sur la bombe atomique.
Les époux Rosenberg peuvent encore échapper à la chaise électrique s'ils acceptent de reconnaître leur culpabilité et de balancer leurs complices. Mais ils s'y refusent, continuant à clamer leur innocence…
Malgré une campagne internationale d'opinion en leur faveur et un appel à la clémence du pape Pie XII, le président Eisenhower rejettera la grâce.
Cette exécution survient au paroxysme de « la chasse aux sorcières » menée par le sénateur Joseph McCarthy.
Dénouement
Depuis l'ouverture des archives américaines et soviétiques dans les années 1990, la culpabilité des époux Rosenberg ne fait plus de doute…
Les deux espions communiquaient dès 1942 avec les Soviétiques sous les noms de code « Liberal » et « Antenne ». Ils ont été démasqués grâce au déchiffrement de messages codés avec l'URSS, ce dont la CIA n'a pas voulu faire état au procès pour protéger ses sources.
Les Mémoires de l'agent secret soviétique Alexandre Feklissov publiés en 1999 confirment les accusations du FBI. Feklissov reconnaît avoir maintes fois rencontré Julius Rosenberg lorsqu'il était en poste à New York.
Cependant, il apparaît que les documents volés par David Greenglass et transmis par les Rosenberg étaient de peu d'intérêt scientifique et n'ont guère aidé les Soviétiques à se doter de l'arme atomique.
Il semblerait en revanche que Julius Rosenberg fut surtout utile aux Soviétiques en leur fournissant des renseignements sur su les radars américains.
Le jeudi 18 juin 1953, à la suite d'un coup d'État de l'organisation clandestine des « officiers libres » qui a renversé le roi Farouk un an plus tôt, la république est proclamée en Égypte.
Mohamed Naguib
La Révolution égyptienne a commencé le 23 juillet 1952 avec le coup d'État du Mouvement des officiers libres dirigé par Mohammed Naguib et Gamal Abdel Nasser, pour renverser Farouk Ier d'Égypte, et en finir avec l'occupation du Royaume-Uni (qui a commencée en 1882). Le roi Farouk abdique le 26 juillet en faveur de son fils Fouad II et part en exil. Le 9 septembre, les nouveaux dirigeants annoncent la mise en œuvre d’une réforme agraire. Le général Mohamed Naguib, commandant en chef de l’armée, succède à Ali Maher comme chef du gouvernement (premier ministre).
Le 29 octobre, l’Égypte reconnaît le droit du Soudan à l’autodétermination.
En janvier 1953, le Rassemblement de la Libération devient le parti unique, les autres partis sont dissous. Une constitution provisoire est promulguée le 10 février. La république est proclamée le 18 juin.
Le général Néguib devient le premier Président de la République. Mais en désaccord avec le lieutenant-colonel Gamal Abdel Nasser, il est démis en novembre 1954. Nasser reçoit alors les pleins pouvoirs. Il mettra fin à la présence britannique en Égypte par le traité d'évacuation de la zone du canal de Suez, en juin 1956.
Le samedi 17 juin 1972, la police surprend dans l'immeuble du siège du Parti démocrate, le Watergate, à Washington, cinq espions en train de poser des micros.
Le lendemain, l’article paru en une du « Washington Post », est traité comme un fait divers.
« Bien vêtus, les cinq suspects portaient des gants chirurgicaux en caoutchouc et n’étaient pas armés. Ils ont été arrêtés autour de 2 h 30, samedi matin, après avoir été surpris par un policier au sein des quartiers généraux du parti démocrate [ …]. Les suspects étaient en possession d’un important équipement de photographie et d’instruments de surveillance électronique, capables d’intercepter des conversations standards et des appels téléphoniques. »
Le Directeur du FBI, Patrick Gray, fraîchement nommé à son poste par Richard Nixon, décide de ne pas lancer d’enquête. Ainsi, à ses débuts, l’affaire ne provoque aucun remous.
Mais les journalistes Woodward et Bernstein du « Washington Post » démontreront, grâce à un « mystérieux informateur », surnommé Deep Throat (pseudonyme de Mark Felt, numéro 2 du FBI à l’époque) vont alors alerter l’opinion publique. Ils révèlent que ces individus opéraient pour le président républicain Richard Nixon, alors en pleine campagne électorale.
Réélu, Nixon niera toute implication dans cette affaire, avant de se rétracter suite à l’enquête conduite par le Sénat.
Une commission sénatoriale est finalement mise sur pied et, à partir du 17 mai 1973, va télédiffuser ses auditions.
Une procédure d' « impeachment » sera engagée contre lui et il démissionnera le 9 août 1974.
C'est la première fois qu'un président américain quitte ainsi ses fonctions !
1857 : Boxe ; Tom Sayers bat William Perry après 85 tours à l'île de Grain. Tom Sayers revendique le titre, mais la plupart de bailleurs de fonds reconnaissent encore Tom Paddock, qui ne lutte pas cette année. La carrière de Perry se termine après sa défaite par Sayers.
1858 : Boxe ; Tom Sayers et Tom Paddock combattent enfin à Canvey Island où Sayers en 21 rounds devient le champion incontesté d'Angleterre.
1893 : première « Journée des dames », les dames sont admises gratuitement à la partie de baseball des « New York Giants » à New York.
1894 : ouverture à la Sorbonne (Paris) du « Congrès pour le rétablissement des Jeux olympiques ».
1909 : première victoire de l'équipe de baseball les Highlanders (Yankees) de New York. Jim Thorpe fait ses débuts en baseball professionnel américain.
1927 : Tommy Armour remporte le tournoi de golf « U.S. Open ».
1946 : Lloyd Mangrum remporte le tournoi de golf « U.S. Open ».
1955 : Ben Hogan remporte le tournoi de golf « U.S. Open » pour la 5ième fois.
1956 : Cary Middlecoff remporte le tournoi de golf « U.S. Open ».
1957 : l'athlète américain Bob Gutowski améliore son record du monde du saut à la perche avec un bond de 4,819 m.
1968 : Lee Trovino devient le premier golfeur à jouer les 4 parties du « U.S. Open » en dessous de la normale, 69, 68, 69 et 67.
1974 : Hale Irwin remporte le tournoi de golf « U.S. Open ».
1978 : Vladimir Yashchenko porte le record du monde de saut en hauteur à 2,34 mètres.
1979 : Carl Yastrzemski frappe son 1 000e coup sûr au baseball.
1981 : Le journal « Chicago Tribune » achète le club de baseball « Chicago Cubs » de P.K. Wrigley pour 20.500.000 dollars.
1982 : les propriétaires de l'équipe de hockey sur glace les Devils du New Jersey obtiennent une concession de hockey dans la NHL.
1983 : Carlos Vieira pédale en bicyclette pendant 191 heures sans arrêt à Leiria au Portugal.
1984 : Athlétisme ; Edwin Moses remporte sa 100e course consécutive au 400 mètres.
1985 : Andy North remporte le tournoi de golf « U.S. Open ».
1985 : l'Afro-Américain Willie Banks brise un record mondial en sautant par-dessus la barre à 58 pieds 11,5 pouces, ou 17,97 mètres, lors d'un triple saut à Indianapolis en Indiana.
1987 : Kareem Abdul-Jabbar signe un contrat de 2 ans de 5 millions de dollars pour jouer avec l'équipe de basket-ball les Lakers de Los Angeles. Il devient ainsi le sportif le mieux payé au monde.
1991 : Baseball
- le joueur des Braves d'Atlanta, Otis Nixon, vole six buts lors d'une partie contre les Expos de Montréal, établissant ainsi un record de la National League.
- les Twins du Minnesota établissent un record d'équipe en remportant 15 parties de suite sans défaite.
1998 : Hockey sur glace/Coupe Stanley; l'équipe des Red Wings de Détroit bat l'équipe des Capitals de Washington 4 parties à 0 et remporte la coupe Stanley. Steve Yzerman est désigné joueur de la compétition.
1999 : l'Américain Maurice Greene bat le record le plus prestigieux du monde, celui de 100 mètres couru en 9,79 secondes.
2007 : Baseball ; en finale de la Coupe d'Europe 2007, les professionnels néerlandais de Kinheim s'imposent 3-1 face aux amateurs français des Huskies de Rouen.
2007 : Football américain ; en finale du casque de diamant 2007 (championnat de France élite) : les Flash de La Courneuve s'imposent 21-6 face aux Black Panthers de Thonon.
2013 : Francis Joyon réalise un exploit en pulvérisant le Record de la traversée de l'Atlantique Nord à la voile en solo, à la barre de son maxi-Trimaran IDEC en 5 jours 2 h 56 min et 10 s.
2015 : Basket-ball ; Les Warriors de Golden State s'imposent lors du match 6 des Finales NBA 2015 contre les Cavaliers de Cleveland et glanent ainsi leur quatrième titre de champion NBA. Andre Iguodala est désigné MVP des finales.
2017 : début de la 36e édition du Championnat d'Europe de basket-ball féminin qui se déroule à Prague et Hradec Králové, en République tchèque jusqu'au 25 juin 2017.
1189 : Au Japon, le samouraï Minamoto no Yoshitsune meurt à la bataille de Koromogawa.
1389 : La Serbie est vaincue par les Ottomans lors de la bataille de Kosovo Polje et perd son indépendance.
1520 : Le pape Léon X publie une bulle exigeant de Martin Luther sa rétractation sous peine d'excommunication (Il sera excommunié le 3 janvier 1521).
1752 : Le physicien Benjamin Franklin invente le paratonnerre. (voir détails)
1844 : Goodyear met au point le procédé du caoutchouc.
1888 : Guillaume II devient empereur d'Allemagne.
1900 : Publication à Paris du premier numéro de « L'Éducation Libertaire », revue mensuelle, organe des bibliothèques d'éducation libertaire, qui s'arrêtera en mars-avril 1902.
1919 : Alcock et Brown effectuent le premier vol transatlantique sans escale.
1954 : Bâle/Suisse - Formation de l'UEFA.
1963 : Carrefour ouvre le premier hypermarché en France à Sainte-Geneviève-des-Bois. (voir détails)
1969 : Élection présidentielle en France, Georges Pompidou est élu avec 58,2% des suffrages contre 41,8% pour Alain Poher. (voir détails)
1994 : Établissement des relations diplomatiques entre l'Israël et le Vatican
1995 : élection de Jean-Marie Lustiger (le cardinal Lustiger) (né en 1926) à l'Académie française.
2001 : Ouverture du Sommet de l'Union européenne à Göteborg, en Suède : la police ouvre le feu sur des militants antimondialisation, dont trois sont blessés par balles.
2003 : L'USA Limoges (rugby) bat Vienne et devient champion de Fédérale 1.
2004 : Sortie de Mozilla Firefox 0.9.
2007 : Les Spurs de San Antonio remportent la finale NBA en battant les Cavaliers de Cleveland 4 victoires à 0. Tony Parker est élu MVP des finales.
2008 : Ouverture du 49e Congrès eucharistique internationale du 15 au 22 juin 2008 avec le Pape Benoît XVI durant les Fêtes du 400e de Québec.
2014 : Juan Manuel Santos est réélu lors du second tour de l’élection présidentielle en Colombie.
1529 : Ferdinand de Tyrol, gouverneur de Bohême (Décédé le 28 janvier 1595).
1736 : Charles Augustin De Coulomb, physicien français (Décédé le 23 août 1806).
1811 : Harriet Beecher Stowe, romancière américaine connue pour son roman « La Case de l'oncle Tom » (Décédée le 1er juillet 1896).
1832 : Nikolaus Otto, industriel allemand, inventeur du moteur à quatre temps et fondateur de la société industrielle Deutz AG. Il est le père de Gustav Otto, cofondateur de BMW (Décédé le 28 janvier 1891).
1864 : Aloïs Alzheimer, neuropsychiatre allemand, connu pour sa description en 1906 de la maladie qui porte son nom (Décédé le 19 décembre 1915).
1868 : Karl Landsteiner, biologiste autrichien, prix Nobel de physiologie ou médecine 1930. En 1940, il découvre avec Alexander Solomon Wiener le facteur Rhésus (Décédé le 26 juin 1943).
1914 : Gisèle Casadesus, actrice française (Décédée le 24 septembre 2017).
1928 : Ernesto Rafael « Che » Guevara, révolutionnaire argentin (Décédé le 9 octobre 1967).
1933 : Henri d'Orléans, « comte de Paris », prétendant orléaniste au trône de France.
1946 : Donald Trump, homme d'affaires, homme politique américain. 45e président des États-Unis
1949 : Alan White, batteur britannique, qui a entre autres collaboré avec John Lennon, George Harrison et Joe Cocker. Il est surtout reconnu pour sa participation à la formation du groupe rock progressif « Yes ».
Le vendredi 13 juin 1924, Gaston Doumergue devient le 13e président de la République française.
Parcours de Gaston Doumergue
Gaston Doumergue, fils de vigneron, d‘origine protestante est né le 1er août 1863 à Aigues-Vives (Gard).
Après une licence et un doctorat de droit à Paris, il s'inscrit en 1885 au barreau de Nîmes et participe au procès retentissant du député Numa Gilly, avant d'entrer en 1890 dans la magistrature comme substitut à Hanoï, en Indochine. Son séjour est bref car il revient en métropole à la mort de son père en 1891.
En 1893, alors qu'il est juge de paix à Alger, il revient en France, à Aigues-Vives, et entre en politique en présentant sa candidature à une élection législative partielle, en décembre, destinée à pourvoir le siège d'Émile Jamais, décédé subitement le 18 novembre. Il est réélu député le 8 mai 1898, au premier tour du scrutin, et pour la troisième fois, le 27 avril 1902.
Sous la présidence d'Émile Loubet, il est ministre des Colonies, dans le gouvernement Émile Combes, de 1902 à 1905. Il est ensuite ministre sans interruption de 1906 à 1910, d'abord au Commerce et à l'Industrie puis à l'Instruction publique et aux Beaux-Arts, à partir de 1908.
Il devient vice-président de l'Assemblée nationale durant une année, de février 1905 à mars 1906, entre ses deux ministères. En 1910, il est élu sénateur du Gard et réélu en 1912 et en 1921.
Du 9 décembre 1913 au 8 juin 1914, il est président du Conseil et ministre des Affaires étrangères à la demande du président Poincaré, qui cherche en Doumergue un conciliateur capable de former un cabinet « d'entente républicaine ».
Le 3 août 1914, le jour de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, le nouveau président du Conseil René Viviani fait appel à lui pour le remplacer au ministère des Affaires étrangères, lors de la composition de son éphémère premier gouvernement. Puis, il est ministre des Colonies dans les gouvernements qui se succèdent du 26 août 1914 au 19 mars 1917.
En février 1923, il est élu président du Sénat.
Président de la République
Après la victoire aux élections législatives du Cartel des gauches, le président Alexandre Millerand a démissionné le 11 juin 1924. Gaston Doumergue, alors président du Sénat jouit de la faveur de tous les partis de la Chambre. Il est élu nouveau président de la République, dès le 1er tour de scrutin, loin devant Paul Painlevé, le candidat socialiste.
Conformément à l'article 2 de la loi du 25 février 1875 relative à l'organisation des pouvoirs publics : « Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et par la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. »
Radical
Gaston Doumergue
60,38 %
Socialiste
Paul Painlevé
36,23 %
Communiste
Zéphyrin Camélinat
2,46 %
Divers
0,93 %
Le septennat de Gaston Doumergue sera marqué par une période prospère pour la France, mais marqué par une instabilité ministérielle et des difficultés financières engendrées par la chute du franc.. Il mènera son septennat à son terme, le 13 juin 1931, mais il ne se représentera pas.
Le dimanche 12 juin 1898, au terme d'un soulèvement contre l'Espagne, puissance coloniale, les Philippins proclament leur indépendance.
La rébellion de l'archipel contre le gouvernement espagnol avait été encouragée par les États-Unis, qui étaient entrés en guerre contre l'Espagne quelques semaines plus tôt. Mais ce soutien n’avait pas pour objectif de libérer les Philippins. D’ailleurs, les États-Unis ne reconnaîtront pas cette indépendance et réprimeront durement les révoltes indépendantistes.
Contexte
Les Philippines étaient sous domination espagnole depuis 1565. L'archipel est resté à l'écart des grandes civilisations jusqu'à son occupation par l'Espagne, au temps du roi Philippe II, qui lui a donné son nom. Les colonisateurs y ont introduit la religion catholique, faisant des Philippines le seul État d'Asie à majorité chrétienne. Pendant la période coloniale, les terres étaient distribuées d'office à des particuliers espagnols ou à l'Église. L'administration relevait du vice-roi du Mexique, faisant des Philippines la colonie d'une autre colonie !
Vers une indépendance difficilement acquise
Le 7 juillet 1892, Andres Bonifacio fonde la Katipunan. C'est la première organisation indépendantiste notable. Elle déclenche une insurrection en août 1896 mais celle-ci échoue quelques mois plus tard. Andres Bonifacio est tué par un rival et son meurtrier, Émilio Aguinaldo, prend la tête des indépendantistes. Alors en guerre contre l'Espagne, les États-Unis promettent leur aide aux Philippins.
Le 1er mai, l'escadre américaine du Pacifique, sous les ordres du commodore Dewey, entre dans les eaux du port de Manille, aux Philippines. L'escadre détruit la flotte espagnole de l'amiral Montojo. Quelques mois plus tard, les Espagnols abandonnent l'archipel.
Après succès, le président américain William McKinley envoie une armée de plus de cent mille hommes prendre possession de l'archipel... et réduire à néant les promesses faites aux indépendantistes.
Émilio Aguinaldo s'aperçoit qu'il a été floué. Le 4 février 1899, il se retourne contre les nouveaux colonisateurs qui réagissent violement : la répression fait 200.000 victimes.
En 1902, les États-Unis autorisent l'élection d'un Parlement philippin mais l'autonomie sera accordée qu’en 1934 et l'indépendance ne deviendra effective qu'en 1946, après une occupation japonaise.
La déclaration du 12 juin 1898 ne doit pas être confondue avec l’indépendance du 4 juillet 1946 (qui marque la fin de la colonisation américaine). L’existence de ces deux jours de l’indépendance a créé des débats pour le choix de la fête nationale. C’est finalement le 12 juin qui a été retenu comme fête nationale aux Philippines.
Le samedi 11 juin 1842, François Guizot, principal ministre du roi Louis-Philippe, promulgue une loi décisive sur les chemins de fer. Elle va dessiner le futur réseau ferré français et relancer l'investissement en remédiant à l'insuffisance de capitaux. Par cette loi, l'État promet en effet des monopoles avec des concessions à long terme aux compagnies privées qui voudront se lancer dans l'aventure.
François Guizot et Alexis Legrand bâtissent le réseau ferré français
Conçue en concertation avec l'ingénieur des Ponts et Chaussées Alexis Legrand, la loi projette sept réseaux en étoile au départ de Paris, vers la Manche, l'Atlantique, les Pyrénées, la Méditerranée et le Rhin, ainsi que deux réseaux transversaux de la Méditerranée au Rhin et de l'Atlantique à la Méditerranée.
Chaque réseau est déconnecté des autres, car il ne s'agit pas que les compagnies privées puissent fusionner et se constituer en monopole.
L’État concède à des compagnies privées la gestion des lignes mais il garde à sa charge l’achat des terrains, la construction des voies et des gares.
Texte de la loi sur les chemins de fer, dite « loi Guizot »
Art. I. – Il sera établi un système de chemins de fer se dirigeant :
De Paris Sur la frontière de Belgique, par Lille et Valenciennes ; Sur l’Angleterre, par un ou plusieurs points du littoral de la Manche, qui seront ultérieurement déterminés ; Sur la frontière d’Allemagne, par Nancy et Strasbourg ; Sur la Méditerranée, par Lyon, Marseille et Cette ; Sur la frontière d’Espagne, par Tours ; Poitiers, Angoulëme, Bordeaux et Bayonne ; Sur l’Océan, par Tours et Nantes ; Sur le centre de la France, par Bourges ;
De la Méditerranée sur le Rhin, par Lyon, Dijon et Mulhouse ; De l’Océan sur la Méditerranée, par Bordeaux, Toulouse et Marseille.
Art. II. – L’exécution des grandes lignes de chemins de fer définies par l’article précédent aura lieu par le concours de l’État, des départements traversés et des communes intéressées, de l’industrie privée, dans les proportions et suivant les formes établies par les articles ci-après. Néanmoins, ces lignes pourront être concédées en totalité ou en partie à l’industrie privée, en vertu de lois spéciales et aux conditions qui seront alors déterminées.
Art. III. – Les indemnités dues pour les terrains et bâtiments dont l’occupation sera nécessaire à l’établissement des chemins de fer et de leurs dépendances seront avancées par l’État, et remboursées à l’État, jusqu’à concurrence des deux tiers, par les départements et les communes…
Art. IV. – Dans chaque département traversé, le conseil général délibérera :
Sur la part qui sera mise à la charge du département dans les deux tiers des indemnités et sur les ressources extraordinaires au moyen desquelles elle sera remboursée en cas d’insuffisance des centimes facultatifs ;
Sur la désignation des communes intéressées, sur la part à supporter par chacune d’elles, en raison de son intérêt et de ses ressources financières. Cette délibération sera soumise à l’approbation du Roi.
Art. V. – Le tiers restant des indemnités de terrains et bâtiments, les terrassements, les ouvrages d’art et stations seront payés sur les fonds de l’État.
Art. VI. – La voie de fer, y compris la fourniture du sable, le matériel et les frais d’exploitation, les frais d’entretien et de réparation du chemin, de ses dépendances et de son matériel resteront à la charge des compagnies auxquelles l’exploitation du chemin sera donnée à bail. Ce bail réglera la durée et les conditions de l’exploitation, ainsi que le tarif des droits à percevoir sur le parcours…
Art. VII. – À l’expiration du bail, la valeur de la voie de fer et du matériel sera remboursée, à dire d’experts, à la compagnie par celle qui lui succédera ou par l’État.
Art. VIII. – Des ordonnances royales régleront les mesures à prendre pour concilier l'exploitation des chemins de fer avec l'exécution des lois et règlements sur les douanes.
Art. IX. – Des règlements d'administration publique détermineront les mesures et les dispositions nécessaires pour garantir la police, la sûreté, l'usage et la conservation des chemins de fer et de leurs dépendances.
Les articles suivants fixent les sommes affectées à l’établissement des différentes lignes.
La loi sur les chemins de fer du 11 juin 1842 accélère l'industrialisation du pays
À la fin 1841, la France avait un net retard sur les autres pays industrialisés dans la construction de son réseau ferré. Celui-ci comprenait seulement 319 kilomètres en exploitation, sur 566 concédés, alors que l'Angleterre en avait concédé 2521, les États allemands, 627 et la Belgique 378.
On se rend compte de l’intérêt que le chemin de fer peut jouer dans le développement de l’économie nationale.
Après le vote de la loi, le rythme de création des compagnies ferroviaires s'accélère.
Le réseau centralisé, dit « étoile de Legrand », va déterminer l'aménagement du territoire national pour le siècle à venir. Il sera être même repris par les législateurs britanniques, avec un réseau en étoile autour de Londres.
Le vendredi 10 juin 1791, le roi anglais George III signe l'Acte constitutionnel du Canada. Il partage la colonie nord-américaine en deux provinces :
– À l'ouest de la rivière Outaouais (Ottawa en anglais), est créé le Haut-Canada, à dominante anglophone.
– À l'est, le Bas-Canada réunit les Canadiens de souche française. Il compte 160.000 habitants dont seulement 20.000 anglophones. Sa capitale est la ville de Québec.
Le Bas-Canada inclut la Nouvelle-France, qui sera annexée par l'Angleterre en 1763, par le traité de Paris.
L'Acte constitutionnel (The Clergy Endowments Canada Act 1791) adoptée par le Parlement de Grande-Bretagne est entré en vigueur le 28 décembre 1791.
Cette loi entérine les changements constitutionnels qui font partie de la réorganisation de l'Amérique du Nord britannique, à la suite de pressions exercées par des milliers de Loyalistes venus trouver refuge au Canada au lendemain de la guerre d’Indépendance des États-Unis.
En 1840, un Acte d'Union réunira le Haut et le Bas-Canada en une seule province, appelée Canada.
68 : Néron, empereur romain de 54 à 68 (Né le 15 décembre 37).
1572 : Jeanne III, dite Jeanne d'Albret, reine de Navarre, fille unique d'Henri II, roi de Navarre et de Marguerite de France ; mère d'Henri IV (Née le 16 novembre 1528).
1701 : Philippe d'Orléans, prince royal français, frère de Louis XIV (Né le 21 septembre 1640).
1870 : Charles Dickens, écrivain britannique (Né le 7 février 1812).
1923 : Helena Augusta Victoria de Saxe-Cobourg-Gotha, princesse du Royaume-Uni et d'Irlande, troisième fille de la reine Victoria, sœur du roi Edouard VII (Née le 25 mai 1846).
1944 : Pierre Souletie (Né le 12 février) et Lucien Ganne (10 juin 1921), résistants français abattus à Tulle.
1961 : Camille Guérin, vétérinaire et biologiste français. Avec le docteur Calmette, il est l'inventeur du BCG, vaccin antituberculeux (Né le 22 décembre 1872).
1998 : Agostino Casaroli, prélat italien, cardinal secrétaire d'État au Vatican de 1979 à 1990 (Né le 24 novembre 1914).
Le dimanche 8 juin 1783, le volcan islandais Laki entrait en éruption. Au début celle-ci fut explosive, puis elle continua en émission de lave pendant des mois, jusqu’en février 1784. Les cendres recouvrirent l’île. Les conséquences pour toute l'Europe en sont dramatiques.
Le Laki, volcan qui culmine à 500 m d'altitude, s’active le 8 juin 1783, Une gigantesque fissure éruptive de plus de 40 km, l'ouvre en deux, donnant naissance à 110 cratères, tous alignés sur cette fissure, nommée fissure de Lakagigar.
La quantité de sulfates dans l'air connaît un pic dramatique et tous les êtres vivants en sont affectés : 80% des moutons islandais, la moitié des bovins et des chevaux périssent dans l'année. La famine tue un cinquième de la population de l'île, ramenant celle-ci à 40.000 habitants.
Mais les problèmes ne se limitent pas à l'Islande : poussé par les vents, le nuage volcanique atteint l'Europe continentale dans les jours et les semaines qui suivent. Le dioxyde sulfurique présent dans la brume attaque le système respiratoire des plus faibles. En Angleterre, la surmortalité est 30 % supérieure à la moyenne. En France, les registres paroissiaux révèlent un taux identique, notamment chez les enfants de 1 à 8 ans, et ce, dans toutes les couches sociales. Au total, 160.000 personnes auraient succombé en Europe !
On en constate même les effets en Asie et en Amérique du nord. Affolée par le brouillard dense, qui prend parfois une couleur sang, et les pluies de cendre, la population panique et recourt aux superstitions pour prévenir la catastrophe.
Les années qui ont suivi l'éruption du Laki furent marquées par des phénomènes météorologiques extrêmes, dont des sécheresses et des hivers très rigoureux. Après avoir élevé la température dans les premiers jours, les nuages volcaniques, en empêchant le rayonnement solaire de toucher la terre, provoquent un hiver exceptionnellement froid en Europe. La Seine est totalement gelée le 1er février 1784. Et lorsqu'intervient la fonte des neiges, les rivières sortent de leur lit à travers tout le continent : de Caen à Prague, les inondations sont catastrophiques. À Paris, elles durent un mois et demi.
Le samedi 7 juin 1788, les habitants de Grenoble, défient les troupes du roi. Juchés sur les toits de leurs maisons, ils jettent des tuiles du toit de leurs maisons sur les soldats qui avaient reçu l'ordre de maintenir l’ordre.
La journée des Tuiles préfigure la Révolution…
La France est en crise, de mauvaises récoltes passées et une prévisible mauvaise récolte de l'année amènent une flambée des prix du pain. Le mécontentement gronde, et des habitants de Grenoble font remonter leurs plaintes, relayées par les parlementaires du Dauphiné, jusqu'à Paris.
Le roi ordonne, par lettre de cachet, l’exil des parlementaires grenoblois le 5 juin au soir. Le peuple les soutient, et la tension monte.
Le 7 juin, la situation devient tellement tendue que le gouverneur du Dauphiné décide d'envoyer des troupes pour assurer l'ordre. C'est l'étincelle qui manquait pour mettre le feu aux poudres. Des émeutes se déclenchent. Des grenoblois montent sur les toits, et les soldats sont bombardés par une pluie de tuiles.
Cette « journée des Tuiles » aboutit au maintien des magistrats dans leur ville.
La principale conséquence de cette journée d'émeute, est la tenue de l'assemblée de Vizille le 21 juillet.
En 1788, quatorze parlements siègent dans le royaume de France. Ce sont des cours souveraines de justice composées de nobles, qui rendent la justice en province au nom du Roi. Les parlements sont héritiers des anciens conseils de provinces, progressivement annexés au royaume de France au cours du Moyen-Âge. C’est pourquoi les parlementaires se considéraient garants des lois fondamentales du royaume et surtout des vieilles libertés provinciales qu’ils défendaient face aux réformes de la monarchie autoritaire. En réalité, les parlementaires défendaient ainsi leurs privilèges de nobles…
Depuis 2015, Grenoble organise chaque année, la « fête des tuiles » début juin. Plus d'une centaine d'associations et de commerçants proposent diverses animations : sport, jeux, théâtre, danse, folklore, ateliers d'arts plastiques, art de rue, lecture, débats, cuisine…
Le lundi 6 juin 1391, deux synagogues sont converties en églises à Séville. L'affaire s'accompagne de nombreux meurtres et de rapines contre la communauté juive de la ville.
Les violences s'étendent très vite à Tolède, Valence... Les rois de la péninsule tentent de s'opposer aux mouvements populaires. Ils sanctionnent lourdement les fauteurs de troubles mais rien n'y fait.
Les émeutes atteindront leur paroxysme le 5 août lorsque des marins castillans, qui avaient déjà pris part aux émeutes de Séville et Valence, mettront le feu aux quartiers juifs et tueront des centaines d'habitants.
Les survivants se réfugient dans le château royal voisin de leur quartier.
Plusieurs responsables des violences sont arrêtés, ce qui a l'effet de déclencher une émeute populaire. Le château royal est assiégé et ses archives brûlent. Le tocsin sonne. Les juifs sont extraits de leur refuge et contraints au baptême.
L'Espagne catholique découvre ainsi l'intolérance et la haine alors même qu'elle triomphe des musulmans qui ont conquis la péninsule 700 ans plus tôt. Le temps est loin (1150) où Alphonse VII de Castille se proclamait « roi des trois religions » (christianisme, islam et judaïsme).
Les conséquences de ces massacres ont été très importantes : le conflit entre vieux et nouveaux chrétien et proclamation de la loi sur la pureté du sang, qui s'est traduit par des épisodes comme la révolte de Pedro Sarmiento ou révolte anticonverso de Tolède (1449), la création de l'Inquisition espagnole (1478) et l'expulsion des juifs d'Espagne en 1492.
1646 : Elena Cornaro Piscopia, philosophe et mathématicienne italienne, première femme à obtenir un diplôme universitaire (Décédée le 28 juillet 1684).
1656 : Joseph Piton de Tournefort, botaniste français (Décédé le 29 décembre 1708).
1723 : Adam Smith, économiste et philosophe britannique (Décédé le 17 juillet 1790).
1856 : Réjane (Gabrielle-Charlotte Réju, dite), comédienne française (Décédée le 14 juin 1920).
1883 : John Maynard Keynes, économiste, haut fonctionnaire et essayiste britannique, fondateur de la macroéconomie keynésienne (Décédé le 21 avril 1946).
1885 : Georges Mandel, homme politique et résistant français (assassiné le 7 juillet 1944 en forêt de Fontainebleau par des miliciens).
1895 : William Boyd, acteur américain (Décédé le 12 septembre 1972).
1900 : Dennis Gabor, physicien hongrois inventeur de l'holographie (Décédé le 8 février 1979).
1942 : Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale.
1949 : Guy Carlier, auteur et chroniqueur français.
1952 : Nicko McBrain (de son vrai nom Michael Henry Mc Brain), batteur britannique du groupe de heavy metal britannique Iron Maiden.
1952 : Carole Fredericks, chanteuse américaine, connue pour sa collaboration avec Jean-Jacques Goldman et Michael Jones dans le trio Fredericks Goldman Jones (Décédée le 7 juin 2001).
1960 : Isabelle Martinet, journaliste et animatrice de télévision français.
1962 : Astrid de Belgique, princesse royale belge, deuxième enfant du roi Albert II et de la reine Paola et sœur de l'actuel roi Philippe.
1965 : Élisabeth Buffet, humoriste et actrice française.
1984 : Cécilia Cara, chanteuse et actrice française.
Le samedi 4 juin 1898, tous les membres défendant la cause dreyfusarde se regroupèrent et le républicain Ludovic Trarieux fit officiellement enregistrer la LDH, avant même le vote de la loi de 1901 sur les associations.
Se basant sur une défense stricte des droits individuels, au pied de la lettre de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Ligue des droits de l'homme des débuts ne s'intéresse pas aux droits sociaux. D'autres associations similaires existent à l'époque, comme la Société protectrice des citoyens contre les abus, créée en 1881 par Victor Hugo et Georges Clemenceau.
La Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, plus communément appelée Ligue des droits de l'homme ou LDH, est aujourd’hui une association (loi de 1901) visant à l'observation, la défense et la promulgation des droits de l'homme au sein de la République française, dans tous les domaines de la vie publique.
Elle combat l'injustice, l'illégalité, l'arbitraire, l'intolérance, toute forme de racisme et de discrimination fondée sur le sexe, l'orientation sexuelle, les mœurs, l'état de santé ou le handicap, les opinions politiques, philosophiques et religieuses, la nationalité, et plus généralement toute atteinte au principe fondamental d'égalité entre les êtres humains, toutes les violences et toutes les mutilations sexuelles, toutes les tortures, tous les crimes de guerre, tous les génocides, et tout crime contre l'humanité.
1397 : William Montagu, noble anglais, commandant de l'armée anglaise durant les campagnes en France du roi Édouard III d'Angleterre lors de la guerre de Cent Ans (Né le 25 juin 1328).
1844 : Louis, fils de Charles X, duc d'Angoulême, roi de France sous le nom de Louis XIX pendant vingt minutes (Né le 6 août 1775).
1875 : Georges Bizet, compositeur français (Né le 25 octobre 1838).
1877 : Ludwig von Köchel, écrivain, compositeur, botaniste et éditeur autrichien (Né le 14 janvier 1800).
1899 : Johann Strauss (fils), compositeur autrichien (Né le 25 octobre 1825).
1925 : Camille Flammarion, astronome français (Né le 26 février 1842).
1930 : Alexander Frederick Richmond Wollaston, médecin, ornithologue, botaniste, alpiniste et explorateur britannique (Né en 1875).
1938 : Marie Diémer, pionnière de l'action sociale française (Née le 11 septembre 1877).
1963 : Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, dit), 261e pape (Né le 25 novembre 1881).
1969 : Jane Sourza, actrice française (Née le 1er décembre 1902).
1977 : Roberto Rossellini, réalisateur italien (Né le 8 mai 1906).
1989 : Rouhollah Khomeini (aussi désigné « ayatollah Khomeyni »), religieux et homme politique iranien (Né le 22 septembre 1902).
1991 : Katia Krafft (Née le 17 avril 1942) et Maurice Krafft (Né le 25 mars 1946), volcanologues français emportés par une coulée pyroclastique sur les flancs du mont Unzen au Japon, qui tue également Harry Glicken, spécialiste américain des nuées ardentes, ainsi que 41 autres personnes.
2001 : Anthony Quinn, acteur américain (Né le 21 avril 1915).
2016 : Mohamed Ali (Cassius Marcellus Clay, Jr., dit), boxeur américain, multiple champion du monde dans la catégorie poids lourds et médaillé olympique (Né le 17 janvier 1942).
Le dimanche 2 juin 1957, des trains de voyageurs européens de prestige sont mis en service sous le label Trans-Europ-Express (TEE).
Destinés au départ à contrer le transport aérien sur le marché de la clientèle haut de gamme et du voyage d'affaires, les Trans-Europ-Express étaient des trains :
circulant uniquement de jour,
rapides (contrôles aux frontières simplifiés, voire effectués en route),
exclusivement en première classe avec supplément spécial,
offrant une restauration de qualité (voiture-restaurant et/ou restauration à la place, voiture-bar),
disposant, dans certains cas, de services spécifiques à bord (secrétariat, salon de coiffure,…).
Dans un premier temps, afin de s'affranchir des frontières électriques séparant les réseaux ferrés européens, les TEE sont composés de matériels automoteurs diesel spécialisés, généralement aptes à la vitesse limite de 140 km/h, et disposant pour certains (rames VT611 de la DB par exemple) de la climatisation.
À partir de 1961, certains de ces trains sont assurés en matériel automoteur électrique de conception suisse, le RAe TEE II ; et à partir de 1964 par des rames remorquées, dans certains cas par des locomotives électriques polytension.
En 1965, le Mistral, assurant la liaison Paris-Nice, est admis dans la catégorie TEE, puis d'autres trains de service intérieur comme le Capitole, l'Aquitaine.
Le réseau TEE atteint son apogée en 1972, avec la desserte de près de 200 villes du continent européen, mais le choc pétrolier de 1973 incita rapidement les chemins de fer à réaliser des économies, par la suppression ou la banalisation des services les moins rentables. Le deuxième choc pétrolier, en 1979, porta un nouveau coup au réseau : seuls les trains les plus fréquentés demeurèrent en service.
Les TEE ont peu à peu disparu à partir du milieu des années 1980, au profit de nouveaux trains InterCités (IC), EuroCity (EC) et des trains à grande vitesse.
Le 31 mai 1987 marque donc la fin des TEE après trente années d'existence. Néanmoins, à partir de 1993, et jusqu'au remplacement définitif des trains classiques par des TGV sur les parcours Paris-Bruxelles, le nom TEE fut réutilisé brièvement sur ces relations en remplacement du label EuroCity, mais avec maintien de la deuxième classe dans les trains concernés. Cette initiative permettait en fait un passage de relais symbolique entre le TEE et les TGV et Thalys.