- 45 : Pompée le Jeune, général romain (Né en -75).
65 : Sénèque, philosophe et homme d'État romain (Né entre l'an 4 av. J.-C. et l'an 1 ap. J.-C).
238 : Gordien II, dit « Gordien le Jeune » héritier de l'Empire romain. Il meurt au combat, moins d'un mois après son arrivée au pouvoir. (Né vers 192).
238 : Gordien Ier, empereur romain, se suicide en apprenant la mort de son fils Gordien II (Né vers 158).
352 : Jules Ier, 35e pape (Né en 280).
1167 : Charles VII de Suède, roi de Suède (vers 1130).
1520 : Jean de Durfort, seigneur de Duras, de Blanquefort et de Villandraut et de Rauzan, maire de Bordeaux (1487) (Né le vers 1450).
1550 : Claude de Lorraine, duc de Guise (Né le 20 octobre 1496).
1817 : Charles Messier, astronome français (Né le 26 juin 1730).
1912 : Ernest Duchesne, médecin français, précurseur de la thérapie sur les antibiotiques (Né le 30 mai 1874).
1945 : Franklin Delano Roosevelt, 32e président des États-Unis (Né le 30 janvier 1882).
1975 : Joséphine Baker, chanteuse française d'origine américaine (Née le 3 juin 1906).
1980 : William R. Tolbert, Jr., président du Liberia (Né le 13 mai 1913).
2001 : Harvey Ball, inventeur américain du Smiley (Né le 10 juillet 1921).
La Bataille de Mohi (village situé sur la rivière Sajó en Hongrie) voit s'affronter les troupes de Bela IV, Roi de Hongrie aux troupes mongoles Ogödai Khan, le 11 avril 1241. Cette Bataille fait partie des opérations militaires de la « Campagne d'Europe » lors de l’invasion mongole de l’Europe.
En 1236, Ogödai Khan lance la première « Campagne de Russie » (ou « Campagne de Russie du Nord »)
En 1240, les Mongols se lance dans la seconde « campagne de Russie » (ou « Campagne de Russie du Sud »).
En 1241, les Mongols continuent leur avancée en débutant la « Campagne d'Europe ».
Prologue :
Dans l'après-midi du 10 avril 1241, Sübotaï, commandant en chef de l'armée mongole, arrive en vue du pont de pierre enjambant la rivière Sajo près de Mohi. Il a fait stopper le gros de son armée à environ 10 Km. Espérant tenter le roi de Hongrie Bela IV dans un mouvement impétueux et espérant que celui-ci traverse la rivière, il a laissé seulement un détachement très faible pour surveiller le pont.
Bela IV atteint le fleuve un peu plus tard, le même jour. Il établit une tête de pont sur son flanc droit, fait protéger le pont par son flanc gauche puis établi son camp en occupant une forte position à une certaine distance à l'ouest du fleuve mais ne le traverse pas. De cette position, il préfère attendre l’attaque des Mongols. Le plan de Sübotaï n’a donc pas fonctionné. Bela IV, à l'heure actuelle, occupe une position bien-protégée et ne semble pas incliné à se précipiter la tête la première dans un piège. Il a le fleuve entre lui et les Mongols, il tient le pont et à placé des troupes de part et d’autre de celui-ci.
Sübotaï n'a aucun autre choix que d’attaquer… dans des conditions très risquées.
La Bataille :
À l'aube du 11 avril, les Hongrois repoussent les premiers efforts des Mongols qui essayent de passer le pont. Les mongols emploient des balistes et bombardent les soldats qui défendent le pont avec des « bombes incendiaires ».
Les commandants hongrois sont surpris par l'attaque. Ils sont peu habitués par les méthodes des mongols et deux contingents seulement (le premier mené par Koloman, roi des Ruthéniens, et l'autre par un des évêques du pays) étaient prêts à recevoir les Mongols.
Ils parviennent, malgré tout, à tenir jusqu'à l’arrivée de renforts et bientôt les mongols perdent pieds et refluent à l’arrière. En réalité, cette attaque menée par un millier de cavaliers mongols est une diversion cherchant à distraire les Hongrois sur la défense du pont.
Les Hongrois, secoués par l'attaque rapide, reprennent juste leur esprit quand une autre force de Mongol se matérialise derrière eux. En fait, Sübotaï a traversé le fleuve avec trois tumen pendant la nuit pour prendre les Hongrois par l'arrière de leur flan droit.
Les Hongrois n’ont jamais imaginés que les troupes mongoles puissent passer par le fleuve. Au printemps, les fleuves de la Hongrie sont en crue. De plus, à travers les marais, la bande de terre peu large laissait très peu de place pour une attaque de cavalerie, les commandants hongrois ne se préoccupaient donc que du passage sur le pont.
Mais Sübotaï a réussi à déplacer une grande force à travers le Sajo pendant la nuit.
Il a envoyé un détachement mélangé de 5.000 archers à cheval et de troupes lourdes.
Les Hongrois ne paniquent pas, mais ils ont perdu l'initiative. Pendant ce temps, les Mongols continuent à bombarder le camp (aile gauche / côté pont). Les premiers désaccords apparaissent chez les Hongrois. Quelques troupes hongroises se sauvent vers la gauche. En remontant le long du campement, elles créent un grand désordre dans l’armée.
Pressés de toutes part, les abandons se multiplient et bien vite se transforme en déroute. Seuls, une poignée de chevaliers Templiers tiennent tête. Accablé par les Mongols, ils sont tuées un à un.
Le Roi Bela IV parvient à s'échapper mais beaucoup d’autres ne sont pas aussi chanceux. Pendant deux jours, les Hongrois démoralisés et épuisés font retraite vers le Danube, cherchant sa protection, avec les mongols sur leurs talons.
70.000 Hongrois seront tués dans la débâcle.
Profitant de l'effondrement hongrois et de la fuite de leur souverain, les Mongols prennent d'assaut la ville de Pest restée sans défenseurs. Les conquérants entreprennent d'incendier la ville et d'en massacrer la population.
879 : Louis II, roi des Francs (Né le 1er novembre 846).
947 : Hugues d'Arles, roi d'Italie (Né vers 880).
1460 : Antoine Neyrot, religieux catholique italien, membre de l'ordre des Dominicains, martyrisé à Tunis (Né vers 1425)
1533 : Frédéric Ier, roi de Danemark (Né le 7 octobre 1471).
1585 : Grégoire XIII, 226e pape (Né en 1502).
1599 : Gabrielle d'Estrées, maîtresse du roi Henri IV (Né en 1571).
1813 : Joseph-Louis Lagrange, mathématicien, mécanicien et astronome italien naturalisé français (Né le 25 janvier 1736).
1882 : Ewelina Hańska, comtesse polonaise, épouse d'Honoré de Balzac (Née le 6 janvier 1801).
1904 : Isabelle II, reine d'Espagne de 1833 à 1868 (Née le 10 octobre 1830).
1919 : Emiliano Zapata, révolutionnaire mexicain (Né le 8 août 1879).
1954 : Auguste Lumière, ingénieur français, inventeur du cinéma (Né le 19 octobre 1862).
1962 : Stuart Sutcliffe, peintre et musicien britannique, membre du groupe The Beatles (Né le 23 juin 1940).
2000 : Rabah Bitat, militant nationaliste et homme d'État algérien, un des fondateurs du Front de libération nationale en 1954, et, après l'indépendance, plusieurs fois ministre (Né le 19 décembre 1925).
2010 : Lech Kaczyński, président de la République polonais (Né le 18 juin 1949).
2012 : Raymond Aubrac (Raymond Samuel), résistant français. Sous le pseudonyme Aubrac, aux côtés d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie, il participe, dans la région lyonnaise, à la création du mouvement Libération-Sud, (Né le 31 juillet 1914).
2014 : Dominique Baudis, journaliste de télévision, puis maire de Toulouse, député, président du conseil régional de Midi-Pyrénées, député européen, puis président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et Défenseur des droits (Né le 14 avril 1947).
Dans le cadre de la Première Guerre mondiale, la bataille de la Lys se déroula à Ypres en Belgique, du 9 au 29 avril 1918. Elle opposa l'empire allemand au Portugal et au Royaume-Uni. Les Allemands, voulant conquérir la Flandre, lancèrent plusieurs offensives avec le renfort des Russes.
Déclenchée le 21 mars 1918, l’opération « Michael » frappe par surprise et avec une inouïe violence les troupes britanniques. Utilisant à plein leur supériorité numérique, les Allemands réalisent en quelques heures une large trouée dans le front britannique.
La seconde phase de l’offensive allemande (opération « Georgette », connue sous le nom de « bataille de la Lys »), est lancée en Flandre française le 9 avril...
Ce mardi 9 avril 2018, au petit jour, l'artillerie allemande couvre de projectiles et ensevelit sous une épaisse nappe de gaz toxiques le front de la 1ière Armée britannique, entre la rivière la Lys et le canal de la Bassée.
A 6 heures du matin, à la faveur du brouillard, les neuf divisions de l'Armée Von Quast se ruent en masses profondes sur ce front de 15 kilomètres.
Dès le premier assaut, les Portugais sont bousculés ; et, sans arrêt, les Allemands font irruption dans les deuxièmes lignes où les troupes de la défense n'ont même pas eu le temps de s'installer !
Les villages de Neuve-Chapelle, Fauquiscart, la ferme de la Cordonnerie sont enlevés, et le front est balayé. Richebourg-l'Avoué, Bois-Grenier, Laventie tombent également.
Le scénario se révèle identique à l’opération « Michael » : une percée spectaculaire sur la Lys, la prise rapide d’Estaires (9-10 avril, incendie de la ville) et de la crête de Messines (10-11 avril), une avance vers Hazebrouck qui vient mourir à proximité de ce carrefour ferroviaire de grande importance (12-15 avril), la destruction et la capture de Bailleul (12-15 avril), une première bataille sur le Mont Kemmel (17-19 avril), un nouvel échec pour atteindre Béthune qui entraîne, de rage, le bombardement massif de tout le centre de la ville.
217 : Caracalla, empereur romain de 211 à 217 (Né le 4 avril 188).
956 : Gilbert de Chalon, duc de Bourgogne de 923 à 943 (Né en 956).
1143 : Jean II Comnène, empereur byzantin de 1118 à 1143 (Né le 13 septembre 1088).
1364 : Jean II le Bon, roi de France de 1350 à 1364 (Né le 16 avril 1319).
1461 : Georg von Purbach, mathématicien et astronome autrichien (Né le 30 mai 1423).
1492 : Laurent de Médicis, dit « le Magnifique » (Lorenzo di Piero de' Medici), seigneur de Florence de 1469 à 1492 (Né le 1er janvier 1449).
1735 : François II Rákóczi, prince de Hongrie et de Transylvanie (Né le 27 mars 1676).
1861 : Elisha Otis, inventeur américain de l'ascenseur (Né le 3 août 1811).
1981 : Omar Bradley, général américain, a été le premier chef d'État-Major inter-armes des États-Unis du 16 août 1949 au 15 août 1953 (Né le 12 février 1893).
2000 : Claire Trevor, actrice américaine (Née le 8 mars 1910).
2010 : Malcolm McLaren, homme d'affaires, musicien et agent artistique britannique, manageur des Sex Pistols (Né le 22 janvier 1946).
2013 : Margaret Thatcher, femme politique britannique, Première ministre de 1979 à 1990 (Née le 13 octobre 1925).
Le jeudi 7 avril 1498, le roi de France Charles VIII meurt prématurément à 28 ans, en heurtant le linteau d'une porte basse du château d'Amboise !
Lors de ses obsèques à l'abbaye de Saint-Denis est pour la première fois lancée la formule : « Le roi est mort, vive le roi ! »
Elle signifie que l'État continue en la personne de son successeur légitime, en l'occurrence son lointain cousin Louis d'Orléans, qui devient Louis XII à 36 ans.
Louis d’Orléans est l’arrière-petit-fils de Charles V, le petit-fils de Louis d’Orléans et le fils du poète Charles d’Orléans et de Marie de Clèves. Il hérite de la couronne, car Charles VIII seul fils de Louis XI meurt sans héritier.
L’année suivante, Louis XII fait annuler son mariage avec Jeanne de France (« Jeanne la Boîteuse »), et épouse Anne de Bretagne veuve de Charles VIII, elle respecte son contrat de mariage qui prévoyait d’épouser le successeur, de cette union avec Louis XII naîtront :
- Claude de France qui épousera François d’Angoulême futur François Ier.
- Renée de France.
Il est surnommé le « Père du peuple » par les états généraux de 1506.
1199 : Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre, tué lors du siège du château de Châlus-Chabrol en Limousin (Né le 8 septembre 1157).
1362 : Jacques Ier de Bourbon-La Marche, militaire français, arrière-petit-fils du roi de France Louis IX et ancêtre du roi Henri IV de France (Né en 1319).
1490 : Mathias Ier, roi de Hongrie (Né le 23 février 1443).
1520 : Raphaël, peintre et architecte italien (Né le 6 avril 1483).
1782 : Taksin, roi de Thaïlande (Né le 17 avril 1734).
1956 : Charlotte Lysès, comédienne française, première épouse de Sacha Guitry (Né le 17 mai 1877).
1961 : Jules Bordet, immunologiste et microbiologiste belge, Prix Nobel de physiologie ou médecine 1919 (Né le 13 juin 1870).
1971 : Igor Stravinski, compositeur russe (Né le 17 juin 1882).
1991 : Louis Joxe, homme politique français, père de Pierre Joxe (Né le 16 septembre 1901).
1994 : Juvénal Habyarimana, chef d'État rwandais, assassiné à Kigali (Né le 8 mars 1937).
1994 : Cyprien Ntaryamira, président du Burundi, assassiné à Kigali (Né le 6 mars 1956).
2000 : Habib Bourguiba, chef d'État tunisien (Né le 3 août 1903).
2000 : Bernardino Echeverría Ruiz, prélat équatorien (Né le 12 novembre 1912).
2005 : Rainier III, chef d'État monégasque (Né le 31 mai 1923).
Le lundi 5 avril 1971, sous l’impulsion du Mouvement de libération des femmes, le magazine « Le Nouvel Observateur » publie une pétition portant 343 signatures de femmes. Toutes déclarent avoir recouru à l’avortement au cours de leur vie.
L’IVG étant sévèrement puni par la loi, elles courent des risques afin de changer la législation. Elles réclament le droit d’accéder librement à la contraception, ainsi que celui d’avorter en toute légalité.
Parmi ces signatures figurent celles de personnalités très en vogue, telles que Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Sagan, Delphine Seyrig…
Le manifeste, rédigé par Simone de Beauvoir, commence par ces phrases :
« Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l'une d'elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l'avortement libre. »
Le scandale est retentissant.
La loi Veil autorisera finalement l’avortement en 1975.
Le lundi 4 avril 1960, par un accord avec le gouvernement du général de Gaulle, Léopold Sédar Senghor obtient l'indépendance de la Fédération du Mali, qui réunit le Sénégal et le Soudan français, deux colonies de l'Afrique Occidentale Française (AOF).
L'indépendance est effective le 20 juin suivant. Mais dès le 20 août, le Sénégal se retire de la fédération. Léopold Sédar Senghor est élu premier président de la jeune république le 5 septembre 1960, avec une Constitution calquée sur celle de la Ve République.
Deux ans plus tard, les tensions montent cette fois entre le président Senghor et le chef du gouvernement Mamadou Dia, plus ancré à gauche. En décembre 1962, dénonçant une tentative de coup d'État, Senghor fait emprisonner Dia (il sera libéré en 1974). En avril 1963, une nouvelle Constitution est adoptée, qui supprime le poste de Premier ministre et établit un régime présidentiel.
1369 : le roi de France Charles V interdit la pratique des jeux (dés, soule, paume, etc.) sous peine d’amende et recommande la pratique du tir à l’arc. Malgré l'interdit royal, la pratique perdure au grand jour !
1839 : The Boat Race (Aviron) entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Cambridge s'impose.
1846 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Cambridge s'impose.
1852 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Oxford s'impose1.
1880 : Football à Glasgow (Hampden Park), l'Écosse s'impose 5-1 face au Pays de Galles devant 2000 spectateurs.
1886 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Cambridge s'impose.
1886 : finale de la 15e FA Challenge Cup (Coupe d'Angleterre de Football) 130 inscrits. Blackburn Rovers 0, West Bromwich Albion 0 devant 15.000 spectateurs au Kennington Oval, la finale à rejouer.
1897 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Oxford s'impose.
1904 : Cyclisme sur route ; victoire d'Hippolyte Aucouturier lors de Paris-Roubaix.
1909 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Oxford s'impose.
1910 : Cyclisme sur route ; victoire d'Eugène Christophe lors du Milan-San Remo.
1921 : Victoire de Costante Girardengo lors du Milan-San Remo.
1927 : Pietro Chesi remporte Milan-San Remo.
1927 : Cyclisme sur route ; victoire de Gérard Debaets lors du tour des Flandres.
1930 : Les Canadiens de Montréal gagnent la Coupe Stanley (Hockey sur glace) en remportant leur deuxième match contre les Bruins de Boston.
1949 : Cyclisme sur route ; victoire de Marcel Kint lors de Gand-Wevelgem.
1952 : Victoire de Raymond Impanis lors de Gand-Wevelgem.
1954 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Oxford s'impose.
1955 : Victoire de Brik Schotte lors de Gand-Wevelgem.
1960 : Victoire d'Arthur Decabooter lors du tour des Flandres.
1965 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Oxford s'impose.
1968 : Larisa Zakharova bat le record d'Europe de natation du 200 mètres 4 nages avec un temps de 2 min 30 s 10.
1973 : Victoire d'Eddy Merckx lors de Gand-Wevelgem.
1977 : Victoire de Roger De Vlaeminck lors du tour des Flandres.
1977 : Tennis ; Chris Evert remporte la coupe Family Circle en battant Billie Jean King en finale.
1981 : William Paulus bat le record du monde de natation du 100 mètres papillon avec un temps de 53 s 81.
1983 : Victoire de Jan Raas lors du tour des Flandres.
1983 : Mats Wilander remporte le Tournoi de Tennis de Monte-Carlo en battant Mel Purcell en finale..
1988 : Victoire d'Eddy Planckaert lors du tour des Flandres.
1988 : Tennis ; Chris Evert remporte l'open de Floride en battant Arantxa Sánchez en finale.
1994 : Victoire de Gianni Bugno lors du tour des Flandres.
1994 : Tennis ; Conchita Martínez remporte la coupe Family Circle en battant Natasha Zvereva en finale.
1999 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Cambridge s'impose.
2005 : Victoire de Tom Boonen lors du tour des Flandres.
2005 : Snooker ; Ding Junhui remporte le China Open. Il bat Stephen Hendry en final sur le score de 9-5.
2005 : L'Ukraine remporte le championnat d'Europe féminin de volley-ball des moins de 18 ans.
2005 : La Pologne remporte le championnat d'Europe masculin de volley-ball des moins de 19 ans.
2005 : Kim Clijsters remporte l'open de Tennis de Miami en battant Maria Sharapova en finale.
2010 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Cambridge s'impose.
2011 : Victoire de Nick Nuyens lors du tour des Flandres.
2011 : Snooker ; Judd Trump remporte le China Open. Il bat Mark Selby en final sur le score de 10-8.
2011: Victoria Azarenka remporte l'open de Tennis de Miami en battant Maria Sharapova en finale.
2011 : Novak Djokovic remporte le masters de Miami en battant Rafael Nadal en finale.
2011 : L'Égypte remporte le championnat d'Afrique de volley-ball féminin des moins de 18 ans.
2013 : Cyclisme sur route ; victoire de Marcel Kittel lors du Grand Prix de l'Escaut.
2016 : Athlétisme /Marathon ; au Marathon de Paris, victoire chez les hommes du Kényan Cybrian Kotut en 2 h 07 min 11 s et de la Kényane Visiline Jepkesho en 2 h 25 min 53 s chez les femmes. Sur la catégorie handisport, l'Espagnol Rafael Botello Jimenez s'impose en 1 h 32 min 01 s.
2016 : Cyclisme sur route ; sur la 100e édition de la Classique flandrienne, le Slovaque Peter Sagan remporte le Tour des Flandres en devançant le Suisse Fabian Cancellara et le belge Sep Vanmarcke.
2016 : Tennis /ATP World Tour Masters 1000 ; le Serbe Novak Djokovic s'impose au Tournoi de Miami pour la 6e fois en battant le Japonais Kei Nishikori.
2016 : départ de Concarneau, de la Transat AG2R à 13 h 8 min pour rallier Saint-Barthélemy dans l'archipel des Petites Antilles.
Le lundi 2 avril 1810, l'empereur Napoléon 1er (40 ans) épouse devant Dieu l'archiduchesse d'Autriche Marie-Louise (18 ans). Elle n'est autre que la fille de l'empereur d'Autriche François 1er et la petite-nièce de la reine Marie-Antoinette, guillotinée par les révolutionnaires français.
Le mariage scandalise les nostalgiques de la Révolution, y compris beaucoup de fidèles de l'empereur.
Mais cette union est impérative pour Napoléon. D’abord pour obtenir l'héritier que Joséphine n’a pas pu lui donner. Ensuite pour unir sa dynastie naissante aux familles régnantes d'Europe.
Après un « divorce » d'avec Joséphine quelques mois plus tôt et l'échec d'un projet de mariage avec une sœur du tsar, Napoléon s'est résolu à accepter l'offre de son ancien ennemi, l'empereur d'Autriche. Le mariage est conclu « par procuration », avant que Marie-Louise quitte Vienne pour Paris le 13 mars 1810.
Dès le soir du 27 mars, à Compiègne, il initie sa jeune épouse à ses devoirs conjugaux sans attendre la célébration officielle du mariage. Le lendemain, il aurait dit à son aide de camp : « Mon cher, épousez une Allemande, ce sont les meilleures femmes du monde, douces, bonnes, naïves et fraîches comme des roses ! ».
La cérémonie religieuse a lieu le 2 avril dans le salon carré du Louvre, transformé en chapelle pour l’occasion.
Moins d'un an plus tard, le 20 mars 1811, naît Napoléon François Charles Joseph Bonaparte, l'héritier du trône impérial tant attendu.
Le 1er avril 1572, des « gueux », qui sont en réalité des nobles calvinistes, débarquent en Hollande et s'emparent du port de Brielle et quelques jours plus tard de celui de Flessingue. Cet événement a provoqué la généralisation de la rébellion hollandaise contre l'Espagne à d'autres cités de Hollande et de Zélande.
C'est le début d'une longue guerre de libération des Provinces-Unies, sous souveraineté espagnole, la « guerre de Quatre-Vingts Ans ». Elle donnera naissance aux Pays-Bas actuels.
La prise de Brielle
Les Gueux de mer étaient conduits par le Liégeois Guillaume II de La Marck, seigneur de Lummen. À la fin de mars, ils partirent de Douvres (Angleterre), expulsés par Élisabeth Ire d'Angleterre, qui interdit de les aider. Avec une flotte de 24 embarcations de diverses tailles et environ 200 hommes, ils mirent le cap vers la Zélande. Poussés par la fatigue et le manque de vivres, ils remontèrent la Meuse en direction de Brielle.
La cité, fortifiée, était peu peuplée et se trouvait sans garnison militaire pour la défendre. Les Gueux de mer divisèrent leur flotte en deux: pendant que le Liégeois La Marck s'approchait par le nord, le huguenot français Guillaume de Blois, seigneur de Treslong, attaqua par le sud. Les habitants, qui en majorité, avaient fui devant la présence des assaillants, n'opposèrent aucune résistance, et les Gueux prirent facilement la cité.
Le IIIe duc d'Albe Ferdinand Alvare de Tolède, à cette époque gouverneur des Pays-Bas espagnols envoya le comte de Bossu, stathouder de Hollande et Zélande après le renoncement de Guillaume Ier d'Orange-Nassau, avec la mission d'étouffer la rébellion. Bossu leva dix compagnies de la garnison d'Utrecht. Arrivé à La Brielle, ses troupes furent rejetées par les hollandais, qui mirent le feu à quelques barques espagnoles, obligeant les forces de Bossu à se retirer vers Rotterdam.
Après la prise de Brielle, d'autres cités de Hollande et Zélande rejoignirent la rébellion. Le 6 avril, les Gueux prirent Flessingue et ensuite Dordrecht et Gorcum, où ils arrêtèrent dix-neuf religieux catholiques qui furent exécutés sans jugement, religieux qui ont été appelés les Martyrs de Gorcum.
L'extension du conflit a entraîné sept ans après la fondation des Provinces-Unies et l'aggravation de la guerre contre l'Empire espagnol, qui se terminera en 1648 avec l'indépendance définitive des Pays-Bas vis-à-vis de la monarchie espagnole.
Le décret de l’Alhambra est l'édit d’expulsion des Juifs, signé le 31 mars 1492 par les Rois catholiques à l’Alhambra de Grenade, trois mois après la prise de cette ville aux musulmans. Motivé par la volonté de christianiser totalement les « Espagnes médiévales » en prélude à leur unification, il entraîne, quatre mois plus tard, l’expulsion des Juifs d’Espagne.
Le samedi 31 mars 1492, la reine Isabelle de Castille et son mari Ferdinand d'Aragon signent un édit par lequel ils laissent aux juifs d'Espagne jusqu'au 31 juillet pour se convertir ou quitter le pays.
« Nous avons décidé d’ordonner à tous les Juifs, hommes et femmes, de quitter nos royaumes et de ne jamais y retourner. À l’exception de ceux qui accepteront d’être baptisés, tous les autres devront quitter nos territoires à la date du 31 juillet 1492 et ne plus rentrer sous peine de mort et de confiscation de leurs biens. »
Dès la proclamation du décret, Isaac Abravanel, qui était le trésorier des souverains et à ce titre avait financé leurs campagnes militaires, et aussi le grand rabbin Abraham Senior essaient de persuader Ferdinand et Isabelle de revenir sur leur décision, sans succès car Torquemada leur fait valoir que « ce serait se conduire comme Judas qui avait vendu le Christ pour trente deniers ».
Fin avril 1492, le décret est solennellement proclamé à sons de trompe et les Juifs doivent donc liquider leurs affaires avant la fin juillet.
Plus d'une centaine de milliers de juifs et de marranes (faux convertis) choisissent l'exil. Ils s'établissent dans les États musulmans d'Afrique du Nord, à Salonique, cité grecque sous souveraineté ottomane, ou encore au Portugal voisin ou dans les États du pape, où leur sécurité est assurée !
Ils restent connus sous le nom de « sépharades », mot qui désigne l'Espagne en judéo-espagnol, une langue dérivée de l'hébreu et parfois appelée ladino.
Quelques marranes du Portugal s'installeront plus tard dans le Bordelais (parmi eux les ancêtres de l'écrivain Michel de Montaigne), d'autres en Hollande (parmi eux les ancêtres du philosophe Spinoza).
Outre l'Espagne, le décret est appliqué dans les possessions espagnoles : l'Inquisition sera active dans les colonies espagnoles et le décret est appliqué en Italie (Italie du Sud, Sardaigne) en 1501, ces territoires étant tombés sous la domination espagnole.
Le décret sera aboli le 5 juin 1869 par un article de la Constitution espagnole.
Le dimanche 30 mars 1856, l'Angleterre, la France, la Turquie et la Russie signent la paix de Paris et mettent un terme à la guerre de Crimée.
C’est la querelle dite des Lieux Saints qui déclenche la guerre entre l'Angleterre, la France, la Turquie et le royaume de Piémont-Sardaigne d’une part et la Russie d’autre part, dite « guerre de Crimée ».
Après un siège de Sébastopol particulièrement long et douloureux, la guerre s’achève avec des pertes immenses pour les alliés décimés par le choléra et les batailles. La victoire est arrachée péniblement au prix de 240.000 morts pour l’ensemble des belligérants. C’est la disparition du tsar Nicolas Ier, en 1855, qui enclenche le processus de paix.
Traité de Paris entre la Russie et l'empire Ottoman
Pour mettre fin à la guerre de Crimée, un congrès fut convoqué à l’initiative de Napoléon III à Paris du 27 février au 8 avril 1856. L’empereur apparut alors comme l’arbitre de l’Europe et ce fut pour lui une revanche sur le congrès de Vienne de 1815. Il réunit les ministres des Affaires étrangères de la Russie, de la Turquie, de la Grande-Bretagne, du Piémont-Sardaigne, de l’Autriche et de la Prusse sous la présidence du ministre français Walewski.
Le traité de Paris signé 30 mars prévoit la neutralisation de la mer Noire, désormais interdite à tout navire de guerre ! Il instaure aussi la liberté de navigation sur le Danube, un fleuve qui baigne l'Allemagne du sud, l'Autriche, l'empire ottoman et la Russie. Il fait perdre à la Russie une grande partie de son influence dans cette région.
Il réaffirme par ailleurs l'intégrité de l'empire ottoman, admis désormais à participer à la diplomatie européenne. Mais Napoléon III intervient en faveur de l'union personnelle des deux principautés de Valachie et Moldavie, dans l'empire ottoman, d'où sortira le futur royaume de Roumanie.
L'influence française sort renforcée en Orient. Mais la Russie, humiliée, prend conscience de sa faiblesse et reproche durablement à son ex-allié autrichien de ne pas l'avoir soutenue. Le nouveau tsar, Alexandre II, entreprend de vastes réformes.
L'Angleterre, déçue par son alliance avec la France après sept siècles de conflits quasi-ininterrompus, se retire dans un « splendide isolement » jusqu'à la fin du siècle. Ce qui va permettre à l'Italie et l'Allemagne de forger leur unité, au détriment de l'Autriche.
Loin d’être un simple épisode de plus dans l’histoire de l’Europe, la guerre de Crimée ouvre sur le type de guerre moderne qui sera le propre du XXème siècle et révèle les tensions géopolitiques qui marqueront la suite de l’Histoire.
Lors de leur ultime offensive de la « Grande Guerre », du 23 mars au 9 août 1918, les Allemands bombardent Paris avec trois canons géants situés dans la forêt de Saint-Gobain, dans l'Aisne à 140 km au nord de la capitale. Ils sont surnommés Langer Friedrich (« Frédéric le Long »), en hommage à l'industriel Friedrich Krupp, et Gross Gustav en hommage à son gendre. Le 29 mars 1918, l'un de ces canons tire un obus atteint l'église Saint-Gervais, pendant les vêpres du Vendredi Saint.
Plusieurs centaines de fidèles sont assemblés depuis 16h00 dans l'église Saint Gervais, dans le 4ème arrondissement à proximité de l'Hôtel de Ville, pour assister à la messe et célébrer la mort du Christ. La grande nef de l'église est comble. Les réputés « chanteurs de Saint-Gervais » gagnent leur tribune du transept gauche, juste avant le début de l'office prévu à 16h30.
Un bruit sourd retentit soudain, dont les échos se répercutent dans toute la ville. Un obus allemand a atteint l'édifice religieux, perforant la toiture au niveau du mur latéral nord, et venant toucher un des piliers soutenant la voûte, qui s'effondre en partie sur les fidèles. La plus grosse pierre tombée, qui fut pesée par la suite, était de 700 kilos !
Ce bombardement fait 91 morts (dont 52 femmes) et 68 blessés parmi les fidèles. Au point de chute central, juste sous la clef de voûte, l'éboulement creusa un tel trou dans le sol de l'église, que les ossements des anciennes sépultures de l'église furent ramené à la surface. L'événement a un retentissement jusqu'en Amérique.
Quelques traces de ce bombardement subsistent sur le pilier à l'angle ouest de la nef et du transept sud.
Au total, entre le 23 mars et le 9 août 1918, 183 projectiles font 256 tués et 620 blessés parmi les Parisiens. Ceux-ci vont longtemps confondre ces canons à très longue portée avec un autre canon de bien moindre portée, surnommé Gross Bertha, qui avait bombardé Liège, Maubeuge et Dunquerque à l'été 1914.
La population et la presse accusent « Grosse Bertha », dont la réputation est faite depuis les débuts de la guerre.
Mais la pièce d’artillerie baptisée « Dicke Bertha » par les Allemands, en référence à madame ou mademoiselle Krupp (les sources divergent), était un obusier de très gros calibre (420 mm) et de faible portée (14 km) conçu pour l’attaque des forts. Compte tenu de leur portée, elles n’ont pu tirer sur Paris qui ne s’est jamais trouvé à moins de 20 km de l’extrême avancée allemande en 1914 et à moins de 90 km en juillet 1918.
En France, on a longtemps désigné (à tort) sous ce nom le canon utilisé pour le bombardement de Paris en 1918, mais il s'agit en fait d'un modèle bien différent (Ferngeschütz ou Kaiser-Wilhelm-Geschütz).
Le lundi 27 mars 1854, la France et le Royaume-Uni, anciens ennemis héréditaires, déclarent la guerre à la Russie. Le royaume de Piémont-Sardaigne rejoint la coalition avec l’espoir que la France appuiera par la suite ses velléités d’indépendance.
Le 12 mars 1854, la France et le Royaume-Uni concluent un traité d'alliance avec la Turquie, déjà en guerre avec la Russie. Le 27 mars suivant, elles déclarent à leur tour la guerre à la Russie sur un prétexte à première vue ridicule.
C'est le début de la guerre de Crimée, ainsi dénommée d'après le lieu où vont se dérouler les hostilités : la presqu'île de Crimée et sa capitale Sébastopol, au nord de la mer Noire.
Cette guerre clôt une longue période de paix et de prospérité, inaugurée par le Congrès de Vienne (1815) et comme rarement l'Europe en a connue.
C’est aussi la première fois depuis 700 ans, que les Français et les Anglais vont combattre côte à côte !
Point de départ : une querelle surréaliste
À l'origine de cette guerre inutile et meurtrière, une querelle d'un autre âge entre l'empereur français Napoléon III et le tsar Nicolas Ier. Chacun veut assurer en exclusivité la protection des Lieux Saints de Jérusalem, partie intégrante de l'empire turc.
Les moines latins, qui partagent la garde de la basilique de la Nativité avec les moines grecs orthodoxes, soupçonnent ces derniers d'avoir fait disparaître une étoile décorative dotée d'une inscription en latin.
Les diplomates français, censés protéger les chrétiens latins d'Orient, relaient leur protestation auprès de « la Sublime Porte », le gouvernement du sultan. En France, le roi Louis-Philippe 1er est renversé et la Seconde République s'installe avec un gouvernement de plus en plus conservateur. Dans le souci de séduire les électeurs catholiques, le gouvernement républicain relance les protestations auprès du sultan en 1850.
Par un excès de zèle, le général Ducos Lahitte, ministre des Affaires étrangères, demande aux Turcs de rétablir les religieux latins dans leurs droits en remontant jusqu'en 1740. Devant cette surenchère, le tsar Nicolas 1er, qui défend les orthodoxes, s'insurge et exige du sultan le retour au statu quo.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 et la création du Second Empire par le président Louis-Napoléon Bonaparte, qui se fit proclamer Napoléon III l'année suivante, mit l'Europe en ébullition, ravivant d'anciennes craintes et les puissances européennes qui se préparèrent à la guerre. Napoléon tente de rassurer en déclarant que « L'Empire, c'est la paix ! ».
En 1852, la « crise des Lieux Saints » semble apaisée… Mais voilà que le consul de Russie à Jérusalem reçoit l'ordre de quitter la ville avec éclat. Le tsar juge la situation propice pour régler une bonne fois pour toutes la « Question d'Orient » et essaie de s'assurer des alliances en Europe.
Début janvier 1852, Nicolas 1er propose un partage au gouvernement britannique pour régler la succession de l'empire ottoman. À lui les Balkans et le contrôle des détroits (les Dardanelles et le Bosphore) ; à Londres l'Égypte et la Crète. Mais l'Angleterre repousse son offre par crainte que la Russie n'acquière trop d'influence en Méditerranée et en Orient.
Suite à ce refus, le 1er juillet 1853, l’armée russe pénètre en Moldavie et Valachie (la Roumanie actuelle), provinces sous suzeraineté ottomane, et atteint le Danube. Le sultan Abdul-Medjid 1er se voit contraint de lui déclarer la guerre. Mais sa flotte est défaite le 30 novembre à Sinope, en mer Noire.
L'empereur des Français se rapproche du Premier ministre britannique et les deux hommes d'État font alors cause commune avec le sultan et, à leur tour, déclarent la guerre au tsar...
L’affaire avait défrayé la chronique pendant deux mois…
Enlevé le 23 janvier 1978, le baron belge Edouard-Jean Empain, est libéré le dimanche 26 mars près d'une station de métro dans la banlieue parisienne. Avec 10 francs en poche, il regagne la station Opéra où il téléphone à sa femme.
Deux jours auparavant une fusillade avait éclaté entre la police et les ravisseurs où l'un d'entre eux s'était fait interpeller par les forces de l'ordre. Après 63 jours de détention, l'homme d'affaires belge, qui a souffert de l'amputation de l'auriculaire, se dit fortement choqué.
Quelques mois après sa libération, les ravisseurs sont tous arrêtés. Leur procès s'ouvre le 2 décembre 1982. Les six protagonistes écopent de cinq à vingt ans de réclusion criminelle.
Le jeudi 25 mars 1802, à Amiens, la France (représentée par Joseph Bonaparte, frère de Napoléon Ier), la Hollande, l'Espagne et l'Angleterre, signent un traité de paix qui met un point final à la deuxième coalition européenne contre la France.
Anglais et Français se résignent à une paix que l'un et l'autre savent provisoire. Le 1er octobre 1801, ils signent à
Entamées à Paris, dès novembre, avec le ministre anglais, les négociations retiendront les diplomates quatre mois dans la capitale picarde, de décembre 1801 à la fin de mars 1802.
Elles finiront par aboutir à la signature d’un traité d'Amiens (dont la portée sera limitée dans le temps).
C'est un triomphe pour le Premier Consul Napoléon Bonaparte qui s'est emparé du pouvoir par le coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799). Pour la première fois depuis la chute de la royauté, dix ans plus tôt, les Français savourent la paix.
Une paix éphémère
La France cède des avantages coloniaux à sa rivale et évacue l'Égypte, rendue à la Turquie. En guise de maigre compensation, elle récupère le Sénégal, la Martinique et ses comptoirs des Indes à la satisfaction des négociants des grands ports de l'Atlantique.
Londres s'engage à rendre l'île de Malte aux chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean en même temps que les Français évacueront les ports napolitains.
Après avoir disputé la maîtrise des mers à l'Angleterre pendant un siècle, la France se replie sur le continent européen où elle apparaît plus étendue et plus puissante qu'elle ne le fut jamais.
Mais l'illusion est trompeuse. Les deux rivaux se sont soigneusement abstenus à Amiens de débattre des questions qui fâchent, à savoir les conquêtes de la France révolutionnaire sur le Continent, notamment le port d'Anvers, la Belgique et plus généralement la rive gauche du Rhin.
Ils savent qu'une nouvelle guerre éclatera à la première occasion pour trancher ces questions en suspens. Les hostilités reprendront dès l'année suivante, en mai 1803, sous le prétexte de la non-exécution de l'accord relatif à Malte.
1697 : Louis Constantin de Rohan, cardinal français, évêque de Strasbourg (Décédé le 11 mars 1779).
1820 : Edmond Becquerel, physicien français, découvre l’effet photovoltaïque en 1839 (Décédé le 11 mai 1891).
1826 : Matilda Joslyn Gage, abolitionniste et auteure américaine (Décédée le 18 mars 1898).
1829 : Ignacio Zaragoza, militaire mexicain, général qui s'illustra dans la guerre contre le corps expéditionnaire français (Décédé le 8 septembre 1862).
1834 : William Morris, designer textile, imprimeur, écrivain, poète, conférencier, peintre, dessinateur et architecte britannique (Décédé le 3 octobre 1896).
1837 : Philippe de Belgique, comte de Flandre, fils du roi Léopold Ier et de la reine Louise née princesse d’Orléans, et le frère du roi Léopold II (Décédé le 17 novembre 1905).
1874 : Harry Houdini, de son vrai nom Ehrich Weisz, illusionniste américain d'origine hongroise (Décédé le 31 octobre 1926).
1884 : Eugène Tisserant, cardinal français de la curie romaine, doyen du Sacré Collège, membre de l'Académie française et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (Décédé le 21 février 1972).
1909 : Clyde Barrow, gangster américain, (Décédé le 23 mai 1934).
1911 : Joseph Barbera, réalisateur américain, producteur et scénariste de dessins animés. En 1957, il fonde Hanna-Barbera (avec William Hanna), qui devient l'un des grands succès de dessin-animé à la télévision (Décédé le 18 décembre 2006).
1928 : Christian Poncelet, homme politique français (notamment Président du Sénat 1998-2008).
1930 : Steve McQueen, de son vrai nom Terence Steven McQueen, acteur et producteur américain (Décédé le 7 novembre 1980).
1937 : Romain Bouteille, metteur en scène, humoriste et acteur français, fondateur avec Coluche du « Café de la Gare ».
1938 : Jean-Pierre Coffe, acteur, animateur de télévision et écrivain français (Décédé le 29 mars 2016).
1964 : Raphaël Mezrahi, acteur comique français.
1972 : Christophe Dugarry, footballeur professionnel français, champion du monde en 1998 et champion d'Europe en 2000.
1973 : Jim Parsons, acteur américain.
1975 : Frédérique Bel, actrice française.
1977 : Cornelius Nyungura dit « Corneille », chanteur français.
1986 : Lucie Lucas, actrice et mannequin française.
1515 : au lendemain de son entrée royale dans Paris, Henri IV dispute une partie de jeu de paume. Cette partie disputée à la Sphère fut très appréciée par le peuple parisien et fit beaucoup pour la popularité du nouveau roi dans la capitale.
1861 : The Boat Race, célèbre course d'aviron qui se court tous les ans au printemps entre les universités de Cambridge et d'Oxford sur la Tamise à Londres au Royaume-Uni. Oxford s'impose.
1872 : The Boat Race entre les équipes universitaires d'Oxford et de Cambridge. Cambridge s'impose.
1878 : finale de la 7e FA Challenge Cup (Coupe d'Angleterre de football) qui compte 43 inscrits. Les Wanderers battent Royal Engineers 3-1 devant 4 500 spectateurs au Kennington Oval.
1878 : Match amical de football à Glasgow (Hampden Park), l'Écosse s'impose 9-0 face au Pays de Galles. 6 000 spectateurs.
1885 : Football ; à Wrexham, l'Écosse s'impose 8-1 face au Pays de Galles devant 3 000 spectateurs. L'Écosse remporte la deuxième édition du British Championship.
1888 : fondation de la Football League après une réunion de sept clubs au Anderton's Hotel de Londres. William McGregor (Aston Villa) est considéré comme le père de la Football League.
1889 : Football ; Preston North End FC, 18 victoires et 4 nuls, est sacré premier champion d’Angleterre.
1913 : Football
- Le Racing Club Irun remporte la Coupe d’Espagne face à l’Athletic Bilbao, 1-0.
- Sunderland AFC champion d’Angleterre.
- Les Glasgow Rangers sont champions d’Écosse.
2000 : à Minneapolis, le nageur américain Anthony Ervin porte le record du monde du 50 m nage libre, en bassin de 25 m, avec un temps de 21 s 21.
2002 : Cyclisme ; Mario Cipollini (Italie) gagne la classique italienne Milan-San Remo.
2003 : Volley-ball ; Modène (Italie) remporte la Ligue des champions en s'imposant en finale contre Belgorod (Russie), 3-0.
2008 :
- Cyclisme sur route : une semaine après avoir enlevé la Tirreno-Adriatico, le Suisse Fabian Cancellara remporte la 99e édition de Milan-San Remo terminant avec quelques secondes d'avance sur l'Italien Filippo Pozzato (2e) et le Belge Philippe Gilbert (3e).
- Natation : après son titre et son record du monde (47 s 50) sur 100 mètres nage libre, Alain Bernard réalise un nouvel exploit à Eindhoven, en demi-finale du 50 mètres nage libre des Championnats d'Europe. Il se qualifie aisément pour la finale en battant le record du monde de la distance établi le 17 février 2008 à Sydney par l'Australien Eamon Sullivan avec un chrono de 21 s 50 contre 21 s 56 pour ce dernier.
2010 : Football ; victoire de Petit Quevilly (CFA) 3-1 sur Boulogne-sur-mer (L1) en quart de finale de la Coupe de France. Ce club obtient sa qualification pour les demi-finale de la compétition pour la 3e fois de son histoire (1927 et 1968).
2014 : Cyclisme sur route ; le Norvégien de l'équipe Katusha Alexander Kristoff a remporté au sprint la 104e édition de la classique Milan-San Remo.
Le mercredi 22 mars 1421, au Vieil Baugé, près d'Angers (Maine-et-Loire), les Anglais subissent une humiliante défaite, la première depuis qu'a débuté la guerre de Cent Ans, près d'un siècle plus tôt. C'est un « Azincourt à l'envers ».
Contexte
En 1420, par le traité de Troyes, le roi Charles VI le Fou a déshérité son fils, le Dauphin Charles, et désigné son gendre, le roi d'Angleterre Henri V, comme son successeur. Henri V rentre là-dessus à Londres et laisse à son frère cadet Thomas, duc de Clarence, le soin d'en finir avec le Dauphin et ses fidèles Armagnacs. Mais Charles, le futur Charles VII, s'allie avec les Écossais, ennemis jurés des Anglais, qui lui envoient plusieurs milliers d'hommes sous les ordres de John Stuart, comte de Buchan.
La situation est catastrophique pour le dauphin Charles, qui ne dispose plus que de trois provinces sûres : le Poitou, l’Auvergne et le Berry.
Henri V voudrait reconquérir définitivement l’Anjou et la Touraine, puis s’emparer du Poitou, pour rejoindre ses possessions de Guyenne. Il a envoyé à Bernay 6.000 à 7.000 Anglais commandés par son frère Thomas de Lancastre, duc de Clarence, qui, comptant sur la passivité bretonne, marche sur l’Anjou.
En janvier 1421, 4.500 Écossais débarquent à La Rochelle, ce qui porte les rangs Écossais à 13.000 hommes débarqués depuis 1419 pour respecter la vieille alliance franco-écossaise, et donc pour aider le dauphin et par la même occasion venger leur roi Jacques Ier qui est prisonnier des Anglais.
En mars 1421, le duc de Clarence tente de prendre Angers, qui résiste, et se replie sur Beaufort en attendant de passer la Loire et de rejoindre Tours. Les vassaux du duc d’Anjou, Jean de Fontaine commandant de la place de Baugé-le-Grand, Jean de la Grézille, Jean du Bellay, Jean de Champagne, Jean de Bueil, Jean de la Croix, se regroupent le 20 mars à Baugé pour résister.
La bataille
Nous sommes au soir de la veille de Pâques, et le duc de Clarence s’apprête à festoyer dans le château de Beaufort quand on le prévient que ses gens, qui ont fait quelques prisonniers écossais, ont appris qu’une armée écossaise est à quatre lieues de Baugé. Il faut éviter qu’ils reçoivent des renforts français, et sur un coup de tête, le duc de Clarence part alors avec des cavaliers à peine équipés et pratiquement sans archers, ceux-ci restant en arrière avec le gros de l’armée.
Les cavaliers arrivent une heure avant le coucher du soleil entre Baugé et Vieil-Baugé sur la rive gauche du Couasnon dont le dégel a transformé les rives en bourbier. Une avant-garde anglaise poursuit des troupes françaises qui se barricadent dans l’église, mais elle est elle-même bloquée par des troupes arrivées à la rescousse qui les empêchent de manœuvrer.
L’armée anglaise, qui a partiellement franchi le Couasnon, reçoit des volées de flèches écossaises arrivant de la rive droite. Le choc décisif se produit sur le pont qui donne accès au village ; désarçonné, Clarence est tué. Samort sème le trouble dans les rangs anglais et la bataille tourne au massacre.
Plus de 1.000 anglais meurent et 500 sont faits prisonniers. Les pertes dans les rangs franco-écossais sont minimes, une quinzaine de grands nobles angevins et manceaux périssent néanmoins, dont Guérin des Fontaines considéré à tort comme l’un des vainqueurs parce qu’on l’a confondu avec son frère Jean. Dans la nuit, le comte de Salisbury effectue la retraite vers la Normandie avec le reste de l’armée Anglaise.
Le dauphin Charles apprit l’heureuse nouvelle à Poitiers et « en fut moult joyeux ». Il reçut la bannière de Clarence, et en quelque sorte les défaites de Crécy, de Poitiers et d’Azincourt étaient vengées.
Le monument commémoratif de la bataille de Baugé.
La plaque a été enclavée dans un mur et le bloc à cupules posé au pied.
La légende de la pierre de Bataille.
La pierre est marquée en son centre d'une trace de sabot. La légende dit que c'est le Duc de Clarence qui devant la défaite de ses troupes aurait donné de rage un coup de cravache à son cheval. La pauvre bête, piquée à vif, aurait d'un coup de sabot et ainsi marqué la pierre.
Le jeudi 21 mars 1918, après quatre ans de guerre, les Allemands lancent une offensive de la dernière chance.
« L’offensive du Printemps », également connue sous les noms de bataille du Kaisera ou offensive de Ludendorff, fait référence aux séries d'attaques allemandes sur le front occidental du 21 mars au 18 juillet 1918.
Les Allemands s'étaient rendu compte que leur seule chance de gagner la guerre était d'anéantir les Alliés avant que les États-Unis ne puissent déployer suffisamment de troupes en Europe pour vaincre l'Allemagne.
Cinquante divisions allemandes avaient pu être redéployées sur le front occidental après la signature du traité de Brest-Litovsk avec la jeune Russie soviétique.
Plusieurs opérations allemandes furent mises au point : Michael, Georgette, Gneisenau et Blücher-Yorck.
Michael constituait la principale attaque, qui était destinée à percer les lignes alliées, déborder les forces britanniques de la Somme à la Manche. Une fois que ceci aurait été réalisé, on espérait que les Français chercheraient des conditions d'armistice. Les autres offensives étaient subordonnées à Michael et ont été conçues pour détourner les forces alliées de l'offensive principale sur la Somme.
L’offensive Michael
Déclenchée le 21 mars 1918, l’opération « Michael » frappe par surprise et avec une inouïe violence les troupes britanniques qui y sont exposées. Utilisant à plein leur supériorité numérique (58 divisions contre 16), les Allemands réalisent en quelques heures une large trouée dans le front britannique. Plusieurs divisions sont littéralement détruites.
Les unités qui n’ont pas été disloquées se replient en combattant, dans un contexte de panique : les routes sont encombrées, l’artillerie allemande sème le chaos. Amiens se trouve rapidement menacé, ce qui oblige les Britanniques à envoyer massivement des réserves pour tenter de combler la brèche.
La panique s’empare alors des milieux dirigeants politiques et militaires français et anglais. La peur d’un effondrement complet pousse à la mise en place, dans l’urgence, d’un commandement unique, afin d’assurer la coordination de l’ensemble des forces alliées, principe qui avait été constamment repoussé depuis le début du conflit. L’avance allemande commence à ralentir au bout de quelques jours, à la fois en raison de l’insuffisance de la logistique (les munitions et même la nourriture des troupes sont insuffisantes) et de la résistance croissante de l’adversaire. Progressivement, le succès initial et spectaculaire de Ludendorff est en train de se transformer en défaite…
43 av. J.-C. : Ovide, poète latin (Décédé le 17 ap. J.-C.).
1531 : Antoine Ier de Portugal, régna sur le Portugal du 24 juillet 1580 au 25 août 1580 (Décédé le 26 août 1595).
1736 : Rama Ier, roi du Siam (Décédé le 7 septembre 1809).
1761 : Nicolas Frochot, conseiller d'État et premier préfet de la Seine (Décédé le 29 juillet 1828).
1773 : Augustin Gabriel d'Aboville, général d'artillerie français (Décédé le 15 août 1820).
1780 : José Joaquín de Olmedo, poète et homme politique, 4e président de l'Équateur (Décédé le 19 février 1847).
1787 : Casimir-Louis-Victurnien de Rochechouart de Mortemart, militaire, diplomate et homme politique français, président du Conseil des ministres du roi Charles X en 1830 (Décédé le 1er janvier 1875).
1800 : Braulio Carrillo Colina, président du Costa Rica de 1838 à 1842 (Décédé le assassiné le 15 mai 1845).
1809 : Nicolas Gogol, romancier, nouvelliste, dramaturge, poète et critique littéraire russe d'origine ukrainienne (Décédé le 21 février 1852).
1811 : Napoléon François Joseph Charles Bonaparte (Napoléon II), fils et l'héritier de Napoléon Ier, empereur des Français, et de sa seconde épouse, Marie-Louise d'Autriche. Son surnom de l'Aiglon lui a été attribué à titre posthume (Décédé le 22 juillet 1832).
1820 : Alexandru Ioan Cuza, homme d'État roumain, souverain des Principautés unies de Moldavie et de Valachie entre 1859 et 1866 (Décédé le 15 mai 1873).
1841 : Louis-Joseph Wiaux, religieux belge béatifié en 1977 par Paul VI et canonisé en 1989 par Jean-Paul II (Décédé le 30 janvier 1917).
1881 : Eugène Schueller, fondateur de L'Oréal, français (Décédé le 23 août 1957).
1882 : René Coty, président de le République française de 1954 à 1959 (Décédé le 22 novembre 1962).
1916 : Pierre Messmer, homme politique français, Premier ministre du 5 juillet 1972 au 27 mai 1974 (Décédé le 29 août 2007).
1920 : Andrée Chedid, femme de lettres et poétesse française d’origine syro-libanaise, mère du chanteur Louis Chedid (Décédée le 6 février 2011).
1931 : Karen Steele, actrice et mannequin américaine (Décédée le 12 mars 1988).
1932 : Marthe Villalonga, actrice française.
1939 : Brian Mulroney, avocat, dirigeant d'entreprise et homme politique canadien. Il est le 18e Premier ministre du Canada, du 17 septembre 1984 au 24 juin 1993.
1943 : Danièle Gilbert, animatrice de télévision française.
1957 : Elizabeth Bourgine, actrice française de cinéma, de télévision et de théâtre.
1960 : Iouri Charguine, cosmonaute russe.
1963 : Anouk Grinberg, actrice française.
1973 : Harry Roselmack, journaliste français et présentateur de journal télévisé de TF1.
Le vendredi 19 mars 1920, le Sénat américain est invité à ratifier le traité de paix de Versailles signé neuf mois plus tôt, par tous les belligérants de la Grande Guerre.
Comme beaucoup le craignaient et malgré les efforts du président Woodrow Wilson, le texte n’obtient que 49 voix (contre 35), alors qu’il en faut 7 de plus pour atteindre l’indispensable majorité des deux tiers.
Les États-Unis renoncent du coup à garantir les différentes clauses du traité de Versailles et se retirent de la Société des Nations, qui devait selon le traité préserver le monde d'une nouvelle guerre.
Woodrow Wilson
Le vote du Sénat ne surprend qu’à moitié les Européens et Georges Clemenceau lui-même.
De plus, les États-Unis se montreront particulièrement inflexibles sur le remboursement par la France et la Grande-Bretagne des dettes de guerre conclues à leur égard, tout en militant pour un allègement des réparations dues par l'Allemagne à la France et à la Belgique !