La République soviétique chinoise a été proclamée le samedi 7 novembre 1931 par Mao Zedong.
Ce jour-là, alors que les troupes chinoises combattaient l'invasion japonaise, les guérilleros communistes en ont profité pour se réunir et proclamer la République soviétique chinoise. La base centrale de l'État se trouvait à Jiangxi, centre d'opération de Mao Zedong. Cette République fut dissoute en 1937 et remplacée par la république de Chine, entièrement unifiée avec le Kuomintang, parti politique nationaliste.
Le 21 août 1192, au Japon, Yoritomo, du clan des Minamoto, fonde le shogunat. Cette institution perdurera jusqu’en 1868.
Conscient de l'incapacité de l'empereur à prendre le pays en main, le samouraï Minamoto-no-Yoritomo édifie à Kamakura (au sud de la ville actuelle de Tokyo) un gouvernement militaire qui exercera le vrai pouvoir. Il adopte le titre de shogun.
Le terme shogun, du japonais shōgun, signifie « général ». C’est l'abréviation de seiitaishōgun, que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares ».
Minamoto-no-Yoritomo (né le 9 mai 1147), premier shogun du shogunat de Kamakura a régné jusqu’à sa mort (des suites d'une chute de cheval le 9 février 1199).
Au côté de l'empereur, cantonné dans un rôle symbolique et religieux, le shogun exerce la réalité du pouvoir en s'appuyant sur une classe combattante très hiérarchisée. L'archipel devient une société féodale comparable à celles qui existent à la même époque en Occident. C'est la seule féodalité non-européenne qui n’ait jamais existé !
Le mercredi 13 août 1281, les Japonais repoussent une puissante flotte mongole qui a tenté d'accoster sur l'archipel, aidés par une tempête divine («kamikaze») qui met à mal les jonques géantes ennemies.
Les invasions mongoles du Japon de 1274 et 1281 sont des opérations militaires majeures entreprises par Kubilai Khan pour conquérir l'archipel japonais après sa conquête de la Corée. Malgré leur échec, ces tentatives d'invasions ont eu une grande importance historique : elles marquent le terme de l'expansion mongole et restent des événements de dimension nationale dans l'histoire du Japon.
En aout 1281, l'armée japonaise est encore largement dépassée en nombre, mais elle a fortifié la ligne de côte et se trouve facilement capable de repousser les forces auxiliaires lancées contre elle, tandis que des bateaux japonais harcèlent la flotte, obligeant l'armée à rester à bord des navires. Durant deux jours à compter du 15 août, le typhon « Kamikaze » dévaste les côtes de Kyūshū, et détruit la majeure partie de la flotte mongole, mettant ainsi fin à la deuxième tentative d'invasion.
En souvenir de cet événement surnaturel, le terme japonais « kamikaze », qui désigne le vent divin, va être repris à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour honorer les jeunes pilotes qui font le sacrifice de leur vie en se jetant avec leur appareil sur les navires américains.
Le 7 juillet 1937 au soir, un incident met aux prises une poignée de soldats chinois et des troupes japonaises en manœuvre près du célèbre pont Marco Polo, aussi appelé pont de Lugou, à 15 kilomètres de Pékin (un superbe pont de pierre construit en 1189).
Pont Marco Polo
L’incident du pont Marco Polo ou « Incident du triple 7 », marque le début de la guerre Sino-japonaise.
L’Empire du Japon a entamé depuis plusieurs années une politique expansionniste, qu’il compte bien poursuivre … Prétextant qu'un de leurs soldats aurait été enlevé par les Chinois (il s'était en fait attardé dans un bordel), les Japonais dès le lendemain de fouiller la ville. Cet incident est en réalité un prétexte pour envahir la Chine. Les Japonais profitent que le gouvernement chinois du Guomindang soit paralysé par la guerre avec les communistes et occupent en quelques mois près d'un million de kilomètres carrés peuplés de 60 millions d'habitants et mettent en œuvre une politique de terreur systématique pour tenter d'abattre la résistance intérieure.
Face à la résistance chinoise, les Japonais font venir les renforts. Le 28 juillet, Pékin sera entre leurs mains.
En réalité, l’armée japonaise était installée en Mandchourie depuis 1931, mais ce n’est qu’à partir de cette attaque qu’elle affiche sa volonté de conquérir la Chine. Sa progression sera dès lors très rapide. Toutefois, elle sera fortement ralentie au nord par la guérilla menée par les communistes, tandis que le Kouo-min-tang livrera quelques batailles importantes.
Le 22 juin 1636, les missionnaires sont bannis du Japon et les Japonais ont interdiction de quitter l'archipel. Le vieil empire du Japon se replie ainsi sur lui-même pour plus de deux cents ans...
En 1542, pour la première fois, un navire portugais accoste au Japon. C'est le début de relations fructueuses pour le Portugal. Les marchands sont suivis par des missionnaires jésuites. Le premier est saint François Xavier. Sa prédication rencontre un immense succès : trente ans après son passage, on compte 150.000 convertis et 200 églises, principalement autour de Nagasaki.
En 1600, un navire hollandais accoste involontairement sur l'île de Kyushu. Les Hollandais, de confession calviniste (protestante), tiennent les catholiques pour des agents du diable et médisent sur eux auprès des autorités.
Irrité, le shogun (général en chef) Leyasu interdit le christianisme en 1612. Son fils et successeur Hidetada fait brûler vif cinquante chrétiens à Édo en 1623.
Treize ans plus tard, le 22 juin 1636, par un décret du shogun Tokugawa Iemitsu, le Japon se ferme aux influences étrangères.
Parmi les instructions données par le shogun, on note :
Aucun navire japonais n’est autorisé à partir vers d’autres pays.
Aucun Japonais ne doit se rendre secrètement à l’étranger. Quiconque le tentera sera mis à mort ; le navire et son propriétaire seront saisis jusqu’à ce que les hautes autorités aient été informées.
Tout japonais vivant actuellement à l’étranger qui essaiera de revenir au Japon sera mis à mort.
Tout navire étranger qui se présentera devra être surveillé par des navires fournis par le han d’Omura pendant qu’un rapport sera transmis à Edo, comme il a été fait jusqu’ici.
Tout étranger qui aidera les bateren ou autres criminels étrangers sera emprisonné à Omura, comme il a été fait jusqu’ici.
Aucun enfant des Barbares du Sud ne sera autorisé à rester au Japon. Quiconque violera cet ordre sera mis à mort, et les parents punis selon la gravité du délit.
Tout Japonais ayant adopté un enfant des Barbares du Sud mériterait mort. Cependant de tels enfants adoptés et les parents adoptifs seront remis aux Barbares du Sud pour être déportés.
Tout déporté qui tentera de revenir ou de communiquer avec la Japon par lettre ou autrement sera naturellement mis à mort si l’on peut se saisir de lui, tandis que ses parents seront traités sévèrement, selon la gravité du délit.
Les samurais ne sont pas autorisés à entretenir des relations commerciales directes avec les marchands étrangers ou chinois à Nagasaki.
Personne, en dehors des « cinq villes » (Edo, Kyoto, Osaka, Sakaï – le port d’Osaka – et Nagasaki) n’est autorisé à participer à l’itowappu (la vente de soie en gros aux guildes des négociants en soie) et à la fixation des prix de la soie. »
Au XIXème siècle, les Occidentaux interviendront militairement pour obliger le Japon à s'ouvrir au commerce international.
Le dimanche 12 juin 1898, au terme d'un soulèvement contre l'Espagne, puissance coloniale, les Philippins proclament leur indépendance.
La rébellion de l'archipel contre le gouvernement espagnol avait été encouragée par les États-Unis, qui étaient entrés en guerre contre l'Espagne quelques semaines plus tôt. Mais ce soutien n’avait pas pour objectif de libérer les Philippins. D’ailleurs, les États-Unis ne reconnaîtront pas cette indépendance et réprimeront durement les révoltes indépendantistes.
Contexte
Les Philippines étaient sous domination espagnole depuis 1565. L'archipel est resté à l'écart des grandes civilisations jusqu'à son occupation par l'Espagne, au temps du roi Philippe II, qui lui a donné son nom. Les colonisateurs y ont introduit la religion catholique, faisant des Philippines le seul État d'Asie à majorité chrétienne. Pendant la période coloniale, les terres étaient distribuées d'office à des particuliers espagnols ou à l'Église. L'administration relevait du vice-roi du Mexique, faisant des Philippines la colonie d'une autre colonie !
Vers une indépendance difficilement acquise
Le 7 juillet 1892, Andres Bonifacio fonde la Katipunan. C'est la première organisation indépendantiste notable. Elle déclenche une insurrection en août 1896 mais celle-ci échoue quelques mois plus tard. Andres Bonifacio est tué par un rival et son meurtrier, Émilio Aguinaldo, prend la tête des indépendantistes. Alors en guerre contre l'Espagne, les États-Unis promettent leur aide aux Philippins.
Le 1er mai, l'escadre américaine du Pacifique, sous les ordres du commodore Dewey, entre dans les eaux du port de Manille, aux Philippines. L'escadre détruit la flotte espagnole de l'amiral Montojo. Quelques mois plus tard, les Espagnols abandonnent l'archipel.
Après succès, le président américain William McKinley envoie une armée de plus de cent mille hommes prendre possession de l'archipel... et réduire à néant les promesses faites aux indépendantistes.
Émilio Aguinaldo s'aperçoit qu'il a été floué. Le 4 février 1899, il se retourne contre les nouveaux colonisateurs qui réagissent violement : la répression fait 200.000 victimes.
En 1902, les États-Unis autorisent l'élection d'un Parlement philippin mais l'autonomie sera accordée qu’en 1934 et l'indépendance ne deviendra effective qu'en 1946, après une occupation japonaise.
La déclaration du 12 juin 1898 ne doit pas être confondue avec l’indépendance du 4 juillet 1946 (qui marque la fin de la colonisation américaine). L’existence de ces deux jours de l’indépendance a créé des débats pour le choix de la fête nationale. C’est finalement le 12 juin qui a été retenu comme fête nationale aux Philippines.
Le dimanche 13 mars 1988, le Japon inaugure un tunnel reliant Honshu, l'île principale du pays, à l'île d’Hokkaido. D'une longueur de 53,85 km, il s'agit alors de la plus grande voie de communication souterraine du monde (le tunnel sous la Manche mesure 50,45 km). Il appartient à la ligne Kaikyō des chemins de fer japonais.
Le tunnel du Seikan est creusé sous le détroit de Tsugaru au Japon. Il relie Aomori dans l'île de Honshū à l'île de Hokkaidō. Il comporte un tronçon de 23,3 km sous le fond marin (le tronçon sous-marin du tunnel sous la Manche mesure 37,5 km). Le point le plus bas se situe à 240 m sous le niveau de la mer (à 100 m sous le fond marin).
La décision de construire ce tunnel a été prise après le naufrage du ferry Tōya Maru qui provoqua la mort de 1.159 passagers en 1954.
La nature volcanique, trop instable, des roches localisées sous le détroit de Tsugaru a conduit les constructeurs à creuser à l'explosif (dynamite) la plus grande partie de la galerie. Les premiers forages d'essais ont commencé en 1961, le creusement du tunnel proprement dit a démarré en 1971 de part et d'autre du détroit et la jonction des deux tronçons a eu lieu en 1983.
Deux gares de voyageurs (Yoshioka-Kaitei, côté Hokkaidō et Tappi-Kaitei, côté Honshū) ont été construites dans le tunnel, sous la ligne côtière — toutes deux présentant des expositions qui détaillent l'histoire et les fonctions du tunnel.
Cet ouvrage reste le plus long tunnel sous-marin à ce jour. Mais depuis 2016, le plus long tunnel du monde est le tunnel de base du Saint-Gothard mesurant 57,1 km. Il s’agit d’un tunnel ferroviaire bi-tube passant sous le massif du Saint-Gothard, en Suisse. Sa mise en service commerciale a eu lieu le 11 décembre 2016. Il est essentiellement destiné au trafic ferroviaire à grande vitesse.
L'armée indonésienne envahit l’ancienne colonie portugaise du Timor-Est, qui n’est indépendante que depuis août. C'est le début d'une longue lutte ponctuée par de grands massacres de civils (près du tiers de la population).
L'île de Timor (en malais : « orient ») se situe dans l'archipel indonésien. Elle située à 500 km au nord de l’Australie, entre les îles de Java (à l’est) et de Nouvelle-Guinée (à l’ouest).
Histoire de l’île Timor
Au XVIIe siècle les Portugais s'emparent de l'est de l'île de Timor où ils installent un comptoir. Les Pays-Bas prennent leur contrôle du reste de l'archipel indonésien.
Le 20 avril 1859, signature d'un traité accordant la partie est de l'île aux Portugais, et l'ouest aux Pays-Bas.
En 1945, les Portugais écrasent la rébellion est-timoraise et rétablissent leur autorité après l'occupation japonaise.
La partie néerlandaise de l'île revient à l'Indonésie, devenue indépendante.
En 1972, l'Australie négocie avec l'Indonésie le partage de la mer qui la sépare de Timor et obtient la plus grande partie. Le Portugal conteste cet accord.
Le 25 avril 1974, à Lisbonne, le gouvernement autoritaire de Caetano, héritier du dictateur Salazar, est renversé au cours de la « Révolution des œillets ». Les militaires progressistes qui prennent le pouvoir décident de liquider le passif colonial qui fait du Portugal la dernière puissance coloniale d'Europe occidentale. L'armée et l'administration portugaises évacuent les colonies d'Afrique ainsi que le très humble territoire de Timor-Est. Ils livrent ainsi à la guerre civile ces nouveaux États absolument pas préparés à l'indépendance.
L’invasion indonésienne
Le vendredi 28 novembre 1975, le Front pour l'indépendance de Timor oriental (Fretilin), un mouvement de gauche, déclare l'indépendance unilatérale de la République démocratique populaire de Timor-Est.
Prétextant des appels à l'aide lancés par des partis politiques opposés à cette décision, l'armée indonésienne intervient rapidement.
Le dimanche 7 décembre 1975, les troupes indonésiennes envahissent le Timor-Oriental. L'ONU condamne l'invasion. La guerre civile éclate, et malgré la résistance acharnée des timorais, l'île sera annexée par le dictateur indonésien Suharto.
Ainsi, le 17 juillet 1976, le Parlement indonésien adoptera une loi qui fera du Timor oriental la 27e province de l'Indonésie.
Le Fretilin poursuit la guérilla malgré l'assassinat de son chef. Le clergé catholique devient de son côté le fer de lance de la résistance civile. Mais de 1977 à 1979 l'armée indonésienne procède à la destruction systématique des villages et édifie des camps de détention.
En 1981, l'armée indonésienne engage une opération de répression brutale qui se solde par une vaste famine et la mort d'environ 250.000 habitants, soit le tiers de la population. Cette affaire proprement indonésienne n'émeut pas outre mesure les opinions occidentales et démocratiques qui ont d'autres soucis en tête (Afghanistan, missiles soviétiques SS 20, Cambodge...).
En 1989, l'Indonésie cède la grande majorité de la Fosse de Timor à l'Australie en échange de la reconnaissance de sa souveraineté sur cette région.
Le mardi 12 novembre 1991, près de 200 personnes sont tuées par l'armée ne lors du massacre de Santa Cruz. Filmées par un vidéaste amateur, les images de cette tuerie font le tour du monde.
Vers l’indépendance
Le vendredi 6 mai 1994, le pouvoir indonésien accepte le dialogue direct avec les indépendantistes.
En 1997, une crise entraîne l'effondrement de l'économie indonésienne, artificiellement nourrie par des investissements spéculatifs, et la chute du Suharto, contraint à une retraite dorée.
Le jeudi 21 mai 1998, après la chute du dictateur indonésien, les manifestations en faveur d'un vote sur l'autodétermination se multiplient.
Son successeur désigné, Habibi, propose un référendum d'auto-détermination à Timor-Est dans l'espoir de se concilier les bailleurs de fonds des pays démocratiques.
Les premiers entretiens à New York entre le Portugal et l'Indonésie sur l'autonomie du territoire, ont lieu le mardi 6 octobre 1998, sous couvert de l'ONU.
Le référendum du lundi 30 août 1999 (sous contrôle de l'ONU) se solde par la victoire écrasante (78,5 %) des partisans de l'indépendance avec un taux de participation de 98,6%.
Le samedi 4 septembre, l'ONU annonce les résultats du référendum. Les milices pro-indonésiennes, assistées des forces de sécurité, déclenchent aussitôt une campagne de terreur. Une partie de la population est déplacée de force vers le Timor-Occidental. La capitale, Dili, est mise à sac et pratiquement vidée de sa population. Mais l'implication officielle de l'ONU ne leur permet plus d'agir en toute impunité comme dans le passé.
Les condamnations internationales se multiplient.
Durant les années 2000 et 2001, le Timor-Est sera sous la protection de l'ONU qui préparera le processus démocratique et organisera la tenue d’élections.
Le 14 avril 2002, le héros de l'indépendance, Xanana Gusmao, est élu président avec 82,7% des suffrages.
L'indépendance de Timor-Est devient effective le lundi 20 mai 2002 sous le nom de « République du Timor oriental » (Timor-Leste en portugais), avec pour capitale Dili.
Débutée le lundi 15 octobre 1934, la « Longue Marche » a été entreprise par l'Armée rouge chinoise et certains membres du Parti communiste chinois. C'est durant cette marche que Mao Zedong s'affirme comme le chef des communistes chinois.
La « Longue Marche » avait pour but d'échapper à l'Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang de Tchang Kaï-chek durant la Guerre civile chinoise.
Elle constitue un authentique exploit militaire. Les armées nationalistes qui poursuivent l’armée rouge ont failli la détruire à au moins deux occasions : lors du franchissement de la rivière Xiang et lors de la bataille de Tucheng, non loin de Tsunyi (Zunyi). Ce qui sauve les fugitifs, c’est leur détermination et le fait que les régions traversées sont contrôlées par des militaristes qui favorisent leur passage pour empêcher que les poursuivants nationalistes ne prennent le contrôle de leur territoire.
Achevée le 19 octobre 1935, la Longue Marche a coûté la vie à plus de 100.000 personnes (130.000 au départ, un an plus tôt, ils ne sont plus que 30.000).
Elle reste un des symboles les plus importants de l'histoire de la lutte communiste chinoise.
Le lundi 10 avril 1815, l’île indonésienne de Sumbawa est secouée par le réveil volcanique du mont Tambora.
Vers 19 heures, l'intensification des éruptions fit émerger trois colonnes éruptives, tandis qu'une pluie de pierre ponce (certaines de 20 cm de diamètre) frappa le village de Sanggar à 30 km de là, vers 20 heures, suivie d'une pluie extrêmement dense de cendre.
Vers 22 heures, les trois colonnes fusionnent dans une gigantesque explosion dont l'onde de choc détruit les villages alentours. 160 km3 de coulées pyroclastiques forment 7 rivières de magma qui foncent vers la mer pendant que le sommet du volcan s'effondre sur lui-même. La colonne de cendres de plus de 40 km de haut, était visible à 600 km de là.
L’explosion fait perdre presque 1.500 mètres à l’altitude du volcan. En plus des dix milles victimes directement imputables aux coulées de laves, près de 60.000 habitants de la région périrent des suites de pluies de cendres, de tsunamis, d'épidémies ou de malnutrition à cause de la destruction et de la stérilisation des terres cultivées.
Le réveil du volcan aura également des répercussions dramatiques sur le climat terrestre. En effet,
Les géologues ont estimé que des nuages de cendres et de gaz furent projetés jusqu'à 43.000 mètres dans la stratosphère. Ils recouvrirent d'un voile de poussières et de particules de soufre l'atmosphère. Pendant plus d'une année, les cendres noires, en tournant autour de la planète, refroidissent le climat de celle-ci.
Le rayonnement solaire fut amoindri pour plusieurs années avec des conséquences fatales telles la chute des températures, des nuages, de la brume,… Les années 1815 - 1820 furent parmi les années les plus froides de l'histoire récente.
En 1816, les habitants d’Amérique et d’Europe connaîtront une « année sans été », marquée par le froid sec jusqu'au mois de mai, suivi de pluies continues jusqu'à l'automne. Ce phénomène causant la famine dans divers pays et multipliant le nombre des victimes du Tambora.
Les habitants de Londres et de l’Europe purent d’ailleurs constater des couleurs inhabituelles dans leur ciel, lors des couchers de soleil, liées aux poussières et gaz dégagés. William Turner en témoignera dans ses peintures et Lord Byron dans ses poèmes.
L'éruption de Tambora est l'éruption la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité loin devant les éruptions largement plus connues du Krakatoa (1883 - 36.600 morts) ou du Vésuve (An 79 - plus de 2.000 morts).
Aujourd’hui, une centaine de volcans à haut risque ont été répertoriés dans le monde par les Nations Unis et l’Unesco. La majorité de ces volcans se trouvent autour du Pacifique dans une zone appelée « ceinture de feu ».
L'empereur du Japon Meiji Tenno ayant remplacé le corps féodal des samouraïs par une armée de conscrits, son ancien ministre de la Guerre Saigo Takamori. Celui-ci prend la tête d'une ultime révolte de ces guerriers, nostalgiques de leur code de l'honneur (le bushido), de leurs beaux uniformes et de leur sabre rituel (le katana).
Saigo Takamori a créé une région indépendante et rebelle à Kaghoshima, au sud du pays. Le gouvernement impérial ne peut laisser faire cet affront. Le 22 février 1877, il attaque avec quelques centaines de samouraïs le château de Kumamoto, une ville de garnison de l’armée impériale.
L’attaque commence bien pour les rebelles, mais après deux jours d’assaut, le château continue de tenir bon. Saigo Takamori a sous-estimé ses adversaires. Le siège va durer deux mois et s’achève par un repli des rebelles. Quelques batailles héroïques auront lieu jusqu’en septembre mais les samouraïs sont d’ores et déjà battus. L’ultime confrontation a lieu sur le mont Shiroyama. Saigo, blessé, va devoir s’infliger le Seppuku, le suicide rituel des samouraïs (faussement appelé harakiri).
C’est cet épisode de rébellion qui a inspiré le film « Le dernier samouraï ».
Le vendredi 20 février 1846, la France de Louis-Philippe 1er impose à la Chine de l'empereur Daoguang un édit de tolérance en faveur du christianisme.
L'édit concédé par le vieil empereur Daoguang autorise la pratique de la religion dans les principaux ports et interdit toute forme de persécution. Il ordonne même la reconstruction des vieilles églises détruites lors des persécutions précédentes.
Le mardi 13 février 1912, quatre mois après une rébellion militaire, Pu Yi (ou Puyi), douzième et dernier empereur de la dynastie mandchoue ou Qing, abdique. L'empire chinois devient officiellement une République.
L'empereur de Chine, âgé de 6 ans, est contraint de renoncer au trône sous la pression du président du Conseil du gouvernement impérial, Yuan Shih-kai.
C'est sa mère qui lit au souverain enfant l'édit d'abdication. Depuis l'automne, deux gouvernements coexistent en Chine : le républicain dirigé par Sun Yat-sen, à Nankin, et un gouvernement impérial, à Pékin. L'abdication de Puyi marque la fin de ce dernier régime et instaure définitivement la république chinoise.
Après son abdication, Puyi n'en continue pas moins de résider quelques années encore dans la Cité interdite, le palais impérial, au milieu de ses femmes et de ses eunuques.
Dans l'anarchie des débuts de la République, les généraux et politiciens qui se disputent le pouvoir et hésitent en effet à liquider les derniers symboles de l'ancienne dynastie. Ils veulent conserver une solution de rechange pour le cas où la République s'enfoncerait dans l'impasse.
Le souverain déchu est ainsi rétabli sur le trône pendant douze jours en juillet 1917…
Mais il est finalement chassé de son palais en 1924 par un « seigneur de la guerre » et se réfugie dans la concession japonaise de Tianjin (T'ien-tsin).
Quand ils attaquent la Chine en 1931, les Japonais mettent la main sur Pu Yi.
Le 1er mars 1932, ils en font le dirigeant de l'État du Mandchoukouo (la Mandchourie) puis lui confèrent le titre d'empereur de ce pseudo-État. Il réside à Moukden, capitale de cette ancienne province périphérique de l'empire chinois, d'où sa dynastie est originaire.
Après la défaite japonaise, il est capturé par les Soviétiques mais ceux-ci ne tardent pas à le livrer aux nouveaux dirigeants communistes de la Chine. Le dernier représentant de la dynastie mandchoue subit pendant dix ans une longue et humiliante « rééducation » avant de finir sa vie comme employé de bureau pendant la « Révolution culturelle ».
Le cinéaste Bertolucci a représenté l'histoire de Pu Yi dans un film à grand spectacle, « Le dernier empereur ».
Dans la nuit du 8 au 9 février 1904, la flotte de guerre japonaise attaque la base russe de Port-Arthur, à la pointe de la Chine, sans déclaration de guerre préalable.
Présents à Port-Arthur (en chinois Liu-chouen) depuis un traité signé avec la Chine le 27 mars 1898, les Russes avaient fait de ce port le point d’appui de leur flotte d’Extrême-Orient. Le Japon frappe la Russie suite à l'échec des négociations pour le retrait des troupes russes de Mandchourie.
Les Japonais coulent 7 de leurs navires dans la rade. Dans le même temps, 8.000 soldats japonais débarquent en Corée et marchent vers Séoul. C'est le début de la guerre russo-japonaise.
Port-Arthur capitulera le 2 janvier 1905 et la guerre se conclura à Portsmouth, le 5 septembre 1905, par la victoire du Japon.
Le samedi 27 janvier 1973, un accord de cessez-le-feu est signé à Paris entre les États-Unis et le Nord-Vietnam.
L'action des négociateurs, Lê Duc Tho (Nord-Vietnam) et Henry Kissinger (États-Unis), met fin à 10 années de guerre. L'accord prévoit le retrait des forces américaines dans un délai de 60 jours. En échange de quoi, Hanoï s'engage à libérer tous ses prisonniers.
Mais le problème vietnamien n'est pas réglé pour autant : si l'Amérique se retire du conflit, les communistes du Nord et l'armée Sud-Vietnamienne continueront à s'affronter jusqu'à la défaite du Sud, en 1975.
Les principaux artisans des accords de Paris, Lê Duc Tho et Henry Kissinger seront récompensés par le Prix Nobel de la paix en octobre 1973.
Le 23 novembre 1946, trois bâtiments de la flotte de guerre française basée dans le golfe du Tonkin tournent leurs canons vers Haïphong, au nord du Vietnam.
Cet événement marque le début de la guerre d'Indochine, qui durera sept ans et demi.
Sous l'impulsion de l'amiral Thierry d'Argenlieu, les troupes françaises tentent de reprendre la ville d'Haiphong au Vietminh (Front de l'indépendance du Vietnam). Le grand port de la ville est bombardé et plusieurs quartiers annamites et chinois sont détruits. Plusieurs milliers de personnes perdent la vie.
Le conflit s'enlisera jusqu'au retrait des troupes françaises et la proclamation de l'indépendance du Laos et du Cambodge le 21 juillet 1954. La naissance d'un nouvel état vietnamien, divisé en deux zones, se fera dans la douleur d'une nouvelle guerre, cette fois avec les États-Unis.
Bien que bénéficiant d'une certaine autonomie depuis 1935 et la création du « Commonwealth des Philippines », le pays demeure néanmoins un État vassal des États-Unis depuis 1898.
L'histoire des Philippines a commencé avec l'arrivée des premiers hommes par voie terrestre, il y a au moins 30 000 ans. Ferdinand Magellan est le premier européen à visiter l’archipel, le 16 mars 1521. La colonisation espagnole commence avec l’arrivée de Miguel López de Legazpi en 1565. Les Espagnols apportent une unité politique à un archipel auparavant formé de royaumes et communautés indépendantes.
Les Philippines sont gérées comme un territoire de la Nouvelle-Espagne et administrées à partir de Mexico entre 1565 et 1821, puis directement de Madrid entre 1821 et la fin de la guerre hispano-américaine en 1898, avec une brève période d’administration britannique entre 1762 et 1764.
La révolution philippine contre l’Espagne débute en avril 1896, et se termine deux ans plus tard par la proclamation d’indépendance et l’établissement de la Première République des Philippines. Toutefois, le traité de Paris de 1898 qui marque la fin de la guerre hispano-américaine, transfère le contrôle des Philippines aux États-Unis. Cet accord n’est pas reconnu par le gouvernement philippin qui déclare la guerre aux États-Unis le 2 juin 1899. Le président du pays, Emilio Aguinaldo, est capturé en 1901 et le gouvernement américain déclare le conflit officiellement terminé en 1902. Les leaders philippins reconnaissent la victoire américaine, mais les hostilités se poursuivent jusqu’en 1913. L’administration américaine des Philippines commence réellement en 1905.
Une autonomie partielle est promulguée en 1935, en préparation de l’indépendance complète du pays prévue pour 1946.
L'occupation japonaise de l'archipel dès 1941, puis sa reconquête par les Américains en 1945, accéléreront les velléités d'indépendance des Philippins. Ces derniers obtiendront satisfaction le 4 juillet 1946 avec la proclamation de l'indépendance de leur pays, qui met fin à près d'un demi-siècle de domination américaine.
La République des Philippines est constituée d'un archipel de 7.107 îles dont onze d'entre elles totalisent plus de 90 % des terres et dont un peu plus de 2.000 seulement sont habitées ; environ 2.400 îles n'ont même pas reçu de nom.
Le président américain Lyndon Baines Johnson déclenche les premiers raids aériens sur le Vietnam du Nord.
Il s'agit d'une nouvelle « escalade » dans la guerre non déclarée qui oppose les États-Unis et leur allié sud-vietnamien au Nord-Vietnam.
Le Vietnam a été divisé en 1954 et une guerre oppose le Sud, soutenu par les États-Unis, au Nord communiste dirigé par Ho chi-Minh.
Le 7 février 1965, le président Johnson prend prétexte d'un incident naval dans le golfe du Tonkin pour lancer les premiers bombardements sur le Nord-Vietnam.
Au printemps 1966, devant l’échec des bombardements aériens du Nord-Vietnam, jusque-là limités aux zones rurales et aux installations militaires localisées, les Américains se décident à attaquer les réserves de pétrole et d'huile du Nord-Vietnam.
97 % de ces réserves étaient conservés sur seulement 13 sites situés près de Hanoï et Haïphong. Johnson donna le feu vert et le premier raid fut lancé le mercredi 29 juin 1966. Ces bombardements sont complétés par une intervention massive de troupes au sol.
Les troupes américaines seront présentes au Vietnam jusqu'en 1975 et le pays sera réunifié en 1976.
Le 17 avril 1971, le Bangladesh (« pays du Bengale » en bengali) proclame son indépendance et se sépare de la partie occidentale du Pakistan dont il est séparé par 2000 km.
L'indépendance vient de ce que le général-dictateur pakistanais Yahya Khan refuse à la province l'autonomie que réclame la Ligue Awami du cheikh Mujibur Rahman, un parti de notables victorieux aux élections de décembre 1970. Le cheikh lance une campagne de désobéissance civile. La répression brutale par l'armée lui vaut le ralliement de toute la population.
Après la proclamation d'indépendance, l'Inde d'Indira Gandhi intervient militairement au côté du Bangladesh. Il s'ensuit une épouvantable guerre qui se conclut le 17 décembre 1971 par la défaite des Pakistanais.
Le Bangladesh, très pauvre, occupe le delta du Brahmapoutre et du Gange (144.000 km2). Il compte 169 millions d'habitants.
À partir de novembre 1944, les Américains bombardent intensément l'archipel nippon. Les B29 détruisent les usines et les voies de communication sans épargner les villes...
L’opération Meetinghouse
Dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 mars 1945, selon une technique mise au point contre l'Allemagne trois cent trente-quatre avions américains B.29, volants à basse altitude, larguent 700.000 bombes incendiaires soit soit 1.700 tonnes (dont 496.000 bombes au phosphore, magnésium et napalm) sur Tokyo.
Dans les livres d'histoire, on retient surtout les bombardements de Hiroshima et Nagasaki. En utilisant pour la première fois la bombe atomique, les Alliés rasent les deux villes, créant un traumatisme dans les esprits…
Pourtant « le bombardement oublié » de la Seconde guerre mondiale qui a fait plus de morts qu'à Nagasaki !
Dès le mois de février et de mars, les États-Unis ont mené une série de raids aériens contre le Japon. Le 9 mars 1945 est lancée l'opération Meetinghouse sur Tokyo, l'une des attaques les plus dévastatrices de l'histoire et paradoxalement l'une des moins connue.
En une seule nuit, plus de 100.000 personnes sont tuées, 30.000 blessés dont beaucoup décèderont les jours suivants de leurs brûlures, 267.000 immeubles et bâtiments sont détruits, un quart du territoire de la ville est rasé, la moitié du quartier historique a disparu soit 30 km2.
Ce bombardement vise pour la première fois les populations civiles et notamment le quartier Shitamachi dans le centre-ville où les Tokyoïtes vivent dans des maisons traditionnelles en bois.
Du 13 avril au 26 mai 1945, Tokyo subit encore 4 raids, de 400 B.29 chacun, qui détruisirent plus de 60 km2 supplémentaires.
Le 15 février 1942, le port britannique de Singapour capitule devant les armées japonaises.
Contrôlant le détroit de Malacca, Singapour est une position stratégique qui bloque le passage maritime entre l'Extrême Orient et l'océan Indien. De plus la Malaisie est un territoire très riche en ressources naturelles.
La bataille de Singapour
Défendue par 85.000 hommes sous le commandement du général Arthur Percival, Singapour est une forteresse réputée « imprenable » (en tous cas par la mer). Mais les 30.000 du général japonais Tomoyuki Yamashita, surnommé le « Tigre de Malaisie », vont contourner la difficulté en l'attaquant par la terre !
Les vagues d'assauts submergent les soldats britanniques et les Japonais prennent pieds dans la cité. Malgré des combats acharnés, la désorganisation, la fatigue et le manque de munition commence à peser sur les troupes du général Percival. Dans la soirée du 15 février, ce dernier est contraint de capituler.
Dernier déshonneur, Yamashita exige que Percival porte lui-même le drapeau de la reddition. C'est la fin d'une campagne qui a fait près de 9000 morts chez les Britanniques et 3000 chez les Japonais. En 73 jours, le symbole de la toute puissance britannique en Extrême Orient s'est écroulé.
W. Churchill, consterné, voit dans la chute de Singapour la « pire des catastrophes ». En faisant sauter ce verrou, le Japon ouvre à sa marine et à son armée l'Océan Indien, l'Insulinde et même l'Australie. Pour la Grande-Bretagne, depuis peu soutenue par les États-Unis et l'URSS, c'est le moment le plus critique de sa lutte contre les puissances de l'Axe.
Au lendemain de la libération de la Corée du Nord du joug japonais en 1945, les comités provinciaux, qui forment le Comité populaire provisoire nord-coréen, exercent les fonctions de gouvernement provisoire. C'est le 8 février 1946 qu'ils élisent à leur tête Kim Il-sung, l'un des grands artisans de la libération du pays. Dès lors, ce dernier se révélera être l'homme fort du régime nord-coréen, notamment en mettant en place une succession de réformes.
Kim Il-sung (ou Kim Il-song), né le 15 avril 1912 et mort le 8 juillet 1994, est un homme politique nord-coréen. Né sous le nom de Kim Song-ju (« le pilier du pays ») à Pyongyang, il prend son nom définitif lors de la résistance face aux Japonais. Fondateur et le premier dirigeant de la Corée du Nord en 1948, il dirigea le pays jusqu'à sa mort.
Il occupa les postes de premier ministre de 1948 à 1972 et de président de la République à partir de 1972, tout en occupant de manière permanente le poste de secrétaire général du Parti du travail de Corée.
Il fut surnommé le « Président éternel » ou « professeur de l'humanité tout entière ». Son fils Kim Jong-il lui succéda à la tête du parti et du régime.
Le colonisateur britannique quitte la Birmanie le dimanche 4 janvier 1948. Sous le nom d'Union Birmane, le pays accède à l'indépendance sous la forme d'une fédération d'États.
Les Britanniques, après avoir soumis au XVIIIe siècle les Indes voisines, ne tardent pas à poser leur regard sur la Birmanie. Ils vont s'en emparer au terme des trois guerres anglo-birmanes (1826, 1852 et 1886).
Au début du XXe siècle naît un mouvement nationaliste birman. Il s'organise autour d'une élite de jeunes gens, dont certains ont étudié à Londres. La crise économique des années 1930 entraîne en outre une importante révolte paysanne qui est violemment réprimée par les Britanniques.
En 1937, la Birmanie est séparée des Indes et devient une colonie à part entière, avec un niveau relativement élevé d'autonomie interne.
La Birmanie constitue un champ de bataille majeur de la Seconde Guerre mondiale (là se situe l'épisode du pont de la rivière Kwai, magnifié par le roman de Pierre Boulle). En 1941, les Japonais, épaulés par l'Armée de Libération birmane conduite par Aung San, repoussent les Britanniques auxquels seules les minorités restaient fidèles. Cependant, la dureté de l'occupation par l'armée japonaise, qui ne tolère qu'un gouvernement birman fantoche, retourne rapidement l'opinion birmane.
Aung San prend contact avec les Alliés en 1944 et ses troupes vont contribuer à la défaite des Japonais.
Leur reddition est signée le 28 août 1945 à Rangoun, capitale de la colonie (aujourd'hui Yangon).
Après une période de négociations serrées, marquées par des grèves qui paralysent tout le pays, les Britanniques admettent le principe de l'indépendance de la Birmanie. Aung San est assassiné le 19 juillet 1947 avant que celle-ci ne devienne effective. C'est son compagnon de lutte U Nu qui devient le Premier
Le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclame la République Populaire de Chine.
Il lance sa proclamation du balcon de la Porte de la Paix céleste, qui donne sur la grande place Tien An Men, non loin de la Cité interdite des anciens empereurs.
L'anniversaire de ce jour est depuis lors devenu fête nationale en Chine populaire.
Après plusieurs années d'une sanglante guerre civile opposant le gouvernement nationaliste aux communistes, le président du Comité central du Parti communiste chinois, Mao Zedong, proclame la République populaire de Chine à Beijing.
Le « grand Timonier » devient président du comité central du gouvernement. Cet événement étend par ailleurs la Guerre froide au continent asiatique. Mao dirigera la Chine d'une main de fer jusqu'à sa mort, le 9 septembre 1976.
Le 27 janvier 1964, le Général de Gaulle, alors président de la République française, reconnaît officiellement la République populaire de Chine.
Selon la mythologue japonaise, après avoir vaincu le royaume Yamato, le prince Jimmu Tennô monte sur le trône du Japon et fonde l'empire japonais.
Jimmu Tennô est, selon la légende, un descendant de la déesse solaire Amaterasu Omikami, divinité majeure du culte shintô. Tous les souverains de l'histoire japonaise se réclament de Jimmu Tennô.
En 1872, l'empereur Meiji a officiellement fait du 11 février l'anniversaire de la fondation de l'empire selon la tradition shintô. Cette fête nationale a été abolie en 1945 par les Américains et rétablie en 1966