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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 23:01

Dans la mythologie grecque, Troie était une cité assiégée par une coalition de peuples grecs afin de récupérer la belle Hélène, enlevée par Paris.

Le cheval de Troie est un des épisodes les plus célèbre de la guerre de Troie.

Bien qu’il s’agisse d’une légende, une date a été donnée de façon précise à cet épisode. Il s’agit du 24 avril de l’an 1184 avant JC.

Après avoir vainement assiégé Troie pendant dix ans, les Grecs ont l'idée d'une ruse pour prendre la ville : Épéios construit un cheval géant en bois creux, dans lequel se cache un groupe de soldats menés par Ulysse. Un espion grec, Sinon, réussit à convaincre les Troyens d'accepter l'offrande, malgré les avertissements de Laocoon et de Cassandre.

Les Troyens, pensant que la guerre est finie et que le cheval est un don des vaincus, décident de le faire rentrer dans leurs murs. .

La cité fait alors une grande fête, et lorsque les Grecs sortent du cheval, les habitants sont pris par la torpeur de l'alcool. Les Grecs ouvrent alors les portes, permettant au reste de l'armée d'entrer et de piller la ville : tous les hommes sont tués, les femmes et les enfants emmenés comme esclaves.

 

Lien du jour : Le syndrome de Cassandre

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 23:01

La légende attribue à Rémus et Romulus, (fils de la vestale Rhéa Silvia et du dieu Mars) la fondation de Rome et de ses institutions, le 21 avril de l'an 753 avant JC.

Cette histoire sera rapportée par le poète latin Virgile dans son épopée l'Enéide ainsi que par l'historien latin Tite-Live (qui a le caractère légendaire de ce récit). Romulus deviendra le protecteur de la ville et, après sa mort, les Romains lui voueront un culte sous le nom de Quirinus (du mont Quirinal, l'une des sept collines de Rome).

La légende

Après la destruction de Troie, des rescapés prennent la mer à la recherche d'une nouvelle terre. Parmi eux, Enée, fils de Vénus et du troyen Anchise, père d'Ascagne qui l'accompagne, le fruit de son union avec la fille de Priam, l'ancien Roi de Troyes.

Après de nombreuses haltes en méditerranée, dont un passage à Carthage, Enée et ses compagnons remontent le Tibre jusqu'au lieu où se cache Saturne, père de Jupiter.

Le roi Latinius, descendant de Saturne, accueille Enée et lui offre la main de sa fille Lavinia. Mais cette dernière était promise à Turnus qui déclare alors la guerre au Roi Latinius. Le camp d'Enée en sort vainqueur.

Celui-ci succède alors au Roi Latinius qui périt dans la bataille. Il fonda une nouvelle cité, Lavinium, en l'honneur de son épouse. Son peuple sera désigné sous le nom de Latins.

A la mort d'Enée, son fils Ascagne qui n'aime pas la ville de Lavinium s'exile et fonde sa propre cité : Albe la Longue.

Cette ville devient vite la plus puissante de la région et la dynastie d'Ascagne règnera pendant dix générations, jusqu'à celle de Proca dont les héritiers Numitor et Amulius se disputeront la succession.

Le cadet des héritiers, Amulius, destitue son frère pour prétendre au trône, il tue le fils de Numitor, et enlève sa fille, Rhéa Silvia la vouant au culte de Vesta, lui imposant célibat et ascétisme.

Mais le dieu Mars intervient, il donne deux jumeaux à Rhéa Silvia : Remus et Romulus.

A leur naissance, Amulius les jette dans le Tibre, le fleuve les porte miraculeusement sains et saufs au pied du mont Palatin, sous un figuier.

Une louve les sauva d'une mort certaine, les protégeant dans une grotte et les nourrissant de son propre lait. Un berger qui passa par là pris en charge les enfants.

Une fois adultes, les jumeaux apprennent la vérité de leur naissance. Ils tuent Amulius et rétablissent Numitor.

Les deux frères veulent à leur tour fonder leur propre cité, et c'est au pied du mont Palatin, là où ils furent sauvés par la louve, qu'ils décidèrent de la bâtir.

Pour désigner le Roi, ils s'en remettent aux dieux qui choisissent Romulus par le présage qu'ils discernèrent dans le vol d'un oiseau.

Romulus trace alors le sillon de l'enceinte sacrée à l'intérieur de laquelle la ville se développera. Mais lors d'une dispute, Remus défit son frère en franchissant le sillon, ne respectant pas son caractère sacré, alors Romulus le tue.

Romulus devient le premier Roi de Rome.

Des festivités commémorent encore cet événement dans la Ville tous les 21 avril.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 15:40

Malgré l'influence croissante de l'église, les rites chrétiens ne parvenaient pas à s'imposer face aux festivités païennes des Saturnales.

Mais un autre culte apparu en Perse au 2ème siècle avant Jésus-Christ, se plaçait en rival immédiat du christianisme, car il était fortement implanté dans l'Empire romain. Il s'agissait du culte de Mithra.

 

Rome face au culte de Mithra

Mithra était le dieu de la lumière, le symbole de la chasteté et de la pureté. Il combattait les forces maléfiques.

Cette religion venue de Perse (ancien nom de l'Iran), s'était propagée facilement aux IIIème et IVème siècles, grâce aux moyens de communication de l'Empire romain : routes et bateaux.

C'était un culte à mystères, de type initiatique, basé sur la transmission orale et un rituel d'initié à initié et non sur des écritures sacrées.

Ce culte présentait de nombreuses similitudes avec des cérémonies et rites chrétiens : baptême, hostie, repos du dimanche.

Le 25 décembre Mithra surgissait d'un rocher, et chaque année on fêtait la naissance de ce jeune dieu soleil, en lui sacrifiant un taureau.


Le 25 décembre, on célébrait le « Sol Invictus », le soleil invaincu.

Mais le Christ n'était-il pas aussi le Soleil, " le Soleil de justice ", d'après la Bible ?

S'il y avait des similitudes, les divergences étaient importantes : Mithra n'accordait aucune place aux femmes, alors que le Christ en avait fait l'égale de l'homme.

Le culte de la Vierge, de la Nativité, allait être d'un poids décisif dans cette rivalité.

 

Au 4ème siècle, l'Église Chrétienne prit une décision :

La fête de la naissance du Christ fut avancée du 6 janvier au 25 décembre.


Le 25 décembre était la fête la plus importante de l'an mithraïen : on fêtait la renaissance du " sol invinctus "  (dieu invaincu).

L'Eglise n'hésita pas à déclarer le Christ " sol invinctus ".

Les chrétiens procédèrent de la même manière au cours de l'évangélisation d'autres peuples : la fête de Noël fut transférée aux jours de fêtes importants.


Deux théories s'affrontent : celle que vous pouvez lire sur tous les blogs (adeptent du pomper-coller sans travail de fond) dit que  ce fut " pour enrayer ce culte païen ".

Mais on peut lire aussi, en cherchant un peu, que c'était " pour réconcilier païens et chrétiens ".

Quoi qu'il en soit, un élément facilita cette démarche : l'impossibilité de fixer une date précise pour la naissance du Christ, car à l'époque il n'existait pas de calendrier universellement valable.

 

La date du 25 décembre

Les dates du 6 janvier, du 25 mars, du 10 avril ou encore du 29 mai, ont chacune, à différents moments de notre histoire, été célébrées comme marquant la naissance du Christ. Le 25 décembre s'est imposé plus tard.

Dès le 2ème siècle, on croyait, dans l'Église d'Occident, que jésus était mort le 25 mars.

Partant du principe qu'il n'aurait pu vivre qu'un nombre entier d'années. Il aurait donc été conçu un 25 mars, et serait né neuf mois après sa conception, soit le 25 décembre.

L'argumentation était hasardeuse pour concorder avec les festivités diverses du solstice d'hiver. Et pourtant cette date est restée.


Comment allait-on célébrer l'événement ?

Paradoxalement, les autorités ecclésiastiques s'accommodèrent de l'esprit des saturnales.  

Même si ces fêtes exubérantes choquaient les mœurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites.

En effet, de nombreux éléments de la fête païenne s'adaptaient aisément aux chrétiens.

Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx aux feuilles piquantes et la couronne d'épines du Christ.


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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 22:07

Dans les pays nordiques, Noël coïncide avec des cérémonies très anciennes : les fêtes de Yule ou Yuletide (époque de réjouissances et de festins, consacrée à divers dieux de la mythologie germanique).

Odin, dieu des morts, visitait la terre. On vidait alors une première coupe en son honneur, puis on célébrait, par la boisson, Njord et Freya, dieux de fécondité et d'abondance.

 mythologie nordique odin sur son trone

Odin

 

Les Juhles étaient des génies aériens vivant dans les arbres.

En cette période de plein hiver, on suspendait à un arbre, proche de la maison, des coffrets de bouleau remplis de victuailles.

 

Yule est aussi la fête du feu

Dans certaines régions, Odin en personne chevauchait à travers les forêts, puis sautait de cheval et allumait une bûche énorme d'où jaillissait alors la lumière.

En ces périodes de solstice d'hiver, la lumière a disparu, le soleil est mort, la terre entière est dans l'obscurité, d'énormes feux étaient allumés pour chasser les esprits de l'obscurité et appeler le nouveau soleil.

buche feu obscurité

Mais aussi des enfants...

Dans la mythologie scandinave, Yule est aussi le moment de l'année où Heimdallr (autre dieu de la mythologie nordique dont le trône est situé ... au Pôle Nord) accompagné des Aesirs (le groupe de dieux principaux) revient visiter ses enfants, les descendants de Jarl.

Ils visitent ainsi chaque foyer pour récompenser ceux parmi ses enfants qui ont bien agit durant l'année.

Ils laissent ainsi un présent dans la chaussette de ceux-ci. Ceux ayant mal agi voyaient à l'aube leur chaussette emplie de cendres.

Cela ne vous rappelle rien ?



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