Après que tous les efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit entre Israël et ses voisins arabes aient échoué, la troisième guerre israélo-arabe éclate.
Montée des tensions
L'alliance politico-militaire entre l'URSS et l'Égypte de Nasser s'est approfondie, et l'armée égyptienne ainsi que l'armée syrienne ont reçu de considérables équipements en matériels modernes blindés et d'aviation ainsi que de nombreux « conseillers soviétiques ». De leur côté, les Occidentaux (dont les Français) ont également fourni aux Israéliens des matériels parmi les plus performants.
Le 19 mai 1967, l'Égypte demande et obtient la relève par sa propre armée des Casques bleus de l'ONU en place au Sinaï depuis 1957. Elle réoccupe donc Charm el-Cheikh et masse ouvertement des contingents blindés dans le Sinaï. La Syrie fait de même à sa frontière.
Israël réagit par une campagne préventive
Le lundi 5 juin 1967 à l'aube, l'aviation israélienne, bien renseignée, détruit au sol la totalité de l'aviation égyptienne.
L'armée israélienne, menée par le général Moshe Dayan, prend l'offensive et s'empare en quelques jours de nombreux territoires : le Sinaï égyptien, le plateau syrien du Golan, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem Est.
Israël quadruple ainsi son territoire et commence l'implantation des colonies.
L'ONU vote le 22 novembre 1967 la résolution 242, qui détermine les conditions politiques d'un retour à la paix : retrait israélien des territoires occupés, mais reconnaissance d'Israël par les États arabes et solution raisonnable du problème des réfugiés palestiniens.