Auparavant, les dialogues étaient écrits sur des « cartons », qui apparaissaient la plupart du temps sur toute l'image, pendant ou après les avoir vu parler.
Des essais de sonorisation furent bien tentés. D'abord par l'enregistrement du son sur un support séparé, rouleaux de cire, disque, ou seconde pellicule impressionnée par un procédé photoélectrique.
Mais chaque fois, la difficulté majeure était la synchronisation avec l'image et l'amplification encore balbutiante.
Le jeudi 6 octobre 1927 le film Jazz singer sort aux États-Unis.
Il s'agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson, d'origine russe. Ce film exploite un procédé de sonorisation appelé Vitaphone.
La bande sonore comporte 354 mots !
Cependant, le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d'échapper à une faillite.
Les autres professionnels du cinéma restent réservés... Ils s'inquiètent de l'impossibilité d'exploiter les films parlants hors des pays anglophones (le doublage est encore inconnu).
Plusieurs vedettes du muet seront incapables de s'adapter au parlant. C'est le cas de Buster Keaton. D'autres, comme Charlie Chaplin, se reconvertiront non sans difficulté.
L'avènement du parlant consacrera aussi de nouveaux réalisateurs comme Howard Hawks aux États-Unis et, en France, Marcel Pagnol ou Sacha Guitry.
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