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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 23:01

Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) est créé le jeudi 18 octobre 1945 par Charles de Gaulle avec à sa tête Frédéric Joliot-Curie (haut-commissaire à l’Énergie atomique) et Raoul Dautry (administrateur général).

 

L’objectif est de poursuivre la recherche nucléaire afin de prévoir ses futures applications. Juliot-Curie sera à sa tête jusqu’à l’appel de Stockholm. Le CEA a notamment pour mission de développer les énergies nucléaires et ses méthodes de retraitement, ainsi que de participer aux programmes de Défense nationale. Il fait désormais parti d’Aréva.

 

En janvier 1946 les premiers membres du CEA sont désignés : Pierre Auger, Irène Curie, Francis Perrin et le général Paul Dassault. Ils seront rejoints quelques mois plus tard par Lew Kowarski, Bertrand Goldschmidt, Jules Guéron et Pierre Biquard. En juillet 1946, les premiers membres du personnel du CEA prennent possession du fort de Châtillon, premier centre de recherche du CEA situé à proximité de Paris. À la même époque, le CEA s'installe aussi dans une enclave de la Poudrerie du Bouchet pour effectuer les opérations de raffinage des concentrés de minerai d'uranium qui viennent d'Afrique. L'uranium purifié dans l'usine du Bouchet est utilisé dans le fort de Châtillon pour constituer la pile Zoé, pile atomique à eau lourde construite par l’équipe de Joliot-Curie, qui diverge en 1948. L'année suivante est extrait le premier milligramme de plutonium du combustible usé de Zoé à l'usine du Bouchet.

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19 septembre 2018 3 19 /09 /septembre /2018 23:01

L'ingénieur et aéronaute brésilien Albert Santos-Dumont réussit un vol aller-retour de Saint-Cloud (sur le terrain du siège de l'aéro-club français), jusqu'à Paris, à bord de son dirigeable équipé d'un moteur à explosion.

 

Alberto Santos-Dumont est né le 20 juillet 1873 à Palmira (aujourd’hui ville de Santos Dumont) au Brésil, et décédé le 23 juillet 1932 à Guarujá au Brésil. C’est un pionnier brésilien de l'aviation qui passe la majeure partie de sa vie en France, où il construit de nombreux ballons qu'il pilote lui-même.

Connu pour sa personnalité farfelue, on raconte qu’il se rendait en dirigeable à des rendez-vous mondains sur les Champs-Elysées et accrochait son véhicule volant aux lampadaires…

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20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 23:01

Le lundi 21 juillet 1958, le centre nucléaire de Marcoule produit pour la première fois du plutonium.

 

Le site nucléaire de Marcoule créé en 1956 en bordure du Rhône, s'étend sur les communes de Chusclan et Codolet, proches de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard ainsi que Pierrelatte, dans la Drôme.

Sous la direction du CEA, l’établissement aura la double fonction de produire du plutonium pour le programme de Défense nationale et de retraiter les déchets produits dans les centrales nucléaires d’EDF.

 

Lire également :

27 juin 1954 - La première centrale nucléaire mise en service

13 février 1960 - Première bombe atomique française

24 août 1968 - La France devient la 5ème puissance nucléaire

 

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 23:01

Le lundi 16 juillet 1945,  la première explosion atomique  a lieu à Alamogordo, près de Los Alamos, dans le désert américain du Nouveau-Mexique. Cet essai en grandeur nature précède de trois semaines le largage meurtrier et sans précédent d'une bombe atomique au-dessus de la ville japonaise d'Hiroshima (6 août 1945).

Le programme Manhattan

Le 16 décembre 1941, le président Roosevelt lance officiellement le projet Manhattan.

La motivation initiale du programme Manhattan était de ne pas laisser à Hitler le monopole d’une bombe nucléaire, justifiant à partir de 1942 un immense effort scientifique, technique et industriel. Quand il apparut progressivement que l’Allemagne était en réalité très en retard sur les États-Unis, les scientifiques se divisèrent sur l’opportunité de poursuivre le programme et surtout sur la nécessité d’utiliser la bombe.

 

La première phase du programme demeure cantonnée aux laboratoires institutionnels et universitaires.

Début 1943, le projet Manhattan entre dans une nouvelle phase. La grande firme chimique américaine Du Pont de Nemours est associée au projet. À Oak Ridge (Tennessee) sont montées deux usines de séparation de l'uranium fissile, ainsi que la première pile atomique au graphite refroidie par air. À Hanford (Washington), de grands réacteurs nucléaires au graphite sont construits, et produisent du plutonium. Un troisième pôle se forme vers mars 1943 : une équipe de savants hors pair est réunie sous la direction du physicien américain Robert Oppenheimer, dans le désert du Nouveau Mexique, à Los Alamos, lieu qui deviendra emblématique du projet Manhattan.

Un millier de chercheurs s'installent là durablement, parfois avec leur famille. Et ils travaillent, d'arrache-pied, dans le plus grand secret. L'un des défis scientifiques à relever est celui du dimensionnement des bombes. Celles-ci doivent être suffisamment peu volumineuses pour être larguées depuis un avion.

 

Trinity

Trinity est le nom de code du premier essai d'arme nucléaire réalisé le 16 juillet 1945 dans le cadre du projet Manhattan. Le nom de code Trinity fut proposé par le physicien Robert Oppenheimer dirigeant le laboratoire de Los Alamos en référence à un poème de John Donne sur la Trinité.

 

La détonation devait initialement avoir lieu à 4 h mais elle fut repoussée en raison d'orages. Les scientifiques craignaient que les retombées radioactives ne soient accrues par la pluie et qu'un éclair ne déclenche une explosion prématurée. Un rapport météorologique favorable fut publié à 4 h 40.

À 5 h 29 min, la détonation dégagea une énergie d'environ 21 kilotonnes de TNT et fut considérée comme un succès par les observateurs scientifiques. Bien que l'explosion ait été vue et entendue à des dizaines de kilomètres, le public ne fut informé de l'essai que le 12 août à la publication du rapport Smyth.

Le sable, composé en grande partie de silice, fondit et se transforma en un verre légèrement radioactif et verdâtre qui fut appelé « trinitite ».

L'explosion laissa un cratère de 1,5 mètre de profondeur sur 9,1 mètres de diamètre. Les observateurs rapportèrent que les montagnes alentours furent éclairées « plus brillamment qu'en plein jour » pendant une ou deux secondes tandis que les personnes présentes au camp de base indiquèrent que la chaleur « était aussi forte que dans un four ». Le son de l'explosion fut entendu à plus de 160 kilomètres et le nuage en champignon s'éleva jusqu'à une altitude de 12.100 mètres.

 

La veille, le 15 juillet, la bombe à fission « Little Boy », semblable à celle testée à Alamogordo, avait été embarquée à bord du croiseur Indianapolis à destination de l’île de Tinian, dans le Pacifique. Le 6 août, elle était larguée sur la ville japonaise d’Hiroshima.

 

Voir aussi : 6 août 1945 - Bombe atomique sur Hiroshima

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 23:01

Le dimanche  1 juin 1980, Ted Turner, richissime homme d'affaires américain et magnat de l'audiovisuel, lance CNN (Cable News Network), la première chaîne télévisée d'information en continu.

 

 

Présentée comme une alternative aux trois grandes chaînes nationales (American Broadcasting Company, Columbia Broadcasting System et National Broadcasting Company), CNN offre des informations 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.

À ses débuts, CNN, dont le siège est situé à Atlanta, en Georgie, compte 300 employés et des bureaux dans 9 villes, dont Londres et Rome. Après des départs modestes, la chaîne occupe une place de plus en plus importante dans le paysage télévisuel aux États-Unis, ainsi qu'à l'extérieur du pays.

Le succès est tel que Ted Turner créera CNN International en 1985.

La popularité de certains de ses animateurs, comme Larry King, ajoute à sa notoriété qui atteint un nouveau sommet lors de la guerre du Golfe, en 1991. La spectaculaire couverture en direct de la Guerre du Golfe sera suivie par des millions de téléspectateurs dans le monde.

 

Aujourd'hui, CNN emploie plus de 4.000 personnes et compte plus de 37 bureaux internationaux.

 

 

Ted Turner ne partait pas de rien ; il avait fait fortune dans le placement de publicité et avait, dix ans plus tôt, acheté une chaîne de télévision locale d'Atlanta. Pour en assurer la croissance, il rediffuse des séries amorties et les matches de baseball et de basket de deux équipes locales qu'il a achetées. Pour élargir son audience, il a l'idée d'envoyer ses programmes vers un satellite qui les rediffuse vers les réseaux câblés d'autres villes des Etats-Unis. C'est ce modèle technologique qui va servir de base à CNN.

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 23:02

Le samedi 21 mai 1927, l'Américain Charles Lindbergh réussit la première traversée en avion sans étapes de l'Atlantique Nord, quelques jours après la tentative malheureuse de Nungesser et Coli dans l'autre sens.

 

Lindbergh devient, à 25 ans, le premier pilote à relier New York à Paris, au cours d'un vol de trente-trois heures et trente minutes à bord de son avion le Spirit of Saint Louis, remportant ainsi le prix Orteig.

 

Lorsqu’il décide de traverser l’Atlantique Lindbergh est un pilote déjà expérimenté.  Malgré ses 25 ans, il a derrière lui de nombreuses heures de vol pour avoir travaillé sur la ligne postale Chicago-Saint-Louis. Pour se lancer à l’assaut de l’Atlantique et remporter le prix Orteig doté à l’époque de 25.000 dollars,  Charles Lindbergh a besoin d’un avion.

Il convainc des financiers de le sponsoriser et s’adresse à la firme américaine Ryan de lui construire un appareil sur-mesure. L’avion, un monoplan en balsa et en métal est baptisé "Spirit of Saint Louis". L’idée vient de la loge maçonnique à laquelle le pilote appartient et où il a trouvé de nombreux appuis.

Lindbergh sait que, pour emporter les 2.000 litres de carburant nécessaire à cette traversée, il doit alléger au maximum son avion. Il supprime le copilote, le navigateur, la radio, les équipements de vol de nuit et le parachute. Au final, il ne reste plus qu’un fuselage, un moteur et des ailes !

 

Le 20 mai 1927, à 7 heures 52, à Roosevelt-Field, près de New York, Lindbergh s’installe à bord de Spirit of Saint Louis, et déclare « le condamné à mort vous dit au revoir », Il puis il décolle. D’abord la pluie, le givre, le froid, le brouillard, la fatigue. Epuisé, il aperçoit le sud de l’Irlande, les côtes européennes, la Tour Eiffel, et enfin le Bourget, où il se pose après 33 heures et 30 minutes de vol. 

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13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 23:01

Le samedi 14 mai 1796, le médecin britannique Edward Jenner inocule une « variante » de la variole à James Phipps, un jeune garçon de huit ans, en le piquant au bras. Après une dizaine de jours, celui-ci est immunisé contre la maladie.

 

Très tôt, dès le Moyen Âge, on s'est aperçu que les personnes ayant survécu à la variole étaient définitivement immunisées contre le fléau. Le savant andalou Averroès y fait allusion et des praticiens ont l'idée d'inoculer la maladie à leurs patients, avec un maximum de précautions, afin de les protéger contre les fréquentes épidémies.

Mais cette protection préventive n'est pas sans danger et elle nécessite que le patient soit très soigneusement isolé afin qu'il ne provoque pas lui-même une épidémie. Elle est limitée pour cela aux milieux aristocratiques et bourgeois.

 

Edward Jenner, membre de la Royal Society (17 mai 1749 - 26 janvier 1823), est le premier médecin à avoir introduit et étudié de façon scientifique le vaccin contre la variole. Il est considéré comme le « père de l'immunologie ».

Edward Jenner utilise du pus provenant d'une maladie apparentée mais bénigne, la vaccine des vaches.  En cela, il se distingue de ses prédécesseurs qui, non sans risque, immunisaient leurs patients en leur inoculant la variole elle-même.

Par une action déterminée auprès de ses collègues,  Édouard Jenner  va donner à la vaccination une caution scientifique et la généraliser à l'ensemble de la population.

 

La pratique de la vaccination se répand très vite en Europe et en Amérique, contribuant au recul des épidémies. À ce jour, les grandes campagnes de vaccination contre la variole ont pratiquement éliminé ce virus de la surface de la terre.

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 23:01

Le lundi 19 avril 1971, l'Union soviétique met en orbite la première station spatiale habitée, et reprend ainsi de l'avance sur les Américains qui avaient conquis la Lune deux ans plus tôt.

L'URSS, après son échec dans la conquête de la Lune, développe un programme de stations orbitales. La 1ère station occupée par un équipage humain, Saliout 1, est lancée du cosmodrome de Baïkonour le 19 avril 1971 à l'aide d'une fusée Proton et se retrouve sur une orbite à environ 200 kilomètres au dessus de la Terre.

Elle mesure 14 mètres de long pour une masse d'environ 19 tonnes. L'équipage dispose d'un volume de 90 m3 répartis sur quatre compartiments cylindriques aménagés en laboratoire, poste de commandes et espace de vie.

Vingt-et-un hublots permettent d'admirer la Terre vue de l'Espace et l'énergie est fournie par deux panneaux solaires  totalisant une surface de 28 m2.

 

Quatre jours plus tard la station spatiale doit être occupée par son premier équipage composé de Chatalov, Elisseïev et Roukavichnikov. Mais le vaisseau Soyuz 10 qui les amène ne parvient pas à s'arrimer à Saliout 1 et fait demi-tour.

Le 7 juin la jonction est enfin réussie avec Soyuz 11. Pendant vingt-trois jours les cosmonautes Dobrovolsky, Patsaïev et Volkov vont occuper Saliout pour y réaliser différentes expériences.

Leur retour le 30 juin sera dramatique. Lors de la séparation du Soyuz de la station orbitale, une valve s'ouvre accidentellement, vidant la capsule de son air. Les trois cosmonautes seront retrouvés sans vie sur leurs sièges par les équipes au sol venues les accueillir en héros.

Aucun autre équipage ne rejoindra Saliout 1 qui restera en orbite jusqu'au 16 octobre avant de se désintégrer dans l'atmosphère. 

 

Le programme Saliout s'achèvera en 1986, après 813 jours d'occupation humaine et plus de 2.500 expériences scientifiques.

 

 

Relire également :

13 septembre 1959 - Une fusée soviétique atteint la lune

21 juillet 1969 - Premier pas sur la Lune

 

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 00:01

Le dimanche 13 mars 1988, le Japon inaugure un tunnel reliant Honshu, l'île principale du pays, à l'île d’Hokkaido. D'une longueur de 53,85 km, il s'agit alors de la plus grande voie de communication souterraine du monde (le tunnel sous la Manche mesure 50,45 km). Il appartient à la ligne Kaikyō des chemins de fer japonais.
 

 

Le tunnel du Seikan est creusé sous le détroit de Tsugaru au Japon. Il relie Aomori dans l'île de Honshū à l'île de Hokkaidō. Il comporte un tronçon de 23,3 km sous le fond marin (le tronçon sous-marin du tunnel sous la Manche mesure 37,5 km). Le point le plus bas se situe à 240 m sous le niveau de la mer (à 100 m sous le fond marin).

 

La décision de construire ce tunnel a été prise après le naufrage du ferry Tōya Maru qui provoqua la mort de 1.159 passagers en 1954.

La nature volcanique, trop instable, des roches localisées sous le détroit de Tsugaru a conduit les constructeurs à creuser à l'explosif (dynamite) la plus grande partie de la galerie. Les premiers forages d'essais ont commencé en 1961, le creusement du tunnel proprement dit a démarré en 1971 de part et d'autre du détroit et la jonction des deux tronçons a eu lieu en 1983.

Deux gares de voyageurs (Yoshioka-Kaitei, côté Hokkaidō et Tappi-Kaitei, côté Honshū) ont été construites dans le tunnel, sous la ligne côtière — toutes deux présentant des expositions qui détaillent l'histoire et les fonctions du tunnel.

 

Cet ouvrage reste le plus long tunnel sous-marin à ce jour. Mais depuis 2016, le plus long tunnel du monde est le tunnel de base du Saint-Gothard mesurant 57,1 km. Il s’agit d’un tunnel ferroviaire bi-tube passant sous le massif du Saint-Gothard, en Suisse. Sa mise en service commerciale a eu lieu le 11 décembre 2016. Il est essentiellement destiné au trafic ferroviaire à grande vitesse.

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5 mars 2018 1 05 /03 /mars /2018 00:01

Le mercredi 5 mars 1558, le médecin Francisco Fernandez offre à Philippe II, roi d'Espagne, une plante venue du nouveau continent : le tabac qu’il présente comme « médicament universel ».

 

Les Indiens d'Amérique fument les feuilles de tabac depuis des temps immémoriaux au cours de leurs cérémonies religieuses. Le tabac était aussi utilisé comme une plante médicinale. Réputées pour ses vertus curatives, le tabac est donc introduit en Europe peu après la découverte de l'Amérique.

 

L'introduction du tabac en France se fait vers 1560 grâce à Jean Nicot, ambassadeur de France à Lisbonne de 1559 à 1561. Il envoie à Catherine de Médicis du tabac en poudre, afin de traiter les terribles migraines de son fils François II. Le traitement a du succès et le tabac devient ainsi « l'herbe à la Reine » dont la vente sous forme de poudre est réservée aux apothicaires. Ce qui vaut à Jean Nicot d'être immortalisé sous la forme du mot nicotine.

 

Il faudra quelques siècles pour reconnaitre sa nocivité.

Les premières observations sur les méfaits du tabac remontent au XVIIe Siècle mais ce n'est qu'au début du XIXe Siècle que la nicotine est identifiée comme un composant du tabac. Cet alcaloïde est découvert en 1809 par Louis Nicolas Vauquelin, professeur de chimie à l'École de médecine de Paris. Il est appelé Nicotine en référence à Jean Nicot.

En 1950 les études épidémiologiques prouvent indiscutablement la toxicité du tabac.

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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 00:01

Le mardi 7 janvier 1890, Clermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Il est baptisé « Wattman » ; ce nom est sans doute à l’origine de la dénomination de son conducteur.

Le premier tramway électrique est mis en exploitation à Sarajevo (Empire austro-hongrois) en 1885, tandis qu’en Suisse, la première ligne (Vevey-Montreux-Chillon) sur la Riviera vaudoise, est ouverte en 1888.

En France, il circule pour la première fois en 1890 à Clermont-Ferrand. La première ligne exploitée par la Compagnie des tramways électriques de Clermont-Ferrand rallie Montferrand à Royat.

Le « wattman » conduisait le tramway et un receveur (ou une receveuse) distribuait les tickets et actionnait une cloche-plafonnier pour annoncer le départ.

Les passages du tramway étaient espacés de 3 à 6 minutes, la vitesse autorisée de 20km/heure.

 

Le retard devint un atout !

Les hésitations des décideurs, l’abandon successif des concessions avaient placé Clermont-Ferrand en retard par rapport aux autres villes de même importance en matière de transport collectif. Et c’est grâce à la ténacité et à l’audace d’un entrepreneur de travaux publics, Jean Claret, qui obtint le 27 janvier 1888 la rétrocession de l’exploitation du transport par tramway à Clermont-Ferrand, que les travaux ont pu être enfin engagés à la fin de l’année 1888.

Le retard devint donc un atout, puisque, profitant des toutes dernières technologies, on décida d’utiliser la traction électrique par câble aérien, ce qui ne s’était encore jamais fait en France !

Le 7 janvier 1890, les Clermontois se pressèrent pour prendre, pour la première fois leur tramway, mis gratuitement, ce jour-là, à disposition de la population.

 

L'alimentation électrique

Le courant d’une tension de 500 volts est fourni par une usine située à Monferrand dans le dépôt.

À l'origine, l'alimentation des véhicules se fait par une ligne aérienne constituée de d'un tube de cuivre. La prise de courant s'effectue par un système de navette coulissante à l'intérieur de ce tube, fendu dans sa partie inférieure. En 1907, une ligne aérienne classique est installée et les véhicules équipés d'une prise de courant par perche.

 

Évolution du tramway clermontois

En 1902, une section entre la place de Jaude et la place Delille, via la place Gaillard est ouverte. Puis en 1913, une liaison vers la gare, via les Salins, ainsi qu'une courte section entre la place Gaillard et le quartier Fontgiève sont mises en service. En 1914, une ligne est ouverte reliant Beaumont au centre-ville, via l'actuelle avenue de la Libération. Juste avant la première guerre mondiale, le parc est modernisé. Tout au long de la première moitié du XXe siècle, le matériel roulant neuf est régulièrement acquis afin de faire face à la croissance du trafic et à l'ouverture de nouvelles lignes.

 

Le réseau traversa la seconde guerre mondiale sans trop de problèmes, Clermont Ferrand étant en dehors des grands axes stratégiques. Cependant, à la libération, il devait faire face à d'importants besoins de modernisation. La ville décidait alors de supprimer les tramways et de les remplacer par des autobus.

Le réseau disparait progressivement entre 1933 et 1956. Le dernier tramway clermontois sur rail roula le 17 mars 1956.

 

Dès les années 1970, une prise de conscience sur les conséquences d'une politique du tout automobile naît à Clermont-Ferrand comme partout ailleurs. Face aux problèmes et nuisances générées par l'automobile dans la ville, l'idée d'un nouveau tramway est lancée.

En 2006, un tramway sur pneumatiques Translohr à propulsion électrique, guidé par un rail central est mis en service.

 

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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 00:01

Le 25 décembre 1741, le physicien et astronome suédois Anders Celsius met au point une échelle thermométrique centésimale. Il fera connaître ses travaux l’année suivante.

En divisant la balance de Fahrenheit en 100 divisions égales, il établit une graduation renversée et désigne par 0 le point d'ébullition de l'eau et par 100 le point de congélation (au niveau de la mer). Cette graduation renversée sera changée après la mort de Celsius pour s'accorder avec les autres balances de température.

 

 

Anders Celsius

Anders Celsius est un savant suédois né à Uppsala le 27 novembre 1701 et mort de la tuberculose dans la même ville le 25 avril 1744.

Très jeune, Anders Celsius se fait remarquer par son intérêt pour les mathématiques.

Dès 1728, il enseigne les mathématiques et il devient professeur d’astronomie à l’université d’Uppsala en 1730.

En 1732, il effectue un voyage d’études en divers pays d’Europe, Allemagne, Angleterre, Italie, France, qui dure 4 ans, et au cours duquel il visite en particulier des observatoires.

En 1733, il publie à Nuremberg les observations de 316 aurores boréales faites par lui ou par d’autres en Suède, de 1716 à 1732. En 1736, il est de retour en Suède et participe au premier grand programme scientifique international destiné à vérifier la validité d’une théorie concernant la rotondité de la Terre.

En 1737, l’astronome français Joseph-Nicolas Delisle (1688-1768) envoie à Celsius deux thermomètres de sa conception pour lequel 0 est le point d’ébullition de l’eau (150, celui de sa congélation, sera établi en 1738 par le professeur de médecine allemand Josias Weitbrecht, qui simplifie les 2.400 graduations de Delisle).

 

En 1741, Celsius conçoit également un thermomètre dont il a besoin pour ses observations météorologiques. Comme Delisle, il part du point d’ébullition de l’eau fixé à 0, mais avec 100 pour son point de congélation. On obtient ainsi une division centésimale, plus facile d’utilisation.

Cette échelle sera inversée après la mort d’Anders Celsius en 1744.

 

En France, en 1794, la Convention décide que le « degré thermométrique sera la centième partie de la distance entre le terme de la glace et celui de l'eau bouillante ».

Ce système appelé échelle centésimale ou échelle de Celsius a été adopté dans la plupart des pays (sauf la les États-Unis, Bélize ou les Îles Caïman qui utilisent l'échelle Fahrenheit).

Le nom de degré Celsius a été choisi par la IXème Conférence Internationale des Poids et Mesures en octobre 1948.

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24 octobre 2017 2 24 /10 /octobre /2017 23:01

Annoncé dès les premières semaines du mandat présidentiel, le « Grenelle de l’environnement » donne son rapport. Du 6 juillet au 25 octobre 2007 se tenait le Grenelle de l’environnement qui réunissait des représentants de l’État, des ONG investies dans les questions environnementales, les partenaires sociaux et les collectivités locales

Les principales mesures annoncées sont l’instauration d’une « écopastille » pour les automobiles, la réduction des constructions autoroutières, la construction de tramway, la promotion des constructions écologiques dans le bâtiment.

 

Le Grenelle Environnement s’est déroulé en trois phases :

Première phase : du 16 juillet à fin septembre

Cette première phase a été consacrée au dialogue et à l’élaboration de propositions au sein des groupes de travail, chacun d'entre eux réfléchissant sur un thème différent.

Deuxième phase : de fin septembre à mi-octobre

Durant cette deuxième phase, le grand public a été consulté via des forums internet et des rencontres. Durant cette période, 14.000 contributions sur Internet ont été recensées et 300.000 internautes sont intervenus sur le forum du Grenelle. Près de 15.000 personnes ont participé aux 19 réunions régionales.

Troisième phase : 24 et 25 octobre

Les participants aux groupes de travail ont discuté avec le gouvernement des mesures à mettre en place. Puis, le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé les conclusions du Grenelle Environnement.

Le Grenelle a permis d’aboutir à 268 engagements en faveur de l’écologie et de l’environnement.

 

Le Grenelle Environnement a été mis en œuvre en deux grandes étapes.

Première étape : de décembre 2007 à mai 2008 :

Pour mettre en œuvre le Grenelle, 34 comités opérationnels ont été créés. Ils étaient dirigés par un parlementaire ou une personnalité reconnue. La mission de ces 34 comités était de proposer des actions concrètes permettant la mise en place des 268 engagements.

 

Un Comité de suivi du Grenelle a été créé début 2008 par le gouvernement à la demande des organisations ayant participé au Grenelle Environnement. Ce comité était composé de représentants des cinq catégories de participants : État, collectivités locales, ONG, entreprises, salariés. Il a eu pour vocation d'assurer le suivi des engagements pris par le gouvernement.

Ce comité a permis de maintenir les participants informés de la mise en œuvre des engagements, par voie informatique et, environ trois fois par an, par des réunions entre le ministère concerné (ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer) et les représentants des participants. C'est également par ce biais que le gouvernement a organisé la consultation sur différents processus tels que la stratégie nationale de développement durable et a lancé des appels à participation à divers groupes de travail. Ce comité d'abord informel a été institutionnalisé en avril 2010 sous le nom de « Comité national du développement durable et du Grenelle de l'environnement ».

 

Seconde étape : le « temps du Parlement » entre 2008 et 2010

Le Parlement a adopté les différents textes nécessaires à la traduction législative des engagements du Grenelle de l’Environnement. Les lois créées ont été qualifiées à ce titre de lois « Grenelle ».

 

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31 mai 2017 3 31 /05 /mai /2017 23:01

1882 - Suisse : mise en service du tunnel ferroviaire du Saint-Gothard (16,3 km), le plus long tunnel du monde à l'époque.

1893 - France : mise en service du tronçon Aire-sur-la-Lys  / Fruges de la ligne Aire-sur-la-Lys  / Berck-Plage.

1894 - France : ouverture de la ligne Livron - Aspres reliant les Hautes-Alpes à la vallée du Rhône.

1910 - France : mise en service du chemin de fer de Brioude à Saint-Flour (compagnie du Midi/PLM)

1924 - France : mise en service de la section Castéra-Verduzan-Eauze du chemin de fer d'Eauze à Auch (compagnie du Midi)

1958 - Italie, Suisse : mise en service du TEE Lemano entre Milan et Genève.

1975 - Italie : suppression de l'Aurora en tant que TEE entre Rome et Reggio de Calabre.

1980 - Suisse : mise en service de la liaison ferroviaire entre la ville et l'aéroport de Zurich-Kloten.

2000 - Italie : le réseau ferroviaire italien est ouvert à la concurrence, les nouveaux exploitants devant obtenir une licence d'entreprise ferroviaire. Les chemins de fer de l'État, Ferrovie dello Stato filialisent leurs activités de transport en créant Trenitalia.

2005 : Lors du sommet de la Communauté des États sahélo-sahariens(Cen-Sad) à Ouagadougou (Burkina Faso), les chefs d’État ont décidé de mettre en étude la construction d’une ligne de chemin de fer reliant la Libye, le Tchad, le Niger, avec des bretelles vers le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, afin de faciliter les échanges et de désenclaver l’espace Cen-Sad.

2016 - Suisse : inauguration du tunnel de base du Saint-Gothard long de 57,1 km, soit le plus long tunnel ferroviaire du monde.

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 23:01

Le TGV Nord, troisième train à grand vitesse en France après Paris-Lyon et Paris-Nantes, a été mis en service le dimanche 23 mai 1993. Les TGV continuant ensuite vers les grandes villes du Nord-Pas-de-Calais par ligne classique.  Le prolongement de la ligne vers Lille et le tunnel sous la Manche sera ouvert le 23 septembre de la même année. Aujourd’hui, grâce au TGV Nord, Lille est à 1h de Paris, 1h20 de Londres et 35mn de Bruxelles.

Un projet repoussé

À l’origine, le TGV Nord devait être le premier à voir le jour en France. Dans les années 1960, une ligne à grande vitesse est envisagée pour améliorer la liaison entre la France, la Belgique et la Grande Bretagne. Le projet est lié à la réalisation du tunnel sous la Manche.

 

En 1975, le gouvernement britannique met un grand coup de frein. Le projet de tunnel sous la Manche est abandonné. La SNCF s’intéresse alors à la desserte entre Paris et Lyon. Et c’est la ligne TGV Sud-est qui sera la première réalisée en France.

Six ans plus tard, le projet de tunnel sous la Manche est ressorti des cartons. La France et la Grande Bretagne lancent de nouvelles études. En 1987, la construction du tunnel sous la Manche est décidée. Le TGV Nord est à nouveau sur les rails.

Le TGV Nord est inauguré le 18 mai 1993 par François Mitterrand, cinq jours avant sa mise en service.

Le président de la République a pris place dans la cabine aux côtés du conducteur Joël Deroubaix.

La LGV Nord

La LGV Nord, ou ligne nouvelle 3 (LN3), est une ligne à grande vitesse française de 333 km de long reliant Paris à la frontière belge et au tunnel sous la Manche via Lille, mise en service en mai 1993. Autorisant en service commercial une vitesse de 300 km/h, elle a permis à sa création d'accélérer sensiblement les liaisons ferroviaires entre Paris et le nord de la France, mais aussi la Belgique et la Grande-Bretagne. Son tracé est jumelé avec celui de l'A1 sur 130 km. Située en totalité en plaine, elle ne comporte pas de rampe supérieure à 25 pour mille. La circulation y est entièrement contrôlée depuis le poste d'aiguillage et de régulation (PAR) de Lille.

Chronologie

20 janvier 1986 : François Mitterrand et Margaret Thatcher se rencontrent à Lille, et décident la construction d’un tunnel sous la Manche dont la concrétisation prendra trois ans. Jacques Chirac décide alors de confier la construction du TGV Nord à la SNCF le tracé sera celui de l'autoroute Paris-Lille

1988 : Les archéologues organisent les fouilles avant les premiers travaux de terrassement.

Novembre 1989 : Les ministres des transports Européens tiennent un congrès à La Haye et fixent l’avenir du TGV Nord avec un calendrier prévisionnel.

2 septembre 1991 : Début de la pose des rails

9 septembre 1992 : Mise sous tension des caténaires

20 octobre 1992 : Premiers essais de circulation

23 Mai 1993 : La première rame à grande vitesse du TGV Nord circule à 300 km/h sur la Ligne à Grande Vitesse entre Paris et Arras.

26 Septembre 1993 : La Ligne à Grande Vitesse s’ouvre totalement au service jusqu’à Lille et Calais.

1994 : La ligne s’enrichit d’une connexion vers Londres avec le tunnel sous la Manche où circulent les Eurostar.

2 juin 1996 : Mise en service de la dernière section entre Lille et la frontière belge. Le lien avec la LGV de la frontière à Bruxelles où circulent les Thalys.

1998 : La ligne fait le lien avec la LGV vers Anvers, Cologne et Amsterdam.

 

Voir également :

22 septembre 1981 - Voyage inaugural pour le TGV

13 août 1986 - Fondation d’Eurotunnel

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2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 23:01

La SNCF, Alsthom et RFF s’offrent un coup publicitaire de premier choix en établissant un nouveau record de vitesse sur rail : 574,8 km/h sur la ligne à grande vitesse (LGV) Est-européenne.

Une rame de TGV spéciale a officiellement battu mardi 3 avril à 13h14 le record du monde de vitesse sur rails à 574,8km/h, selon une annonce à bord, dépassant le précédent record établi en 1990 par un TGV à 515,3km/h.

Ce nouveau record, atteint au point kilométrique 191, dans le sens Strasbourg-Paris, a été homologué par deux huissiers présents à bord de la rame baptisée V150.

 

Le but affiché était de dépasser le record de mai 1990, soit 515,3 km/h, en roulant à au moins 540 km/h, soit une vitesse de 150 mètres par seconde, nom de code de l'opération (V150).

Le TGV a déjà atteint 560 à 570 km/h au cours de plusieurs dizaines d'essais officieux non homologués effectués depuis mi-janvier: au moins 559 km/h selon la SNCF.

Alors que la crise pétrolière redonne de l’intérêt pour le train à grande vitesse face à l’avion, Alsthom cherche à démontrer sa suprématie à l’échelle mondiale. De son côté, la SNCF met ainsi en valeur sa nouvelle ligne à grande vitesse Paris-Strasbourg qui doit être commercialisée le 10 juin suivant.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 00:01

 

 

 

  337 : Jules Ier est élu pape.

  886 : Effondrement du Petit-Pont à Paris suite à une crue.

1221 : Mariage du roi d'Aragon Jacques Ier avec Aliénor de Castille.

1340 : Édouard III est reconnu « roi d'Angleterre et de France » par le Parlement de Gand.

1577 : Henri de Navarre est reconnu comme chef du parti huguenot français.

1626 : Signature de la Paix de La Rochelle entre les Huguenots rebelles et la couronne de France.

1626 : Sur proposition de Richelieu, rédaction d'un édit royal contre les duellistes qui sont privés de noblesse ; le duel ayant entraîné mort d’homme est considéré comme crime de lèse-majesté.

1650 : Visite du jeune roi Louis XIV à Rouen.

1701 : Début de la Guerre de Succession d'Espagne ; Philippe d'Anjou entre à Madrid, en tant que Philippe V d'Espagne, tandis que l'armée française occupe le sud des Pays-Bas espagnols.

1715 : La Paix d'Utrecht met fin à la guerre entre l'Espagne et le Portugal.

1778 : Signature, à Versailles, d'un Traité d'alliance et d'un Traité d'amitié et de commerce, entre la France et la Révolution américaine, représentées par le comte de Vergennes et Benjamin Franklin.

L'Angleterre déclare la guerre à la France.

1800 : Le physicien Alessandro Volta invente la pile électrique, composée de lamelles de cuivre et de zinc.

1819 : La Compagnie anglaise des Indes orientales établit un comptoir à Singapour.

1831 : Couronnement du pape Grégoire XVI.

1840 : Traité de Waitangi, entre les Māori et les Anglais, par lequel la Nouvelle-Zélande devient britannique (fête nationale).

1863 : Napoléon III proclame l'Algérie « royaume arabe », en demandant l'égalité entre Algériens et Français.

1869 : La Grèce accepte d'évacuer la Crète à la suite d'un ultimatum turc.

1881 : Fondation de l'Union vélocipédique française, future Fédération française de cyclisme.

1895 : La Nouvelle-Zélande entre dans l'Empire britannique.

1897 : La Crète proclame son rattachement à la Grèce.

1899 : Ratification du traité de Paris par lequel l'Espagne cède aux États-Unis : Cuba, Porto Rico, Guam et les Philippines, moyennant un versement de 20 millions de dollars.

1902 : Un accord franco-éthiopien en vue de la construction d'un chemin de fer Djibouti-Addis-Abeba provoque des protestations de la part des Anglais et des Italiens.

1904 : Apparition au générique d'un film de la margueritte qui sert, aujourd'hui encore comme logo de Gaumont.

1918 : Institution du suffrage universel avec vote des femmes au Royaume-Uni.

1919 : Les femmes obtiennent le droit de vote au Luxembourg.

1922 : Pie XI succède à Benoît XV au Vatican.

1932 : Coup de force fasciste à Memel (Lituanie).

1934 : En France, le 6 février 1934, de violents incidents sur la Place de la Concorde, à Paris. Voir détails

1935 : Le congrès des soviets approuve la politique de Staline.

1936 : Début des IVe jeux Olympiques d'hiver à Garmisch-Partenkirchen.

1937 : En Chine, Tchang Kaï-chek est mis en difficulté par la rébellion des généraux du Nord qui devaient combattre les communistes.

1941 : Staline succède à Molotov et devient chef du gouvernement soviétique (officiellement président du Conseil des commissaires du peuple).

1952 : Élisabeth II devient reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, et chef du Commonwealth.

1954 : L'assemblée constituante du Cachemire demande le rattachement à l'Inde.

1958 : à Munich, l'avion transportant l'équipe de football de Manchester s'écrase : vingt-et-un morts.

1964 : La France et la Grande-Bretagne décident de la construction d'un tunnel ferroviaire sous la Manche.

1968 : Début des Xe jeux Olympiques d'hiver à Grenoble.

1971 : Alan Shepard se détend en jouant au golf… sur la Lune.

1973 : Incendie du Collège Édouard-Pailleron : 20 morts.

1984 : Des milices antigouvernementales s'emparent du contrôle de la plus grande partie des quartiers musulmans de Beyrouth et réclament la démission du président chrétien Amine Gemayel.

1991 : L'Irak rompt ses relations diplomatiques avec la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Arabie saoudite et l'Égypte.

1995 : Près de 2.700 communes françaises dans 31 départements sont reconnues en état de catastrophe naturelle, à la suite des récentes inondations.

1995 : Premier arrimage spatial entre la navette Discovery et la station Mir. Le lieutenant-colonel Eileen Collins, première femme pilote de navette spatiale était aux commandes.

1998 : Le préfet de Corse, Claude Érignac, 60 ans, est abattu en pleine rue à Ajaccio par deux hommes armés. Bernard Bonnet lui succédera.

1998 : Louis Schweitzer, président de Renault comparaît devant la justice belge dans le cadre de la fermeture des usines de Vilvorde.

1999 : Ouverture à Rambouillet de la conférence de paix sur le Kosovo, qui ne débouchera sur aucun accord en raison de l'intransigeance serbe.

2000 : La sociale-démocrate Tarja Halonen devient la première présidente finlandaise.

2001 : Le chef de la droite nationaliste, Ariel Sharon, est élu Premier ministre d'Israël, face à son rival Ehoud Barak, Premier ministre démissionnaire.

2001 : L'écrivain Phil Marso décide de faire du 6 février la journée mondiale sans téléphone. Voir détails

2002 : Les États-Unis se retirent du traité instituant la Cour pénale internationale.

2004 : Un attentat dans le métro de Moscou à une heure de grande affluence, attribué aux indépendantistes tchétchènes, fait une quarantaine de morts.

2004 : Un séisme de 6,9 sur l'échelle ouverte de Richter secoue la Papouasie et tue au moins 23 personnes.

2005 : Au Togo, Faure Gnassingbé est élu président de l'Assemblée, après modification de la Constitution par les députés pour lui permettre de succéder légalement à son père.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 00:01

Le 23 décembre 1933, en soirée, le train rapide Paris - Strasbourg percute par l'arrière un train express Paris – Nancy qui était à presque à l'arrêt à Pomponne (à 25 km à l'est de Paris, aujourd'hui dans le département de Seine-et-Marne).

L’express No 55 Paris - Nancy était d'un train supplémentaire mis en place par la Compagnie des chemins de fer de l'Est qui exploitait alors le réseau pour l'Est de la France, pour faire face à l'afflux de voyageurs pour les fêtes de fin d'année. Or, pour ces trains supplémentaires, on utilisait généralement d'anciens wagons de voyageurs dont la caisse était entièrement en bois avec seulement le châssis en acier.

La puissante locomotive de type 241 Mountain, du rapide No 25-bis Paris - Strasbourg est venue percuter, dans le noir, le dernier wagon du Paris - Nancy, le chevauchant et détruisant ainsi sa caisse en bois et celles des 4 wagons suivants.

 

C'est le deuxième accident ferroviaire le plus meurtrier en France après l'accident de Saint-Michel-de-Maurienne en 1917. On dénombre 204 morts et 120 blessés. Une chapelle ardente est dressée dans la salle à bagages de la gare de Paris-Est, lieu de départ des deux trains. Le président de la République Albert Lebrun vient s’y recueillir.

 

L'enquête ouverte ne put déterminer les réelles causes de l'accident, seules plusieurs hypothèses furent avancées.

Cause humaine

Il semblerait que le mécanicien du train tamponneur ait été daltonien. Ne pouvant discerner la couleur des feux de signalisation dans la nuit, il aurait interprété le signal d'annonce protégeant le train Paris - Nancy comme étant un signal de voie libre. Ce handicap n'était alors pas détecté lors de l'embauche du personnel roulant. D'autre part, du fait de cantons courts de block-système (les signaux en tôle étaient manœuvrés par les trains eux-mêmes. De nuit, la position des panneaux était fournie par des feux produits par des lampes à pétrole), les signaux d'annonce étaient positionnés dans le canton précédent.

Cause climatique

Au vu des conditions météorologiques de cette nuit, en particulier du gel, on ne peut pas non plus exclure un raté de fermeture des signaux devant protéger le train Paris-Nancy.

En effet, les sémaphores ou cocardes étant manœuvrées mécaniquement, le dispositif de commande à distance était susceptible de se gripper en cas de formation de givre sur les organes mobiles ou de gel des lubrifiants.

Facteurs aggravants

Le bilan humain se révéla extrêmement élevé du fait de l'utilisation de voitures en bois.

 

Conséquences

Conséquence de la catastrophe, les voitures à caisse en bois durent être progressivement retirées du service. Cette opération ne fut toutefois achevée que vers 1962 par la SNCF. Entretemps, de 1935 à 1937, la signalisation des grands réseaux de chemins de fer français avait été simplifiée et harmonisée.

 

Les points significatifs furent (signalisation Verlant, mise en place en 1936) :

  1. remplacement des lampes à pétrole par des ampoules électriques beaucoup plus lumineuses ;
  2. remplacement de la couleur verte d'annonce par la couleur jaune, beaucoup plus perceptible. Le signal d'annonce n'est plus constitué de deux feux verts faiblement lumineux, mais par un seul feu jaune ;
  3. remplacement des deux couleurs de sémaphore d'arrêt (une verte et une rouge) par un seul feu rouge ;
  4. remplacement de la couleur de voie libre, le blanc (pouvant être confondu avec n'importe quelle lampe d'éclairage) par la couleur verte ;
  5. conjugaison des feux : un signal mécanique ayant un sémaphore et un avertissement fermés présentait quatre feux : deux verts de l'avertissement et un vert et un rouge du sémaphore. Si l'avertissement était ouvert, on avait alors deux feux blancs de l'avertissement ouvert et toujours les feux rouge et vert du sémaphore fermé. Avec l'électricité et la signalisation Verlant, on n'indique que la signalisation la plus contraignante : sémaphore fermé = un feu rouge, sémaphore ouvert mais avertissement fermé = un feu jaune, signaux ouverts = un feu vert.

 

Voir aussi : 12 décembre 1917 - Accident ferroviaire de Saint-Jean-de-Maurienne

 

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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 00:01

Le samedi 26 novembre 1966, le général de Gaulle inaugure la première usine marémotrice au monde. Elle symbolise l'âge d'or de la technologie française et marque la modernisation du pays.

 

Historique de la construction

La décision de construire une usine marémotrice (centrale électrique qui tire son énergie de la force des marées) à l’embouchure de la Rance a été prise dans les années 60 alors que la France lance sa politique d’indépendance énergétique (1ère centrale nucléaire de Chinon et campagne de construction de grands barrages hydrauliques).

Devant la faiblesse de l'activité industrielle en Bretagne, pour favoriser l'implantation d'industries nouvelles, il avait été promis d'améliorer la fourniture de l'énergie, en particulier la quantité de l'électricité. C'est dans ce Plan qu'étaient prévus les travaux de construction de l'usine marémotrice et du « barrage-route » sur la Rance.

La construction du barrage est autorisée en 1960 par le ministère de l’Industrie. Les travaux débutent en 1961 après 10 ans de démarches institutionnelles et administratives. Ils ont duré 6 ans et mobilisés plus de 600 ouvriers.

 

Le principe de l'énergie marémotrice

L'énergie marémotrice est une énergie renouvelable et propre produite en captant l'énergie des marées. Le captage de l'énergie marémotrice n'est pas une technique récente par rapport aux autres projets de production d'électricité à partir de l'eau. En effet au Moyen-Âge de nombreux moulins à marée existaient dans toute la Bretagne.

 

Le fonctionnement de l’usine marémotrice

Le fonctionnement de l’usine marémotrice dépend de la différence entre la hauteur d’eau de chaque côté du barrage et du débit de l’eau. De ce fait, l’usine marémotrice de la Rance fonctionne au rythme des marées en utilisant la variation du niveau de la mer qui chaque jour monte et descend deux fois.

Le barrage de la Rance a ainsi été construit dans une zone où les variations de hauteur du niveau de la mer sont importantes avec 13,50 m d’amplitude maximale. Il permet de créer une retenue d’eau : le bassin de la Rance.

La spécificité de l’usine marémotrice de la Rance est qu’elle peut produire de l’électricité lorsque la marée descend mais aussi quand elle monte. Cela est possible grâce aux groupes de production de type « Bulbe » qui fonctionnement dans les deux sens et se prêtent à l’exploitation d’un barrage avec un dénivelé inférieur à 30 m et un très fort débit.

 

Caractéristiques de l'usine marémotrice de la Rance

Usine : 390 m de long et 33 m de large abritant 24 groupes de production de type « bulbe » de 10 MW chacun.

Débit maximum turbiné : 6 600 m3/s.

Équivalent consommation : 225 000 habitants, soit la ville de Rennes.

Digue en enrochement : 163 m de long.

Barrage mobile : 115 m de long, équipé de 6 vannes de type « wagon » d’une hauteur de levée de 10 m et d’une largeur de 15 m.

Bassin : 184 000 000 m³ d’eau / 22 km2.

Route départementale 168 : 30 000 véhicules par jour en moyenne et jusqu'à 60 000 en été.

Écluse : 65 m de long et 13 m de large permettant le passage d’environ 20 000 bateaux par an.

 

Situation

L’usine est située à l'embouchure de l’estuaire de La Rance, entre Dinard et Saint Malo.

 

Allocution prononcée lors de l'inauguration de l'usine marémotrice de la Rance

 

 

Lien : Article détaillé sur l’usine marémotrice de la Rance

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 00:01

 

1863 : un décret approuve les statuts de la société anonyme dénommée Compagnie des chemins de fer de la Vendée faits à Paris par acte devant notaire le 12 octobre 1863. Les adjudicataires apportent les concessions à la société. L'ensemble des lignes du réseau de la compagnie est mis sous séquestre par décret du 9 juin 1877, le tribunal de commerce de la Seine déclare la société en faillite par le jugement du 22 juin 1877 et le 25 mai 1878 le réseau racheté par l'État est intégré dans l'administration des chemins de fer de l'État.

 

1909 : un accident ferroviaire a lieu au cours d'essais de charge du pont de Cassagne situé sur le territoire de la commune de Planès (Pyrénées-Orientales). Il coûte la vie à 6 personnes dont l'ingénieur Albert Gisclard, concepteur de ce pont suspendu sur la ligne de Cerdagne. L'ouvrage est un pont suspendu d'une longueur totale de 253 mètres et d'une portée de 156 mètres, comportant deux piles en maçonnerie de 32 et 28 mètres de hauteur surmontées chacune d'un pylône métallique d'une hauteur de 30 mètres.

 

1912 : ouverture de la section Pigalle - Jules Joffrin de la ligne A du « Nord-Sud » (Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris). Elle deviendra la ligne 12 du métro Parisien. La concession « Nord-Sud » (absorbée par sa concurrente, la CMP - Compagnie du chemin de fer Métropolitain de Paris - en 1931) comportait trois lignes :

-          ligne A : Porte de la Chapelle - Montmartre - Montparnasse - Porte de Versailles ;

-          ligne B : Saint-Lazare - Porte de Saint-Ouen et Porte de Clichy ;

-          ligne C : Montparnasse - Porte de Vanves.

 

1942 : à Montauban (Tarn-et-Garonne), le cheminot Léon Bronchart refuse de conduire un train de prisonniers. Ce sera le seul cas connu en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Déporté au camp de Dora, Léon Bronchart a reçu plus tard le titre de Juste parmi les nations de la part du Mémorial de Yad Vashem.

« Quand, en attendant ma mise en tête, j'assiste à l'évolution d'une rame que l'on ajoute au train que je dois emmener. Sur les marchepieds des éléments de la Police d'État gardent les portières, j'effectue ma mise en tête et je m'enquiers auprès du sous-chef de gare de la raison d'un tel service d'ordre et de sécurité. Il m'apprend que ce sont des internés politiques que l'on transfère d'Eysse à Saint-Pol-des-Jeaux. Aussitôt ma détermination est prise, je refuse d'emmener le train. Chef de gare, chef de dépôt, sous-chef de dépôt, inspecteur viennent au pied de la machine discuter avec moi : malgré les conseils, les objurgations, les sommations, les menaces, j'ai continué à refuser ; quand j'en ai eu assez, j'ai coupé moi-même la machine, et avancé auprès du mat. Rentré au dépôt, je me suis rendu au bureau du chef de dépôt, au sous-chef, j'ai dit : Si vous voulez, faites venir un médecin pour qu'il puisse constater que je ne suis ni fou, ni ivre. »

 

1968 : fermeture des lignes encore ouvertes (lignes Cheylard - Dunières, Cheylard - Tournon et Cheylard - La Voulte-sur-Rhône) du réseau du Vivarais de la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD).

C’était un réseau de chemin de fer à voie métrique qui desservait les départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire. L'ensemble du réseau mesurait 201,2 km.

La ligne Raucoules - Yssingeaux - La Voûte sur Loire était fermée depuis le 28 février 1952.

Deux sections ont été conservées :

-          La ligne Tournon - Lamastre, remise en service dès 1969 par la Société des Chemins de Fer Touristiques et de Montagne (CFTM) issue d'un groupe d'amateurs lyonnais. Elle est exploitée par le chemin de fer du Vivarais.

-          La section Dunières - Saint-Agrève, rouverte le 16 août 1970 et exploitée par l'association Voies ferrées du Velay.

 

2001 : le déraillement à Saubusse (Landes) d'un TGV reliant Paris à Hendaye et roulant à 130 km/h sur une voie classique.  L'accident est dû à la rupture d'un rail, fait six blessés légers.

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15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 23:01

Le chemin de fer atteint Toulouse en 1856 avec la ligne venant de Bordeaux (mise en service le 30 août)

Le premier bâtiment destiné aux voyageurs est inauguré le 16 octobre 1856.

Le trafic augmentant rapidement avec l'ouverture de plusieurs lignes, un nouvel édifice est reconstruit à la place de l'ancien de 1903 à 1905.

 

Débarcadère du chemin de fer à Toulouse Matabiau

La gare de Toulouse (que l’on appelait à l’époque « débarcadère du chemin de fer ») est construite en un temps record (un an et demi) dans le quartier de Matabiau,

Le bâtiment comprend un pavillon central et deux ailes.

En forme de U, comme la gare actuelle, le bâtiment est toutefois plus petit et beaucoup moins haut que le bâtiment actuel.

En 1864, la première marquise est créée par l’entreprise de Gustave Eiffel. En 1895 une marquise supplémentaire est rajoutée.

 

Le premier souterrain est bâti en 1899 (c’est l’actuel souterrain dans le prolongement du hall départ).

Cette première gare sera détruite pour laisser place en 1905, au bâtiment actuel. Il subsiste actuellement de ce premier bâtiment :

La façade en brique rouge donnant sur le quai n°1, en effet la marquise « Eiffel » de 1864 s’appuie encore sur cette façade.

Le souterrain dans le prolongement du hall départ.

 

Origine du nom Matabiau

Le nom Matabiau vient de l'Occitan « mata buoù », qui signifie « tuer le bœuf ».

Au IIIème siècle, Saturnin est le premier évêque chrétien de la Ville rose. Mais, les temps ne sont pas favorables aux catholiques. N’échappant pas à la règle, celui qui est aujourd’hui connu sous le nom de Saint Sernin subit les foudres des païens. Lors de la préparation d’un sacrifice rituel à Esquirol, l’évêque est interpellé. On lui demande de participer au sacrifice. Comme il refuse, les païens l’attachent au taureau destiné au sacrifice et frappent l’animal. La bête traverse alors la ville à vive allure, traînant Saturnin derrière lui jusqu’à l’actuelle basilique Saint Sernin, en passant par une rue qui gardera le nom de l’évènement : la rue du Taur.

L'animal cependant continue sa route et est tué dans un quartier qui sera ainsi nommé « mata buoù ».

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 23:01

Le pilote de chasse américain Charles Yeager franchit la barrière mythique de mur du son à bord d'un avion prototype lar Bell X 1.

Le mardi 14 octobre 1947, en survolant le lac asséché de Murac en Californie, il atteint une vitesse de Mach 1,06. Son record n'a pas été homologué du fait que son avion n'a pas décollé par ses propres moyens. Il a été largué par depuis un bombardier B 29 pour pouvoir économiser du carburant.

Son exploit prouve néanmoins que l'homme est capable de dépasser les limites les plus dangereuses de la vitesse.

 

Le 28 octobre 1952, le premier avion français, le Mystère II, fabriqué par la société Marcel-Dassault franchi à son tour le mur du son au-dessus de Melun-Villaroche.

Le 18 mai 1953, l'aviatrice américaine Jacqueline Cochran, devient la première femme à franchir le mur du son à bord d'un Canadair F-86 Sabre.

 

Le mur du son

Le mur du son correspond à une vitesse au moins égale à celle de la vitesse du son, soit 1.224 km/h (343.2 mètres par seconde) dans l'air à 15 °C. Cette valeur ne vaut cependant qu'au niveau du sol et elle diminue avec la densité de l'air et donc l'altitude et la température.

L’expression « mur du son » reviendrait à W.F. Hilton. Lors d’une conférence de presse en 1935, ce physicien anglais, spécialisé en aérodynamique, aurait expliqué aux journalistes comment les ailes et les commandes d’un avion se durcissent et deviennent instables lorsque l’appareil prend de la vitesse et s’approche de la vitesse du son. W.F. Hilton aurait alors parlé d’une barrière. Dès le lendemain les journaux titraient sur ce « mur du son ».

 

Bang

Lorsqu'un avion (ou n'importe quel objet) dépasse la vitesse son, il produit une forte détonation surnommée le « bang », comme s'il avait véritablement brisé le mur du son.

Lorsqu'il s'approche des 1.224 km/h, un avion rattrape son propre son. Comme si notre caillou essayait de sortir du cercle de ses rides d'eau. Les ondes sonores qu'il émet vers l'avant se compriment donc devant l'appareil. Si l'avion accélère encore, et passe le mur du son, ces ondes sont brusquement expulsées vers l'arrière. C'est la libération brutale de ces ondes sonores qui crée le fameux « bang ».

 

Relire aussi : 1 octobre 1969 - Le Concorde franchit le mur du son

 

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 23:01

L'astronome anglais William Lassell découvre la lune de la planète Neptune, Triton.

William Lassell

 

17 jours après la découverte de Neptune l’astronome pense apercevoir un anneau autour de la planète, il tombe en réalité sur son satellite. En 1851, il découvrira aussi les satellites d'Uranus Ariel et Umbriel.

Triton, le plus gros des quatorze satellites naturels de Neptune,  a un diamètre d'un peu plus de 2.700 kilomètres, ce qui en fait le septième satellite naturel du Système solaire par taille décroissante.

Triton tourne autour de Neptune en 5 jours et 21 heures sur une trajectoire quasi circulaire. Cet orbite est rétrograde c’est à dire que son sens de rotation est opposé à celui de la rotation de Neptune, cette caractéristique dévoile que Triton est un objet extérieur qui a été capturé par la planète géante.

 

Voir aussi : 23 septembre 1846 - Découverte de Neptune

 

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 23:01

 

1er septembre 1839 : mise en service au trafic de passagers de la liaison Mulhouse – Thann

À la suite d'une demande de Nicolas Kœchlin, la ligne de Mulhouse à Thann est déclarée d'utilité publique et lui est concédée par une loi du 17 juillet 1837.

Cette liaison ferroviaire est la 3e ligne de chemin de fer de France à avoir été ouverte au trafic passager.

Le tronçon de Lutterbach à Thann, partie de la ligne originelle de Mulhouse à Thann fut financé par les industriels de la région.

 

Le dimanche 1er septembre, l’inauguration se déroule sous une pluie battante qui n’entame pas l’enthousiasme général.

À 8 h 30, le premier convoi, tiré par la « Napoléon » et composé d’une berline, d’une diligence et de deux chars-à-banc, part de Mulhouse, avec une centaine de personnes à bord, au son des canons, de la musique de la garde nationale et des vivats de la foule. Vingt-cinq minutes plus tard, il arrive en gare de Thann. Après les discours et les toasts, le train repart à midi et fait le trajet du retour, en légère descente, en 15 mn, à 80 km/h !

À 16 h, un banquet offert par Nicolas Koechlin réunit 400 personnes dans un atelier de forge touchant à la station.

 

Ce premier chemin de fer d'Alsace est un grand succès ; là où les pessimistes ne prévoyaient guère qu'une cinquantaine de passagers quotidiens, on atteint rapidement les 550 utilisateurs par jour en décembre 1839.

 

 

1er septembre 1899 : mise en service du tronçon Berck-Ville - Berck-Plage de la ligne Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage.

La ligne d'Aire-sur-la-Lys à Berck-Plage était une voie ferrée d'intérêt local à écartement métrique qui relia, de la fin du XIXe siècle aux années 1950, la Plaine de la Lys au sud de la Côte d'Opale en traversant le Boulonnais dans le département du Pas-de-Calais.

Le journal officiel ayant déclaré en 1889, d'utilité publique les chemins de fer d'intérêts locaux d'Aire à Berck, la construction de ce nouvel axe ferroviaire débuta en 1890.

La ligne d'Aire à Berck fut effective en août 1893, et inaugurée officiellement le 11 septembre 1893.

Le 28 février 1955, lors de son dernier voyage, le conducteur actionna en continu son avertisseur entre Berck ville et Berck plage.

Locotracteur n° 652 ex Dordogne en gare de Berck plage

 

 

1er septembre 1905 : mise en service de la section Lanne à Tardets de la ligne Oloron-Mauléon

Le 25 juillet 1898 la Compagnie des Chemins de Fer à Voie étroite du Midi, prit le nom de « Compagnie du Chemin de Fer Pau - Oloron - Mauléon & du Tramway de Bayonne à Biarritz ».

 

Tramway POM (Pau/Oloron/Mauléon)

Le POM desservait à partir de ces villes, les principales localités du département.

 

La ligne a été ouverte d'Oléron à Lanne-en-Barétous le 1er mai 1904, de Lanne à Tardets le 1er septembre 1905 et de Tardets à Mauléon le 22 septembre 1905.

 

 

Elle a fermé définitivement le 15 septembre 1931 car le tramway mettait 2h 40 à 2h 50 entre Oloron et Mauléon pour effectuer 43km !

On raconte que les hommes devaient descendre dans la côte de Montory lorsque les rails étaient mouillés ou gelés et même poussent le tram à vapeur…

 

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11 août 2016 4 11 /08 /août /2016 23:01

Le mercredi 12 août 1908, Henry Ford présente la première voiture qui sera produite en grande série, le modèle T.

Le 27 septembre suivant, la première Model T de série sort des usines de la Ford Motor Company de Detroit, fondé en 1903 par Henry Ford. Elle est facile à conduire et coûte 950 dollars.

C'est le début de la production standardisée en grande série, obtenue par une « organisation scientifique du travail » (OST), appelée « taylorisation » ou « taylorisme », du nom de l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor. Henry Ford y ajoute le souci d'améliorer la condition ouvrière (dans l'intérêt bien compris de son entreprise). Cette approche sociale baptisée « fordisme » va permettre à la classe ouvrière de renforcer les rangs des classes moyennes.

Entre 1908 et 1927 seront construits plus de 16 millions de Ford Model T, seule la Volkswagen Coccinelle battra ce record.

 

Depuis la fondation de sa société en 1903, Henry Ford avait produit et mis au point plusieurs modèles et prototypes de voitures. La première avait été dénommée modèle A et la dernière modèle T, mais plusieurs des dix-neuf modèles produits jusqu'à la Ford T n'étaient que des prototypes. La « T » succédait à la « S », qui elle-même dérivait du modèle le plus vendu jusque-là, la « N ». Au bout d'une vingtaine d'années de production de la Ford T, ce n'est pas un modèle « U » qui lui succéda, mais la toute nouvelle type A, qui devait par son nom exprimer le renouveau de la gamme. La firme concurrente Chrysler en profita pour lancer en 1928 la première voiture de la marque Plymouth sous le nom de… « Model U » !

 

Lien du jour : Tout sur la Ford T

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