1863 : un décret approuve les statuts de la société anonyme dénommée Compagnie des chemins de fer de la Vendée faits à Paris par acte devant notaire le 12 octobre 1863. Les adjudicataires apportent les concessions à la société. L'ensemble des lignes du réseau de la compagnie est mis sous séquestre par décret du 9 juin 1877, le tribunal de commerce de la Seine déclare la société en faillite par le jugement du 22 juin 1877 et le 25 mai 1878 le réseau racheté par l'État est intégré dans l'administration des chemins de fer de l'État.
1909 : un accident ferroviaire a lieu au cours d'essais de charge du pont de Cassagne situé sur le territoire de la commune de Planès (Pyrénées-Orientales). Il coûte la vie à 6 personnes dont l'ingénieur Albert Gisclard, concepteur de ce pont suspendu sur la ligne de Cerdagne. L'ouvrage est un pont suspendu d'une longueur totale de 253 mètres et d'une portée de 156 mètres, comportant deux piles en maçonnerie de 32 et 28 mètres de hauteur surmontées chacune d'un pylône métallique d'une hauteur de 30 mètres.
1912 : ouverture de la section Pigalle - Jules Joffrin de la ligne A du « Nord-Sud » (Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris). Elle deviendra la ligne 12 du métro Parisien. La concession « Nord-Sud » (absorbée par sa concurrente, la CMP - Compagnie du chemin de fer Métropolitain de Paris - en 1931) comportait trois lignes :
- ligne A : Porte de la Chapelle - Montmartre - Montparnasse - Porte de Versailles ;
- ligne B : Saint-Lazare - Porte de Saint-Ouen et Porte de Clichy ;
- ligne C : Montparnasse - Porte de Vanves.
1942 : à Montauban (Tarn-et-Garonne), le cheminot Léon Bronchart refuse de conduire un train de prisonniers. Ce sera le seul cas connu en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Déporté au camp de Dora, Léon Bronchart a reçu plus tard le titre de Juste parmi les nations de la part du Mémorial de Yad Vashem.
« Quand, en attendant ma mise en tête, j'assiste à l'évolution d'une rame que l'on ajoute au train que je dois emmener. Sur les marchepieds des éléments de la Police d'État gardent les portières, j'effectue ma mise en tête et je m'enquiers auprès du sous-chef de gare de la raison d'un tel service d'ordre et de sécurité. Il m'apprend que ce sont des internés politiques que l'on transfère d'Eysse à Saint-Pol-des-Jeaux. Aussitôt ma détermination est prise, je refuse d'emmener le train. Chef de gare, chef de dépôt, sous-chef de dépôt, inspecteur viennent au pied de la machine discuter avec moi : malgré les conseils, les objurgations, les sommations, les menaces, j'ai continué à refuser ; quand j'en ai eu assez, j'ai coupé moi-même la machine, et avancé auprès du mat. Rentré au dépôt, je me suis rendu au bureau du chef de dépôt, au sous-chef, j'ai dit : Si vous voulez, faites venir un médecin pour qu'il puisse constater que je ne suis ni fou, ni ivre. »
1968 : fermeture des lignes encore ouvertes (lignes Cheylard - Dunières, Cheylard - Tournon et Cheylard - La Voulte-sur-Rhône) du réseau du Vivarais de la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD).
C’était un réseau de chemin de fer à voie métrique qui desservait les départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire. L'ensemble du réseau mesurait 201,2 km.
La ligne Raucoules - Yssingeaux - La Voûte sur Loire était fermée depuis le 28 février 1952.
Deux sections ont été conservées :
- La ligne Tournon - Lamastre, remise en service dès 1969 par la Société des Chemins de Fer Touristiques et de Montagne (CFTM) issue d'un groupe d'amateurs lyonnais. Elle est exploitée par le chemin de fer du Vivarais.
- La section Dunières - Saint-Agrève, rouverte le 16 août 1970 et exploitée par l'association Voies ferrées du Velay.
2001 : le déraillement à Saubusse (Landes) d'un TGV reliant Paris à Hendaye et roulant à 130 km/h sur une voie classique. L'accident est dû à la rupture d'un rail, fait six blessés légers.