Le chemin de fer atteint Toulouse en 1856 avec la ligne venant de Bordeaux (mise en service le 30 août)
Le premier bâtiment destiné aux voyageurs est inauguré le 16 octobre 1856.
Le trafic augmentant rapidement avec l'ouverture de plusieurs lignes, un nouvel édifice est reconstruit à la place de l'ancien de 1903 à 1905.
Débarcadère du chemin de fer à Toulouse Matabiau
La gare de Toulouse (que l’on appelait à l’époque « débarcadère du chemin de fer ») est construite en un temps record (un an et demi) dans le quartier de Matabiau,
Le bâtiment comprend un pavillon central et deux ailes.
En forme de U, comme la gare actuelle, le bâtiment est toutefois plus petit et beaucoup moins haut que le bâtiment actuel.
En 1864, la première marquise est créée par l’entreprise de Gustave Eiffel. En 1895 une marquise supplémentaire est rajoutée.
Le premier souterrain est bâti en 1899 (c’est l’actuel souterrain dans le prolongement du hall départ).
Cette première gare sera détruite pour laisser place en 1905, au bâtiment actuel. Il subsiste actuellement de ce premier bâtiment :
La façade en brique rouge donnant sur le quai n°1, en effet la marquise « Eiffel » de 1864 s’appuie encore sur cette façade.
Le souterrain dans le prolongement du hall départ.
Origine du nom Matabiau
Le nom Matabiau vient de l'Occitan « mata buoù », qui signifie « tuer le bœuf ».
Au IIIème siècle, Saturnin est le premier évêque chrétien de la Ville rose. Mais, les temps ne sont pas favorables aux catholiques. N’échappant pas à la règle, celui qui est aujourd’hui connu sous le nom de Saint Sernin subit les foudres des païens. Lors de la préparation d’un sacrifice rituel à Esquirol, l’évêque est interpellé. On lui demande de participer au sacrifice. Comme il refuse, les païens l’attachent au taureau destiné au sacrifice et frappent l’animal. La bête traverse alors la ville à vive allure, traînant Saturnin derrière lui jusqu’à l’actuelle basilique Saint Sernin, en passant par une rue qui gardera le nom de l’évènement : la rue du Taur.
L'animal cependant continue sa route et est tué dans un quartier qui sera ainsi nommé « mata buoù ».