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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 00:07

Le frère du roi de France dit « Monsieur » (François de France, duc d'Alençon, d'Anjou, de Touraine, de Brabant et Château-Thierry, est le dernier fils d´Henri II et de Catherine de Médicis) et Henri de Navarre signent le traité mettant fin à la septième guerre de religion. C'est à Fleix (en Dordogne), dans le château de Germain-Gaston de Foix, Marquis de Trans, que se tint la Conférence.

Chronologie de la septième guerre de religion

28 février 1579 : le traité de Nérac confirme l'Édit de Poitiers en accordant 14 places de sureté supplémentaires aux protestants pour six mois. Six mois plus tard, les protestants refusent de rendre les places.

17 août 1579 : Prise de Cambrai par « Monsieur ».

29 novembre : Prise de La Fère par le prince de Condé (Henri Ier de Bourbon).

30 mai 1580 : Prise de Cahors par le roi de Navarre

19 septembre 1580 : Traité de Plessis-lès-Tours entre « Monsieur » et les Pays-Bas

26 novembre 1580 : Paix de Fleix qui confirme les concessions de Nérac. Les places de sûreté devront être rendues dans un délai de six ans.

 

«...Fait à Flex près Sainte-Foy, le 26 jour de Novembre 1580. Ainsi signé de la propre main de Montseigneur le frère du roi, Francois. Et de la propre main du roi de Navarre, Henri. »

 

L'équilibre entre les forces catholiques et protestantes est retrouvé. Cette septième guerre sera aussi appelée « guerre des Amoureux » car elle aurait été déclenchée par les amours de Marguerite de Valois, dite la reine Margot.

 

Voir aussi : Les guerres de religion en France

 

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 00:01

Le 11 novembre 1215, le pape Innocent III ouvre le quatrième concile du Latran. Il hisse ainsi la papauté à un niveau de prestige qu'elle n'avait encore jamais atteint. Ce quatrième concile œcuménique du Latran (souvent surnommé Latran IV) est le douzième concile œcuménique de l’Église catholique.

 

De nouvelles structures pour l'Église

Le concile Latran IV marque l'apogée de la chrétienté médiévale et de la papauté après l'effort de renouveau inauguré, 150 ans plus tôt, par Grégoire VII.
Environ 800 abbés et 400 évêques se réunissent dans la basilique romaine dont les papes du Moyen Âge ont fait leur principale résidence.

 

Pendant les trois semaines que dure le concile, du 11 au 30 novembre 1215, de nombreuses décisions sont prises qui renforcent l'emprise du Saint-Siège sur la chrétienté occidentale.

Le concile réglemente en premier lieu la confession. Il établit l'obligation de se confesser et de communier au moins une fois l'an, à Pâques. Il instaure la confession auriculaire (à l'oreille du prêtre) en remplacement de la confession publique, rare et réservée aux actes graves et connus de tous. La religion catholique confirme ainsi son emprise sur les populations d'Europe occidentale.

Avec le concile Latran IV apparaît un nouveau personnage, le curé. Celui-ci est un prêtre affecté à un territoire, la paroisse, avec la charge d'en soigner les âmes. D'où son nom, dérivé du latin «cura animarum» (soin des âmes).

 

70 décrets ou canons, préparés par le pape, sont ratifiés, notamment :

- profession de foi qui contient pour la première fois la définition de la transsubstantiation dans l’Eucharistie : « Il n’y a qu’une seule Église universelle des fidèles, hors de laquelle nul n’est absolument sauvé, et dans laquelle Jésus-Christ est le prêtre et la victime, dont le corps et le sang sont véritablement dans le sacrement de l’autel sous les espèces du pain et du vin ; le pain étant transsubstantié au corps de Jésus-Christ, et le vin en son sang, par la puissance divine… » (Canon 1) ;

- anathématisation et condamnation des hérétiques cathares et des vaudois : « Le concile prononce anathème contre toutes les hérésies (...) et ordonne que les hérétiques, après avoir été condamnés, seront livrés aux puissances séculières. Il ajoute que l’on avertira ces puissances, et qu’on les contraindra, même par censures, de prêter serment en public, qu’elles chasseront de leurs terres tous les hérétiques notés par l’Église ; que, si les seigneurs temporels négligent de le faire, ils seront excommuniés par le métropolitain et les évêques de la province » (Canon 3) ;

- exhortation aux Grecs « à se réunir et à se conformer à l’Église romaine, afin qu’il n’y ait qu’un pasteur et qu’un troupeau ; et l’on défend aux Grecs, sous peine d’excommunication et de déposition, de laver les autels où les prêtres latins avaient célébré, et de rebaptiser ceux qu’ils avaient baptisés » (Canon 4) ;

- interdiction de fonder de nouveaux ordres religieux (Canon 13) ;

- mesures contre les clercs incontinents, ivrognes, cupides (Canons 14 à 17) ;

- « Défense aux clercs de dicter ou de prononcer une sentence de mort, ni de rien faire qui ait rapport au dernier supplice ; d’exercer aucune partie de la chirurgie où il faille employer le fer ou le feu ; de donner la bénédiction pour l’épreuve de l’eau chaude ou froide, ou du fer chaud » (Canon 18) ;

- obligation pour tous les fidèles de se confesser et de communier au moins une fois par an (Canon 21 : Omnis utriusque sexus) ;

- obligation du secret de la confession (la coutume du secret est rendue obligatoire, interdiction est faite au prêtre confesseur, mais aussi à l’interprète ou au passant ayant surpris par hasard une confession, d’en divulguer le contenu) : « Le confesseur doit aussi prendre garde de ne pas découvrir, par quelque parole ou par quelque signe, les péchés de ceux qui se confessent ; et celui qui se trouvera coupable en ce point sera déposé et enfermé dans un monastère, pour y faire pénitence le reste de ses jours » (Canon 21) ;

- institution de la charge de "curé" affecté à une paroisse (cura animarum) ;

- interdiction du mariage clandestin, publication des bans dans les églises et présence du prêtre obligatoire, interdiction d’épouser un parent en deçà du 4e degré (Canon 51),

- affirmation "que la dîme est due de droit divin à l’Église ; qu’elle doit se prendre sur toute la récolte, avant qu’on en ait rien levé pour les cens et les tributs ; que les terres acquises aux moines de Cîteaux, ou à d’autres, depuis la tenue de ce concile, doivent payer la dîme, soit qu’ils cultivent ces terres par eux-mêmes ou par des étrangers" (Canons 54 et 55) ;

- défense aux Juifs de pratiquer des "usures excessives envers les chrétiens, et on leur ordonne de payer la dîme et les autres oblations pour les maisons ou les héritages qu’ils ont achetés des chrétiens" (Canon 67) ;

- renonciation aux rites anciens des juifs par les juifs convertis à la foi chrétienne et baptisés volontairement "afin de ne pas faire un mélange du christianisme avec le judaïsme, qui ne serait propre qu’à ternir la beauté de la religion chrétienne" (Canon 70) ;

- affirmation de l’existence des Anges ;

- reconnaissance que le pape a le monopole de la canonisation ;

- prédication dans toute la chrétienté d'une nouvelle croisade vers l’Egypte ; le bénéfice de l'indulgence plénière est étendu à ceux qui contribuent à la construction des navires croisés, dans les mêmes conditions que pour ceux qui vont combattre en Terre Sainte. Le décret conciliaire frappe d'un impôt du vingtième les revenus ecclésiastiques et du dixième les biens du pape et des cardinaux, pendant trois ans. L'excommunication est portée contre tous ceux qui commercent avec les infidèles.

 

Innocent III a cherché à convaincre le sultan d’Égypte de restituer Jérusalem aux chrétiens, mais la construction d’une forteresse musulmane sur le mont Thabor, qui bloque Acre, l'a décidé à prêcher la cinquième croisade (1217-1221). La bulle concernant la croisade est publiée le 14 décembre.

 

Voir :
Histoire d'un lieu : Latran

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 00:01

Le 31 octobre 1512, l'œuvre gigantesque de Michelangelo Buonarroti (Michel Ange) est inaugurée à Rome.

La critique est en admiration devant une telle grandeur. La fresque qui décore la voûte de la chapelle Sixtine mesure 40 mètre de long sur 13 mètres de large.

La chapelle Sixtine doit son nom au pape Sixte IV, né Francesco della Rovere, qui l'a faite ériger au cœur des palais du Vatican en 1481-1483, à la place de l'ancienne Capella Magna du Moyen Âge.

Conçue par l'architecte Baccio Pontelli, la nouvelle chapelle à 40 mètres de long, 13 de large et 21 de haut. Ses murs (2500 m2) sont alors peints à fresque par d'illustres artistes tels Botticelli, Ghirlandaio ou Le Pérugin.

La chapelle Sixtine est inaugurée le 15 août 1483 et consacrée à la Vierge de l'Assomption.

 

En 1508, le pape Jules II commande à son artiste favori, Michel-Ange (33 ans), la décoration de la voûte avec des scènes et des personnages de la Bible, comme la Création de l'Homme.

Le projet initial prévoyait la représentation des 12 apôtres, mais Michel-Ange suggéra au Pape Jules II la réalisation d'une œuvre plus ambitieuse. Il réalise ainsi neuf panneaux au centre de la voûte sur le thème de la création, Adam et Eve et Moïse. Ce travail en hauteur est accompli dans des conditions très éprouvantes.

 

En 1535, le pape Clément VII rappelle Michel-Ange, alors âgé de 60 ans, et lui demande de décorer le mur de l'autel. L'immense fresque, qui représente le Jugement dernier, est achevée six ans plus tard. La chapelle apparaît depuis lors comme le plus remarquable ensemble de fresques qui soit.

La chapelle Sixtine fait partie des incontournables de la visite du Vatican et un lieu de passage obligé pour les visiteurs.

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 23:01

Le 8 octobre 1577 est publié l'édit de Poitiers qui signe la fin de la sixième guerre de Religion en France.

 

Favorable aux catholiques, la sixième guerre se termina par la paix de Bergerac, le 14 septembre 1577. Elle fut entérinée par l'édit de Poitiers du 17 septembre, lequel sera enregistré le 8 octobre.

Les Protestants sont en position de faiblesse, Henri de Bourbon signe la paix de Bergerac, formalisée par l'édit de Poitiers.

L'édit de Poitiers restreint les droits acquis par les protestants suite à l'édit de Beaulieu. La liberté de culte est limitée aux faubourgs d'une ville par bailliage et aux villes où le culte est pratiqué en 1577 (sauf Paris), le nombre de chambres de justice mixtes est réduit à quatre. La Ligue catholique est officiellement dissoute par Henri III, ainsi que l'Union calviniste. 

 

Voir aussi :

Les guerres de religion en France

Bailliage 

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 23:01

Le jeudi 28 septembre 1978, soit 33 jours seulement après son accès sur le trône pontifical Albino Luciani, Jean Paul 1er, meurt soudainement.

Sœur Vincenza Taffarel, chargée de le réveiller à 5h du matin l'a trouvé mort dans son lit.

Pape Jean-Paul

 

Le docteur Renato Buzzonetti, appelé aussitôt, ne put que constater le décès, qu’il attribue à un infarctus aigu du myocarde.

 

Pourtant le doute s’installe.

Des rumeurs commencent à circuler dès l'annonce de sa mort, amplifiées par le fait que le corps du défunt pape ne sera jamais autopsié.

Jean-Paul 1er avait 65 ans et était en parfaite santé, de taille moyenne, sans surpoids.

Dans un essai publié  en 1984 (Au nom de Dieu), le journaliste d’investigation David Yallop prétend que le pape aurait été empoisonné. Ce livre passionnant a été réédité en 2011 dans une version revue et augmentée sous le titre « Le Pape doit mourir ». L’auteur n’identifie ni l’assassin possible, ni l’éventuel commanditaire, mais il dresse la liste des personnes qui avaient le plus grand intérêt à la disparition du nouveau pontife.

 

Réputé pour sa douceur et sa sensibilité à l'égard de la condition ouvrière, « le Pape du sourire » était le fils d'un maçon socialiste et d'une employée d'hospice.

 

Jean-Paul Ier repose dans la crypte de Saint-Pierre de Rome. Le conclave à l'issue duquel sera désigné son successeur s'ouvre le 14 octobre 1978.

Le 22 octobre, c'est le polonais Karol Jozef Wojtyla qui lui succèdera sous le nom de Jean Paul II.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 23:01

Le vendredi 8 juin 632 (le 13 du mois de Rabi' premier, selon le calendrier arabe), Mahomet s'éteint à Médine.

Le Prophète de l'islam décède (à environ 63 ans) suite à une fièvre douloureuse. Sa tombe est creusée à l'endroit même de sa mort. Selon la tradition islamique, il serait né à La Mecque vers 570.

Le père de Mahomet était un marchand du nom d'Abd-Allah. Il meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme Amina. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet n'a que six ans. L'orphelin est élevé par son grand-père, le chef des  Banû Hâchim du clan (familial) des Quraychites, il restera avec lui deux ans avant que celui-ci décède à son tour, il sera élevé par la suite par son grand-oncle paternel,  Abu Talib (qui deviendra à son tour le chef des Quraychites).

Au moment de mourir, il a achevé par les armes l'unification de la péninsule arabe. Mais bien qu'il ait eu neuf femmes légitimes, il ne laisse aucun fils survivant susceptible de lui succéder à la tête des croyants.

 

 

 

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 23:01

Né à Xanten, petite ville de Rhénanie, entre 1080 et 1085, saint Norbert était issu de nobles familles apparentées aux souverains d'Allemagne et de Lorraine.

Chapelain de son cousin l'empereur d'Allemagne, au XIIe siècle, Norbert mène une vie dissipée avant de soudain se convertir à 35 ans. Il devient prêtre et parcourt les villes en prêchant l'Évangile.

À Prémontré, dans la forêt de Laon, il fonde une communauté religieuse. Son ami le bienheureux Hugues de Fosses en définit l'organisation en s'inspirant de l'exemple de son contemporain, saint Bernard de Cîteaux. Les Prémontrés ont la particularité d'être des chanoines, c'est-à-dire des prêtres vivant ensemble selon une règle (kanon en grec).

 

Norbert meurt à Magdebourg où il a été nommé archevêque et entrepris de réformer le clergé. Sa vie est exemplaire du renouveau religieux de l'époque romane qui voit fleurir églises et abbayes.

 

Dicton du jour :

Les bains que prend Saint-Norbert inondent la terre.

 

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 00:09

L’Empereur Constantin convoque le tout premier concile œcuménique, c'est-à-dire s'étendant à l'Église entière, à Nicée (aujourd'hui, İznik, à 130 kilomètres au sud-est d'Istanbul en Turquie), dans le but d’établir l’unité de l’Église en Orient comme en Occident.

 

Alors que le christianisme étend son emprise sur l'empire romain, un prêtre d'Alexandrie nommé Arius qui se met à prêcher une doctrine hétérodoxe.

Les partisans d'Arius professent que Jésus, fils de Dieu, est subordonné à son créateur, de même que le Saint Esprit. Ils le considèrent comme un relais existant de toute origine entre Dieu et l'humanité.

Les opposants expliquent que le Fils est consubstantiel au Père, c'est-à-dire « ayant la même essence ».

 

L'empereur Constantin 1er, récemment converti,  craint un schisme qui mettrait à mal l'unité de l'empire. Pour l'éviter, il convoque le 20 mai 325 un concile œcuménique (ou universel) à Nicée.

Le concile avait pour objectif de résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique comme la nature du Christ ou la fixation de la date de Pâques.

Il est considéré comme le premier concile œcuménique par les Églises chrétiennes.

 

Selon la tradition, le concile de Nicée aurait réuni trois cent dix-huit évêques, venus des quatre coins de la toute jeune chrétienté. Le pape saint Sylvestre, trop âgé pour faire le voyage, était représenté par son légat Osius de Cordoue, conseiller théologique de l'empereur.

 

 

Les décisions importantes du concile

Au terme de plusieurs mois de discussions, l’arianisme sera condamné. En effet, le Fils de Dieu sera considéré comme « consubstantiel » – autrement dit de nature semblable – au Père.

Ainsi, les évêques adopteront le Symbole de Nicée, profession de foi chrétienne, et définiront la date précise du jour de Pâques (le premier dimanche après la pleine lune de printemps, c’est-à-dire celle qui suit le 21 mars).

 

Une confession de foi est adoptée au concile de Nicée :

« Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, Créateur de toutes choses visibles et invisibles ; et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, engendré du Père, c’est-à-dire, de la substance du Père. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père ; par qui toutes choses ont été faites au ciel et en la terre. Qui, pour nous autres hommes et pour notre salut, est descendu des cieux, s’est incarné et s’est fait homme ; a souffert et est mort crucifié sur une croix, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux, et viendra juger les vivants et les morts. Nous croyons aussi au Saint-Esprit. »

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 23:58

19 mai 1296 - Décès du pape Célestin V

Saint Célestin V (Pietro Angeleri, plus connu sous le nom de Pietro de Morrone), né (en 1209 ou au début de 1210) dans le Molise en Italie, était un moine-ermite italien appartenant à l'ordre des bénédictins. Il en fonda une nouvelle branche, qui prit par la suite le nom de célestins. Élu pape le 5 juillet 1294 à l'âge de 85 ans, il devient le 192e pape de l'Église catholique sous le nom de Célestin V.

Le 13 décembre de la même, Célestin V renonce au trône de Pierre devant le collège des cardinaux à Castel Nuovo.

Décédé le 19 mai 1296 à Fumone, il fut canonisé le 5 mai 1313.

19 mai 1342 - Clément VI est élu pape

Pierre Roger était archevêque de Rouen et chancelier de France. En 1338, à la demande du roi de France Philippe VI, il fut nommé cardinal au titre de Santi Nereo e Achilleo. Puis, à la mort du pape Benoît XII, il fut élu pour le remplacer le 19 mai 1342 et prit le nom de Clément VI. Adepte d'un mode de vie fastueux, il fut surnommé Clément VI « Le magnifique ». On lui reprocha son népotisme, en nommant des membres de sa famille à des postes importants.

19 mai 1769 - Début du pontificat de Clément XIV

Le 19 mai 1769, Clément XIV devient pape, succédant à Clément XIII. Né le 31 octobre 1705, le souverain pontife italien connut une élection difficile, car les grandes puissances européennes cherchaient un pape anti-jésuite, contrairement à son prédécesseur. Clément XIV finit par céder aux pressions, et dissout la Compagnie de Jésus le 21 mai 1773. Grand défenseur de la cause juive, il meurt le 22 septembre 1774.

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23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 19:46

Une fois n’est pas coutume, je souhaite aujourd’hui commenter l’actualité.

L’école de la république subit de nombreuses attaques avec notamment la réforme sur les rythmes scolaires qui a créé des disparités entre les communes riches et les communes pauvres mais aussi entre les communes rurales et les grandes villes.

Le nouveau calendrier scolaire privilégiera l’industrie touristique des sports d’hiver au détriment des enfants car il y aura toujours une des zones qui subira une fin d’année pénible avec une période trop longue.

Une nouvelle attaque récente des programmes fait débat actuellement, et c’est pour cette raison que j’écris cet article sur un blog normalement consacré aux dates et à l’Histoire.

En effet, une fois de plus les programmes d’Histoire vont être revisités pour faire disparaître un peu plus les connaissances fondamentales !

 

 

Le saviez-vous ?

Clovis, Saint Louis ou François I er, Henri IV, Louis XIV ou Napoléon ne sont plus étudiés dans les collèges français depuis quelques années déjà !

Raison invoquée : il faut consacrer du temps, entre la sixième et la cinquième, à « l'enseignement des civilisations extra-européennes ».

Le programme de sixième passe sans transition de l'Empire romain au IIIe siècle à l'empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles.

 

Je vous invite à lire ou relire cet article pour voir toutes les incohérences des programmes scolaires : Ce que nos enfants n'apprennent plus au collège

 

L’héritage culturel français en danger

Je vous invite aussi à lire les nouvelles dispositions inquiétantes du gouvernement.
Nouveaux programmes d'histoire : atomisation sociale, culpabilité et haine de soi

On peut notamment y lire :

[…] l'étude de l'Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative - ceux qui choisiront de l'enseigner devront le faire uniquement sous l'angle de l' « emprise de l'Eglise sur les mentalités rurales ». […]

 

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 23:01

Le dimanche 13 avril 1975, au Liban, des militants du parti social nationaliste syrien tentent d'assassiner un dirigeant chrétien lors de la consécration d'une église.

Il s'ensuit une guérilla urbaine. Elle dégénère en guerre civile après le massacre des chrétiens de Damou en janvier 1976. Les milices chrétiennes vont dès lors affronter les milices palestiniennes établies dans le pays puis les milices chiites.

 

Lors de l'indépendance, en 1943, un Pacte national avait partagé le pouvoir entre les différentes communautés religieuses en fonction de leur importance démographique respective, les plus nombreux étant de loin les chrétiens maronites. Mais, trente ans plus tard, ces derniers, devenus minoritaires, avaient vu leur prééminence contestée par les autres communautés et en particulier les musulmans chiites.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 00:00

La Déclaration des Quatre articles est écrite par Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux. Elle est adoptée le 19 mars 1682, par l'assemblée extraordinaire du clergé du royaume de France, convoquée par Louis XIV.

Jacques-Bénigne Bossuet

Le 19 mars 1682, l'assemblée générale du haut clergé, réunie sous la houlette de Bossuet, vote la Déclaration des Quatre articles à l'instigation du roi Louis XIV. Cette déclaration, qui prend aussitôt valeur de loi, porte à son paroxysme le conflit ouvert dix ans plus tôt par l'ordonnance de Saint-Germain à propos du droit de régale* (revenus des évêchés vacants).

 

Le premier article de la Déclaration restreint l'autorité du pape au domaine spirituel ; le deuxième déclare que les conciles et la coutume ont autorité sur le pape ; le troisième défend l'Église gallicane (ou française**) ; le quatrième enfin nie l'infaillibilité du pape.

 

Le pape Innocent XI décide de ne plus investir de nouveaux évêques en France. On compte bientôt 35 évêchés vacants. La crise ne s'atténue pas avec son successeur Alexandre VIII en 1689. Le pays est au bord d'un schisme religieux et comme le roi commence à éprouver de graves difficultés par ailleurs, il finit par composer. Il renonce en septembre 1693 à la Déclaration cependant que le nouveau pape Innocent XII accorde l'extension du droit de régale et entérine les nouvelles investitures d'évêques.

 

 

* La Régale ou droit de régale est l'ensemble des droits que le roi de France avait sur les diocèses catholiques qui temporairement n'avaient pas d'évêque titulaire.

** Le gallicanisme est une doctrine religieuse et politique cherchant à promouvoir l'organisation de l'Église catholique en France de façon largement autonome par rapport au pape.

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 00:01

Le samedi 21 février 1795, un décret de la Convention du 3 ventôse an III rétablit la liberté des cultes.

En mettant fin à cinq ans d'intolérance inaugurée par la Constitution civile du clergé votée le 12 juillet 1790, les députés espèrent réconcilier les Français avec la Révolution ou ce qu'il en reste.

Désormais, l'Etat autorise donc l'exercice du culte de son choix, mais insiste sur le fait qu'il doit se dérouler sans signes ostentatoires et que l'État ne sera pas mis à contribution pour fournir des lieux de prières.

 

 

Décret du 21 février 1795

 

La Convention Nationale, après avoir entendu le rapport de ses comités de salut public, de sûreté générale et de législation, réunis, décrète :

 

Art. Ier Conformément à l’article VII de la déclaration des droits de l’homme, et à l’art. CXXII de la constitution, l’exercice d’aucun culte ne peut être troublé.

II. La République n’en salarie aucun.

III. Elle ne fournit aucun local, ni pour l’exercice du culte, ni pour le logement des ministres.

IV. Les cérémonies de tout culte sont interdites hors de l’enceinte choisie pour leur exercice.

V. La loi ne reconnaît aucun ministre de culte : nul ne peut paraître en public avec les habits, ornements ou costumes affectés à des cérémonies religieuses.

VI. Tout rassemblement de citoyens pour l’exercice d’un culte quelconque, est soumis à la surveillance des autorités constituées. Cette surveillance se renferme dans des mesures de police et de sûreté publique.

VII. Aucun signe particulier à un culte ne peut être placé dans un lieu public, ni extérieurement, de quelque manière que ce soit. Aucune inscription ne peut désigner le lieu qui lui est affecté. Aucune proclamation ni convocation publique ne peut être faite pour y inviter les citoyens.

VIII. Les communes ou sections de commune, en nom collectif, ne pourront acquérir ni louer de local pour l’exercice des cultes.

IX. Il ne peut être formé aucune dotation perpétuelle ou viagère, ni établi aucune taxe pour en acquitter les dépenses.

X. Quiconque troublerait par violence les cérémonies d’un culte quelconque, ou en outragerait les objets, sera puni suivant la loi du 22 juillet 1791 sur la police correctionnelle.

XI. Il n’est point dérogé à la loi du 2 des sans-culotides, deuxième année, sur les pensions ecclésiastiques, et les dispositions en seront exécutées suivant leur forme et teneur.

XII. Tout décret dont les dispositions seraient contraires à la présente loi, est rapporté ; et tout arrêté opposé à la présente loi, pris par les représentants du peuple dans les départements, est annulé. 

 

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 00:01

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, plus connue sous le nom « Sainte Thérèse de Lisieux » est une sœur carmélite morte de la tuberculose en 1897 à l'âge de 24 ans. Laissant une relation littéraire de ses expériences mystiques, elle est canonisée en 1925, puis proclamée sainte patronne secondaire de la France et Docteur de l'Église.

 

Sa vie

Thérèse Martin nait au 12 rue Saint-Blaise à Alençon le 2 janvier 1873.

Son père, Louis Martin, est horloger et sa mère, Zélie-Marie Guérin, dentellière du point d'Alençon. Tous les deux, de la plus grande piété, font partie de la bourgeoisie aisée d'Alençon. Louis aurait voulu devenir chanoine dans la congrégation des chanoines réguliers du Grand Saint-Bernard (Valais - Suisse), mais son ignorance du latin l’en empêcha. Zélie-Marie avait voulu entrer au couvent, mais on lui avait répondu qu’elle n’avait pas la vocation. Aussi s'était-elle promise, si elle se mariait, de donner si possible tous ses enfants à l'Église.

 

Louis et Zélie-Marie se rencontrent en 1858 et se marient trois mois plus tard, ils eurent neuf enfants, mais seules cinq filles parviennent à l'âge adulte. Thérèse est la plus jeune ; c'est elle qui devient en religion « Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face ». Ses quatre sœurs deviennent également toutes religieuses :

 

Marie, née le 22/2/1860, morte le 19/1/1940, carmélite (sœur Marie du Sacré-Cœur).

Pauline, née le 7/9/1861, morte le 28/7/1951, carmélite (Mère Agnès de Jésus).

Léonie, née le 3/6/1863, morte le 16/6/1941, visitandine (sœur Françoise-Thérèse).

Céline, née le 28/4/1869, morte le 25/2/1959, carmélite (sœur Geneviève de la Sainte-Face).

 

A quatre ans, Thérèse perd sa mère emportée par un cancer du sein. La famille s’installe alors à Lisieux pour se rapprocher du frère de Zélie, le pharmacien Isidore Guérin. Son éducation est l'œuvre, en grande partie, des bénédictines de Lisieux. Après l’entrée de sa sœur aînée dans les ordres, Thérèse tombe gravement malade. Elle passe près de la mort mais est sauvée, selon elle, par l’apparition de la Vierge qui vient lui sourire.

 

A l'âge de quinze ans, elle devient enfin carmélite, après avoir vainement essayé plus tôt d'obtenir une dérogation de Léon XIII qu’elle avait sollicitée directement lors d'un voyage familial à Rome.

 

Six ans plus tard, en 1896, elle est atteinte de la tuberculose. A la même époque, elle souffre de déréliction (nuit de la foi) qu'elle traversa « en se jetant dans l'Amour ».

 

Elle meurt de la tuberculose à Lisieux le 30 septembre 1897 à 24 ans, laissant une autobiographie, L’Histoire d’une âme, que sa supérieure « mère Agnès » lui avait demandé de rédiger. Elle y explique ce qu’elle appelle la « petite voie », une petite voie, selon elle, toute droite pour aller à Dieu, faite d’humilité et d’absolue confiance dans Sa Miséricorde, un chemin praticable par tous.

 

 Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

Reconnaissance et canonisation

À sa mort, elle est quasi inconnue. Ses obsèques sont célébrées en présence d'une petite trentaine de personnes. Très vite pourtant, sa tombe devient un lieu de pèlerinage.

 

Lors de l’introduction de sa cause en béatification, le 10 juin 1914, la supérieure de son monastère exprime d'abord sa surprise. Néanmoins, elle est béatifiée le 29 avril 1923 et canonisée le 17 mai 1925 par Pie XI qui l'appelle l'étoile de son pontificat. Son importance s'accroît si rapidement qu'il faut trouver une solution à l'accueil des pèlerins : on édifie à cet effet l'immense basilique Sainte-Thérèse de Lisieux à partir de 1929.

 

Thérèse est proclamée sainte patronne secondaire de la France en 1944 par Pie XII.

 

Le 19 octobre 1997, Thérèse, patronne des Missions, est proclamée docteur de l'Église par Jean-Paul II. Dans sa lettre apostolique Divini amoris scientia, il explique :

« Dans les écrits de Thérèse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez d’autres docteurs, une présentation scientifiquement organisée des choses de Dieu, mais nous pouvons y découvrir un témoignage éclairé de la foi qui, en accueillant d’un amour confiant la condescendance miséricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, révèle le mystère et la sainteté de l’Église. »

 

Les parents de sainte Thérèse ont été déclarés « vénérables » par Jean-Paul II le 26 mars 1994. D'ailleurs, Thérèse disait d'eux qu'elle avait eu des parents « plus dignes du Ciel que de la terre ».

 

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 12:00

 

gif animé hibou danseVoilà déjà 3 ans que mon éphéméride fonctionne...

 

Un article par jour pour parler d’Histoire, de géographie, de sciences ou tecniques, de sport, de personnalités… ou pour présenter une journée Internationale ou Nationale...

 

L’année 2014 devrait être assez chargée pour moi.

Je proposerai donc une nouvelle formule pour les 365 prochains jours avant de reprendre le rythme des articles que vous connaissez à partir de 2015.

 

Les articles de 2014 seront principalement consacrés aux saints du jour et aux dictons qui les accompagnent souvent !

 

Si je trouve un peu de temps, je vous ferez parfois la surprise d’un article sur un évènement du jour.

Naturellement, tous les autres articles restent disponibles… (utilisez les outils de recherche sur le côté.)

 

 

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 00:01

Le 18 novembre 1626, le pape Urbain VIII Barberini consacre la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome, sur la colline du Vatican.

Saint-Pierre de Rome

 

Relire aussi : 18 avril 1506 - Construction de la basilique Saint-Pierre de Rome

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:01

L'archevêque de Cracovie, est élu Pape par les cardinaux du Vatican pour succéder à Jean-Paul Ier mort prématurément.

http://eucharistiemisericor.free.fr/images/161007_jean_paul_ii_big.jpg

Le 16 octobre 1978, deux jours seulement après l'ouverture du conclave dans la chapelle Sixtine, une fumée blanche s'élève au-dessus des toits du Vatican. Le nouveau pape est l'archevêque de Cracovie, Karol Jozef Wojtyla a 58 ans. Il prendra le nom de Jean-Paul II.

Pour la première fois depuis 455 ans, l'Église désigne un souverain pontife qui n'est pas de nationalité italienne. Le dernier pape non-italien était le hollandais Adrien VI en 1522.

 

 

Relire aussi : 2 avril 2005 - Mort du pape Jean-Paul II

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 23:01

Le 16 juillet 622, une poignée d'hommes s'enfuit de la cité de La Mecque pour la grande oasis voisine.

Persécuté par des tribus arabes polythéistes mecquoises qui ne croient pas à la conversion à un dieu unique, Mahomet quitte la Mecque pour se réfugier à Yathrib, la future Médine. C'est à partir de cette ville, rebaptisée Madinat al-Nabî (« ville du prophète »), qu'il va diffuser son message religieux à toute la péninsule arabique. Pour les musulmans, le départ de Mahomet marque le début de l'ère musulmane. Cet épisode fondateur prendra le nom d'Hégire, du mot arabe « hijra » qui signifie « émigration ».

 

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 23:01

Le 15 juillet 1099, quatre ans après l'appel du pape Urbain II, les croisés s'emparent de Jérusalem pour reprenne aux Infidèles (les musulmans) le tombeau du Christ.

 

C'est le 15 août 1096, selon les instructions du pape, que les croisés se sont mis en route pour la Terre sainte, sous la direction du légat pontifical Adhémar de Monteil.

Après d'extrêmes difficultés, les quatre armées de croisés, ou ce qu'il en reste, atteignent la Syrie et les marches de la Palestine. Leur progression est facilitée par les rivalités dans le camp ennemi.

 

L'attaque commence le 14 juillet mais la garnison égyptienne riposte en incendiant les tours roulantes des croisés avec du feu grégeois, un combustible très puissant.

Le matin du vendredi 15 juillet, Godefroi et son jeune frère Eustache de Boulogne arrivent à s'approcher des murailles à bord d'une tour recouverte de peaux de bêtes fraîchement écorchées et ainsi protégées du feu. Bientôt des échelles surgies de partout s'adossent aux murailles.

Les soldats égyptiens qui défendent la citadelle ont la vie sauve grâce à Raimon de Saint-Gilles qui leur accorde un sauf-conduit jusqu'à la côte. Mais il n'en va pas de même des habitants qui se sont réfugiés dans les mosquées de l'esplanade du Temple. Ceux-là sont massacrés malgré les ordres de Tancrède, le neveu de Bohémond de Tarente.

La tuerie a pour effet de pousser à la résistance les villes de la côte qui étaient sur le point de se rendre.

 

Relire également : 27 novembre 1095 - Le pape Urbain II déclenche la première croisade

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 23:01

Le 23 mai 1555, Jean-Pierre Caraffa, né à Capriglio le 28 juin 1476, est élu pape de l'Eglise catholique et prend le nom de Paul IV. Il est intronisé le 26.

Paul IV est issu d'une noble famille de Naples. Il a également été l'archevêque de la ville qui se débat, prise en tenaille par les incessantes guerres d'Italie. Paul IV va donc choisir de faire alliance avec les Français afin de chasser les Habsbourg de Naples.

Fervent catholique, opposé à la paix religieuse d'Augsbourg, il interviendra aussi contre Elisabeth Ière, reine d'Angleterre de confession protestante.

 

Son pontificat va durer 4 ans, jusqu’à sa mort 1559. Il fut inhumé en l’église Santa-Maria sopra Minerva de Rome.

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 23:01

Ildebrando Aldobrandeschi de Soana choisi de se faire appeler Hildebrand.

Ancien moine de Cluny, Hildebrand s'est acquis une excellente réputation auprès des Romains en servant les papes précédents, Léon IX et Alexandre II.

Le 22 avril 1073, il est élu pape par acclamation de la foule et prend le nom de Grégoire VII.

Il est intronisé le 29 juin.

Il modifiera profondément l'Église catholique pour la rendre plus morale et surtout plus indépendante des seigneurs et des souverains.

Son œuvre reste connue sous le nom de « réforme grégorienne ».

Grégoire VII commence par proscrire le mariage et le concubinage des prêtres puis condamne fermement la simonie (trafic contre argent des biens d'Église).

Il organise la formation des curés qui, trop souvent incultes, se souciaient assez peu d'évangéliser leurs ouailles.

Enfin, par 27 propositions célèbres de 1075 (le Dictatus papae), il réserve au collège des cardinaux l'élection des papes.

Il condamne les investitures laïques, c'est-à-dire le droit qu'avaient les souverains de nommer les évêques. C'est une révolution dans un monde où, selon la tradition antique, on est encore porté à penser que l'empereur est le représentant de Dieu sur la Terre et que le clergé a vocation à le servir.

Décédé le 25 mai 1085, il fut canonisé par Paul V en 1606.

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 23:01

Le pape Jules II, issu de la famille des Médicis, pose la 1ère pierre de la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican.

http://www.voyagesphotosmanu.com/Complet/images/basilique_saint_pierre_gr.jpg 

Une première basilique a été bâtie 13 siècles plus tôt, à partir de 322, à l'initiative de l'empereur Constantin, en ce lieu où, si l'on en croit la tradition et les archéologues, l'apôtre Pierre aurait été enseveli après son martyre.

Mais au cours du Moyen Âge, la colline du Vatican, située sur la rive droite du Tibre, à l'écart de Rome, retombe quasiment dans l’oubli. Jusqu'à leur départ pour Avignon, en 1305, les papes résident dans le palais du Latran, sur la propriété d'une ancienne famille romaine, les Laterani, devenue résidence des empereurs après que ceux-ci eurent abandonné le mont Palatin.

En 1377 quand le pape, revient à Rome, il trouve le palais du Latran dans un tel état de dévastation qu'il doit s'établir au Vatican.

En 1506, la vieille basilique Saint-Pierre menace de tomber en ruine.

Le Pape Jules II (élu en 1503) demande à l'architecte Bramante de concevoir les plans d'une nouvelle basilique. Il choisit un plan en croix grecque (chaque branche de même longueur) avec une coupole en son centre.

Bramante, Raphaël, Michel-Ange et d'autres artistes participeront à la construction du plus grand temple chrétien.

Bernin achèvera l'édifice en 1666, en lui donnant un aspect baroque avec la place bordée d'une grande colonnade constituée de 4 rangées de 284 colonnes.

D'une superficie de 22.000 m2 (4 fois plus que Notre-Dame de Paris), Saint-Pierre est le plus vaste édifice religieux au monde.

http://infoweb17.free.fr/Rome/Rome_st_pierre_G.jpg 

Le 18 novembre 1626, le pape Urbain VIII Barberini consacre la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome.

En 1940, la découverte d'une très ancienne nécropole chrétienne a paru confirmer la présence de la dépouille de Pierre sous le maître-autel de la basilique.

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 23:01

Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans.

Cependant on pense aujourd’hui que Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem le vendredi 7 avril de l'an 30 de notre ère, à l'âge de 37 ans. Cette date est établie d'après les calculs des historiens modernes, (plus précis que le moine Denys le Petit qui, au VIe siècle, établit la naissance du Christ en l'an 753 de la fondation de Rome, soit 5 ans trop tard).

Les Évangiles disent en effet qu'il est mort une veille de sabbat, donc un vendredi, et que ce jour était aussi celui de la « préparation » de la Pâque juive, donc le 14 du mois de Nissan dans le calendrier hébraïque.

Ces deux éléments coïncident en l'an 30 de notre ère, le 7 avril.

On peut lire sur certains sites que des scientifiques (allemands et américains) airaient établi que la crucifixion de Jésus-Christ avait eu lieu vendredi 3 avril de l'année 33, ce qui collerait avec la date communément admise pour établir l’an 1 de notre ère. Mais on ne donne pas de précision sur ce qui les a amenés à ce calcul.

 

Quoi qu’il en soit, la Résurrection du Christ a eut lieu, selon les Écritures, 3 jours après sa mort. L’Ascension (moment où le Christ s’élève au Ciel) se déroula quant à elle quarante jours après son retour à la vie.

 

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 00:01

Après le décès de Clément lV le 29 novembre 1268, les cardianux s'étaient réuni pour élire le nouveau pape. Mais ils ne réussissaient pas à s'entendre et la situation s'éternisait par un désaccord entre les Italiens et les Français qui voulaient chacun un pape de leur pays. (Cela faisait 3 ans que le pape Clément lV était mort).

La situation fut débloquée 1er septembre 1271, lorsque les habitants de Viterbe décidèrent de les enfermer en ne leur laissant que du pain et de l'eau et ôtèrent le toit du bâtiment « afin de permettre aux influences divines de descendre plus librement sur leurs délibérations ».

Cette façon inhabituelle de susciter l'action du Saint-Esprit fut payant. Les cardinaux déléguèrent leur pouvoir décisionnaire à six d'entre eux qui, pressés de sortir, élirent Tebaldo Visconti le jour même. L'archidiacre de l'église de Liège, Tebaldo, né à Plaisance, de la famille des Visconti était alors à Saint-Jean d'Acre pour un pèlerinage en Terre sainte. Ce dernier n'était ni cardinal, ni même prêtre et cet événement tourna au scandale international.

Il accepta la tiare et, de retour à Rome, fut consacré 184e Pape et prit le nom de Grégoire X.

Le conclave

Au concile de Lyon de 1274, Grégoire X, tirant la leçon de son élection, rend obligatoire la clôture des cardinaux en un lieu d'où nul ne pourrait entrer ou sortir sous peine d'excommunication.

Le mot conclave vient d'une expression latine qui s'applique à une chambre fermée à clé.

Il désigne l'assemblée chargée d'élire un nouveau pape. Celui-ci peut être choisi parmi tous les baptisés adultes de sexe masculin (en pratique, il est issu du collège des cardinaux, prélats ayant fonction de conseiller auprès du Saint-Siège).

L'élection se déroule entre le 16e et le 19e jour suivant la mort du pape précédent. Y participent tous les cardinaux de l'Église catholique âgés de moins de 80 ans (un peu plus d'une centaine aujourd'hui).

Les cardinaux sont enfermés dans un lieu clos (rien moins que la chapelle Sixtine, avec son décor somptueux). Ils votent autant de fois qu'il le faut à bulletins secrets, deux fois le matin, deux fois l'après-midi. Chaque vote négatif se solde par une fumée noire qui apparaît au-dessus des toits du Vatican.

Lorsqu'enfin les deux tiers au moins des cardinaux se mettent d'accord sur une personne, celle-ci se voit proposer la charge suprême et les bulletins sont brûlés sur de la paille humide pour produire la fameuse fumée blanche qui annonce l'élection. Les cardinaux sont «libérés» et l'un d'eux peut annoncer à la foule réunie sur la place Saint-Pierre de Rome : «Habemus papam» (Nous avons un pape).

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 00:01

Félix III est un aristocrate romain, veuf et père de famille (il a deux enfants), fils d'un prêtre et bisaïeul du futur saint Grégoire le Grand.

Il est élu pape à la succession de Simplice le 13 mars 483.

http://lesmotsflechesdegribouille.wifeo.com/images/f/fel/Felix-III.jpg 

En Afrique, sous son mandat, les Vandales ariens déclenchent une violente persécution contre les catholiques. Félix III parvient cependant, après 35 ans et avec l'aide de Zénon Ier qui signe une trêve avec les Vandales, à mettre un terme aux persécutions contre les catholiques africains.

Félix III meurt à Rome le 25 février 492.

Il est considéré comme saint par l'Église catholique romaine, qui le fête le 1er mars. Ses reliques se trouvent dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome.

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