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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 00:01

Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli est né à Rome le 2 mars 1876.

Il est élu le 2 mars 1939 au troisième tour de scrutin, sous le nom de Pie XII, succédant à Pie XI. Soutenue par la France et le Royaume-Uni, son élection se veut conciliante, dans un contexte tendu alimenté par la montée du nazisme et l'Anschluss allemande (l'annexion) sur la catholique Autriche.

http://www.pie12.com/public/Photos/.pieXII-09_m.jpg

Élu pape quelques mois avant la Seconde Guerre mondiale, il met très vite une sourdine à la condamnation de l'idéologie hitlérienne dans la crainte que les nazis ne ripostent en persécutant les fidèles et le clergé allemand.

Néanmoins, le 24 décembre 1942, dans un message de Noël diffusé sur Radio Vatican, Pie XII évoquait les « centaines de milliers de personnes, qui, sans aucune faute de leur part, et parfois pour le seul fait de leur nationalité ou de leur race, ont été vouées à la mort ou à une extermination progressive ».

Après la Seconde Guerre mondiale, on reprocha à Pie XI son silence sur les atrocités commises durant son pontificat.

 

En janvier 1954, Pie XII tombe gravement malade. Mal soigné, il sort très diminué de cette attaque. Il meurt le 9 octobre 1958 à Castel Gandolfo, résidence d'été des papes, où depuis 1954 il faisait de longs séjours de repos.

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 00:01

Peu de temps après la prise de Jérusalem par les croisés, le pape Pascal II reconnaît l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et le place sous la protection du Saint-Siège.

http://planetejeanjaures.free.fr/histoire/moyen%20age/Croisades/Institution%20officielle%20de%20l%27ordre%20des%20Chevaliers%20Hospitaliers.jpg

À l’origine, l’ordre n’était qu’un petit hôpital (Saint-Jean Baptiste) fondé en 1048 à Jérusalem pour venir en aide aux pèlerins malades ou blessés.

L’ordre est reconnu en tant que tel par le Pape Pascal II le 15 février 1113 sous l’appellation de : « l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ».

En 1130 le Pape Innocent II, donne aux Hospitaliers la croix blanche pour les différencier des Templiers et en 1140 l’ordre est reconnu comme militaire.

La communauté religieuse qui assurait jusqu’alors la gestion de l’établissement est désormais chargée de défendre la Ville sainte et le royaume de Jérusalem.

Ils occuperont, dès 1142, le krak des Chevaliers, grande forteresse de Tripoli.

 

Au lendemain de la dernière croisade, les chevaliers de l’ordre seront contraints de fuir à Chypre, et s’empareront de l’île de Rhodes.

Ils prendront alors le nom de « chevaliers de Rhodes ». Lorsque Charles Quint leur fera don de l’île de Malte, ils troqueront une fois de plus leur nom contre celui de « chevaliers de Malte ».

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 00:01

Le 8 janvier 1198, Lotario di Seni est élu 155e pape de l'histoire et prend le nom d'Innocent III.

Fait rare, ce cardinal-diacre n'a jamais reçu le sacerdoce et n'est donc pas prêtre !

Cela n'est pas un obstacle à son élection car tout chrétien baptisé de sexe mâle est en théorie susceptible de monter sur le trône de Saint Pierre.

Le nouveau pape, sans doute le plus grand pontife du Moyen Âge, doit son élection à sa réputation de théologien et à son tempérament énergique. Ancien étudiant de l'Université de Paris, seulement âgé de 37 ans, il se présente en effet comme un propagandiste acharné de la « République chrétienne et universelle »...

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 00:01

Sylvestre Ier fut le 33e pape de 314 à 335, pendant le règne de l'empereur Constantin Ier , qui instaura la tolérance du christianisme au sein de l'Empire romain.

http://calendrier.egliseorthodoxe.com/images/imgicones/imgsts/imgsts-s/st-s-16.jpg

Son autorité fut éclipsée par celle de Constantin, et il n'assista pas au synode d'Arles (314) ni au concile de Nicée (325), convoqués par l'empereur.

Cependant, c'est sous son pontificat que l'autorité de l'Église fut établie et que furent construits les premiers monuments chrétiens : l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, les basiliques de Saint-Jean-de-Latran et de Saint-Pierre à Rome, les églises des Saints-Apôtres et de Sainte-Sophie à Constantinople.

 

Selon la Légende dorée, l’Empereur Constantin 1er, qui était alors couvert d’une lèpre incurable, fut guéri après s’être fait baptisé par immersion dans une piscine par le pape Sylvestre. L’Empereur décida alors de défendre la foi chrétienne.

 

Sylvestre est ainsi l'un des premiers saints canonisés sans avoir subi le martyre, puisque par l'Édit de Milan (313), l'empereur Constantin reconnaît la liberté de culte aux chrétiens.

 

Il décède le 31 décembre 335 et il est enseveli au cimetière de Priscille.


 

Bonne fête aux Sylvestre !

 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 00:01

 

Ce jour commémore un événement que racontent les Évangiles.

Le roi Hérode, ayant eu connaissance qu'un nouveau-né de Bethléem allait lui ravir sa royauté, aurait ordonné de massacrer tous les nouveau-nés mâles de la ville.

 http://img46.xooimage.com/files/3/6/5/saints-innocents-5a6844.jpg

Jésus, fort heureusement, avait déjà été emmené au loin, en Égypte, ainsi que sa mère Marie, par Joseph, l'époux de celle-ci.

Premières victimes immolées pour le Christ, ces enfants sont honorés sous le nom de « saints Innocents ».

 

On peut en ce jour penser aussi à tous les enfants victimes de la guerre et de la méchanceté des hommes.

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 00:01

 

Lors du Concile de Clermont, le pape Urbain II exhorte les chevaliers des royaumes occidentaux à la croisade pour libérer la Terre sainte et prendre possession de Jérusalem pour « libérer le tombeau du Christ ». Il appelle aussi les guerriers à partir secourir les chrétiens d'Orient menacés par les Turcs et les Arabes musulmans. Il en résultera 8 croisades en 2 siècles.

Urbain II

Jerusalem est l'objet d'une lutte acharnée entre Turcs Seldjoukides et Egyptiens Fatimides et change plusieurs fois de main entre 1070 et 1097 pour revenir aux Fatimides.

Pendant ces luttes incessantes, les chrétiens subissent des exactions de plus en plus terribles et cruelles. Les appels à l'aide répétés de l'empereur byzantin Alexis Comnène et des chrétiens de Jérusalem décident le pape à entreprendre la prédication d'une croisade.

Le 27 novembre 1095, devant les évêques et les abbés du concile de Clermont (aujourd'hui Clermont-Ferrand, en Auvergne), Urbain II prononce donc un sermon dans lequel il enjoint ses auditeurs à favoriser la paix et mettre fin aux guerres privées entre seigneurs. Il appelle aussi les guerriers à partir secourir les chrétiens d'Orient menacés par les Turcs et les Arabes musulmans.

Les premiers croisés partiront à la fin de l'été 1096 avec à la tête des Lorrains, Godefroi de Bouillon.

Le cri de ralliement de la première croisade, c’est « Dieu le veut ! ».

 

Les croisés se divisèrent en 4 armées.

La première est dirigée par Godefroy de Bouillon et se rend à Constantinople en suivant la route terrestre à travers le Saint Empire et le royaume de Hongrie.

Godefroy arrive à Constantinople peu de jours avant Noël 1096.

Quelques semaines plus tard, l'armée normande de Bohémond de Tarente arrive également à Constantinople en traversant l'Epire.

En avril 1097, c'est au tour de Raymond de Toulouse d'arriver avec son armée du Midi, suivie de quelques jours par les français d'Hugues de Vermandois, de Robert de Normandie et Robert de Flandre.

première croisade

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 00:01

L'Église catholique commémore tous les fidèles défunts (la « Fête des morts ») le lendemain de la Toussaint ou fête de tous les saints.

La Commémoration des fidèles défunts, appelée aussi Commémoration des morts ou simplement jour des Morts, est une célébration catholique qui a lieu le 2 novembre, le lendemain du jour de la Toussaint, selon la forme ordinaire du rite romain.

La Commémoration des morts a été instituée pour obtenir de Dieu qu'il délivre ou soulage les âmes du purgatoire.

Les premiers textes qui parlent d'un office spécifique pour les morts datent du IXe siècle. Amalaire, diacre puis abbé de Metz, en fait mention dans « De ecclesiasticis officiis » écrit vers 820.

En 998, Odilon, abbé de Cluny, institue, le 2 novembre, une journée consacrée à la commémoration de tous les fidèles trépassés. Le pape Léon IX (pape de 1049 à 1054) approuvera cette décision. La commémoration des fidèles défunts se répand alors dans toute la chrétienté. Au XIIIe siècle, elle entre dans la liturgie romaine et devient une fête universelle dans l'Église.

Si elle commémore les défunts, cette célébration, est aussi, en un sens, la fête des vivants. L'Eglise catholique professe la foi en l'immortalité de l'âme. La prière pour ceux qui nous ont quittés est ainsi marquée du sceau de l'espérance. « Ceux qui sont passés sur l'autre rive sont aussi, et davantage, vivants que nous ».

Relire aussi : 1er novembre - La Toussaint

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 23:01

Á l'aube du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France soit plusieurs milliers au total, sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel (le petit-fils de Saint Louis).

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L'ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la 1ière croisade, à l'initiative du chevalier champenois Hugues de Payns qui voulait protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem.

Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d'une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades.

Jaloux de leur puissance et de leur richesse, inquiet de leur pouvoir auprès du pape, ou bien mal informé par une campagne délétère, le roi de France, Philippe IV Le Bel, fait arrêter tous les Templiers du royaume, pour apostasie et mauvaises mœurs.

Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay.

 

Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France.

Toutes les polices et les gens d’armes de France et de Navarre, ont investi près de trois mille demeures sur l’ensemble du territoire, pour en arrêter tous les occupants. En fin de journée, l’opération est terminée et il est encore impossible de connaître le nombre exact de ces arrestations. Elles continueront plus tard, dans toute l’Europe, jusqu’à la fin de l’année.

La plupart des Templiers présents dans les commanderies ce vendredi 13 octobre 1307 furent arrêtés.

À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. Quelques-uns réussirent néanmoins à s'échapper avant ou pendant les arrestations.

Les prisonniers furent enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal.

Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant enfermés en attendant leur procès.

 

Lors du Concile de Vienne, le 20 mars 1312, l’Ordre est dissout, et leurs biens sont confisqués. Ce n’est que le 18 Mars 1314, que le Grand Maître des Templiers, Jacques de Molay monte sur le bûcher. Ce jour-là, il va maudire ses tortionnaires, pour leur « traîtrise du vendredi 13 ».

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C'est bien ce vendredi 13 qui sera à l'origine d'une croyance populaire, de bon ou de mauvais présage, qui persiste encore aujourd'hui, Sept Cent ans après.

 

Relire aussi : Vendredi 13

 

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 23:01

Le pape Jean XXIII ouvre le concile Vatican II le 11 octobre 1962, dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

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Né près de Bergame (Italie du nord) le 25 novembre 1881, dans une famille très pauvre de dix enfants, Angelo Roncalli se signale par une extrême bonté pendant toute sa vie consacrée à l'Église, y compris quand il accède au prestigieux patriarcat de Venise.

 

Il est élu pape par le conclave le 28 octobre 1958, à presque 77 ans. Les cardinaux, en portant leur choix sur lui, voulaient se donner le temps d'une transition avant d'élire un pape d'action.

Mais le nouvel élu provoque la surprise en annonçant un « aggiornamento » (mise à jour) de l'Église catholique, autrement dit un grand concile œcuménique en vue d'adapter l'Église au monde moderne.

Aucune entreprise comparable n'avait été menée depuis le concile de Trente, trois cents ans plus tôt !

Jean XXIII, dès l'ouverture du concile Vatican II, dénonce l'enseignement du mépris et témoigne de son ouverture aux autres religions et en particulier aux juifs.

 

Le 11 avril 1963, en pleine guerre froide entre les États-Unis et l'URSS, la publication de l'encyclique « Pacem in terris » (Paix sur la terre) confirme l'attention portée par l'Église aux problèmes sociaux et à la paix.

Le concile achève ses travaux sous le pape Paul VI, successeur de Jean XXIII, mort le 3 juin 1963.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 23:01

Après quatre ans de paix, la France est touchée par une deuxième guerre de Religion.

3 causes sont avancées : l’échec de l’Édit d’Amboise qui ne laisse la liberté de culte qu’aux nobles, le contexte international orageux et la rivalité de cour entre le prince de Condé et le jeune frère du roi, Henri duc d’Anjou.

L'élément déclencheur est la « surprise de Meaux » le 29 septembre 1567.

Cette conspiration menée par Condé pour enlever le roi de France, Charles IX, s'avérera un échec. Le roi est sa mère parviennent de justesse à s’échapper et regagnent Paris.

Le lendemain, la guerre commence avec le massacre de 80 à 90 catholiques (moines, clercs) par des protestants à Nîmes, c’est ce que l’on nomme « la Michelade ».

 

Le 10 novembre 1567, la bataille de Saint-Denis voit la défaite protestante.

Le manque de moyens financiers, de part et d’autre, conduit à la signature d’une trêve, dit la paix de Longjumeau le 22 mars 1568.

En fait, ce traité n’est rien d’autre que la constatation d’un statu quo entre les deux camps. Personne n’a voulu faire de réel compromis, aucun des problèmes de fond n’a pu être abordé, rien n’est réglé. La paix de Longjumeau va servir tout au plus de trêve précaire, permettant aux deux parties de se réorganiser et de se réarmer.

A peine quelques mois plus tard, c’est le début de la troisième guerre de religion

 

Lien du jour : Les guerres de religion en France

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 23:01

Le 20 septembre 1378, 13 cardinaux, pour la plupart français, se réunissent en secret à Anagni, au sud de Rome. Mécontents du pape imposé par le peuple romain, le 8 avril 1378, sous le nom d'Urbain VI, ils désignent comme pape Robert de Genève qui prendra le nom de Clément VII.

antipape avignon clement7.jpg

Clément VII 

 http://www.luxinarcana.org/wp-content/gallery/urbano/urbanovi-1-big.jpg

 Urbain VI

 

En 1377, le pape Grégoire XI quitte Avignon, où la papauté était établie depuis 1309, pour regagner Rome. Il meurt le 27 mars 1378, peu après son pénible voyage de retour à Rome.

16 cardinaux s'enferment en avril pour élire le nouveau Pape. Le conclave se diviser en 3 clans : les Français du nord, ceux du Midi et les Italiens.

Les Romains craignent que les cardinaux n'élisent un pape français. Le peuple de Rome enfonce les portes du conclave et sa colère n'est désarmée que par l'élection à la quasi-unanimité (15 voix sur 16) d'un Italien de 60 ans qui devient pape sous le nom d'Urbain VI. Excessif, voire déséquilibré, il soulève immédiatement contre lui la plupart des cardinaux.

Le roi de France Charles V conteste les conditions de l'élection et 13 cardinaux, essentiellement français, se réunissent à Anagni, au sud de Rome, pour élire le 20 septembre 1378 un nouveau pape, le prélat savoyard Robert de Genève. Celui-ci prend le nom de Clément VII et s'en retourne aussitôt à Avignon, qu'avait abandonné le 17 janvier 1377 son prédécesseur Grégoire XI. Il se pose aussitôt en concurrent d'Urbain VI, qualifié d'« antipape ».

 

Les souverains européens prennent parti

La France et ses alliés, l'Écosse, la Castille, l'Aragon, le Portugal, Naples, la Provence soutiennent le pape d'Avignon.

L'empereur du Saint-Empire romain germanique, les princes allemands, le comte de Flandre, les états italiens et l'Angleterre, alors en guerre contre la France, sont partisans du pape romain Urbain VI.

De plus, à Naples, la reine Jeanne 1ère prend le parti de Clément VII tandis que son cousin Charles de Duras, qui revendique sa couronne, prend le parti du pape romain.

 

C'est le début du Grand Schisme d'Occident

Ce conflit entre « urbanistes » et « clémentistes » concerne principalement les classes dirigeantes. Il laisse indifférents la plupart des catholiques, qui n'ont en matière de religion d'autre interlocuteur que leur curé.

Il n'empêche qu'il va jeter le discrédit sur l'Église et concourir à l'émergence de mouvements contestataires et à la Réforme.

Le concile « dépose » les deux papes régnants (Grégoire XII et Benoit XIII), puis élit un nouveau pape Alexandre V. Mais les deux papes démissionnés refusent leur sort.

Il y a désormais 3 papes en Occident !

Le 11 novembre 1417, un concile réunit à Constance à la demande de l'empereur allemand Sigismond, dépose les trois papes et met fin au Grand Schisme d'Occident. Martin V, le nouveau pape s'établit définitivement à Rome.

 

Selon la tradition catholique, pour cette période, seuls Papes de Rome seront à postériori légitimes.
Les Papes de Pise et les Papes d'Avignon seront désignés comme « antipapes ».

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 23:02

Le dimanche 13 mai 1917, trois enfants de Fatima, un petit village portugais au nord de Lisbonne, sont témoins d'une apparition lumineuse tandis qu'ils gardent leurs moutons.

http://francois.giraud1.free.fr/images/trois_enfants.jpg

Francisco, Lucia et Jacinta ne doutent pas qu'il s'agit de la Sainte Vierge, la mère de Jésus-Christ. Celle-ci les convie à six rendez-vous successifs tous les 13 du mois, jusqu'en octobre de la même année.

Elle leur confie trois secrets à ne confier qu'au pape (l'un d'eux ferait état de l'attentat à venir contre Jean-Paul II, le 13 mai 1981). Fatima devient très vite le deuxième lieu de pèlerinage marial du monde, après Lourdes.

 

Voir aussi :

Le 11 février 1858 - la Vierge Marie apparaît pour la première fois à Bernadette Soubirous

13 mai 1981 - Attentat contre Jean-Paul II

Les apparitions de Fatima

 

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 23:01

Le 13 mai 1981, sur la place Saint-Pierre de Rome où l'entourent 20.000 fidèles, le pape Jean-Paul II est gravement blessé par trois balles tirées à bout portant par un terroriste turc, Ali Agca. L'enquête de police montrera que le tueur était très vraisemblablement manipulé par les services secrets bulgares, eux-mêmes aux ordres du KGB, les services secrets soviétiques.

 Attentat contre Jean-Paul II

Jean-Paul II attribue sa miraculeuse survie à l'intervention de la Vierge de Fatima, dont la première apparition à des enfants portugais remontait au 13 mai 1917.

 

Voir aussi :

2 avril 2005 - Mort du pape Jean-Paul II

13 mai 1917 - Apparitions de Fatima

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 23:01

Joseph Alois Ratzinger, 265e pape sous le nom de Benoît XVI est né le 16 avril 1927 à Marktl, en Bavière. Le 16 avril était, cette année là, le samedi saint !

Joseph Ratzinger a été baptisé le jour même. Son père, était officier de gendarmerie, et issu d’une vieille famille d’agriculteurs de Bavière du Sud, aux conditions économiques très modestes.

Sa mère était fille d’artisans de Rimsting, au bord du lac Chiem. Avant son mariage, elle travailla comme cuisinière dans divers hôtels.

Son enfance et son adolescence se sont déroulées dans la petite ville de Traunstein, près de la frontière autrichienne, à trente kilomètres de Salzbourg.

 

De 1946 à 1951, il étudie la philosophie et la théologie à l’Institut supérieur de Freising et à l’Université de Munich.

Il est ordonné prêtre le 29 juin 1951.

L’année suivante, il commence à enseigner à l’Institut supérieur de Freising.

benoit 16 Joseph Ratzinger

 

En 1953, il obtient son doctorat en théologie avec une thèse intitulée : « Peuple et maison de Dieu dans la doctrine de l’Église chez saint Augustin ».

Quatre ans plus tard, sous la direction du renommé Professeur de théologie fondamentale Gottlieb Söhngen, il obtient son habilitation à l’enseignement avec une dissertation sur « La théologie de l’histoire chez saint Bonaventure ».

 

Devenu cardinal en 1997, il a été élu pape le 19 avril 2005 sous le nom de Benoit XVI, succédant ainsi à Jean-Paul II

Son pontificat est marqué par des positions très traditionnelles, notamment sur l'homosexualité et le droit à l'avortement.

Pape Benoit XVI

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 00:01

D'un mot grec qui désigne une apparition, l'Épiphanie désigne plusieurs manifestations du Christ au monde : la Chandeleur (présentation de l'Enfant Jésus au Temple), le baptême du Christ dans le Jourdain et la transformation de l'eau en vin aux noces de Cana (premier récit d'un miracle de Jésus).

 

La tradition populaire a restreint l'usage du mot Épiphanie à la visite que rendirent des mages venus d'Orient à l'Enfant Jésus.

Selon le récit qu'en fait saint Matthieu, les mages furent guidés jusqu'à la crèche de Bethléem par une étoile mystérieuse. Une fois arrivés, ils déposèrent devant la crèche l'or, qui évoque la richesse terrestre, la myrrhe, qui accompagne les hommages rendus à un roi à sa mort, et l'encens qui honore la divinité.

Trois mages jesus

La tradition de la galette des rois

L'Épiphanie est traditionnellement fixée au 6 janvier mais pour plus de commodité, l'Église catholique la célèbre le dimanche qui suit le 1er janvier.

Ce jour-là c'est aussi l'occasion de « tirer les rois » : cette pratique trouve son origine dans la Rome antique. La fève cachée dans la galette rappelait à l'origine l'Enfant Jésus que les mages avaient longtemps cherché en suivant l'étoile.

 

La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.

La personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette…

Lorsqu'il y a des enfants, le plus jeune doit se placer sous la table, et la personne qui fait le service choisit une part, l'enfant désigne le destinataire.

 

Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël.

À noter qu'en Espagne, encore actuellement, ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noël.

 

Voir aussi : Les Rois mages

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 00:01

Le 25 décembre 498 (496 selon certains historiens), Clovis est baptisé à Reims par l'évêque Remi, avec 3000 guerriers francs, dans la religion catholique.

Grâce à ce baptême collectif, les Francs prennent l'avantage sur les autres barbares dans la conquête de la Gaule romaine.

Le chef franc, vêtu comme un guerrier romain, la hache (francisque) à la main, se tient sur le bord de la cuve baptismale, la main gauche sur la... poitrine, pénétré de l’importance du moment et de sa foi nouvelle.

Baptême de Clovis à Reims

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 00:01

La Toussaint, c'est la (fête de) tous (les) saints.

La Toussaint est une fête catholique, en l'honneur de tous les saints du panthéon catholique, et non une fête chrétienne.

 

Au IVe siècle, l'église grecque décide de fêter les martyrs chrétiens. A l'origine, les premiers saints, après les apôtres, étaient des martyrs, morts pour leur foi. Cette fête est célébrée le premier dimanche après la Pentecôte dans l'église orthodoxe.

 

Au VIIe siècle, l'église catholique fait du Panthéon de Rome une église dédiée à Sainte-Marie des martyrs. Ainsi, au culte des divinités romaines se substitue le culte des saints catholiques. C'est à cette occasion que la fête de la Toussaint est instituée. A l'origine, elle est célébrée en mai. On l'a ensuite déplacée au 1er novembre.

 

La Toussaint, c'est la fête des saints et non la fête des morts !

Celle-ci a lieu le 2 novembre. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là !


 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 23:01

La promulgation de l’édit de Nantes, le 13 avril 1598, avait permit l’arrêt des guerres de religion qui ont ravagé le royaume de France au XVIe siècle.

Le Roi-Soleil met fin à 87 ans de tolérance religieuse en abolissant l'édit de Nantes (signé par son grand-père Henri IV) au profit de l'édit de Fontainebleau.

http://www.servir.caef.net/wp-content/uploads/2009/11/R%C3%A9vocation-Edit-de-Nantes.jpg

Louis XIV ne conçoit pas que plusieurs religions puissent coexister dans son royaume et veut en finir avec les huguenots. Le 18 octobre 1685, à Fontainebleau, il révoque l'Édit de tolérance.

Par ce nouvel édit, le Roi-Soleil signifie qu'il n'y a plus de religion autorisée en France en-dehors de la religion catholique.

L'édit de Fontainebleau interdit donc le protestantisme : les temples et les écoles réformés doivent être détruits, les pasteurs sont contraints à l'exil.

 

Par contre, les fidèles protestants sont obligés de rester. Cependant, beaucoup partiront vers l'étranger (Londres, Genève ou Amsterdam), privant la France d'une bonne partie de l'élite intellectuelle et économique.

 

Très vite, le roi peut mesurer l'étendue de son erreur.

Des foyers de résistance se forment. Les dragonnades doivent reprendre. Dans les Cévennes (Lozère et nord du Gard), la révolte des Camisards éclate en 1702.

 

Sans attendre la publication de l'édit de Fontainebleau et malgré l'interdiction qui leur est faite de s'enfuir, près de 300.000 « religionnaires » quittent la France.

 

Ces exilés issus de la bourgeoisie laborieuse vont faire la fortune de leur pays d'accueil et leur départ va appauvrir la France en la privant de nombreux talents. Ils vont aussi nourrir à l'extérieur les ressentiments contre la France et son monarque.

 

Voir aussi : 13 avril 1598 - Signature de l'Édit de Nantes


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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 23:31

L'histoire se déroule à Béthune, sous le règne de Philippe-Auguste, époque où le Nord de la France et une partie de la Belgique actuelle dépendaient des Comtes d'Artois.

 

Les ravages des épidémies

Le sol marécageux d'une partie des communes voisines de Béthune et de Beuvry favorisait l'éclosion de mouches, moustiques, puces, rats qui semaient à profusion des germes de maladies contagieuses et mortelles variées, telles que malaria, lèpre, peste.

Une épidémie de ce genre apparut fin 1187, mais l'hiver calma la contagion. 

Pourtant, l’épidémie reprit en 1188 avec une nouvelle vigueur, juste au moment où la paix venait d'être signée entre le Roi de France et le Comte de Flandres, après quatre années de guerre qui avaient affaibli les habitants et l'économie de la région.

La désolation fut extrême, le découragement total, au point de voir la population s'enfuir des villes, laissant les malades sans soins ni secours, et les morts abandonnés sans sépulture.

La médecine de l'époque était rudimentaire et impuissante.

En pareille situation, la population cherchait secours auprès de Dieu, remplissant les églises.

 

21 septembre 1188 : Saint Eloi apparu en rêve à 2 forgerons

C'est alors qu'à trois reprises, Saint Eloi, Patron des forgerons, apparut de nuit à un forgeron de Beuvry, nommé Germon, le priant d'aller vers Béthune pour fonder une « karité » (confrérie de charité), qui inhumera les défunts, et pour instaurer une « candeille » (chandelle de cire vierge) pour guérir les malades.

Germon prend alors la route de Béthune le, jour de la fête St-Matthieu, mais en arrivant à la limite des deux communes, il vit, venant à lui, un homme également habillé en forgeron, mais se dirigeant vers Beuvry.

Cet homme n'est autre que Gauthier, un forgeron du faubourg de Saint-Pry, près de Béthune.

Il avait reçu de Saint Eloi le même message que Germon !

La légende veut que les deux forgerons tombent dans les bras l'un de l'autre, pleurent et prient ensemble près de la source de Quinty toute proche (à la limite des 2 communes). Cherchant conseil, Gauthier suggère de consulter un saint homme, le moine Rogon, du Couvent cistercien de Saint-Pry.

stèle germon et gautier bethune beuvry

Fondation de la confrérie de charité

Il est de bon conseil et, après avoir prié, demande aux deux forgerons de constituer leur « karité » et de commencer aussitôt à enterrer dignement tous les défunts, pendant que lui se charge de leur fournir la Sainte-Chandelle en cire vierge.

Le mouvement est lancé, et devant le courage de ces deux forgerons, des habitants des deux villes viennent les aider.

 

Progressivement, les défunts sont dignement inhumés, et les malades sont soignés, l'épidémie régresse doucement, puis finit par disparaître complètement.

Mais la chose la plus étrange de cette histoire est le fait que jamais aucun de ces hommes charitables n'ait contracté la maladie ?

La légende parle d'une épidémie de peste. Certains historiens locaux disent ne pas en avoir de preuve écrite, et parlent d'une maladie très contagieuse.

 

8 siècles d’existence !

Et pendant plus de huit siècles, aucun Charitable n'est mort d'une épidémie, car selon la prophétie de Saint-Eloi :

« Le fléau n'approchera point de vous, ni même de vos demeures ! »

 

De nos jours, ils ont toujours pour vocation d'accompagner les morts à leur dernière demeure, et accordent leurs attentions aux vivants. D’autres confréries se sont fondée dans les villages et villes de la région de Béthune.

Les 2 confréries de Béthune et Beuvry célèbrent chaque année cette rencontre historique, le dimanche qui suit la Saint Mathieu. Deux processions dont organisées au départ de chaque « chambre » (local de réunion des charitables). Les deux processions se rendent à la rencontre l’une de l’autre, comme l’avaient les 2 forgerons. Une messe en plein air est donnée près de la source Quinty.

procession confrérie charitables béthune beuvry

messe plein air quinty bethune beuvry

Lien du jour :

Histoire, photos et actualité des charitables de Beuvry et Béthune.


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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 23:01

Le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, le carillon de l'église de Saint-Germain l'Auxerrois, en face du Louvre, donne le signal du massacre des protestants, à Paris et dans le reste du pays.

C'est le jour le plus noir des guerres de religion entre catholiques et protestants qui ont ensanglanté le pays pendant plus d'une génération. Il est devenu le symbole universel du fanatisme.

http://his.nicolas.free.fr/Ressources/Biblio/BManuelHdF1969/HdF1969_22ASaintBarthelemy_WEB.jpg 

Le massacre s’est prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes.

 

Contexte :

La paix de Saint-Germain met fin à trois années de terribles guerres civiles entre catholiques et protestants. Cette paix est précaire car les catholiques les plus intransigeants ne l'acceptent pas.

 

Henri III de Navarre épouse Marguerite Valois, fille de Henri II de France et de Catherine de Medicis, le 18 août 1572.

Plusieurs célèbres protestants vinrent à Paris pour la célébration du mariage.

Très impopulaire, ce mariage renforce les droits du chef des protestants à la succession au trône de France, ce que les catholiques n'acceptent pas.

 

Le 22 août, l'amiral de Coligny, échappe à une tentative d'assassinat.

Très choqués après cet attentat, les protestants demandent au roi de rendre justice, et celui-ci accepte. Le fait que Charles IX promette de châtier le coupable de l'attentat contre un protestant induit le mécontentement des catholiques, dont les chefs quittent Paris.

 

L'ambiance dans la ville est donc exécrable. Paris est majoritairement catholique et très hostile aux protestants.

Or, la ville en contient plusieurs milliers, les chefs protestants sont venus assister au mariage entre Henri de Navarre et la sœur du roi (Charles IX), Marguerite, mariage qui était sensé représenter la réconciliation entre les deux camps.

 

Voir aussi : Les guerres de religion en France

 

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 23:01

De 1561 à 1598, la France souffre des guerres entre la majorité catholique, fidèle au pape et à la dynastie, et la minorité protestante (on dit aussi « réformée »), disciple de Calvin.

1ère guerre de religion (1561-1563)

2ème guerre de religion (1567-1568)

3ème guerre de religion (1568-1570)

4ème guerre de religion (1572-1573)

5ème guerre de religion (1574-1576)

6ème guerre de religion (1576-1577)

7ème guerre de religion (1579-1580)

8ème guerre de religion (1585-1598)

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 23:01

L’Ascension est une fête chrétienne célébrée 40 jours après Pâques (en comptant le dimanche de Pâques) et 10 jours avant la Pentecôte. C'est pourquoi elle tombe un jeudi.

Cette fête commémore le dernier jour de la présence physique du Christ ressuscité parmi ses disciples.

En effet, dans la tradition et la foi chrétienne, elle marque l’élévation au ciel de Jésus de Nazareth après sa résurrection et la fin de sa présence terrestre.

Elle préfigure notre vie dans l’Éternité.

http://www.crypte.fr/eicones/ascension.jpg

 

Il ne faut pas confondre l’Ascension de Jésus Christ avec l’Assomption de la Vierge Marie.

L'Assomption de Marie est un dogme de l'Église catholique romaine selon lequel, au terme de sa vie terrestre, la mère de Jésus aurait été « élevée au ciel».

La fête catholique célébrant l'assomption de Marie, est le 15 août.

 

Voir aussi :

 Dates des fêtes de Pâques : Mardi gras - Dimanche des Rameaux - Dimanche de Pâques - Jeudi de l'Ascension - Dimanche de Pentecôte


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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 23:01

Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, est une figure emblématique de l'histoire de France. Elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.

http://duguesclin.free.fr/guerre_de_cent_ans/image/Jeanne_mignature.jpg

Fille d'humbles paysans de Lorraine, (on m'appelait "Jeannette"), elle entendit des voix mystérieuses alors qu'elle n'avait que 13 ans.

Saint Michel, Sainte Catherine et Sainte Marguerite, pendant trois ans lui demandèrent de libérer la France et de faire sacrer le roi à Reims.

 

Jeanne est née à Domrémy aux frontières du duché de Bourgogne et du Saint Empire romain germanique vers 1412. En 1428, les habitants de Domrémy quittent leur village en raison de l’arrivée des troupes anglaises.

Jeanne fait partie des réfugiés et avec ses parents, elle se rend à Neufchâteau.

C’est alors qu’elle entreprend selon la légende de «boutter les Anglais hors de France» et de faire sacrer le dauphin Charles à Reims».


Le 12 février 1429, les Anglais gagnent Orléans et Jeanne est autorisée à rencontrer le Dauphin Charles à Chinon. Elle le rencontrera le 11 mars.

Le 8 mai, les Anglais lèvent le siège d'Orléans, et sont battus à Patay le 18 juin.

Le 17 juillet, le Dauphin Charles devient le roi Charles VII à Reims.

 

A partir de juillet, Jeanne entreprend de libérer Paris, mais le 10 septembre, le roi abandonne l'attaque. Elle passe l'hiver à Sully-sur-Loire et en mars 1430, elle reprend les hostilités.

Le 23 mai, elle est faite prisonnière par Jean de Luxembourg qui la vend aux Anglais.

Elle est transférée à Rouen en novembre.

Le procès en hérésie aura lieu à partir du 13 février 1431, les débats seront dirigés par Pierre Cauchon.

Le 30 mai, Jeanne est brûlée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen.

En 1450, débute le procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc, qui sera réhabilitée en 1456.

 

Sainte Jeanne d'Arc

Sous pontificat de Benoît XV, le 16 mai 1920, elle est reconnue par l’Église comme Sainte.

La procédure avait déjà amené sa béatification en 1909.

Et en 1979 : Inauguration de l'église Sainte Jeanne d'Arc sur la place du vieux marché à Rouen.


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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 23:02

Le mardi 19 avril 2005, la fumée blanche apparaît sur le toit de la chapelle Sixtine à 17h56.

Joseph Ratzinger est élu pape et prend le nom de Benoît XVI.

Il est le premier pape allemand depuis près d'un millénaire, avec la fin du pontificat de Victor II en 1057.

 

Joseph Alois Ratzinger est né le 16 avril 1927 à Marktl, en Bavière. Son père était commissaire de gendarmerie et fervent pratiquant catholique.

Après son adolescence, il fut enrôlé dans les auxiliaires de la défense anti-aérienne à la fin de la seconde Guerre mondiale. Entre 1946 et 1951, année de son ordination sacerdotale, il étudia la philosophie et la théologie près l’Université de Munich. Il obtint son doctorat en théologie en 1953.

Le 24 mars 1977 Paul VI le nommait Archevêque de München-Freising. Il fut créé Cardinal le 27 juin 1977 par le même Pape.

Le 25 novembre 1981, Jean-Paul II l’a nommé Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ; Président de la Commission pontificale Biblique et de la Commission pontificale Théologique internationale.

 

Le 8 avril 2005, étant le doyen du Collège des cardinaux, il a la responsabilité de diriger l'office religieux des funérailles du pape Jean-Paul II.

benoit 16 cheminee vatican fumée blanche

Après 24 heures de conclave et quatre tours de scrutin seulement, les cardinaux choisissent le cardinal allemand Joseph Ratzinger pour succéder à Jean-Paul II.

Le 13 mai 2005, il annonce le début du procès en béatification de Jean-Paul II, en exerçant sa prérogative de ne pas tenir compte du délai de cinq ans après la mort normalement requis par le droit de l'Église.

pape Benoit XVI

Voir aussi : 2 avril 2005 - Mort du pape Jean-Paul II

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 23:01

Le 264ème pape, Jean-Paul II (de son vrai nom Karol Wojtyla) s'éteint le samedi 2 avril 2005 à 21h37 à 84 ans, après deux longs jours d'agonie.

 

Son parcours

Karol Józef Wojtyla est né en 1920 à Wadowice, près de Cracovie, en Pologne.

Après des études au grand séminaire de Cracovie, il est ordonné prêtre de même cette ville en 1946.

Il gravit peu à peu les échelons de la hiérarchie ecclésiastique : évêque auxiliaire, archevêque, et enfin cardinal.

C'est ainsi qu'à la mort de Jean-Paul Ier, il est élu pape, le 16 octobre 1978.

 Karol Wojtyla enfant Karol Wojtyla jeune prêtre Karol Wojtyla Jean Paul 2 Karol Wojtyla Jean Paul 2

Son pontificat

Cible d'un attentat sur la place Saint-Pierre de Rome en 1981, il ne renonce pas pour autant à ses fréquents déplacements.

Selon lui, l'une des principales responsabilités papales est l'action diplomatique.

Personnalité charismatique ayant une parfaite maîtrise des médias, il rassemble les fidèles de par le monde, mais tient aussi à renforcer le dialogue avec les autres religions.

Partisan d'une forte implication de l'Église dans la société civile, il réaffirme haut et fort le maintien de valeurs traditionalistes, vis-à-vis du mariage, du préservatif et de la procréation par exemple.

attentat pape jean paul II Karol Wojtyla Jean Paul 2

Son décès

Il était rongé par la maladie depuis plusieurs années, et avait subi plusieurs opérations.

Plus de 60.000 personnes se sont rassemblées place Saint-Pierre à Rome à l'annonce de son décès.

De très nombreuses veillées et messes sont célébrées avec émotion à la mémoire de Jean-Paul II. C’est finalement le 8 avril 2005 qu’on enterre le pape défunt à la basilique Saint-Pierre. Plus d’un million de fidèles, mais aussi de non-croyants se rendent au Vatican pour assister à la cérémonie religieuse prononcée par le cardinal Joseph Ratzinger, futur pape, en présence de la plupart des chefs d’État du monde.

 

Après 26 ans, on retiendra de son pontificat (le 3ème plus long de l'histoire) ses nombreux pèlerinages (104 pays visités), la lutte contre le communisme et le nazisme, le rapprochement entre les religions, et son attachement aux valeurs traditionnelles.

 

Jean-Paul II sera béatifié le 1er mai 2011

Cette décision a été officialisée vendredi 14 janvier avec l'approbation par le pape Benoît XVI d'un décret officiel validant un miracle attribué à son prédécesseur.

Cette béatification interviendra dans des délais record. Cette rapidité s'explique par "l'imposante réputation de sainteté dont jouissait le pape Jean-Paul II pendant sa vie, à sa mort et après sa mort", a indiqué le Vatican.

funerailles pape jean-paul 2

Lors de ses obsèques, de très nombreux fidèles avaient crié : "Santo subito !" (Saint tout de suite).

Une fois béatifié, pour que le pape polonais devienne saint, il faudra qu'un second miracle lui soit attribué.

 

 

Quelques citations de Jean-Paul II

La vérité n'est pas toujours conforme à l'opinion de la majorité.

 

Les médias sont des instruments dont se sert le péché pour imposer à l'opinion publique des modèles de comportements aberrants.

 

Ce n’est qu’en se dépassant que l’homme est pleinement humain.

 

L’homme n’apprend vraiment qu’en reconnaissant ses propres erreurs.

 

Le communisme en tant que système s’est révélé un remède plus dangereux que la maladie elle-même.

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