Le Protocole de Montréal est un accord international modifiant la Convention de Vienne sur la protection de la couche d'Ozone adoptée le 22 mars 1985. Son nom complet est « protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone ».
La convention sur la protection de la couche d'ozone de Vienne de 1985 était une convention cadre. Elle ne disposait donc d'aucun dispositif contraignant et avait pour objectif d'être complétée par des protocoles additionnels. Au moment de sa signature, les informations scientifiques s'intéressaient surtout aux dommages sur l'ozone stratosphérique résultant des activités humaines.
Le 16 septembre 1987, 24 pays, ainsi que la CEE, signent le « Protocole de Montréal », accord en vue de la réduction de la production de gaz nocifs pour la couche d’ozone.
Le texte donne une ampleur internationale à des mesures qui avaient déjà été prises dans certains pays, à savoir l’interdiction de produire ou d’utiliser des chlorofluorocarbones. Cette décision fait suite à des constats de scientifiques : des trous sont apparus dans la couche d’ozone en Antarctique et des liens ont été établis avec les chlorofluorocarbones.
L’entrée en vigueur de ce protocole fut le 1er janvier 1989.
Toutefois, par effet d’inertie, et à cause de la durée de vie des gaz en question, les trous continueront à s’agrandir après l’application du protocole.
D’autant que la tâche n'est cependant pas achevée car il était prévu d'éliminer les HCFC (les principaux substituts des CFC), d'ici à 2020 pour les pays industrialisés et 2040 pour les pays en voie de développement.
Néanmoins, selon certaines études l’ozone devrait retrouver ses propriétés d’avant 1980 d’ici 2050 dans les latitudes moyennes et quelques années après dans les latitudes plus élevées.
Voir aussi : 16 septembre - Journée internationale de la protection de la couche d'ozone