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Le 9 juin 1885, par le traité de T'ien-tsin (un port chinois), la Chine renonce à ses droits sur l'empire du Viêt-nam (on écrit aussi Vietnam).
Le 25 août 1883, le traité de Hué précise à l’empereur du Vietnam que son pays est désormais sous protectorat français, ce qui n’est pas vu d’un très bon œil par la Chine.
Des troupes chinoises mènent alors la vie dure aux Français notamment à Lang-son, petite ville du Tonkin, région vietnamienne située au sud de la Chine.
Le 9 juin 1885, le traité de T’ien-tsin est signé et la Chine renonce à ses droits sur le Vietnam. Mais les révoltes se poursuivent et l’ « insurrection des lettrés » massacre des dizaines de milliers de chrétiens.
Deux ans plus tard, en 1887, la France crée l’Union indochinoise en regroupant toutes ses colonies du sud-est asiatique.
La réorganisation coloniale sépare les trois provinces de l’ancien empire vietnamien sur le plan administratif. Les trois régions sont désormais : le Tonkin au nord, région traversée par le fleuve rouge – l’Annam, un pays montagneux au centre – la Cochinchine au sud avec le delta du Mékong.
S’y ajoutent le Cambodge et le Laos (en 1893).
Les choses deviennent de plus en plus difficiles pour les Français à partir de 1920.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Japonais envahissent l’Indochine française, faisant de la propagande anticolonialiste.
Le 9 mars 1945, les Japonais mettent hors de combat les troupes françaises et prennent la direction du pays.
La guerre embrase rapidement toute la péninsule indochinoise. Elle va durer trente ans, avec la France d’abord, avec les États-Unis ensuite.
Charles de Gaulle voudra la récupérer et entamera la terrible guerre d’Indochine en décembre 1946.
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