Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) entre en vigueur en France.
La loi du 11 février 1950 sur les conventions collectives rendit aux partenaires sociaux la liberté de négocier les salaires, suspendue dès le début des hostilités en 1939, mais à la fois pour laisser au gouvernement une flexibilité d’intervention dans le domaine des salaires et pour rassurer les syndicats qui craignaient de ne pas être de force, du moins dans certains secteurs d’obtenir des salaires convenables, la loi créa un salaire minimum interprofessionnel garanti, le SMIG que le gouvernement fixerait par décret à partir d’un budget type.
Le nouveau dispositif impose donc le principe d'une rémunération minimale en dessous de laquelle aucun salarié ne peut être payé. Déterminé en fonction du budget type d'un ménage, le SMIG permet aussi de garantir un pouvoir d'achat minimum aux ménages les plus modestes.
A partir de 1952, le SMIG sera indexé sur les prix.
Le 21 janvier 1970, il sera remplacé par le SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance).
Mais la loi de 1950 permet aussi de restaurer les conventions collectives supprimées lors du régime de Vichy.
Toutefois, des modifications seront instaurées vis-à-vis de la loi de 1936.
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