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Début 1916, l'Allemagne a besoin d'une victoire militaire marquante. Le chef d'état-major Erich von Falkenhayn, commandant en chef du front de l'ouest, songe à frapper un grand coup.
Le 21 février, les fantassins allemands commandés par le général von Falkenhayn, se lancent à l'assaut des forts et des tranchées de Verdun.
Le 25, Philippe Pétain, alors général, est nommé à la tête des opérations à Verdun et s’apprête à mettre en place la stratégie qui fera sa réputation.
Le vendredi 25 février au soir, le général Pétain arrive à Souilly (au sud de Verdun) où il installe le Quartier Général de la 2ème armée, alors que le fort de Douaumont vient de tomber. Atteint d’une pneumonie et grelottant de fièvre, mais bien secondé par son état-major et par le général de Castelnau, il envisage rapidement et froidement la situation. Il entreprend aussitôt d’organiser une « position de résistance » pour une bataille qu’il pressent longue.
Pétain prend donc le commandement des troupes françaises du front de Verdun dès le lendemain.
Optant pour la mise en place d’une « voie sacrée » qui relie le front à Bar-le-Duc, il aide ainsi l’armée à maintenir ses positions et à repousser l’ennemi.
Pétain sera aussi l’auteur du « tourniquet » qui consiste en un roulement des troupes présentes sur le front, ce qui permet de ménager les soldats.
Ainsi pendant dix mois, les deux tiers de l’infanterie française seront acheminés de Bar-le-Duc à Verdun par la Voie sacrée.
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21 février 1916 - La bataille de Verdun commence