Depuis janvier 1916 les Allemands préparent une grande offensive. Une certaine émotion s’empare des combattants de Verdun en apprenant que des mouvements importants de troupes sont signalés au nord-est dans l’armée Allemande.
Le lundi 21 février 1916 à 7h30 du matin, les fantassins allemands commandés par le chef d'état-major Erich von Falkenhayn, se lancent à l'assaut des forts et des tranchées de Verdun.
Les trois divisions françaises présentes sont pilonnées par l'artillerie allemande pendant neuf heures et sur près de quinze kilomètres.
La puissance de feu est telle que la colline appelée "Côte 304" perd sept mètres de hauteur !
Les premières positions de la rive Sud de la Meuse sont prises par les troupes allemandes.
Les poilus résistent héroïquement en dépit de la perte du fort de Douaumont.
La riposte française sera dirigée par le général Philippe Pétain.
La bataille de Verdun prendra fin 10 mois plus tard, le 15 décembre 1916.
Le bilan sera un des plus lourds de la Première Guerre mondiale : Sur un champ de bataille de moins de cent kilomètres carrés sur lequels sont tombés 163.000 soldats français et 143.000 soldats allemands.