Suite à l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, l'ultimatum autrichien à la Serbie est lancé le 23 juillet.
Mais Jaurès se bat encore pour la paix.
Alors que l'Europe entière vient de décréter la mobilisation générale, il en appelle à une grève générale pour le pacifisme.
Dans la soirée du vendredi 31 juillet 1914, alors qu’il dinait avec ses collaborateurs au café du Croissant (rue Montmartre, à Paris), Jean Jaurès, est assassiné par un jeune étudiant nationaliste.
Raoul Villain tire deux coups de feu : une balle lui perfore le crâne et l'autre se fiche dans une boiserie. Jaurès s’effondre, mortellement atteint.
La France entière est en émois car la seule personne politique susceptible d'empêcher la guerre a disparu.
Cet attentat précipite le ralliement de la majorité de la gauche française à l’Union sacrée, y compris beaucoup de socialistes et de syndicalistes qui refusaient jusque-là de soutenir la guerre.
L'assassin de Jaurès sera jugé et acquitté après la guerre (ses avocats mettent en avant sa démence).
Les cendres de Jaurès seront transférées au Panthéon en 1924, et son assassin, qui avait étéacquitté en 1919, s'exilera en Espagne où il sera fusillé par les républicains en 1936.