L'armée française emmenée par les généraux Dumouriez et Kellermann l'emporte face aux Prussiens du duc de Brunswick. Cette victoire surprise donne un coup d'arrêt à l'invasion de la France révolutionnaire par les puissances monarchistes.
Valmy est la première victoire militaire de la république.
Depuis l'emprisonnement de Louis XVI, en août 1792, les Prussiens avaient envahi l'Est de la France sans difficultés.
Après la prise des Tuileries et la chute de la monarchie le 10 août, les coalisés sous les ordres du duc de Brunswick projette d'envahir la France et de gagner Paris pour venir en aide à Louis XVI. Après de multiples revers, l'armée française s'appuie sur son dernier rempart situé à Valmy. L'armée du Nord a rejoint l'armée du Centre et Danton demandait « De l'audace, toujours de l'audace et encore de l'audace ! ».
Les Français se placèrent sur un plateau face à un moulin. Face à eux une armée prussienne qui est déjà affaibli par la dysenterie, ces derniers ouvrent le feu. Mais face à eux l'artillerie de l'ingénieur français Gribeauval est la meilleure d'Europe, elle riposte violemment.
Le général Kellermann enlève son chapeau à panache tricolore le place au-dessus de son sabre et crie : « Vive la Nation ! », et les patriotes enthousiastes répètent ces mots à mesure que la canonnade repousse les Prussiens. Les premières notes de « La Marseillaise » retentissent sur les tambours, les Prussiens reculent et fuient. Même si il n'y a eu seulement 500 morts dans la bataille, la victoire française est prestigieuse.
Goethe qui assista à la canonnade en dit alors : « D'aujourd'hui et de ce lieu date une ère nouvelle dans l'histoire du monde ; vous pourrez dire que vous y étiez ! ».
Lien du jour : L’étrange bataille de Valmy