La promulgation de cet édit mit fin aux guerres de religion qui ont ravagé le royaume de France au XVIe siècle et constitue une amnistie mettant fin à la guerre civile.
Henri IV, qui était lui-même protestant, avait choisi de se convertir au catholicisme afin de pouvoir monter sur le trône, après la mort de son cousin Henri III.
Henri IV et son secrétaire Pierre Forget de Fresnes signent avec des émissaires protestants l’édit de Nantes le lundi 13 avril 1598. Le roi de France reconnaît la liberté de culte aux protestants, selon plusieurs limites et leur concède deux principaux « brevets » : un nombre important de places de sûreté en garantie et une indemnité annuelle à verser par les finances royales.
Les huguenots obtiennent du roi de France, la liberté de conscience et des garanties en matière de droits.
Les protestants peuvent se vouer à leur culte dans les villes où leur religion est déjà ancrée. Jouissant de l’égalité civile, ils peuvent occuper des postes publics, et ont pour garantie la concession de plus de cent villes françaises. Les anciens temples leur sont restitués et ils peuvent également en construire de nouveaux.
L'édit de Nantes marque aussi la fin des guerres de religion, mais ne sera jamais entièrement respecté. En effet, d'abord en partie aboli par Richelieu sous Louis XIII, il sera révoqué en 1685 par Louis XIV.
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