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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 00:01

Le 9 février 1950, Joseph Mac Carthy, sénateur républicain du Wisconsin, dénonce, dans son discours de Wheeling (Virginie-Occidentale), la mainmise des communistes sur le département d'État.

Il brandit une liste de fonctionnaires du département d'État (le ministère des Affaires étrangères) qu'il accuse d'être des « communistes notoires » coupables de collusion avec l'Union soviétique et les agents de Staline.

 http://www.dinosoria.com/tragedie/mccarthy.jpg

Le maccarthysme ou maccarthisme (McCarthyism en anglais) est un épisode de l'histoire américaine, connue également sous le nom de « Peur Rouge » et qualifiée fréquemment de « chasse aux sorcières ».

 

Les origines de ce que l’on appellera donc le « maccarthysme » remontent en fait au 25 novembre1946, lorsque le président Truman met en place une commission temporaire, chargée d''enquêter sur la loyauté des fonctionnaires fédéraux.

Sont considérés comme déloyaux les partisans du totalitarisme, du fascisme, du communisme et tous ceux qui prêchent la subversion du régime. Dès 1947, les administrations reçoivent la consigne d'interroger leurs employés.

 

La chasse aux sorcières

Départements d’Etats, Sénat, Chambre des représentants et Commissions diverses mettent en place des listes noires de citoyens potentiellement suspects qui sont soit licenciés, soit inscrits sur une liste de ceux qu’il ne faut pas embaucher.

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:02

Le samedi 5 février 1921, les spectateurs américains découvrent The Kid, le premier long métrage de Charlie Chaplin. Le film est produit par la société de production de Charlie Spencer Chaplin et de ses amis acteurs Douglas Fairbanks et Mary Pickford, la United Artists Corporation. En France, le film sortira sous le nom de « Le gosse ».

Un pauvre vitrier recueille un enfant abandonné par sa mère victime d'un séducteur. L'enfant casse des carreaux pour aider son père adoptif, qui l'arrache à des dames patronnesses, puis le rend à sa mère, devenue riche...

 

Voir aussi :

28 décembre 1895 - Séance publique du cinématographe

6 octobre 1927 : Sortie du premier film parlant

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 00:07

Du 30 janvier au 8 février 1944, le gouvernement provisoire du général de Gaulle organise à Brazzaville, capitale de l'AEF (Afrique Équatoriale Française), une réunion destinée à rétablir son autorité dans les colonies françaises d'Afrique.

gaulle-conference-brazzaville-1944

Le chef de la France Libre prononce à cette occasion un discours où il énonce sa vision de la vocation coloniale de la France et écarte toute idée d'indépendance pour les colonies :
« En Afrique française comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n'y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n'en profitaient pas moralement et matériellement, s'ils ne pouvaient s'élever peu à peu jusqu'au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C'est le devoir de la France de faire en sorte qu'il en soit ainsi ».

Le gouverneur Félix Éboué, petit-fils d'esclave originaire de Guyane, qui s'est rallié dès 1940 au général de Gaulle, figure parmi les principaux inspirateurs du discours.

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 00:02

Malgré les conflits internes entre différents chefs, Jean Moulin parvient à unifier les trois plus grands mouvements de Résistance français.

Le mardi 26 janvier 1943, il fonde le Mouvements Unis de la Résistance (MUR), qui comprend les mouvements « Combat », d’Henri Frenay, « Franc-Tireur », de Jean-Pierre Levy et « Libération-Sud » d’Emmanuel d’Astier de la Vigerie.

 

La fondation des MUR marque une étape essentielle dans l’unité de la résistance. De fait, les trois mouvements acceptaient de fusionner l’ensemble de leurs services, à l’exception de la presse (chaque formation conserve son journal clandestin), ce qui devait permettre d’accroître la rationalisation et la coordination des activités clandestines.

 

Puis viendra la création du Conseil National de la Résistance (CNR) qui se réunit le 27 mai 1943 rue du Four à Paris.

Le lundi 29 novembre 1943, sont créées les Forces Françaises de l'Intérieur.

Elles regroupent les différents groupes de résistance à l'occupant nazi en vue du futur combat aux côté des Alliés qui préparent leur débarquement en Normandie.

 

Voir aussi : 8 juillet 1943 - Mort de Jean Moulin

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 00:03

La princesse héréditaire Bonne de Luxembourg, épouse de Jean II le Bon, donne naissance à un fils, Charles à Vincennes.

Ce dernier deviendra roi sous le nom de Charles V à 26 ans le 8 avril 1364.

Surnommé le Sage, le roi Charles V est l'un des plus grands rois de France, l'un des plus généreux aussi.

Charles assume la régence du royaume dès 1356, à 18 ans, après que son père eut été capturé à Poitiers par les Anglais.

Il doit faire face à une alliance des seigneurs féodaux et des bourgeois de Paris, mais aussi des paysans qui se lancent dans de violentes Jacqueries...

 

Le Dauphin (titre donné pour la première fois à l'héritier du trône) se sort finalement de tous ces mauvais pas et signe même à Brétigny, des préliminaires de paix avec les Anglais.

Il devient roi de France le 8 avril 1364, après la mort de son père en prison. Puis il est sacré à Reims le 19 mai 1364, ainsi que sa femme, Jeanne de Bourbon.

Handicapé d'un bras et peu adepte de la guerre, Charles V n'en gère pas moins le royaume avec une énergie et une intelligence qui lui vaudront le qualificatif très mérité de « Sage ».

Charles 5

Quand Charles V meurt à son tour le 16 septembre 1380, il laisse à son fils et héritier un royaume prospère et solide.

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 00:02

Les frères Jules et Edmond de Goncourt étaient des écrivains et des amateurs d'art bien connus à la fin du XIXe siècle. Préférant fuir l'excitation parisienne, ils s'installèrent à Auteuil dans un petit hôtel particulier afin de profiter au calme de leur grande collection d'œuvres d'art.

Un peu plus tard, Edmond ouvrit les portes de sa demeure pour former un salon :
la « société littéraire des Goncourt ».

Edmond Huot de Goncourt, né à Nancy le 26 mai 1822
décédé le 16 juillet 1896 à Draveil (Essonne), chez Alphonse Daudet.

Très proche d’Alphonse Daudet, Edmond lui laissa un testament avec pour mission de créer dans l'année suivant sa mort, une société littéraire perpétuelle dont le but était de récompenser un ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année.

Le dimanche 19 janvier 1903, l'Académie Goncourt est officiellement reconnue par un décret du président du Conseil, Emile Combes.

Issue du testament d'Edmond de Goncourt, l'Académie se donne pour tâche de promouvoir de jeunes talents littéraires.

La première académie se réunira le 21 décembre et attribuera le Goncourt à John-Antoine Nau pour « La force ennemie ».

 

À la différence de sa « rivale » du quai de Conti (l'Académie française), l'Académie Goncourt ne craint pas d'étaler les conflits de personnes ni d'être suspectée de compromissions commerciales avec les grands éditeurs.

Ses choix n'en sont pas moins justifiés. C'est en effet par l'Académie Goncourt que Proust (avec « A l'ombre des jeunes filles en fleur ») et Malraux (avec « La condition humaine ») ont été révélés au grand public.

 

 

Il est aujourd’hui le prix littéraire français le plus prestigieux.

Un chèque de 50 francs est remis au lauréat depuis 1903.

Ce montant, ne représente plus qu'un prix symbolique… actualisé quand même à 10 € !

 

Voir : Liste des Lauréats de l'Académie Goncourt

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 00:07

 

18 janvier 1701 : Couronnement d'un roi en Prusse

Le 18 janvier 1701, Frédéric III de Hohenzollern, électeur de Brandebourg, se fait couronner roi en Prusse à Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad, en Russie) et établit sa capitale à Berlin.

C’est la naissance du Royaume de Prusse au sein du Saint Empire Romain Germanique.

 

18 janvier 1778 : Cook découvre les îles Hawaï

Lors de sa troisième mission d'exploration pour le gouvernement britannique, le navigateur anglais James Cook fait la découverte des îles Hawaï qu'il nomme « les îles Sandwich ».

C'est sur ces mêmes îles qu'il sera tué, un an plus tard le 14 février 1779, dans une attaque menée par les indigènes.

Entre temps, son voyage l'avait mené jusqu'au détroit de Béring où, bloqué par la banquise, il avait rebroussé chemin.

 

18 janvier 1871 : Proclamation de l'Empire allemand

Le 18 janvier 1871, l'Empire allemand est proclamé dans la galerie des Glaces du château de Versailles. Ce IIe Reich (Empire) succède au Saint Empire romain germanique fondé par Otton le Grand et aboli par Napoléon...

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 00:01

La France a expérimenté sans succès sept régimes politiques en 80 ans.

La Troisième République (4 septembre 1870 - 10 juillet 1940) est le premier régime français à s’imposer dans la durée depuis 1789.

Le premier président est Adolphe Thiers, élu « chef du pouvoir exécutif de la République française » le 17 février 1871.

Par la suite, 4 des 14 présidents de la IIIe République ont été élus un 17 janvier.

 

17 janvier 1895 : Félix Faure président de la République

Le jeudi 17 janvier 1895, suite à la démission de Jean Casimir-Périer, les parlementaires élisent à la présidence de la République Félix Faure (54 ans).

Élu par une coalition de modérés et de monarchistes, celui que l'on surnommera le « Président Soleil », du fait de son amour du faste, restera dans l'Histoire en raison de sa mort heureuse !

On retient aussi de lui qu'il ébaucha une alliance avec la Russie en recevant le tsar Nicolas II, qu'il s'opposa à la révision du procès de Dreyfus et que son gouvernement dut céder aux Anglais le Soudan après le bras de fer de Fachoda.

Le 18 février 1899, à la suite du décès de Félix Faure, Emile Loubet est élu président de la République au premier tour par les radicaux et les partisans de la révision de l'affaire Dreyfus.

17 janvier 1906 : Armand Fallières président de la République

Armand Fallières (65 ans) est élu président de la République française le mercredi 17 janvier 1906 comme candidat des gauches.

Il forme un nouveau gouvernement le 13 mars 1906 avec le transparent Ferdinand Sarrien à la présidence du Conseil, l'énergique Georges Clemenceau à l'Intérieur et le diplomate Aristide Briand à l'Instruction publique et aux Cultes. Il apaise la bataille des inventaires. Au même moment, le 12 juillet 1906, la Cour de cassation annule la condamnation d'Alfred Dreyfus.

Le 18 octobre 1906, Georges Clemenceau prend la présidence d'un nouveau gouvernement avec pour la première fois la création d'un ministère du Travail dont le premier titulaire est René Viviani. Ce gouvernement qui durera jusqu'au 20 juillet 1909 (un exploit sous la IIIe République !) aura à gérer la crise viticole.

17 janvier 1913 : Raymond Poincaré président de la République

Le vendredi 17 janvier 1913, les parlementaires élisent à la présidence de la République Raymond Poincaré, précédemment président du Conseil (chef du gouvernement).

Toujours soucieux de préparer la « revanche » ou du moins de mettre la France en situation de résister à une agression allemande, Poincaré fait voter en juillet 1913 une loi sur le service militaire de 3 ans pour tous (curés compris !). Mais il est désavoué par les électeurs qui amènent à la Chambre une majorité radicale et de gauche. Il se sépare donc de son président du Conseil et ami Louis Barthou et appelle à la tête du gouvernement René Viviani, un leader socialiste et anticlérical mais partisan de la loi de trois ans. Pour apaiser l'électorat populaire de gauche, qui ne veut pas de cette loi, il fait voter une loi sur l'impôt progressif sur le revenu.

Raymond Poincaré président de la République

Après l'attentat de Sarajevo, Raymond Poincaré, soucieux de préserver à tout prix l'alliance franco-russe, donne au tsar l'assurance de « seconder entièrement, dans l'intérêt de la paix générale, l'action du gouvernement impérial ». Le 1er août 1914, le président lance une formule qui se veut rassurante : « la mobilisation n'est pas la guerre » et le 4 août, une fois les hostilités engagées, plaide pour l'« Union sacrée ». La formule fait florès mais lui-même a du mal à galvaniser les énergies !

Il finit en 1917 par appeler au gouvernement son adversaire politique, Georges Clemenceau.

 

17 janvier 1920 : Paul Deschanel président de la République

Le samedi 17 janvier 1920, les parlementaires français se montrent avant tout soucieux de barrer la route de l'Élysée à Georges Clemenceau (79 ans) à qui ils reprochent moins son âge que sa supposée modération à l'égard de l'Allemagne lors des négociations du traité de Versailles !...

Ils élisent donc à la présidence de la République son concurrent Paul Deschanel (66 ans).

Surmené, celui-ci montre des signes de fatigue. Sous l'emprise de médicaments ou d'une crise de somnambulisme, il descend d'un train en marche, en pleine nuit et en pyjama ! La garde-barrière à laquelle il s'adresse voit de suite qu'il s'agit de quelqu'un d'important car il a les pieds propres !

Contraint de démissionner au bout de neuf mois, Paul Deschanel recouvre la santé après un séjour en maison de repos et poursuit une carrière de sénateur...

 

Voir aussi : 4 septembre 1870 - Naissance de la IIIème République

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 00:11

16 janvier 1947 : Vincent Auriol président de la République

Vincent Auriol (63 ans) devient le 16 janvier 1947 le premier président de la IVe République. Il a été élu peu avant par les deux Chambres réunies en Congrès à Versailles.

16 janvier 1954 : René Coty président de la République

René Coty (65 ans) succède le 16 janvier 1954 à Vincent Auriol à la présidence de la République. Son mandat sera troublé par la décolonisation de l'Indochine et la fin du protectorat sur le Maroc et la Tunisie. Il devra prématurément quitter l'Élysée pour laisser la place au général de Gaulle et à la Ve République.

René Coty président de la République

Voir aussi :

13 octobre 1946 - La Constitution de la quatrième République

28 septembre 1958 - Les Français disent oui à la Cinquième République

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 00:03

François Maurice Adrien Marie Mitterrand est né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) et mort le 8 janvier 1996 à Paris.

50 ans après son élection de député, « l’homme de gauche » s’éteint.

 

Voyons ce qu’était ce premier mandat de « l’homme de gauche » avec des informations que l’on ne nous donne pas spontanément quand on parle de « l’homme de gauche ».

 

Mitterrand député de la Nièvre

En 1946, l’industriel Schueller (collaborateur du régime de Vichy) veut concrétiser ses rêves de pouvoir. Il finance des jeunes espoirs qu’il lance à l’assaut des circonscriptions.

Pour la 3e circonscription de la Nièvre, Mitterrand sera son candidat.

 

Voici sa profession de foi :

« Réforme de la sécurité sociale écrasée par la bureaucratie » ;

« Non au déficit et à l’inflation » ;

« Non à la gabegie administrative » ;

« Suppression des emplois inutiles » ;

« Non aux nationalisations » ;

« La lutte contre l'Etat-trust qui se substitue partout à l'initiative privée » ;

« Encourager la production par la suppression des réglementations qui briment la liberté de l'agriculture et du commerce » ;

« Combattre le PC qui prépare la bolchévisation de la France » ;

« S’opposer à la dictature communiste, à la faiblesse socialiste ».

 

Sa campagne est courte ; très anticommuniste, avec le soutien du PRL (Parti Républicain de la Liberté) et le parrainage de l'ensemble des formations de droite.

Le 10 novembre 1946, François Mitterrand devient député de la Nièvre.

 

Dans les rangs du PRL on trouvait, un certain nombre d'anciens collabos condamnés par les tribunaux de la Libération et frappés d'inéligibilité. Et c'est sans doute pourquoi le PRL demandait « l'amnistie des épurés au nom d'une unité nationale soudée par le péril communiste ».

 

Trente-cinq ans après, il devenait président de la République et appliquait un programme contredisant mot pour mot sa profession de foi de 1946.

 

Une surprise ?

Il a fallut attendre l’automne 1994, et la photographie de couverture du livre de Pierre Péan « Une jeunesse française. François Mitterrand, 1934-1947 » qui montre l'homme politique face au maréchal Pétain pour que le passé ressurgisse.

 

Retournons plus loin dans l’histoire :

 

Mitterrand avant la seconde guerre mondiale

À partir de novembre 1934, François Mitterrand milite aux Volontaires nationaux, mouvement de jeunesse de la droite nationaliste des Croix-de-feu du Colonel de La Rocque.

Il participe aux manifestations contre « l'invasion métèque » en février 1935 puis à celles contre le professeur de droit Gaston Jèze, après la nomination de ce dernier comme conseiller juridique du Négus d'Éthiopie, en janvier 1936.

http://www.nationspresse.info/wp-content/uploads/2009/11/Mitterrand1.JPG

 

Mitterrand pendant la seconde guerre mondiale

Le 14 juin 1940, François Mitterrand, qui sert dans l'armée française, est blessé et capturé.

Il finit par réussir à s'évader le 10 décembre 1941 et retourne en France.

Dans les premiers mois de l'année 1942, François Mitterrand éprouve de l'admiration pour le maréchal Pétain et collabore à une revue de Vichy : « France, revue de l'État nouveau ».

Dans une lettre du 22 avril 1942, il avoue encore n'être pas particulièrement inquiet du retour aux affaires, intervenu quelques jours auparavant, de Pierre Laval.

Le vendredi 19 juin 1942, François Mitterrand arrive à Vichy au service de presse du commissariat général au prisonnier.

Le 15 octobre 1942, François Mitterrand est reçu par le Maréchal Pétain.

En avril 1943, Le Maréchal Pétain remet la francisque à François Mitterrand pour « récompenser les services rendus à l'État français ».

Mitterrand-Petain francisque

 

Lire aussi :

19 juin 1942 - Mitterrand à Vichy

La Francisque

7 mars 1956 - Le procès de Mitterrand dans « l'affaire des fuites »​

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 00:01

À la mort de son père Clotaire II, le 4 janvier 629, Dagobert, qui, jusque-là, régnait sur l'Austrasie, se fait reconnaître roi de Neustrie par les évêques et les leudes (les hommes qui entourent le souverain). Son frère cadet Charibert (ou Caribert) obtient en compensation le gouvernement de l'Aquitaine. Deux ans plus tard, sa mort permet à Dagobert de reconstituer temporairement l'unité du Regnum Francorum de son ancêtre Clovis.

Dagobert 1er

Le roi, à Paris, s'entoure d'une cour relativement fastueuse et de conseillers émérites, comme son trésorier Didier et le « bon saint Éloi » de la chanson, son argentier, qui ne manque pas de lui reprocher sa débauche.

Il soumet les Gascons et le chef breton Judicaël, signe même un traité d'amitié avec l'empereur byzantin Héraclius. Mais en 634, cédant à la pression des nobles d'Austrasie, il a la faiblesse de leur donner un roi en la personne de son fils de 3 ans, Sigebert III...


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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 00:01

La loi salique écarte toute femme du trône qui devient exclusivement masculin.

Le troisième fils de Philippe le Bel, en profite et monte sur le trône sous le nom de Charles IV le Bel, à la mort de son frère Philippe V le Long, le 3 janvier 1322.

Sa femme Blanche de Bourgogne étant emprisonnée pour cause d'adultère, il est sacré seul à Reims le 11 février suivant. Il divorce enfin et se remarie avec Marie de Luxembourg puis avec Jeanne d'Évreux, qui lui donnera trois filles.

 

Sa mort prématurée clôt la lignée des Capétiens directs, issus d'Hugues Capet en droite ligne, de père en fils, pendant trois siècles.

 

La noblesse de France, dépourvue d'héritier mâle en ligne directe à la mort de Charles IV, confiera le trône au représentant de la branche cadette des Valois.

Philippe VI, premier roi de cette dynastie, sera contesté par le roi d'Angleterre et celui de Navarre qui revendiquaient leurs droits. Le conflit donnera naissance à la guerre de Cent ans.

 

Loi salique

A l'origine, le terme de loi salique désigne la loi des francs saliens, le peuple de Clovis. Entre autres choses, la loi des francs prévoit les dispositions d'héritage des propriétés foncières :

Exclusion des femmes de la succession.

Partage du domaine foncier à parts égales entre les fils du défunt.

 

Voir aussi :

3 janvier 1322 - Mort de Philippe V

7 octobre 1337 - Début de la guerre de Cent Ans

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 00:01

Ils sont nés un jour de l’an :

 

1431 : Rodrigo Borgia, dit Alexandre VI pape issu de la famille des Borgia. Il est le père, entre autre de César Borgia et Lucrèce Borgia.

1863 : Pierres de Coubertin, créateur des Jeux Olympiques modernes.

1879 : William Fox, créateur de la célèbre compagnie cinématographique : 20th Century Fox.

1887 : Wilhelm Canaris, amiral allemand, chef des services de renseignements de l'armée allemande, de 1935 à 1944, et membre de l'équipe à l'origine de l'attentat contre Hitler le 20 juillet 1944.

1921 : César Baldaccini, sculpteur connu sous son seul prénom, père de la statuette qui permet au monde du cinéma de s'auto-congratuler tous les ans à Cannes.

1927 : Maurice Jean Berger, dit Maurice Béjart, danseur, chorégraphe, fondateur à Marseille des « Ballets de l’Etoile ».

1939 : Michelle Mercier, actrice (Angélique).

1948 : Louis Chédid, auteur, compositeur, interprète : « T'as beau pas être beau », « Anne ma sœur Anne », ...

1953 : Alpha Blondy, chanteur.

1972 : Lilian Thuram, joueur de l'équipe de France de Football.

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 00:01

A 26 ans, la princesse Caroline de Monaco épouse, lors d'une cérémonie civile au Palais princier de Monaco, le jeune homme d'affaires italien, Stefano Casiraghi.

Caroline est habillée en robe de crêpe satin, puisqu’elle s'est déjà mariée à l'église en 1978, avec le français Philippe Junot. Cette nouvelle union qui ne peut donc pas être célébrée religieusement, s'est déroulée dans la plus stricte intimité.

http://mf.imdoc.fr/content/3/0/0/473004/SIPA_00110187_000002-2_diaporama_550.jpg

Annoncée depuis seulement 10 jours, le deuxième mariage de l'aînée de la famille Grimaldi semble précipité.

Quand cinq mois plus tard, Caroline mettra au monde un petit Andrea, on connaîtra la cause d'un tel empressement…

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 00:01

Le cinématographe, l'invention des frères Louis et Auguste Lumière est présenté au public lors d'une projection payante au Salon indien, dans le sous-sol du Grand Café, boulevard des Capucines à Paris.

Ce samedi 28 décembre 1895, 33 spectateurs sont présents dans la salle pour assistés médusés à la diffusion de d'une dizaine de courts-métrages dont : « La sortie des usines Lumière », « L'Arroseur arrosé » et « Entrée en gare du train de la Ciotat ».

Ils ont payé 1,02 franc pour pouvoir participer à ce spectacle inédit.

 

La presse, conviée à la représentation, en est totalement absente. Les journalistes ont bien mieux à faire un samedi soir que sorte que le spectacle ne fera l'objet d'aucun écho dans les journaux des jours suivants !

 

Méliès, fondateur du 7ème Art

Le prestidigitateur Georges Méliès figure parmi les spectateurs de la première séance publique, est un passionné de magie. Il se porte acquéreur de l'appareil des frères Lumière.

Auguste Lumière aurait refusé de le vendre, lui disant : « Remerciez-moi, je vous évite la ruine, car cet appareil, simple curiosité scientifique, n'a aucun avenir commercial ».

 

Les deux frères, savourent quand même le succès de leur invention et quelques mois plus tard, ils ouvrent à Paris une salle dédiée exclusivement à la projection de petits films.

Ils forment également des opérateurs qui se portent acquéreurs de leurs appareils et, en quelques mois, diffusent le cinéma dans le monde entier.

 

Le magicien Méliès, quant à lui, pressent la dimension artistique du cinématographe. Il va lui donner ses lettres de noblesses. Il est considéré comme le véritable fondateur du 7ème art.

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 00:02

Voici pour une fois, une date très facile à retenir dans l'histoire de France !

Le pape Léon III sacre Charlemagne « Empereur des Romains » dans la basilique Saint-Pierre de Rome selon le rite byzantin. A 53 ans le roi des Francs et des Lombards devient empereur d'Occident sur un empire qui s'étend de la mer du nord à l'Italie et de l'Atlantique aux Carpates.

 

La cérémonie se déroule dans la basilique Saint-Pierre, en présence d'une nombreuse délégation de Francs.

25 décembre 800 Sacre de Charlemagne

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 00:01

À la tête d'un puissant clan aristocratique, le duc Henri de Guise, dit le Balafré, devint populaire pendant les guerres de religion en se posant comme le défenseur de la foi catholique. Après avoir participé au massacre de la Saint-Barthélemy (1572), il s'illustra à plusieurs reprises sur le champ de bataille en combattant les protestants.

Le 23 décembre 1588, Henri de Guise est exécuté sur l'ordre d'Henri III, dans la propre chambre de ce dernier, dans le château de Blois, par des membres des « Quarante-cinq », la garde personnelle du roi.

assassinat duc de guise

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 00:01

Le 15 octobre 1894, le général Mercier, ministre de la Guerre, ordonne l'arrestation du capitaine français Alfred Dreyfus. L'officier est accusé d'avoir délivré des renseignements militaires confidentiels à l'Allemagne. Il sera inculpé sur simple ressemblance d'écriture sur un bordereau trouvé à l'Ambassade d'Allemagne à Paris.

 

Dreyfus condamné au bagne à perpétuité pour espionnage au profit de l'Allemagne.

Le 22 décembre 1894, à 19 heures 30, le capitaine français est reconnu coupable de haute trahison par le premier conseil de guerre permanent du gouvernement militaire de Paris, présidé par le colonel Maurel, auquel un « dossier secret » fabriqué de toute pièce a été communiqué lors de la délibération à l’insu de l’accusé et de son avocat.

Il est condamné par le conseil, à l'unanimité de ses 7 membres, « à la peine de la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire. »

Il sera envoyé sur l'île du Diable en Guyane le 21 janvier 1895.

dégradation militaire affaire Dreyfus

La condamnation du capitaine Dreyfus deviendra alors « l'Affaire » Dreyfus.

Cette banale histoire d'espionnage débouchera sur une des plus graves crises politiques de la IIIe République.

Sa condamnation va en effet plonger la France dans une bataille idéologique entre « Dreyfusards » et « antidreyfusards » quand le chef des renseignements, le commandant Picquart, demandera la révision du procès en 1898.

Derrière cette accusation se cache une autre réalité, religieuse, car le capitaine Dreyfus était issu d'une famille juive alsacienne.

 

Voir aussi :

13 janvier 1898 - Émile Zola : « J'accuse ! »

9 septembre 1899 - Dreyfus à nouveau condamné

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 00:01

Appelé à la présidence du Conseil au mois de Juin, De Gaulle a préparé la constitution de la Cinquième République selon les principes qu’il avait annoncés dans le discours de Bayeux. Lors des premières élections présidentielles, il est élu avec un score de 78,5% par un comité de 80.000 grands électeurs.

http://www.gaullisme.fr/wp-content/uploads/2011/02/bhvs1x02_thumb.jpg

Mais très vite, prenant conscience du rôle central du président de la République dans les institutions, la classe politique de l'époque réalise que le président ne peut avoir pleinement de légitimité qu'en étant élu directement par le peuple.

Un référendum a donc été organisé en octobre 1962 pour modifier la constitution et introduire le principe de l'élection au suffrage universel direct.

La première élection présidentielle au suffrage universel direct a eu lieu le 19 décembre 1965.

 

Voir aussi : 19 décembre 1965 - De Gaulle premier président élu au suffrage universel

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 00:04

A la suite de la promulgation, le 4 novembre 1848, de la constitution de la IIe République, Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte est candidat à l'élection présidentielle, et est élu pour quatre ans au suffrage universel, le 10 décembre 1848, avec près de 75% des voix.

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Le mercredi 20 décembre 1848, il prête serment devant la tribune :

« En présence de Dieu et devant le peuple français représenté par l'Assemblée nationale, je jure de rester fidèle à la République démocratique une et indivisible et de remplir tous les devoirs que m'impose la Constitution. »

Peu après son discours le « prince-président » s'établira dans sa nouvelle résidence du palais de l'Elysée.

 

Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte organisera un Coup d'Etat qui lui permettra de se faire sacrer empereur sous le titre de Napoléon III le 2 décembre 1852.

 

 

Louis-Napoléon Bonaparte (20 avril 1808 - 9 janvier 1873) est le neveu de Napoléon Ier.

Il est le premier président de la République française puis le deuxième empereur* des Français en 1852 sous le nom de Napoléon III.

Louis-Napoléon Bonaparte est donc à la fois le premier président de la France et son dernier monarque à régner sur ce pays !

 

Voir aussi :

2 décembre chez les Bonaparte

9 janvier 1873 : Mort de Napoléon III

 

* Napoléon II n’a jamais réellement régné :

Napoléon François Charles Joseph Bonaparte ou Napoléon II dit l'Aiglon était le fils de Napoléon 1er. Il n’a « régné » que du 4 au 6 avril 1814 et du 22 juin au 7 juillet 1815.

Le 4 avril 1814, Napoléon 1er rédige un acte d'abdication réservant les droits de son fils. Le 6 avril 1814, Napoléon doit finalement renoncer à la couronne pour lui et sa descendance.

À la fin des Cent-Jours, l'abdication faite au palais de l'Élysée le 22 juin 1815 indique : « Ma vie politique est terminée, et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon II, empereur des Français. » Mais Napoléon II vit alors à Vienne aux mains de l'« ennemi »... Une commission de gouvernement se met en place et le désigne, dans tous ses documents, comme l'empereur, avant de se dissoudre le 7 juillet 1815. Louis XVIII entre à Paris le 8 juillet 1815 pour y régner à nouveau.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 00:02

Le 8 janvier 1959, Charles de Gaulle prend ses fonctions (élu le 21 décembre 1958, avec 78,51 % des suffrages) succédant à René Coty et devenant le premier président de la Ve République.

Le 19 décembre 1965, il est réélu président de la République, mais cette fois, au suffrage universel.

19 décembre 1965 : De Gaulle premier président élu au suffrage universel

Charles De Gaulle devient le premier président de la République élu au suffrage universel.

Le premier tour s'est déroulé le 5 décembre 1965

Au second tour, De Gaulle obtient 13 083 699 votes (55,2%) contre 10 619 735 (44,8%) pour son adversaire, François Mitterrand.

Celui-ci a en effet réussi à réunir la gauche autour de sa candidature au deuxième tour.

Partisan de la IVème République, il s’était opposé à l’action de De Gaulle, avait rédigé le pamphlet « Coup d’Etat permanent » et qualifié le nouveau régime de « dictature ».

Carte élections presidentielles 1965

Voir aussi :

28 septembre 1958 - Les Français disent oui à la Cinquième République

28 octobre 1962 : Référendum sur l'élection présidentielle

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 00:01

La construction d’un bâtiment pour les services de radio-télévision est décidée dans les années 1950.

En 1952, l’État acquiert un terrain, avenue du Président-Kennedy dans le 16e arrondissement de Paris en bordure de Seine, où se situait auparavant une usine à gaz, désaffectée en 1928.

L’architecte Henry Bernard dresse les plans, et la maison de la Radio est inaugurée le 14 décembre 1963 par Charles de Gaulle, président de la République française, en présence d'André Malraux, ministre d’État chargé des Affaires culturelles.

La Maison de la Radio et sa forme arrondie font sensation. Conçue sur 25.000 m² de superficie, elle compte 64 studios.

 

Elle est successivement le siège de la Radiodiffusion Télévision Française (RTF) de décembre 1963 au 27 juin 1964, puis de l’Office de radiodiffusion télévision française jusqu’au 31 décembre 1974.

Lors de l’éclatement de l’ORTF le 1er janvier 1975, elle est attribuée à Radio France et prend le nom de « maison de Radio France ».

 

Allocution d'Alain Peyrefitte lors de l'inauguration de la maison de la Radio

Mon général,

La maison de la RTF, pour beaucoup de Parisiens, c’est déjà le Quai de Passy, comme l’Académie française est devenue depuis longtemps le Quai Conti. Tout comme le palais Mazarin, le palais de la RTF n’est pas seulement le siège d’une grande institution, il est aussi un symbole, le symbole de la civilisation du son et de l’image, aussi différente de la civilisation du livre que la civilisation du livre l’était de celle du manuscrit, une civilisation où nous sommes désormais condamnés à vivre, que nous en soyons satisfaits ou inquiets.

 

Cette perspective est-elle inquiétante, comme est inquiétante, aux yeux de certains, l’architecture futuriste de ce Colisée du XXe siècle ? Oui et non. Inquiétante, oui, si la magie du son et la fascination de l’image sont utilisés non pour élever le public, mais seulement pour le séduire, non pour lui apprendre à voir et à juger, mais pour lui imposer une façon de voir et pour lui ôter son jugement. Inquiétante, non, si, au contraire, les sons et les images véhiculés par les ondes ont pour effet de favoriser l’éclosion d’une culture accessible à tous.

 

La radio, qui atteint chaque Français, la télévision, qui atteint un Français sur trois et qui bientôt les atteindra tous, la télévision, qui marque tous les jours de la vie, la radio, qui en marque toutes les heures, rendent possible, grâce aux miracles de la technique, et pour la première fois dans l’histoire, l’éclosion d’une culture réellement universelle. Cette culture est d’autant plus universelle que les joies du monde, et aussi ses peines, comme un drame récent l’a montré, par la radio et la télévision, rapprochent les hommes les uns des autres.

À nous de faire en sorte que cette nouvelle sorte de communion rassemble les peuples pour le meilleur et non pour le pire.

 

Mon général,

La radio et la télévision intéressent désormais l’ensemble des Français. La manière dont la RTF accomplit sa mission est donc une affaire d’État, au sens le plus noble du terme. La nouvelle maison de la RTF doit lui fournir les moyens matériels d’accomplir sa tâche, mais le progrès matériel n’est qu’un moyen : le progrès véritable est intérieur. Le problème, désormais, est de permettre à la RTF de se rajeunir pour avoir l’âge de sa maison, et de lui permettre, aussi, à cet immeuble qui annonce l’architecture et l’urbanisme de 1980, de contribuer à former la France de 1980. Puisse ce Quai de Passy, que vous nous faites l’honneur d’inaugurer, être une maison de culture et de liberté, une maison au service des hommes.

Alain Peyrefitte

Ministre de l’Information


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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 00:03

Saint Nicolas de Myre

Le personnage de Saint Nicolas provient de Nicolas de Myre appelé aussi Nicolas de Bari. Né à Patara au sud ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270 après JC, il fut le successeur de son oncle l'évêque de Myre.

 

Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343, victime de persécutions sous l'Empire Romain. C’est donc pour cette raison qu'on célèbre la Saint-Nicolas ce jour-là.

Reconnu pour sa grande générosité, il devint, au Moyen Âge, le patron des petits enfants puis des écoliers.

 

La tradition rapporte que saint Nicolas de Myre s'est soucié du sort de trois jeunes filles de sa paroisse. Leur père, un noble appauvri, était sur le point de les vendre comme esclaves afin d'améliorer la situation familiale. Dans l'Antiquité, il n'était pas rare que la dot d'une jeune fille serve à subvenir aux besoins de ses parents et de la famille.

Nicolas de Myre est considéré saint parce qu'il a su voir l'asservissement qui menaçait les trois jeunes filles. Il leur fit don de pièces d'or qui servirent de dot et leur permirent de retrouver la liberté. Le fardeau de la pauvreté ne les menaçant plus, chacune des jeunes filles put alors choisir son destin.

Saint Nicolas de Myre

Autre version de la légende de Saint Nicolas

Un jour, un paysan demanda à ses enfants d’aller dans les champs pour glaner les épis de blé laissés par les moissonneurs. Les heures passèrent et la nuit les surprit. Ils comprirent très vite qu’ils s’étaient perdus, mais ils continuèrent à marcher...

Soudain, l’un d’entre eux aperçut une lueur dans le lointain. Ils se dirigèrent dans cette direction et arrivèrent devant une maison isolée dans la campagne. Ils frappèrent à la porte et un homme de forte corpulence leur ouvrit.

« Pourriez-vous nous loger ? » demandèrent les enfants.

« Entrez, entrez, petits enfants, répondit l’homme, je suis boucher et je vais vous donner à souper. »

A peine étaient-ils entrés que le boucher les tua, les découpa en petits morceaux et les mit dans son saloir.

Sept ans plus tard, Saint Nicolas passa devant cette maison et demanda à souper.

« Voulez-vous un morceau de jambon ? », dit le boucher.

« Je n’en veux pas, il n’est pas bon ! »

« Peut-être une tranche de veau ? »

« Tu te moques de moi, il n’est pas beau ! Du petit salé, je veux avoir, qui est depuis sept ans dans ton saloir ! »

Entendant cela, le boucher s’enfuit en courant.

Le grand saint, alla s’asseoir sur le bord du saloir, il leva trois doigts et les enfants se levèrent tous les trois.

 

Voir les paroles de la chanson

 

De Saint Nicolas à Santa Claus

Au Moyen-âge se répand dans une partie du nord de l’Europe (Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Nord et Est de la France) le culte de Saint-Nicolas, que l’on prend l’habitude de célébrer le 6 décembre.

Mais deux fêtes pour les enfants dans le même mois, cela fait beaucoup. De fil en aiguille, les Anglais en viennent à mélanger les fêtes religieuses du 6 et du 25 décembre jusqu’à ce que ce soit finalement Santa Claus qui apporte aux enfants leurs cadeaux pour célébrer la naissance du petit Jésus.

http://www.calixo.net/~knarf/almanach/nicolas/nicolas8.gif

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 00:01

Le général Wojciech Jaruzelski, chef de l'Etat polonais, est reçu en audience à l'Elysée pendant 90 mn par François Mitterrand. Il s'agit de sa première réception par un dirigeant occidental depuis la déclaration de l'état de guerre en Pologne le 13 décembre 1981.

Jaruzelski dirigeant d'un régime totalitaire exprime sa satisfaction, évoquant une visite « très utile, très sincère ».

Le 5 décembre, lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le Premier ministre Laurent Fabius se déclare « troublé » par cet épisode. Jacques Chirac estime que, désavoué, Fabius doit démissionner.

Raymond Barre renchérit : « Si j'avais été troublé, je serais parti. »

 

Mitterrand a même remis la Légion d’honneur, au général polonais Jaruzelski (juin 1989), quelques mois avant la vague de contestation populaire qui, à l’Est, allait faire chuter le Mur de Berlin.

 

Qui était Jaruzelski ?

Ministre de la Défense nationale en 1968, puis membre suppléant et enfin membre de plein droit du bureau politique au début des années 1970, il fait dès lors partie du premier cercle des dirigeants de la Pologne communiste : en 1970, il fait tirer sur les manifestants lors des émeutes qui font tomber Władysław Gomułka.

 

Il est nommé président du Conseil des ministres (chef du gouvernement) le 10 février 1981.

Le 13 décembre 1981, face à la popularité grandissante du syndicat Solidarność et de son chef Lech Wałęsa, il impose l'état de siège. Il est nommé président du Conseil d'État en 1985.

Le 31 mars 2006, le général Jaruzelski est inculpé de « crime communiste » et encourt jusqu'à huit années de prison pour avoir instauré la loi martiale en 1981.

Le 17 avril 2007, il est officiellement inculpé.

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 00:01

Le procès du roi s’ouvrira devant la Convention le 10 décembre 1792. Prénommé dès son arrestation Louis Capet, il est défendu par Desèze, Malesherbes et Tronchet.

Pendant ce procès, Louis XVI sera déclaré « coupable de conspiration contre la liberté de la nation et d’attentats contre la sûreté générale de l’État ».

http://emilyintheglass.files.wordpress.com/2011/07/louis-xvi1.jpg

Louis XVI n'entend pas s'accommoder de la monarchie constitutionnelle mise en place à partir de 1791. Il tente de fuir pour demander l'aide de l'empereur d'Autriche. Reconnu à Varennes, il est arrêté et ramené à Paris.

Cependant l'Assemblée constituante refuse de le démettre de ses fonctions. Le 17 juillet 1791, elle fait tirer sur la foule venue au Champ-de-Mars signer une pétition pour la déchéance du roi. Louis XVI conserve son trône mais le régime perd la confiance du peuple.

Les souverains des pays voisins commencent à craindre une contagion révolutionnaire et envisagent de venir en aide au roi ; ils massent des troupes aux frontières où se trouvent les émigrés. Le 20 avril 1792, l'Assemblée législative ayant déclaré la guerre à l'Autriche, l'armée française essuie une sévère défaite. Le roi en est tenu pour responsable.

Le 10 août, le palais des Tuileries est pris d'assaut, la famille royale est enfermée dans la prison du Temple : c'est la fin de la monarchie.

 

Le 3 décembre 1792, la Convention nationale décide que Louis XVI sera jugé par elle. Le procès commence le 10 décembre et dura jusqu’au 26 décembre, date du plaidoyer de De Seze.

 

Les principaux chefs d’accusation

D’avoir tenté d’empêcher la réunion des États généraux, et par là avoir attenté à la liberté.

D’avoir rassemblé une armée contre les citoyens de Paris et de ne l’avoir éloignée qu’après la prise de la Bastille.

De n’avoir pas tenu ses promesses à l'Assemblée constituante, d’avoir éludé l’abolition de la féodalité et laissé piétiner la cocarde tricolore provoquant ainsi les journées des 5 et 6 octobre 1789.

D’avoir prêté serment lors de la fête de la Fédération pour essayer ensuite de corrompre l'Assemblée constituante en particulier par l’intermédiaire de Mirabeau.

D’avoir trompé l’Assemblée constituante en lui adressant copie d’une lettre adressée aux agents diplomatiques indiquant qu’il avait accepté librement la Constitution, tout en prodiguant l’argent du peuple pour préparer la fuite de la famille royale.

Convention passée entre Léopold II et le roi de Prusse pour rétablir la monarchie française.

D’avoir envoyé des sommes considérables au marquis de Bouillé et aux émigrés.

D’avoir eu une part dans l’insurrection du 10 août 1792.

D’avoir autorisé Septeuil à faire un commerce considérable de grains, de sucre et de café.

D’avoir mis son veto au décret prévoyant la formation d’un camp de 20 000 fédérés.

D’être responsable de la fusillade du Champ-de-Mars le 17 juillet 1791.

 

Louis XVI est condamné à mort pour une seule petite voix de majorité.

Le 15 janvier le débat pour décider du sort du roi abouti au vote des députés qui décidèrent à 361 voix sur 721 de la mort de l'ancien souverain. Il est guillotiné le 21 janvier 1793.

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