Le 7 novembre 1455 démarre le deuxième procès de Jeanne d'Arc, celui de sa réhabilitation.
Lors de son premier procès qui dura du 21 février au 23 mai 1431, elle fut accusée d'hérésie. Le 30 mai 1431, elle est brûlée vive place du Vieux-Marché à Rouen par le bourreau Geoffroy Thérage.
Sous l'ordre du pape espagnol Calixte III tout juste élu, et après que Charles VII a repris la ville de Rouen en 1449, le second procès de Jeanne d'Arc permet de casser le premier jugement et de réhabiliter « la Pucelle ».
Le Pape ordonna à Thomas Basin, évêque de Lisieux et conseiller de Charles VII, d'étudier en profondeur les actes du procès de Jeanne d'Arc. Son mémoire fut la condition juridique du procès en réhabilitation.
Après avoir enregistré les dépositions de nombreux contemporains de Jeanne, dont les notaires du premier procès et certains juges, il déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille. Il ordonne également l'« apposition d'une croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte » au lieu même où Jeanne est morte.
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