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Churchill reconnaît Charles de Gaulle, le 28 juin, comme le chef des Français Libres. Le général Français organise des forces armées qui deviendront les Forces françaises libres.
Le 7 août 1940, en vertu d'un accord reconnu par les Britanniques les FFL ne sont pas une légion étrangère au sein des forces britanniques, mais gardent leur caractère national et indépendant.
Accord des Chequers
Le 7 août 1940, Charles de Gaulle obtient du Premier ministre Britannique, Winston Churchill, la signature de l'accord des Chequers (préparé par René Cassin, juriste de renom).
Dans cet accord le Royaume-Uni s'engage à sauvegarder l'intégrité de toutes les possessions françaises et à la « restauration intégrale de l'indépendance et de la grandeur de la France ».
Le gouvernement britannique s'engagea de plus à financer toutes les dépenses de la France Libre ; mais De Gaulle insista pour que ces sommes soient des avances remboursables et non des dons, (elles furent intégralement remboursées).
Churchill, s'opposant ainsi à une partie de son entourage, reconnaît la pleine légitimité du Général de Gaulle et des mouvements de résistance.
Il devient aux yeux des britanniques le véritable représentant de l'État français. Rooselvelt, qui n'exclut pas une coopération avec le régime Vichy et qui se méfie de la personnalité du général, sera bien moins enthousiaste.
Toutefois, c'est le début d'un processus de reconnaissance et de soutient financier qui permettra à la France Libre de participer aux combats et au pays d'être considéré comme un membre des Alliés en 1945.
Ralliements à « la France libre »
En juillet 1940, « la France libre » compte 7.000 hommes.
Suite à la reconnaissance de la légitimité du Général de Gaulle par les britanniques, les effectifs de « la France libre » croissent notablement.
En effet, une partie des colonies française se rallie : Nouvelles-Hébrides (22 juillet), Tchad (26 août), Cameroun français (27 août), Congo (28 août) et Oubangui-Chari (31 août), Établissements français de l'Inde dits « Comptoirs de l'Inde » (7 septembre), Établissements français de l'Océanie (9 septembre) et Nouvelle-Calédonie (24 septembre).