Lors du Concile de Clermont, le pape Urbain II exhorte les chevaliers des royaumes occidentaux à la croisade pour libérer la Terre sainte et prendre possession de Jérusalem pour « libérer le tombeau du Christ ». Il appelle aussi les guerriers à partir secourir les chrétiens d'Orient menacés par les Turcs et les Arabes musulmans. Il en résultera 8 croisades en 2 siècles.
Jerusalem est l'objet d'une lutte acharnée entre Turcs Seldjoukides et Egyptiens Fatimides et change plusieurs fois de main entre 1070 et 1097 pour revenir aux Fatimides.
Pendant ces luttes incessantes, les chrétiens subissent des exactions de plus en plus terribles et cruelles. Les appels à l'aide répétés de l'empereur byzantin Alexis Comnène et des chrétiens de Jérusalem décident le pape à entreprendre la prédication d'une croisade.
Le 27 novembre 1095, devant les évêques et les abbés du concile de Clermont (aujourd'hui Clermont-Ferrand, en Auvergne), Urbain II prononce donc un sermon dans lequel il enjoint ses auditeurs à favoriser la paix et mettre fin aux guerres privées entre seigneurs. Il appelle aussi les guerriers à partir secourir les chrétiens d'Orient menacés par les Turcs et les Arabes musulmans.
Les premiers croisés partiront à la fin de l'été 1096 avec à la tête des Lorrains, Godefroi de Bouillon.
Le cri de ralliement de la première croisade, c’est « Dieu le veut ! ».
Les croisés se divisèrent en 4 armées.
La première est dirigée par Godefroy de Bouillon et se rend à Constantinople en suivant la route terrestre à travers le Saint Empire et le royaume de Hongrie.
Godefroy arrive à Constantinople peu de jours avant Noël 1096.
Quelques semaines plus tard, l'armée normande de Bohémond de Tarente arrive également à Constantinople en traversant l'Epire.
En avril 1097, c'est au tour de Raymond de Toulouse d'arriver avec son armée du Midi, suivie de quelques jours par les français d'Hugues de Vermandois, de Robert de Normandie et Robert de Flandre.