Chaque jour, un événement historique, sportif, un anniversaire... ou autre "c'est arrivé un..."
Napoléon 1er envahit la Russie sans déclaration de guerre préalable. Il franchit le Niemen (fleuve coulant sur les territoires actuels de la Biélorussie, de la Lituanie et de la Russie) avec ses troupes.
L'Europe avant la campagne de Russie
En 1812, Napoléon était l’homme le plus puissant du continent Européen, maitre d’un empire s’étendant de la péninsule ibérique à la Pologne et de la baltique à l’Italie.
En avril, le Tsar Alexandre, qui avait concentré des troupes à la frontières avec le Grand Duché de Varsovie depuis 1811, adressa un ultimatum à Napoléon : les Français devaient évacuer séance tenante l'ensemble de la Pologne et se retirer derrière l'Elbe. En réponse, Napoléon et son immense armée passèrent à l’attaque.
Le jeudi 24 juin 1812, la « Grande Armée », forte de 600.000 hommes, en grande partie fournis par les états annexés à la France, traverse le Niémen et force les frontières de l'empire du tsar Nicolas 1er.
Les troupes napoléoniennes pénètreront sans difficulté à l'intérieur de la Russie jusqu'à Moscou.
Le 18 Août : Entrée dans Smolensk ; les russes font sauter la ville et les combats sont rares.
7 Septembre : Bataille de la Moskova, les effectifs de la Grande Armée ne s’élèvent plus qu’à 130.000 car usés par 3 mois de marche ! ! Les russes se replient en bon ordre…
Bien que l’issue de la bataille ait tourné en faveur des français ; on déplore des dizaines de milliers de morts et blessés de part et d’autre.
14 Septembre : Entrée dans Moscou presque déserte ; la résistance est très faible.
16 Septembre : Durant la nuit des policiers russes incendient la ville sur ordre du gouverneur Rostopchine.
19 octobre : Face à la résistance moscovite et au refus des Russes de négocier, Napoléon fut contraint d'ordonner la retraite. Cette opération tournera au désastre en raison de la rigueur de l'hiver et du manque de ravitaillement.
27 novembre : Les Français, harcelés par l'ennemi et souffrant du froid, atteignent les rives de la Bérézina. Cependant, les Russes avaient coupé les ponts surplombant la rivière, coupant ainsi la retraite de la Grande armée.
28 novembre : Les troupes russes, changeant de stratégie, attaquèrent la rive droite du fleuve, mais furent finalement repoussés par les Français.
Ce même jour, la Grande armée reçut l'ordre de traverser, Napoléon annonçant son intention de détruire les ponts le lendemain matin.
Malgré les multiples mises en garde annoncées par l'Etat-major, de nombreux trainards préfèrent attendre le matin du 29 novembre pour traverser. Cependant, soucieux de protéger la retraite de la Grande armée, Napoléon ordonna la destruction des deux ponts vers 9 heures du matin.
Plus d’un millier de retardataires, paniqués, se jetèrent dans les flammes ou furent contraints de traverser la rivière à la nage.
5 décembre : Le commandement de l'armée est confié à Joachim Murat. Napoléon Ier part pour Varsovie. 6 décembre : Débâcle de l'armée française ; la température est de -36°C.
La campagne de Russie, qui a coûté 300.000 hommes, s’achève par une immense déroute à travers la Lithanie, la Prusse, le Brandebourg, la Saxe.