Médecin devenu député à la Convention nationale, Jean-Paul Marat s'était rendu populaire auprès des sans-culottes parisiens par ses diatribes assassines, publiées dans son journal « L'Ami du peuple ».
Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont dit Charlotte Corday, qui fréquente les milieux Girondins de Caen, se rend à Paris et obtient une entrevue avec Marat.
Le Montagnard la reçoit dans son bain.
Pour la jeune femme, Marat est le principal responsable de l'élimination des Girondins et de l'instauration de « La terreur » en France.
Elle le poignarde dans sa baignoire. « L'Ami du peuple » expirera quelques heures plus tard.
Charlotte Corday fut maîtrisée par Simone Évrard, la maîtresse de Marat, et ses gens de maison. Protégée contre la foule, elle fut conduite non loin, à la prison de l’Abbaye où elle subit une fouille en règle. Outre quelques objets personnels on trouva sur elle une feuille de papier pliée en huit, dans laquelle elle expliquait les raisons de son geste.
Charlotte Corday sera condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire le 16 juillet, et exécutée le lendemain.