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Par Archimède
La fin du siège de Sébastopol en septembre 1855, a marqué la défaite de la Russie face à l'Angleterre et la France (alliées pour la première fois depuis sept siècles). La Russie accepte sans condition de renoncer à ses prétentions sur la Turquie et reconnaît l'intégrité du territoire turc. La mer Noire et le Danube sont déclarés territoires neutres.
Pour mettre fin à la guerre de Crimée, un congrès fut convoqué à l’initiative de Napoléon III à Paris du 27 février au 8 avril 1856. L’empereur apparut alors comme l’arbitre de l’Europe et ce fut pour lui une revanche sur le congrès de Vienne de 1815. Il réunit les ministres des Affaires étrangères de la Russie, de la Turquie, de la Grande-Bretagne, du Piémont-Sardaigne, de l’Autriche et de la Prusse sous la présidence du ministre français Walewski. Les décisions prises furent l’objet d’un traité signé le dimanche 30 mars 1856.
Entré en vigueur le 16 avril, le traité, prévoit la neutralisation de la mer Noire, désormais interdite à tout navire de guerre. Il instaure aussi la liberté de navigation sur le Danube, un fleuve qui baigne l'Allemagne du sud, l'Autriche, l'empire ottoman et la Russie.
De plus, ce il réaffirme l'intégrité de l'empire ottoman, admis désormais à participer à la diplomatie européenne. Mais Napoléon III intervient en faveur de l'union personnelle des deux principautés de Valachie et Moldavie, dans l'empire ottoman, d'où sortira le futur royaume de Roumanie.
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