Le Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie est un monument aux morts érigé sur le quai Branly, dans le 7e arrondissement de Paris, pour commémorer les conflits d'indépendance ayant eu lieu en Afrique française du Nord (AFN) de 1952 à 1962 : ceux localisés dans les départements français d'Algérie et départements français du Sahara, rétrospectivement appelés la guerre d'Algérie (1954-1962), et ceux situés dans le protectorat français du Maroc et protectorat français de Tunisie, nommés « combats de Tunisie et du Maroc » (1952-1956, puis 1961 pour la crise de Bizerte).
Il est composé de 3 colonnes lumineuses sur lesquelles déroulent en permanence les noms des 24.000 victimes de ces combats.
Ce mémorial a été inauguré le 5 décembre 2002 par le président de la République, Jacques Chirac.
En 2003, en mémoire de l'inauguration de ce monument, la date du 5 décembre a été choisie pour instituer la « journée nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ».
Décret n° 2003-925 du 26 septembre 2003 instituant une journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre de chaque année.
Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la défense,
Vu l'article 37 de la Constitution,
Décrète :
Article 1
Il est institué une journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Cette journée est fixée au 5 décembre.
Article 2
Chaque année, à cette date, une cérémonie officielle est organisée à Paris.
Une cérémonie analogue a lieu dans chaque département, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans les îles Wallis et Futuna, dont l'organisation est laissée à l'initiative du représentant de l'Etat.
Article 3
Le Premier ministre, le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, la ministre de la défense, la ministre de l'outre-mer et le secrétaire d'Etat aux anciens combattants sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 26 septembre 2003.
Par le Président de la République : Jacques Chirac
Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin
La ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie
Le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, Nicolas Sarkozy
La ministre de l'outre-mer, Brigitte Girardin
Le secrétaire d'Etat aux anciens combattants, Hamlaoui Mékachéra