A quatre heures du matin, Mallet annonce au commandant de la caserne Popincourt à Paris... la mort de l'Empereur. Le général aristocrate profite en fait de l'interminable campagne de Russie et de la difficulté de communication avec la Grande armée pour évincer Napoléon Ier du trône.
Mis à la retraite en 1808, le général Malet rêve de se venger de l'empereur. Cette année là, sa première tentative échoue : il est arrêté et enfermé dans une maison de santé où il se lie avec des prisonniers royalistes qui exaltent sa haine du tyran.
Il met alors au point un plan pour instaurer un gouvernement provisoire composé de républicains et de royalistes. Pendant que Napoléon combat en Russie, il s'évade dans la nuit du 22 au 23 octobre 1812 et passe à l'action.
Dans la matinée, il forme un gouvernement provisoire et annonce la fin de la guerre. A 9 heures du matin il est le maître de la capitale.
Mais, à midi le préfet de police de Paris, Dubois est tenu informé du complot et arrête Mallet.
Les généraux Malet, Guidal et Lahorie, traduits le 29 octobre 1812 devant un conseil de guerre, sont fusillés le jour même dans la plaine de Grenelle avec douze autres personnes
Lien du jour : Coup d’État manqué du général Malet contre l’Empire le 22 octobre 1812