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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 00:02

Le vendredi 14 février 1879, la chambre des députés adopte "La Marseillaise" comme hymne national français.

Composée pour l'armée du Rhin en 1792 par l'officier Claude Rouget de Lisle, l'air était déjà devenu "chant national" en 1795 (26 messidor an III), mais ce texte n'avait jamais été officialisé.

 

Paroles de la Marseillaise :

I

 

Allons ! Enfants de la Patrie !

Le jour de gloire est arrivé !

Contre nous de la tyrannie,

L'étendard sanglant est levé ! (Bis)

Entendez-vous dans les campagnes

Mugir ces féroces soldats ?

Ils viennent jusque dans vos bras

Égorger vos fils, vos compagnes

Aux armes, citoyens ! Etc.

 

II

 

Que veut cette horde d'esclaves,

De traîtres, de rois conjurés ?

Pour qui ces ignobles entraves,

Ces fers dès longtemps préparés ? (Bis)

Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !

Quels transports il doit exciter ;

C'est nous qu'on ose méditer

De rendre à l'antique esclavage !

Aux armes, citoyens ! Etc.

 

III

 

Quoi ! Des cohortes étrangères

Feraient la loi dans nos foyers !

Quoi ! Des phalanges mercenaires

Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)

Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !

Nos fronts sous le joug se ploieraient !

De vils despotes deviendraient

Les maîtres de nos destinées !

Aux armes, citoyens ! Etc.

IV

 

Tremblez, tyrans et vous, perfides,

L'opprobre de tous les partis !

Tremblez ! Vos projets parricides

Vont enfin recevoir leur prix. (Bis)

Tout est soldat pour vous combattre.

S'ils tombent, nos jeunes héros,

La terre en produira de nouveaux

Contre vous tout prêt à se battre.

Aux armes, citoyens ! Etc.

 

V

 

Français, en guerriers magnanimes

Portons ou retenons nos coups !

Épargnons ces tristes victimes,

A regret, s'armant contre nous ! (Bis)

Mais ce despote sanguinaire !

Mais ces complices de Bouillé !

Tous ces tigres qui, sans pitié,

Déchirent le sein de leur mère !

Aux armes, citoyens ! Etc.

 

VI

 

Amour sacré de la Patrie

Conduis, soutiens nos bras vengeurs !

Liberté ! Liberté chérie,

Combats avec tes défenseurs ! (Bis)

Sous nos drapeaux que la Victoire

Accoure à tes mâles accents !

Que tes ennemis expirants

Voient ton triomphe et notre gloire !

Aux armes, citoyens ! Etc.

COUPLET DES ENFANTS

 

Nous entrerons dans la carrière,

Quand nos aînés n'y seront plus ;

Nous y trouverons leur poussière

Et la trace de leurs vertus. (Bis)

Bien moins jaloux de leur survivre

Que de partager leur cercueil

Nous aurons le sublime orgueil

De les venger ou de les suivre.

Aux armes, citoyens ! Etc.

Enfants, que l'Honneur, la Patrie

Fassent l'objet de tous nos vœux !

Ayons toujours l'âme nourrie

Des feux qu'ils inspirent tous deux. (Bis)

Soyons unis ! Tout est possible ;

Nos vils ennemis tomberont,

Alors les Français cesseront

De chanter ce refrain terrible :

Aux armes, citoyens ! Etc.

 

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