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15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 23:01

Le chemin de fer atteint Toulouse en 1856 avec la ligne venant de Bordeaux (mise en service le 30 août)

Le premier bâtiment destiné aux voyageurs est inauguré le 16 octobre 1856.

Le trafic augmentant rapidement avec l'ouverture de plusieurs lignes, un nouvel édifice est reconstruit à la place de l'ancien de 1903 à 1905.

 

Débarcadère du chemin de fer à Toulouse Matabiau

La gare de Toulouse (que l’on appelait à l’époque « débarcadère du chemin de fer ») est construite en un temps record (un an et demi) dans le quartier de Matabiau,

Le bâtiment comprend un pavillon central et deux ailes.

En forme de U, comme la gare actuelle, le bâtiment est toutefois plus petit et beaucoup moins haut que le bâtiment actuel.

En 1864, la première marquise est créée par l’entreprise de Gustave Eiffel. En 1895 une marquise supplémentaire est rajoutée.

 

Le premier souterrain est bâti en 1899 (c’est l’actuel souterrain dans le prolongement du hall départ).

Cette première gare sera détruite pour laisser place en 1905, au bâtiment actuel. Il subsiste actuellement de ce premier bâtiment :

La façade en brique rouge donnant sur le quai n°1, en effet la marquise « Eiffel » de 1864 s’appuie encore sur cette façade.

Le souterrain dans le prolongement du hall départ.

 

Origine du nom Matabiau

Le nom Matabiau vient de l'Occitan « mata buoù », qui signifie « tuer le bœuf ».

Au IIIème siècle, Saturnin est le premier évêque chrétien de la Ville rose. Mais, les temps ne sont pas favorables aux catholiques. N’échappant pas à la règle, celui qui est aujourd’hui connu sous le nom de Saint Sernin subit les foudres des païens. Lors de la préparation d’un sacrifice rituel à Esquirol, l’évêque est interpellé. On lui demande de participer au sacrifice. Comme il refuse, les païens l’attachent au taureau destiné au sacrifice et frappent l’animal. La bête traverse alors la ville à vive allure, traînant Saturnin derrière lui jusqu’à l’actuelle basilique Saint Sernin, en passant par une rue qui gardera le nom de l’évènement : la rue du Taur.

L'animal cependant continue sa route et est tué dans un quartier qui sera ainsi nommé « mata buoù ».

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 23:01

Le pilote de chasse américain Charles Yeager franchit la barrière mythique de mur du son à bord d'un avion prototype lar Bell X 1.

Le mardi 14 octobre 1947, en survolant le lac asséché de Murac en Californie, il atteint une vitesse de Mach 1,06. Son record n'a pas été homologué du fait que son avion n'a pas décollé par ses propres moyens. Il a été largué par depuis un bombardier B 29 pour pouvoir économiser du carburant.

Son exploit prouve néanmoins que l'homme est capable de dépasser les limites les plus dangereuses de la vitesse.

 

Le 28 octobre 1952, le premier avion français, le Mystère II, fabriqué par la société Marcel-Dassault franchi à son tour le mur du son au-dessus de Melun-Villaroche.

Le 18 mai 1953, l'aviatrice américaine Jacqueline Cochran, devient la première femme à franchir le mur du son à bord d'un Canadair F-86 Sabre.

 

Le mur du son

Le mur du son correspond à une vitesse au moins égale à celle de la vitesse du son, soit 1.224 km/h (343.2 mètres par seconde) dans l'air à 15 °C. Cette valeur ne vaut cependant qu'au niveau du sol et elle diminue avec la densité de l'air et donc l'altitude et la température.

L’expression « mur du son » reviendrait à W.F. Hilton. Lors d’une conférence de presse en 1935, ce physicien anglais, spécialisé en aérodynamique, aurait expliqué aux journalistes comment les ailes et les commandes d’un avion se durcissent et deviennent instables lorsque l’appareil prend de la vitesse et s’approche de la vitesse du son. W.F. Hilton aurait alors parlé d’une barrière. Dès le lendemain les journaux titraient sur ce « mur du son ».

 

Bang

Lorsqu'un avion (ou n'importe quel objet) dépasse la vitesse son, il produit une forte détonation surnommée le « bang », comme s'il avait véritablement brisé le mur du son.

Lorsqu'il s'approche des 1.224 km/h, un avion rattrape son propre son. Comme si notre caillou essayait de sortir du cercle de ses rides d'eau. Les ondes sonores qu'il émet vers l'avant se compriment donc devant l'appareil. Si l'avion accélère encore, et passe le mur du son, ces ondes sont brusquement expulsées vers l'arrière. C'est la libération brutale de ces ondes sonores qui crée le fameux « bang ».

 

Relire aussi : 1 octobre 1969 - Le Concorde franchit le mur du son

 

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 23:01

 

1er septembre 1839 : mise en service au trafic de passagers de la liaison Mulhouse – Thann

À la suite d'une demande de Nicolas Kœchlin, la ligne de Mulhouse à Thann est déclarée d'utilité publique et lui est concédée par une loi du 17 juillet 1837.

Cette liaison ferroviaire est la 3e ligne de chemin de fer de France à avoir été ouverte au trafic passager.

Le tronçon de Lutterbach à Thann, partie de la ligne originelle de Mulhouse à Thann fut financé par les industriels de la région.

 

Le dimanche 1er septembre, l’inauguration se déroule sous une pluie battante qui n’entame pas l’enthousiasme général.

À 8 h 30, le premier convoi, tiré par la « Napoléon » et composé d’une berline, d’une diligence et de deux chars-à-banc, part de Mulhouse, avec une centaine de personnes à bord, au son des canons, de la musique de la garde nationale et des vivats de la foule. Vingt-cinq minutes plus tard, il arrive en gare de Thann. Après les discours et les toasts, le train repart à midi et fait le trajet du retour, en légère descente, en 15 mn, à 80 km/h !

À 16 h, un banquet offert par Nicolas Koechlin réunit 400 personnes dans un atelier de forge touchant à la station.

 

Ce premier chemin de fer d'Alsace est un grand succès ; là où les pessimistes ne prévoyaient guère qu'une cinquantaine de passagers quotidiens, on atteint rapidement les 550 utilisateurs par jour en décembre 1839.

 

 

1er septembre 1899 : mise en service du tronçon Berck-Ville - Berck-Plage de la ligne Aire-sur-la-Lys - Berck-Plage.

La ligne d'Aire-sur-la-Lys à Berck-Plage était une voie ferrée d'intérêt local à écartement métrique qui relia, de la fin du XIXe siècle aux années 1950, la Plaine de la Lys au sud de la Côte d'Opale en traversant le Boulonnais dans le département du Pas-de-Calais.

Le journal officiel ayant déclaré en 1889, d'utilité publique les chemins de fer d'intérêts locaux d'Aire à Berck, la construction de ce nouvel axe ferroviaire débuta en 1890.

La ligne d'Aire à Berck fut effective en août 1893, et inaugurée officiellement le 11 septembre 1893.

Le 28 février 1955, lors de son dernier voyage, le conducteur actionna en continu son avertisseur entre Berck ville et Berck plage.

Locotracteur n° 652 ex Dordogne en gare de Berck plage

 

 

1er septembre 1905 : mise en service de la section Lanne à Tardets de la ligne Oloron-Mauléon

Le 25 juillet 1898 la Compagnie des Chemins de Fer à Voie étroite du Midi, prit le nom de « Compagnie du Chemin de Fer Pau - Oloron - Mauléon & du Tramway de Bayonne à Biarritz ».

 

Tramway POM (Pau/Oloron/Mauléon)

Le POM desservait à partir de ces villes, les principales localités du département.

 

La ligne a été ouverte d'Oléron à Lanne-en-Barétous le 1er mai 1904, de Lanne à Tardets le 1er septembre 1905 et de Tardets à Mauléon le 22 septembre 1905.

 

 

Elle a fermé définitivement le 15 septembre 1931 car le tramway mettait 2h 40 à 2h 50 entre Oloron et Mauléon pour effectuer 43km !

On raconte que les hommes devaient descendre dans la côte de Montory lorsque les rails étaient mouillés ou gelés et même poussent le tram à vapeur…

 

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11 août 2016 4 11 /08 /août /2016 23:01

Le mercredi 12 août 1908, Henry Ford présente la première voiture qui sera produite en grande série, le modèle T.

Le 27 septembre suivant, la première Model T de série sort des usines de la Ford Motor Company de Detroit, fondé en 1903 par Henry Ford. Elle est facile à conduire et coûte 950 dollars.

C'est le début de la production standardisée en grande série, obtenue par une « organisation scientifique du travail » (OST), appelée « taylorisation » ou « taylorisme », du nom de l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor. Henry Ford y ajoute le souci d'améliorer la condition ouvrière (dans l'intérêt bien compris de son entreprise). Cette approche sociale baptisée « fordisme » va permettre à la classe ouvrière de renforcer les rangs des classes moyennes.

Entre 1908 et 1927 seront construits plus de 16 millions de Ford Model T, seule la Volkswagen Coccinelle battra ce record.

 

Depuis la fondation de sa société en 1903, Henry Ford avait produit et mis au point plusieurs modèles et prototypes de voitures. La première avait été dénommée modèle A et la dernière modèle T, mais plusieurs des dix-neuf modèles produits jusqu'à la Ford T n'étaient que des prototypes. La « T » succédait à la « S », qui elle-même dérivait du modèle le plus vendu jusque-là, la « N ». Au bout d'une vingtaine d'années de production de la Ford T, ce n'est pas un modèle « U » qui lui succéda, mais la toute nouvelle type A, qui devait par son nom exprimer le renouveau de la gamme. La firme concurrente Chrysler en profita pour lancer en 1928 la première voiture de la marque Plymouth sous le nom de… « Model U » !

 

Lien du jour : Tout sur la Ford T

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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 23:01

Le mardi 3 août 1858 l'Empereur Napoléon III et l'Impératrice Eugénie Inaugurent officiellement de la ligne de Paris à Cherbourg (Compagnie de l'Ouest) ainsi que les gares de Caen.

La Compagnie de l'Ouest a été créée le 16 juin 1855 par la fusion de plusieurs compagnies ferroviaires desservant la Normandie ainsi que la Bretagne. Elle fut rachetée en 1909 par l'Administration des chemins de fer de l'État.

 

Chronologie de la ligne

21 juin 1846 : première concession du chemin de fer de Paris à Caen

5 juillet 1852 : deuxième concession du chemin de fer de Paris à Caen

30 janvier 1855 : concession du chemin de fer de Caen à Cherbourg

1er juillet 1855 : ouverture de Mantes-Embranchement à Lisieux

29 décembre 1855 : ouverture de Lisieux à Mondeville (gare provisoire)

1er septembre 1857 : ouverture de Mondeville à Caen

17 juillet 1858 : ouverture de Caen à Cherbourg

3 août 1858 : inauguration de la ligne Paris - Cherbourg et de la gare de Caen par Napoléon III

4 août 1858 : inauguration de la gare de Cherbourg par Napoléon III

1897 – 1900 : doublement de la voie entre Caen et Cherbourg

En juin et juillet 1944, la section de la ligne entre Cherbourg et Caen se retrouve au milieu des combats de la bataille de Normandie. La section de Cherbourg à Carentan est remise en fonction par les troupes américaines du génie à la fin de juillet 1944 avec des navettes régulières entre les deux villes, pour usage militaire. C'est la première section de chemin de fer libérée de la France continentale1.

En septembre 1970 : mise en service des éléments à turbine à gaz (ETG), puis des rames à turbine à gaz (RTG)

1989 : début des travaux préparatoire à l'électrification de la ligne (suppression des passages à niveau, rectification de certains tracés)

1er juin 1996 : mise en service commercial de l'électrification de la ligne Paris - Cherbourg en 25 kV - 50 Hz et mise en service des signalisations de type block automatique lumineux (BAL)

 

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 23:01

La première ligne ferroviaire transcontinentale en Amérique du Nord qui rejoint l’Est du Canada à la Côte Pacifique est achevée depuis 1885 et transporte ses premiers passagers le 28 juin 1886.

Le « Canadian Pacific » (CP) permettra aux colonies de peuplement européennes de s'installer dans l'ouest du pays, chose jusqu'alors impossible à cause de la barrière géographique des montagnes rocheuses. C'est en partie grâce à ce projet de construction que la Colombie-Britannique accepta de rejoindre le Canada en 1871.

 

Un impératif national

Le lancement des travaux pour la construction d'un chemin de fer transcontinental, dans un délai de deux ans et leur achèvement, dans un délai de 10 ans, sont posés comme conditions de l'entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération Canadienne, en 1871.

La compétition pour l'obtention du contrat lucratif de sa construction est féroce. C’est finalement Sir Hugh Allan, magnat du transport maritime et promoteur du chemin de fer, qui l’obtient en 1872.

Mais, Allan a également fait don de près de 350.000$ à la campagne électorale du Parti conservateur… Lorsque l’affaire est dévoilée au public, en 1873, le gouvernement de sir John A. Macdonald est obligé de démissionner.

Macdonald revient au pouvoir en 1878 en faisant de l'achèvement du chemin de fer un point de sa Politique nationale, et le contrat finit par être accordé à un groupe d'intérêts dirigé par Donald A. Smith, J. J. Hill et George Stephen.

 

La construction de la ligne

Les difficultés de recrutement d'une main-d’œuvre adéquate en Colombie-Britannique sont à l'origine de l'immigration controversée de milliers de travailleurs chinois. Quelque 15 000 ouvriers chinois travaillent à la construction du chemin de fer Canadien Pacifique, et ce, dans des conditions difficiles et pour un maigre salaire.

 

L’évolution de la compagnie

Progressivement, le CP diversifie ses activités, construisant des hôtels et en délimitant des lignes de navigations et des voies aériennes ; il développe en outre l’industrie minière et les télécommunications.

En 2001, le CP se divise en cinq compagnies distinctes et indépendantes, et la compagnie de chemin de fer du Canadien Pacifique retourne à sa fonction première de gestion du chemin de fer.

 

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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 23:01

Le cargo américain « Alliance » est le premier bateau à traverser le canal de Panama, pour passer de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Le trajet de New York au Japon est raccourci de sept mille milles marins !

Le projet de la construction du canal de Panama, qui relie l'océan Pacifique à l'océan Atlantique, fut lancé le 1er janvier 1880 par l'ingénieur français, Ferdinand de Lesseps. Mais les travaux ne débutèrent qu'en 1882.

Le canal est long de 80 kilomètres, large de 90 à 300 mètres et profond de 12 mètres. Les travaux de construction ont duré plus de trente ans. En 1905, après la banqueroute française, les Américains ont racheté les droits de construction.

En décembre 1999 que le canal est rétrocédé à la République de Panama par les Etats-Unis, conformément au traité Carter-Torrijos signé en 1979 entre le Panama et les Etats-Unis.

 

Voir aussi : 10 octobre 1913 - Fin du percement du canal de Panama

 

 

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 00:01

Le 18 mars 1967, le pétrolier libérien Torrey Canyon, chargé de 121.000 tonnes de pétrole brut, s'échoue entre les îles Sorlingues et la côte britannique.  

Malgré de nombreuses interventions pour maîtriser la menace de pollution, plusieurs nappes de pétrole dérivent en Manche, venant souiller 218 km de côtes britanniques, en Cornouailles. Les côtes françaises de la Bretagne et du Cotentin sont à leur tour touchées par la marée noire à partir du 10 avril. Il s'est avéré en fait que les principaux dommages écologiques ont été provoqués par les 10.000 tonnes de dispersants utilisés par la marine britannique pour réduire la nappe de pétrole.

 

 

Cet accident fait prendre conscience aux pays européens du risque des marées noires, qui avait été jusque-là négligé. Les premiers éléments de prévention et de lutte contre ces catastrophes sont mis en place.

Cela n'empêchera pas de nombreuses autres marées noires, notamment sur les côtes françaises : les plus importantes sont celles de l'Amoco-Cadiz qui s'échoue le 16 mars 1978 et déverse 223.000 tonnes de pétrole les côtes bretonnes, de l'Erika en décembre 1999 souillant le rivage du Morbihan à la Charente, ou plus récemment du Prestige qui déverse 77.000 tonnes de fioul sur la côte atlantique, de l'Espagne à la Bretagne.

 

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 00:01

La Compagnie de chemin de fer du Katanga (CFK) est fondée le 11 mars 1902 par Robert Williams et grâce à l'aide de l’État indépendant du Congo.

Vaste projet, la compagnie relie Bukama à la Rhodésie. Cette avancée technologique majeure pour l'Afrique a permis d'améliorer les transports sur le continent.

 

Les lignes :

  • Sakania - Elisabethville ( Lubumbashi), (241,7km) ouverture le 1er octobre 1910
  • Elisabethville ( Lubumbashi) – Ruashi , (15,2km), ouverture le 1er novembre 1910 (embranchement)
  • Lubumbashi - Bukama
  • Lubumbashi - Likasi (Jadotville), (140,5km), ouverture le 15 juin 1913
  • Likasi (Jadotville) - Kamatanda Jonction,
  • Kamatanda Jonction – Tenke - Tshilongo, (114,3km), ouverture le 15 juillet 1914
  • Tshilongo - Lubudi, (89,4), ouverture le 1er avril 19182
  • Lubudi - Bukama, (114,4km), ouverture le 22 mai 1918
  • Kamatanda Jonction - Mines de Kambove, (29,6km), ouverture le 15 juin 1913 (embranchement)
  • Kambove - Mines de Kamfundwa, (8,9km), ouverture en 1924 (embranchement)
  • Likasi (Jadotville) – Panda-Kakontwe, (6,6km), ouverture en 1928 (embranchement)

 

La CFK fusionne en 1952, avec la Société de chemin de fer Léopoldville-Katanga-Dilolo, et devient la Compagnie de chemin de fer du Katanga-Dilolo-Léopolville (KDL).

En 1960, la compagnie est nationalisée et devient Compagnie des Chemins de Fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi.

 

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 00:01

A Paris, l'usine de munitions et de fabrication d'obus André Citroën est reconvertie pour produire des voitures en grandes quantités.

 

André Gustave Citroën, né le 5 février 1878 à Paris, est un ingénieur polytechnicien, pionnier de l'industrie automobile. Les objectifs clairement affichés de Citroën sont :

- une production de 100 voitures (d’un même modèle) par jour

- une production d’automobiles entièrement équipées et à la portée du grand public Septembre 1919, sortie de la Citroën type A, première voiture fabriquée en série en France [moteur quatre-cylindre, atteint les 65 km/h.

 

Relire aussi : 25 janvier 1901 - Première du salon de l'auto au Grand Palais à Paris

 

André Gustave Citroën, né le 5 février 1878 à Paris, est un ingénieur polytechnicien, pionnier de l'industrie automobile.
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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 00:01

L'USS « Nautilus » sort des chantiers navals de Croton dans le Connecticut.

Long de 91 mètres et pesant plus de 3.000 tonnes, le « Nautilus » est le premier bâtiment à propulsion nucléaire au monde. Il est baptisé ainsi en hommage à Jules Vernes et au sous-marin du Capitaine Nemo dans « Vingt mille lieues sous les mers ». Il entrera officiellement en fonction à partir du mois de septembre. Le « Nautilus » est capable de rester plusieurs semaines immergé et de parcourir ainsi 140.000 kilomètres.

 

En août 1958, il sera le premier bâtiment à naviguer sous la calotte glacière du pôle Nord.

 

Lire aussi :

3 août 1958 - Le Nautilus sous le Pôle Nord

 

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 00:01

La ville de New-York inaugure son premier métro le mardi 27 octobre 1904.

Elle suit ainsi l'exemple de Londres qui s'est dotée du tout premier métro au monde en 1863, suivie ensuite de Paris en 1900 et de Berlin en 1902.

 

La station de métro de 14th Street à New York en 1904.

Avant la mise en service des premières lignes de métro souterraines en 1904, la ville possédait plusieurs lignes de chemin de fer aériennes, éparpillées dans les différents comtés de la future ville de New York.

 

Rapidement le réseau s'étend et son exploitation est confiée à deux sociétés privées, l'IRT (Interborough Rapid Transit) et la BRT (Brooklyn Rapid Transit).

Les deux sociétés privées privilégièrent le développement de lignes aériennes, plus faciles à construire et rapidement mises en exploitation.

 

En 1940 les deux réseaux sont rachetés par le City of Greater New York, et la construction de lignes souterraines privilégiée.

Les lignes aériennes redondantes sont supprimées et le réseau progressivement étendu sous l'égide d'une nouvelle structure publique : la New York Transit Authority, créée en 1953.

En 1968, celle-ci est mise sous tutelle de la Metropolitan Transportation Authority : MTA.

 

 

Aujourd'hui, le métro new-yorkais est le plus grand au monde. Il compte 28 lignes différentes, 469 stations et près de 373 kilomètres de lignes pour la plupart à 4 voies (soit un total de 1355 km de voies ferrées !)

En comparaison, le métro parisien compte 16 lignes et près de 220 kilomètres de voies ferrées.

 

Lire ou relire : 10 janvier 1863 - Inauguration du premier métro du monde à Londres

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 23:01

Le 7 octobre 1948, le président de la République Vincent Auriol inaugure au Grand Palais le trente-cinquième Salon de l'Automobile. De nouveaux modèles économiques y sont présentés, au premier rang desquels la 2 CV Citroën.

 

Après la présentation de la TPV  (Très Petite Voiture) en 1939, Citroën peut enfin faire aboutir son projet de voiture économique désormais dénommée « 2 Chevaux », en référence à la puissance fiscale voulue sur le cahier des charges.

Le cahier des charges de la 2 CV précisait qu'il fallait construire « quatre roues sous un parapluie », une voiture devant transporter deux cultivateurs en sabots, 50 kilos de pommes de terre, le tout à 60 km/h pour une consommation de 3 litres aux 100 kilomètres, une boîte à 3 vitesses et une surmultipliée, facile d'entretien, une suspension à toute épreuve (elle devait pouvoir transporter un panier d'œufs sans les casser).

Le succès est immédiat et dépasse Citroën : face aux commandes, l’attente atteint rapidement les trois à cinq ans. La production débute en 1949 et la gamme s’étoffe dans les années 50.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 23:07

Le 1er octobre 1955, lors du 42ième salon de l'automobile, Citroën présente aux journalistes du monde entier une voiture totalement hors du commun.

Le 6 octobre, la DS 19 fait sa première apparition publique sous la verrière du Grand Palais à Paris.

Une véritable révolution de l'automobile s'opère sous les yeux des visiteurs du salon de l'automobile de Paris : la Citroën DS.

Dessinée par Flaminio Bertoni dans un souci d'aérodynamisme, son design rompt radicalement avec la Traction qu'elle remplace. Mais les innovations technologiques sont également impressionnantes : suspension hydraulique, freins à disques, direction assistée...

Trois Citroën DS seront présentées au salon de Paris 55, une verte à toit beige, une aubergine à toit beige et enfin une troisième champagne à toit aubergine présentée dans une corbeille pivotante.

Les commandes affluent : 749 les 45 premières minutes, 12 000 à la fin de la première journée, 80 000 voitures vendues à la fin du salon.

 

Le Général de Gaulle a également participé au succès de la DS en la choisissant comme voiture officielle de la présidence. Elle a ainsi descendu plusieurs fois les Champs-Elysées ce qui lui a assuré une formidable publicité.

Le mythe s'amplifiera grâce à son rôle protecteur lors de l'attentat du Petit-Clamart.

La DS au cinéma

On se souvient de son décollage dans « Fantomas se déchaîne » (1965), de son explosion dans les « Tontons Flingueurs » (1963) ou du modèle de police coupé en deux dans « Le Cerveau » (1969). De nos jours encore, elle est en tête d’affiche comme dans la série « The Mentalist ».

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 23:03

 

Le voyage inaugural du Train à Grande Vitesse s'effectue en présence du Président François Mitterrand et de plusieurs de ses ministres.

 

 

La mise en circulation pour le public se fera le 27 septembre. Grâce à la construction d'un réseau ferré adapté, Paris n'est plus qu'à 2h40 de Lyon. Cette durée sera ramenée à deux heures en 1983.

 

L'histoire de la grande vitesse ferroviaire commence en France en mars 1974 lorsque Georges Pompidou décide le lancement du train à grande vitesse.

En 1976 l'État accorde la concession à la SNCF d'une ligne nouvelle entre Paris et Lyon. Le concept de TGV lui-même remonte aux années 1965-1966 avec la création au sein de la SNCF d'un « Service de la recherche », devenu plus tard « Direction de la recherche et de la technologie ».

 

Relire aussi : 5 mars 1974 - Record de vitesse pour l'aérotrain

 

 

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:21

A partir de 1929 que l'entreprise Michelin fait ses premiers essais de pneumatique sur rail. D'abord testé sur le réseau privé de la société à Clermont Ferrand, les essais sont poursuivis sur la ligne PO Saint Florent - Issoudun. 

Micheline train sur pneu

A partir de 1931, la société Michelin est autorisée par le directeur du réseau de l'Etat, Rouel Dautry, à utiliser une portion de la ligne de Massy-Palaiseau - Chartres, entre Saint Arnoult en Yvelines - Coltainville. 

Les premiers modèles à trois essieux ressemblaient à des autocars sur rails.

Le 10 septembre 1931 a lieu le premier essai officiel sur la ligne Paris - Deauville.

 

Micheline

La Micheline

Cette invention, due à André Michelin, avait pour objectif d'améliorer le confort des voyageurs. Elle a nécessité la mise au point d'un pneu-rail creux spécial, capable de rouler sur la surface de roulement réduite offerte par le champignon du rail, de franchir les aiguillages et aussi capable de résister à la charge de véhicules ferroviaires. Ce pneu, dont la première version a été brevetée en 1929, sera par la suite réalisé avec une structure métallique plus résistante. Le guidage de la roue sur le rail est assuré par un boudin métallique solidaire de la jante.

 

Pour assurer la promotion de son invention, Marcel Michelin, le fils d'André Michelin, organisa une démonstration le jeudi 10 septembre 1931. Pour l'occasion, il convia André Citroën et sa femme, le directeur du réseau de l'État, quelques officiels, et des journalistes.

A 12h44, soit 2h14 après son départ, la Micheline prototype N°5 entre en gare de Deauville. Partie à 10h30 pour un aller et retour entre Paris Saint-Lazare et Deauville, elle parcourt au retour la distance de 219,2 km qui sépare les deux gares en 2h 03, soit une vitesse de 107 km/h de moyenne avec des pointes à 130 km/h.

Cette vitesse élevée pour l'époque assure une large publicité au procédé.

L’année suivante fut mise en service la  micheline type 11 de 24 places qui avait l’apparence d’un véhicule routier, sorte d’autocar doté d’un semi-remorque.
D’autres modèles vont dès lors se succéder et circuler sur les rails de France et d’ailleurs, notamment aux Etats-Unis, et ce jusqu’à la moitié du XXe siècle.
Le nom de « micheline » a été donné par la suite, abusivement mais de façon familière, à tous les autorails.
 

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 23:01

Le dimanche 1er septembre 1985, soit plus de soixante-treize ans après le naufrage du Titanic, une équipe franco-américaine repère l'épave, au large de Terre-Neuve.

Les premières recherches sérieuses débutent à la fin des années 1970 à l'instigation du milliardaire Jack Grimm, mais l'épave reste introuvable. Elle est finalement découverte le 1er septembre 1985 par Robert Duane Ballard dans le cadre d'une mission secrète pour la marine américaine.

L'épave se trouve à près de 3.821 mètres de fond dans l'Atlantique Nord à quelques kilomètres de l'endroit où il a sombré le 15 avril 1912 à 2 h 20 du matin.

Le luxueux paquebot britannique de la White Star Line, réputé indestructible, avait coulé après avoir heurté un iceberg, entraînant la mort de plus de 1.500 personnes.

Il sera exploré en 1987 par le sous-marin français télécommandé le Nautile, qui remontera notamment de l'argenterie et des bijoux.

 

Liens :

14 avril 1912 - Naufrage du Titanic

L’expédition franco-américaine « Titanic 1985 » : la découverte

 

 

 

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 23:43

Le premier sous-marin à propulsion nucléaire, nommé « Nautilus » (En hommage à Jules Verne), navigue sous la glace de l'Arctique et passe sous le pôle Nord.

Il réalise ainsi la première liaison sous-marine entre l'océan Pacifique et l'océan Atlantique. Le Nautilus est un sous-marin révolutionnaire. Lancé par les Américains en 1954, il mesure 97 mètres de long et pèse plus de 3.180 tonnes et est capable de franchir la distance de 60.000 milles à la vitesse de 20 nœuds sans remonter à la surface.

 

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 23:02

La première pierre du canal du Midi est posée le jeudi 29 juillet 1666. Les travaux, commencés par l'ingénieur Paul-Pierre Riquet, s'achèveront en 1681.

Le canal du Midi est l'une des réalisations technologiques les plus importantes de l'époque moderne. Il est à l'origine d'un épanouissement technologique qui a mené directement à la révolution industrielle et à l'ère technologique actuelle. C'est aussi une étape significative dans l'histoire de l'Europe, celle du développement des réseaux navigables, rendu possible par la maîtrise des problèmes d'ingénierie civile hydraulique. De plus, dans ce cas précis, l'innovation technologique se combine avec un souci élevé de l'architecture et du paysage, qui trouve peu de parallèles ailleurs.

Il se déroule sur 241 kilomètres entre Marseillan, où il débouche dans l’étang de Thau sur la méditerranée, et Toulouse. A Toulouse, le canal du midi rejoint le canal de Garonne, qui se dirige vers l’Atlantique.

 

La construction du canal du Midi

Des études sur la possibilité de créer des canaux en reliant des voies d'eau naturelles ont commencé dès le 16ème siècle au moment où François Ier revenait d'Italie avec Léonard de Vinci. Un de leurs projets prévoyait la jonction de la Garonne à 1' Aude et donc celle de l'Atlantique à la Méditerranée. La première entreprise de ce type couronnée de succès fut le Canal de Briare qui devait relier la Seine et la Loire en 1642. Les solutions apportées aux difficultés techniques rencontrées relança l'intérêt pour la liaison Atlantique-Méditerranée, avec pour conséquence la mise à l'étude de nombreux projets. Cette liaison devait devenir une réalité en raison du climat politique favorable dont bénéficiait la France à cette époque et aussi grâce à l'intérêt d'un homme exceptionnel qui n'eût de cesse de voir aboutir un projet de cette envergure.

 

Pierre-Paul Riquet avait 50 ans quand il commença à travailler sur le projet en 1654. Il envisagea un certain nombre de tracés pour relier la Garonne à 1' Aude et diverses solutions pour la ligne de partage des eaux entre les deux rivières à Naurouze qui constituait essentiellement un problème d'alimentation en eau. Il sollicita l'aide de spécialistes locaux, en particulier de Pierre Campmas, responsable de l'approvisionnement en eau de la ville de Revel au pied du massif de la Montagne Noire. Il recruta aussi François Andreossy, ingénieur civil spécialiste des questions hydrauliques. En 1662, Riquet s'assura le soutien de Jean-Baptiste Colbert, Intendant des Finances de Louis XIV à cette époque, qui n'avait de cesse de favoriser la création d'industries en France. Colbert réalisa très vite l'importance du canal proposé et accorda à Riquet son aide la plus totale. Il communiqua son enthousiasme au Roi qui comprit le lustre que ce canal pourrait apporter à son règne. Une Commission Royale fut constituée pour étudier la viabilité technique et financière du projet ; après avis favorable de la Commission, des lettres-patentes furent accordées à Riquet pour creuser une étroite voie d'eau sur toute la longueur du tracé et prouver ainsi que la différence de niveau des eaux à Naurouze pouvait être solutionnée. Le projet devait être financé sur une base tripartite : par la Trésorerie royale, par la Province du Languedoc et par Riquet lui-même. Les fonds de la Trésorerie serviraient à acheter les terres, ceux de la province à financer les travaux. La gestion du Canal une fois terminé et les revenus éventuels qui en découleraient reviendraient à Riquet et à ses successeurs. Un Edit royal annonçant la construction du Canal fut publié en octobre 1666 et les lettres-patentes remises à Riquet. Ces lettres-patentes ne concernaient cependant que la partie occidentale du projet entre la Garonne à Toulouse et 1' Aude à Trèbes. Les travaux furent terminés en 8 ans et 3,36 millions de livres furent investies dans cette construction. La seconde partie fut alors autorisée entre Trèbes et Sète sur la Méditerranée en 1669.

 

Deux mille ouvriers furent engagés en janvier 1667. Ce nombre monta à douze mille, dont six cents femmes pour pallier le manque d'hommes. Ils étaient répartis en douze divisions chacune sous la responsabilité d'un « inspecteur général » et chaque division était-elle même composée d'équipes de cinquante personnes sous l'autorité d'un contremaître.

 

Le projet dut faire face à de nombreuses vicissitudes et crises financières au cours des années qui suivirent, mais il était parfaitement terminé quand Riquet mourut en 1681. En raison des plaintes persistantes des riverains dont les terres étaient inondées, le grand architecte militaire Vauban fut envoyé sur place. Le rapport qu'il rédigea eut pour conséquences la construction d'un certain nombre d'aqueducs et l'accroissement de la hauteur du barrage de Saint-Ferréol. Les éléments finaux du Canal furent terminés en 1694. Son coût total fut de 15 millions de livres, soit un dépassement de 70% des estimations initiales, ce qui n'était pas surprenant compte-tenu du nombre élevé de problèmes imprévus qui étaient apparus en cours de réalisation.

Les travaux complémentaires furent ceux du Canal de Saint-Pierre (ou Canal de Brienne) à Toulouse, du Canal de Jonction pour alimenter le Canal de la Robine et Narbonne (1768-1787) et du pont-canal de l'Orb (1854-1857).

 

Le classement UNESCO

Le 7 décembre 1996, le comité UNESCO a soutenu l’inscription du Canal du Midi au patrimoine mondial de l’humanité au titre des biens culturels / paysages culturels.

Le canal du Midi répond à quatre des six critères culturels fixés par l’UNESCO :

- Critère 1 : il représente un chef d’œuvre du génie créateur humain

- Critère 2 : il témoigne des échanges d’influences sur le développement de l’architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages

- Critère 4 : il offre un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significatives(s) de l’histoire humaine

- Critère 6 : il est directement ou matériellement associé à des évènements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle

 

Liens du jour :

Site du canal du Midi

Carte du patrimoine fluvial du canal des deux Mers

 

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 23:26

Le dimanche 28 mai 1967, le train le plus rapide de l’époque entre en service revêtu de sa livrée rouge avec bandeau blanc et gris dauphin dotée de l’inscription « Capitole » en lettres de laiton poli.  C’est la première fois que la SNCF se lance dans un service commercial à grande vitesse au-delà des 160 km/h.

Le Capitole était un train mythique reliant Paris-Austerlitz à Toulouse qui circula jusqu'au début des années 1990. Il est longtemps resté l'un des fleurons du rail français, au même titre que le Mistral (assurant la liaison Paris-Nice jusqu'à la mise en service du TGV Sud-Est en 1981).

 

Une petite série (deux, puis quatre et enfin six machines) des toutes nouvelles locomotives BB 9200 est dotée d'améliorations spécifiques pour la marche à grande vitesse.

Parallèlement, une série spécifique de voitures aptes à la grande vitesse, toutes de première classe et avec la même livrée rouge et grise, remplace les traditionnelles voitures « vert-wagon ».

 

Ce train d’affaires circulant en soirée couvre les 712 km de la liaison Paris-Toulouse en 6 heures soit à 118,7 km/h de moyenne. La vitesse de 200 km/h est atteinte sur une section de 70 km entre Les Aubrais et Vierzon.

On gagne 40 mn sur le temps habituel des autres trains de la ligne !

Son succès commercial est immédiat. La demande est telle que la SNCF décide, dès septembre 1968, de mettre en service un second Capitole en matinée.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 00:01

La Baltimore and Ohio Railroad (B&O) est la plus ancienne compagnie de chemin de fer aux États-Unis. Elle a été la première compagnie à proposer un service au public avec des horaires fixes, tant pour le fret que pour les passagers. Sa première ligne reliait le port de Baltimore (Maryland, États-Unis) à la rivière Ohio près de Wheeling (Virginie-Occidentale, États-Unis).

Le 7 janvier 1830, la « Baltimore and Ohio Railroad » ouvre son premier tronçon de 2,5 km à Baltimore.

La construction de la voie débuta le 4 juillet 1828. Le premier entre Baltimore et Ellicott's Mills (actuellement Ellicott City dans le Maryland) fut ouvert le 24 mai 1830.

 

La compagnie est devenue célèbre aux États-Unis en devenant une des quatre compagnies ferroviaires de la version américaine du célèbre jeu de société Monopoly.

 

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 00:01

Le 5 janvier 1865, la section Corbeil-Essonnes - Maisse (faisant partie de la ligne Villeneuve-Saint-Georges – Montargis) est mise en service.

http://lafertealais.com/contents/media/plan_000.jpg

Le déploiement en France, à partir de 1837, d'un réseau ferré rayonnant depuis Paris, a constitué un enjeu majeur pour le développement du territoire. La ligne reliant Paris à Corbeil est l’une des plus anciennes de France, elle fut Inaugurée en grande pompe le 17 septembre 1840.

Après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, la concession de la ligne Paris-Lyon a été confiée à un groupe de banquiers. Ils ont créé un comité d’études pour l’établissement d’une voie ferrée dans la vallée de l’Essonne. La compagnie Darblay, une société financière, a alors demandé la concession d’un chemin de fer reliant Corbeil à Nevers, via La Ferté-Alais et Montargis.

 

En 1857, la ligne du Bourbonnais ainsi projetée était intégrée dans le domaine de la toute nouvelle compagnie PLM (Paris-Lyon-Marseille). C’est ainsi que le tronçon intéressant Villeneuve-Saint-Georges, Juvisy-sur-Orge, Corbeil, Malesherbes, Montargis a été livré à l’exploitation le 5 janvier 1865.

http://www.savoirs.essonne.fr/uploads/RTEmagicC_160ans_chemins_fer04.jpg

Pour répondre aux besoins du nouveau tracé, la gare d’origine désormais située trop loin a donc été détruite pour être reconstruite à une cinquantaine de mètres plus au nord.

La gare de Moulin-Galant est donc mise en service également le 5 janvier 1865.

Située au sud de la commune de Corbeil-Essonnes, cette gare tient son nom du quartier dans lequel elle est établie. Elle est aujourd'hui desservie par les trains de la ligne D du RER.

 

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 00:03

Un train militaire déraille dans la descente de la vallée de la Maurienne (Savoie). Il était rempli de permissionnaires, partis aider l'armée italienne à reprendre les territoires perdus lors de la bataille de Caporetto.

 http://danger-ahead.railfan.net/images/dispix/modane_md.jpg

Le train composé de 20 wagons, d’un poids de 526 tonnes est freiné par un frein automatique commandé depuis la locomotive par le mécanicien et par 7 serre-freins manuels commandés par 7 cheminots répartis dans les wagons le long du convoi.

 

Le démarrage du train s’effectue normalement et très lentement dans la rampe qui se trouve au départ de Modane. La voie depuis Modane jusqu’à St Michel de Maurienne sur une distance de 14,5 km n’est qu’une longue descente à 4 ou 5%. Afin de contrôler son lourd convoi, le mécanicien ferme l’arrivée de vapeur avant la forte pente qui précède le tunnel des Epines blanches. Cependant la vitesse continue à augmenter malgré tout et le mécanicien commence à serrer le frein automatique et de plus, bat à contre vapeur en lâchant du sable sous les roues de sa loco pour essayer de s’arrêter complètement afin de prendre d’autres dispositions de freinage car il sent que quelque chose d’anormal se passe dans le comportement de son train.

Malgré cela le train continue à prendre de la vitesse, celle-ci devenant excessivement forte malgré l’ordre donné à coups de sifflets aux sept serres frein d’actionner les freins manuels dans les wagons où ils sont affectés. Un ralentissement sensible se fait sentir après la gare de La Praz, qui se situe sur un palier puis elle recommence à augmenter à la pente suivante.

La vitesse du lourd convoi lancé dans la descente augmente rapidement. Le chrono-tachymètre de la locomotive examiné plus tard, enregistra les vitesses suivantes : 43km/h (vitesse normale pour ce tronçon) puis 72km/h pour revenir à 43km/h et une saute brusque à 70km/h puis 78, 102, et enfin 135 km/h atteints sur cette voie où les 40 km/h ne devraient pas être dépassés…La catastrophe s’est produite alors que le train filait à 102km/h…

 

L'hôpital militaire de Saint-Jean-de-Maurienne et l'usine de pâtes alimentaires Bozon-Verduraz furent immédiatement réquisitionnés afin de servir de poste de secours et de chapelle ardente. Avec 457 morts dont 455 soldats, cet évènement constitue le plus grave accident ferroviaire survenu en France.

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 00:01

L'aviateur français Jean Mermoz, disparaît à bord de son hydravion « La Croix du Sud » à 700 kilomètres des côtes africaines à deux jours de ses 32 ans.

http://www.timefy.com/fr/blog/photos/lip/type10-jean-mermoz_04.jpg

Ses trois équipiers (Alexandre Pichodou, copilote, Henri Ézan, navigateur, Edgar Cruvelhier, radio, et Jean Lavidalie) décèdent aussi dans l'accident.

Parti au petit matin du Sénégal, les 4 hommes devaient rallier Dakar à Natal au Brésil. La dernière trace de « la Croix du Sud » , un Latécoère 300, est un message radio émis à 10h47 : « Coupons moteur arrière droit. »

 

Jean Mermoz, pilote de l'Aéropostale, s'illustra en établissant la ligne Buenos Aires - Rio de Janeiro (1928) et en franchissant la cordillère des Andes (1929).

L'année suivante, il réussit la première traversée de l'Atlantique sud sans escale, de Saint-Louis du Sénégal à Natal.

Mermoz est aussi un des fondateurs en 1936 du Parti social français (PSF) avec le colonel de La Rocque.

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 23:01

Le 9 octobre 1890, dans le parc d'un château à Armainvilliers en Seine-et-Marne, Clément Ader (49 ans) parvient à décoller du sol sur une distance de près de 50 mètres à bord à bord d'un engin à moteur et à hélice… à quelques dizaines de centimètres de hauteur.

 http://ecrire2012.blog50.com/media/02/01/1412595755.jpg

La performance semble modeste mais c'est la première fois qu'un homme réussit à s'envoler à bord d'une machine plus lourde que l'air et non d'un aérostat.

 

Baptisé « l'Eole », sa machine volante ressemblait alors à une grande chauve-souris dotée d'un moteur à vapeur de son invention et d'hélices en bambou.

Les ailes, avaient une envergure de 14 m, si bien que l'ensemble du dispositif pesait 295 kg. Ader construisit quelques années plus tard l'Éole III, qu'il baptisa « avion ».

 

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