Le centre spatial français de Kourou en Guyane
C'est en 1964 que le gouvernement décide d'implanter le Centre Spatial Guyanais à KOUROU.
Motifs de ce choix :
La situation géographique de la Guyane en fait un site idéal pour le lancement d'engins spatiaux. Il est en effet possible de tirer vers l'Est (satellites géostationnaires) ou vers le Nord (satellites d'observation), sans rencontrer de zones habitées : les tirs ont lieu au dessus de la mer, qui est de plus peu fréquentée dans cette zone du globe. Les risques dus à une chute sont donc faible.Ce département Français ne connaît pas de cyclone, ni de catastrophes naturelles : c'est une zone stable au niveau tectonique (pas d'activité volcanique, pas de tremblement de terre).Les lanceurs bénéficient de la mécanique gravitationnelle appelée "effet de fronde" qui permet d'économiser jusqu'à 17 % de carburant par rapport à un tir de Cap Canaveral, par exemple. Ceci contribue à une durée de vie accrue des satellites ainsi lancés.Enfin, c'est une zone sous peuplée et peu développée, ce qui minimisent les risques.
En septembre 1965 débutent les premiers travaux d'aménagement où plus de 2.500 personnes de onze nationalités travaillent.
Commence alors la construction d'un port et d'un pont à Kourou ainsi que l'allongement de la piste de l'aéroport de Rochambeau, mais également d'autres installations inexistantes du fait de la faible population de la Guyane et de Kourou en particulier qui ne compte à l'époque que 660 personnes.
Le CSG inaugure son premier lancement le mardi 9 avril 1968 avec Véronique. Il s’agissait d’une fusée-sonde.
Ce type de fusée sera utilisé notamment pour l'étude de la haute atmosphère et pour le projet FAUST (Fusées Astronomiques pour l'étude de l'Ultraviolet Stellaire).