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27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 23:01

Le mercredi 28 septembre 1864, au cours d'une réunion au Saint Martin's Hall à Londres, des leaders ouvriers européens fondent l'Association Internationale des Travailleurs (AIT) qui sera plus tard connue sous le nom de « Première internationale ».

L'association est issue d'un vaste mouvement de protestation en faveur des Polonais, victimes en 1863 d'une féroce répression russe. Son objectif est de coordonner les luttes de tous les pays.

Fondation de la première Internationale socialiste

C'est un intellectuel allemand, réfugié à Londres depuis l'échec des révolutions de 1848, qui rédige les statuts de l'Association internationale des travailleurs. Il a 46 ans et s'appelle… Karl Marx.

En 1864, il est surtout connu des syndicalistes et des socialistes par un opuscule qu'il a publié en 1848 avec son riche ami Friedrich Engels : Le Manifeste du Parti communiste (son œuvre principale, Das Kapital, paraîtra en 1867).

En juillet 1889, six ans après la mort de Marx, à l'initiative de Frierich Engels, ami de Marx, mort six ans plus tôt,  les socialistes se retrouvent à Paris où ils fondent une deuxième Internationale.

 

De 1919 à 1943, la IIe Internationale est concurrencée par une IIIe Internationale dite communiste (Komintern) et sévèrement contrôlée par Staline. Une IVe Internationale, concurrente des précédentes, fait également son apparition à l'initiative de Trotski, en 1938. Elle sera très en vogue parmi les jeunes contestataires français de Mai 68.

La IIe Internationale est relayée en France par la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), issu de la fusion, le 26 avril 1905, de différents partis socialistes, dont celui, réformiste, de Jean Jaurès et celui, marxiste, de Jules Guesde. Ses compromissions dans les guerres coloniales, sous l'autorité de Guy Mollet, l'amènent, le 4 mai 1969, à changer son nom pour celui de Parti socialiste.

 

Relire également :

11 mai 1924 - Le Cartel des Gauches au pouvoir

4 mai 1969 - LA SFIO devient le PS

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 23:01

Par la circulaire du 20 août 1866, Victor Duruy, ministre de l'Instruction publique de Napoléon III, institue un certificat d'études primaires destiné aux « élèves qui auraient subi avec succès un examen portant au moins sur l'enseignement obligatoire », c'est-à-dire la lecture, l'écriture, l'orthographe, le calcul et le système métrique.

 

L'organisation de l'examen est laissée à la libre discrétion des conseils généraux qui administrent les départements et il faudra attendre un arrêté de Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique sous la IIIe République, le 28 mars 1882, pour qu'enfin l'examen soit organisé sur une base nationale.

Le « certif » va très vite devenir le sésame des jeunes paysans méritants vers les emplois de la fonction publique et un moteur puissant d'ascension sociale. Il va aussi contribuer à la sanctification de l'école et de la culture classique (souci de l'orthographe et de la calligraphie, passion pour l'Histoire...).

Pourtant, même après la Seconde Guerre mondiale, il ne sera octroyé qu'à la moitié de chaque classe d'âge, les instituteurs ne présentant à l'examen que leurs meilleurs éléments.

 

Le 28 août 1989, le certificat d'études primaires est supprimé par le décret n° 89-607.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 06:31

C’est par soucis de protection du bouquetin, espèce en voie de disparition, que la France crée son premier Parc National : le parc de la Vanoise.

Situé entre les hautes vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, le Parc national de la Vanoise enveloppe des montagnes élevées, culminant à plus de 3.000 m, sur lesquelles subsistent de nombreux glaciers, mais par ailleurs pénétrées par des vallées s’ouvrant sur de larges cols d’accès facile.

La variété de ses roches (calcaires, gypses, grès, quartzites, schistes, micaschistes, gneiss…) liée à une structure géologique très complexe, l’amplitude altitudinale, la position de carrefour climatique contribuent à la remarquable richesse géologique, floristique et faunistique du massif.

La flore comprend plus d'un millier d'espèces.

La faune est aussi très riche : chamois, bouquetins, marmottes, aigles royaux, gypaètes barbus...

 

Le parc jouxte son homologue italien nommé Grand Paradis (Parco nazionale Gran Paradiso) né d’une réserve royale de 1856.

En 1972, les deux parcs engageront un jumelage, créant ainsi le plus grand parc d’Europe.

 

Lien : Site du parc de la Vanoise

 

 

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 23:01

Le 22 juin 1926, l'Association française de normalisation (AFNOR) est créée dans le but de contrôler le secteur de la normalisation.

Premier logo afnor

Treize ans plus tard, l'AFNOR est autorisée à utiliser la marque NF, marque nationale de certification. Placée sous l'égide du ministère de l'Industrie, l'AFNOR contribue, le 23 février 1947, à la création de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) dont elle est l'un des membres.

Le 20 juillet 1988, c’est la création de l’AFAQ, Association Française d’Assurance de la Qualité, structure de certification qui répond à l’émergence des normes ISO 9000, outils privilégiés pour structurer la démarche qualité dans les entreprises.

En janvier 2011, AFNOR Certification fait évoluer l'identité de ses marques de certification dont notamment AFAQ et NF.

 

Aujourd’hui, l'AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance.

Il est organisé autour de 4 grands domaines de compétences : la normalisation, la certification, l’édition de solutions et services d’information technique et professionnelle et la formation.

Lien : http://www.afnor.org/

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 23:01

Le « parti républicain radical » est fondé à l'occasion d'un congrès, à Paris, les 21, 22 et 23 juin 1901.

La création du plus ancien parti politique français se fait donc avant même l’adoption des lois de juillet 1901 sur les associations.

Auparavant, les élus se regroupaient par affinités mais ne disposaient d'aucune structure solide, avec financement et militants, pour les soutenir.

Le premier président est le franc-maçon Gustave Mesureur.

À la tête du Bloc des gauches aux élections législatives de 1902, il participe au gouvernement Émile Combes et réalise notamment, après la chute de Combes, la séparation des Églises et de l'État de 1905. À la suite de nombreux avatars sous la IVe et la Ve République et du fait de la scission, intervenue en 1971, d'avec les « radicaux de gauche », il se situe désormais au centre droit de l'échiquier politique.

 

Le 23 avril 1905, Jean Jaurès et Jules Guesde fondent à Paris le deuxième grand parti de la gauche française : la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière).

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 23:01

Le 16 mai 1703, le tsar Pierre 1er le Grand fonde une nouvelle capitale sous le nom de Sankt-Petersburg (en allemand, la «ville de Saint-Pierre»).

L'idée de donner une nouvelle capitale à la Russie est venue au tsar Pierre 1er suite à ses voyages en Europe. Fils du tsar Alexis 1er, Pierre monte sur le trône en 1682, à l'âge de 10 ans, en association avec son demi-frère Ivan V. Livré à lui-même, il se frotte aux idées occidentales et s'empare de la totalité du pouvoir à dix-sept ans, en 1689.

À sa manière brutale, par un oukase du 1er mars 1704, le tsar réquisitionne 30 000 hommes pour la construction de la ville, sur un territoire qu'il vient d'arracher à la Suède.

Des soldats posent la première pierre de la forteresse Pierre-et-Paul, sur l'île Zaïatchi (l'île aux Lièvres), dans le delta de la Néva, au fond du golfe de Courlande, sur la mer Baltique, une région marécageuse, froide et terriblement inhospitalière.

L'emplacement a pour avantage d'être proche de l'Occident et de n’être accessible que de Moscou. En 1914, lorsque le pays entrera en guerre contre l'Allemagne, la ville « russifiera » son nom en Petrograd. En 1924, quelques jours après la mort de Lénine, elle prendra le nom de Leningrad. Enfin en 1991, un référendum populaire décidera le retour à l'ancienne appellation.

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 23:10

Le jeudi 11 mai 1865, l'ancien chef de rayon soieries du Bon Marché Jules Jaluzot accompagné de son associé Jean-Alfred Duclos, créent la société en nom collectif Au Printemps.

Le tout premier magasin ce trouvera au carrefour du Boulevard Haussmann  et de la rue du Havre malgré son éloignement du cœur vivant de Paris à l'époque.

Les deux associés achètent 3 étages d'un immeuble cossu. Ce magasin est doté de vastes vitrines et semble former une sorte de grand marché couvert. Le curé de la Madeleine vient bénir le nouvel établissement à l'occasion de son inauguration le 3 novembre 1865.

 

La même année que Le Printemps, alors que le Second Empire brille de tous ses feux, naît aussi La Samaritaine, en plein cœur de la capitale, sur les bords de la Seine.

En 1866, le Printemps innove et inaugure le principe des soldes tels que nous les connaissons aujourd'hui : les produits passés de mode ou défraîchis seront vendus à des prix cassé tous les ans.

 

En avril 1874, le Printemps Haussmann s'agrandit : non seulement son développement s'accomplit en hauteur, avec la location de nouveaux étages, mais dorénavant sa surface s'étend également à deux maisons de la rue de Provence, voisine du boulevard Haussmann. Des ponts de fer relient les bâtiments entre eux, et Jaluzot innove en intégrant deux ascenseurs à ses bâtisses, instruments totalement nouveaux et inédits dans les magasins de l'époque. Ils feront la publicité du Printemps Haussmann et seront une grande attraction pour les enfants.

Chef-d’œuvre de l’Art nouveau, le bâtiment actuel du Printemps et sa grande coupole en vitrail sont érigés en 1908. Le Printemps est aujourd’hui une étape incontournable pour toute visite de la capitale.

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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 00:01

Suite au traumatisme de la « guerre des ondes », une ordonnance est promulguée le 23 mars 1945. Elle met fin à l’émission des stations privées.

 

Monopole de l’État sur la radiodiffusion française

La Radiodiffusion Française (RDF) est mise en place pour assurer ce monopole absolu.

Les anciens agents des stations privées, que le monopole du nouveau service public a fait disparaître, sont intégrés à la RDF. Pierre-Henri Teitgen, ministre de l'information du Gouvernement provisoire de la République française, estimant que la radio doit être la voix du gouvernement, enlève la référence à la Nation dans la dénomination de la radio nationale et met en place des équipes nouvelles issues de la Résistance.

 

La RDF deviendra le 9 février 1949, avec le développement de la télévision, la Radiodiffusion – Télévision Française (RTF), puis l’Office de la radiodiffusion-télévision française (ORTF) en 1964.

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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 00:02

Le 1er mars 1565, sur une presqu'île à l'entrée de la baie de Guanabara, le capitaine portugais Estácio de Sá fonde la ville de São Sebastião do Rio de Janeiro.

 

 

La première partie de son nom rappelle le roi Sébastien 1er qui règne alors sur le Portugal ; la deuxième partie rappelle que l'immense baie (400 km2), découverte en 1502 le jour de la Saint Janvier (Janeiro), a été prise à tort pour l'estuaire d'un fleuve (rio).

Plus simplement appelée Rio de Janeiro ou Rio, la ville s'étend lentement sur le pourtour méridional de la baie de Guanabara. De 60.000 habitants en 1800, la population passe à un million en 1900 et plus de quinze millions en 2000, ce qui fait toujours de Rio la deuxième agglomération du Brésil.

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 00:01

Le quotidien sportif « L'Equipe » succède à « L'Auto-Vélo » créé en 1900 par Henri Desgranges (Créateur du Tour de France) et interdit de publication à la Libération.

Jacques Goddet, le directeur de l'édition, use de ses relations pour réhabiliter le journal sous une autre forme. « L'Equipe » est d'abord publié trois fois par semaine. A partir de 1948, il deviendra quotidien. Il sera racheté par le groupe Amaury en 1968.

 

Au cours du temps, le journal s'est diversifié : à partir de 1980, L’Équipe propose deux suppléments : L'Équipe magazine (hebdomadaire - le samedi) devenu L’Équipe Mag depuis le numéro 1396 (18 avril 2009) et L'Équipe Sport&Style (mensuel le premier samedi de chaque mois). L’Équipe possède également une chaîne d’informations sportives en continu depuis 1998 (L'Équipe TV, renommée L'Équipe 21 depuis son passage sur la TNT le 12 décembre 2012), ainsi que plusieurs sites Internet (lequipe.fr, ilosport.fr, sportetstyle.fr).

 

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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 00:01

Une ordonnance royale réglemente l'entretien des pompes à eau à Paris et nomme François Dumouriez Directeur des pompes, chargé de l'organisation des secours en cas d'incendie. La France professionnalise ainsi la lutte contre le feu car jusqu'alors le soin de la lutte était assuré par la population elle-même.

 

La gratuité des secours est décrétée par Louis XV en 1733. 

Le 24 août 1790, les municipalités sont chargées de prendre des précautions convenables pour prévenir et faire cesser les incendies.

Le6 octobre 1791 Les communes sont dans l'obligation de disposer dans la mesure du possible de pompes et de seaux à incendie.

En 1802 le terme « Pompier » est officialisé.

Le 19 septembre 1811, les sapeurs-pompiers deviennent militaires A la suite d'un terrible incendie qui ravage l'ambassade d'Autriche à Paris au mois de juillet 1810, Napoléon Ier décide de remplacer les anciens gardes-pompiers par un bataillon de sapeurs-pompiers qui sera désormais militarisé, caserné et portera l'uniforme.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 00:01

La Chandeleur commémore le 2 février la Présentation de Jésus au Temple, à Jérusalem, 40 jours après sa naissance. La tradition hébraïque voulait que le premier garçon né dans une famille soit « présenté » au temple et consacré à Dieu. 

 

 

Plusieurs origines possibles…

La fête de la Chandeleur, ou fête des chandelles (« Festa candelarum » en Latin), débutait à Rome, au VIIe siècle, par une procession du Forum à la basilique Sainte-Marie-Majeure. Les fidèles se mettaient en route avant l'aurore, en portant des chandelles, d'où le nom de la fête. Ils allaient de cette manière symbolique à la rencontre de Dieu.

Certaines pensent que cette fête chrétienne aurait pris la place des Lupercales romaines vers le Ve siècle. Les fêtes en l'honneur de Lupercus, ou Pan, dieu de la fécondité, donnaient lieu à une procession aux flambeaux aux alentours du 15 février.

 

Selon une autre interprétation, la Chandeleur se serait substituée à une fête en l'honneur de Proserpine, alias Perséphone, déesse des moissons et de la fécondité. Cette fête se célébrait à la lumière des torches et autour d'une galette de céréales. Aujourd'hui encore, le 2 février, il est de tradition de faire des crêpes !

En Amérique du nord, une légende probablement d'origine amérindienne fait du 2 février le jour de la Marmotte (Ground Hog Day). À midi, ce jour-là, la marmotte sort de son terrier et inspecte les environs. Si elle aperçoit son ombre et juge que le ciel est suffisamment ensoleillé, elle flâne et prend son temps avant de retourner se mettre à l'abri pour six semaines, soit jusqu'à l'arrivée du printemps. Si elle trouve le ciel trop couvert et rentre rapidement à l'abri, c'est le signe d'une arrivée plus tardive du printemps…

 

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 00:01

Moïse Polydore Millaud fonde « le Petit Journal », un quotidien français populaire.

Le Petit Journal attire de nombreux lecteurs car il est bon marché (5 centimes au lieu de 15 centimes pour les journaux ordinaires), il a un format commode (43 × 30 cm), il est accessible à tous (pas d'abonnement), il propose un contenu distrayant (fait divers, feuilleton, horoscope et chronique), journal sans politique, il est dispensé du timbre même si une partie de son contenu est politique. Il est l'emblème d'une nouvelle forme de journalisme qui se développe, celle de la petite presse.

 

Petit Journal publiera des faits divers extraordinaires. C'est notamment le cas avec l'affaire Troppmann, septembre 1869. Tout Paris se presse à Pantin, où l'on vient de découvrir sept cadavres appartenant à une même famille. Autour de la fosse, on a monté une fête foraine. Devant l'émotion suscitée par cette tuerie, Alphonse Millaud, patron du Petit Journal, décide de couvrir abondamment le fait divers.

 

Immédiatement, le pays tout entier se passionne pour l'histoire de cette famille odieusement massacrée. La police arrête un certain Jean-Baptiste Troppmann alors qu'il tentait d'embarquer pour les Amériques. Il a sur lui les papiers et les bijoux de l'infortunée famille. Pour Millaud, l'affaire Troppmann se révèle une mine d'or. Le tirage du Petit Journal passe de 200.000 exemplaires par jour à 300.000, puis à 500.000. Cette exploitation des faits divers devient alors la stratégie éditoriale du journal sur laquelle beaucoup d'historiens ont porté un jugement sévère

 

Novateur, le journal imaginera la course automobile reliant Paris et Rouen, organisant ainsi la première compétition du genre en France.

Dès 1884, paraît l'hebdomadaire le Supplément illustré, dont le tirage atteint 1 million d'exemplaires en 1895. L'illustration couleur fut aussi une innovation du Petit Journal.

 

Un tirage de plus en plus important

Le premier numéro sort le 1er février 1863, et dès octobre, dépasse avec 83 000 exemplaires, le plus fort tirage des journaux sérieux comme Le Siècle qui publie 50.000 copies. Deux ans plus tard, à lui tout seul, le tirage du Petit Journal avec 259.000 exemplaires est supérieur à l'ensemble de la presse parisienne. En 1870, il atteint 340.000 exemplaires, soit le double du tirage de la presse parisienne. Ses progrès avaient aussi été rendus possibles grâce aux presses rotatives qu’Hippolyte Marinoni (1823-1904) mit au point pour lui dès 1867. En 1882, Marinoni prend le contrôle du journal, succédant à Girardin. Malgré quelques crises – Émile de Girardin en prit le contrôle en 1873 avec Gibiat, Jenty et Marinoni –, son audience ne cessa d'augmenter et aucun de ses concurrents ne put mettre sa suprématie en cause ; son tirage atteignit 500 000 exemplaires en 1878, 1 million en 1890.

Le Petit Journal est alors l'un des trois principaux journaux français. Ce journal de presse populaire expédie 80 % de son tirage en province.

Mais, incapable de s’adapter à l’évolution du monde, il disparaîtra finalement en 1944.

 

Voir aussi : 22 juillet 1894 - Première course automobile en France

 

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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 00:01

Le chansonnier Maurice Alhoy et le romancier Etienne Arago fondent « Le Figaro » , un petit journal satirique hebdomadaire de 4 pages.

Le journal a été nommé d'après Figaro, le personnage de Beaumarchais, dont il met en exergue la réplique :

 « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. »

 

Le Figaro est depuis 2004, la propriété de l'industriel et sénateur, Serge Dassault via la Société du Figaro, filiale de la Socpresse, dont celui-ci est le président et unique actionnaire.

Il est le plus ancien quotidien de la presse française encore publié.

 

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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 00:01

Depuis le 1er janvier 1622, dans tous les pays catholiques, sur décision du Saint-Siège, l'année calendaire commence le 1er janvier et non plus le 25 mars.

 

Chez les peuples usant d'un calendrier solaire, le début de l'année a toujours été fixé par pure convention. Au fil des siècles, l'année n'a pas commencé partout au 1er janvier, et son début a varié au gré des époques et des pays. Même avec le calendrier grégorien, dans lequel le premier jour de l'an a été aussi le 1er mars.
Ce n'est qu'en 1622, que le 1er janvier est décrété par le Saint-Siège comme début de l'année partout dans le monde catholique.
Cependant, l'empereur Charles Quint et le Roi de France Charles IX avaient déjà mis en œuvre cette mesure dans leurs royaumes respectifs au cours du siècle précédent.

 

Le roi de France avait déjà introduit cette réforme dans son pays par l'édit de Roussillon en 1564.

Lire aussi :

1er janvier 45 avant JC - Naissance du calendrier julien

9 août 1564 - L'Édit de Roussillon fixe le début de l’année au 1er janvier

Correspondance entre les différents calendriers

15 octobre 1582 - Entrée en vigueur du calendrier grégorien

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 00:01

Le franc CFA (franc des Colonies Françaises d'Afrique) est créé le 26 décembre 1945 après la signature par la France des accords de Bretton Woods.

Créé initialement en 1939, juste avant la Seconde Guerre mondiale, de fait le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d'Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d'outre-mer.

En 1945, 1 franc CFA vaut 1,70 franc métropolitain. À partir de 1948, 100 francs CFA valent 200 francs français.

La création du franc CFA a pour but de restaurer l'autorité monétaire de la France dans les colonies, qui ont été éloignées du franc lors de la Seconde Guerre mondiale.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 00:01

L’ONU crée le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, appelé « Unicef ». Son premier rôle consiste à secourir les enfants du monde, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Misant sur l’amélioration de la santé, de l’alimentation, de l’éducation et de l’hygiène, cette agence de l’ONU évoluera rapidement, puisque dès 1950, les pays en développement seront également concernés. Dans le cadre de ce programme pour l’enfance, la Déclaration des Droits de l’enfant sera adoptée par l’Assemblée générale en 1959, suivie trente ans plus tard, par la Convention des Droits de l’enfant.

 

Lien du jour : site officiel de l’Unicef http://www.unicef.org/french/  

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 00:01

En 1850, le toit de l’église de Fourvière est en piteux état, ébranlé par les vibrations des bombardements. L’Église décide de faire reconstruire le clocher, d’en profiter pour l’agrandir et surtout de placer à son sommet une grande statue de la Vierge, qui doit surplomber la ville.

Le 8 décembre 1852, jour de l’Immaculée Conception de la Vierge, fut choisi pour bénir la statue de la Vierge sur le clocher de l'ancienne basilique de Fourvière. Une illumination était prévue en soirée mais elle fut annulée en raison de pluies violentes. À la faveur d'une éclaircie, les Lyonnais prirent d'eux-mêmes l'initiative d'illuminer leurs fenêtres avec des bougies.

Par la suite, les habitants prennent l'habitude de mettre des lumignons à leurs fenêtres chaque année, perpétuant une nouvelle tradition qui reste encore très loin de la fête que l'on connaît aujourd'hui.

Cette tradition s'est perpétuée jusqu'à nos jours en s'accompagnant de joyeuses virées dans les rues du vieux quartier Saint-Jean.

En 1989, le maire Michel Noir décide de faire illuminer certains monuments et ponts de la ville pour célébrer le 8 décembre, mais aussi pour assurer la promotion du plan Lumière, plaçant Lyon comme l’un des spécialistes de l’éclairage urbain. L’événement à l’origine religieux, est ainsi transformé en un festival son et lumière rebaptisé de manière très laïque : « Fête des Lumières ».

 

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 00:14

Le 16 novembre 1940 à Brazzaville (capitale de l'Afrique Équatoriale Française) le chef de la France Libre fonde l'ordre de la Libération.

 

Cinq mois après l'invasion de la France par l'armée allemande, Charles De Gaulle veut avec cet ordre honorifique :
« récompenser les personnes ou les collectivités militaires ou civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de l'empire ».

 

1.059 croix ont été ainsi décernées jusqu'à la cessation d'attribution en janvier 1946.

18 l'ont été à des unités militaires et cinq à des communes françaises : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l'Ile de Sein.

271 personnes ont par ailleurs reçu la croix à titre posthume. À titre exceptionnel, Winston Churchill et feu le roi George VI l'ont reçue en 1958 et 1960.

Le 16 novembre 2012, les Compagnons de la Libération, réduits à une vingtaine, transmettront aux cinq communes « compagnons » le soin d'entretenir leur souvenir ainsi que le musée installé aux Invalides. Il reviendra aussi à ces villes de désigner le successeur du chancelier, le colonel Fred Moore, ancien de la 2 DB.

 

 

Ordonnance N° 7 créant l'Ordre de la Libération

Au nom du Peuple et de l'Empire Français,

Nous, Général de Gaulle,

Chef des Français Libres,

Vu notre Ordonnance n° 1, du 27 octobre 1940, organisant les pouvoirs publics durant la guerre et instituant un Conseil de Défense de l'Empire.

Vu notre Ordonnance n° 5, du 12 novembre 1940, précisant les conditions dans lesquelles seront prises les décisions du Chef des Français Libres ;

 

Ordonnons :

Art. 1 - Il est créé un Ordre dit « Ordre de la Libération » dont les membres porteront le titre de « Compagnons de la Libération ».

Cet Ordre est destiné à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de la libération de la France et de son Empire.

Art. 2 - L'insigne unique de cet Ordre est la Croix de la Libération.

Art. 3 - L'admission dans l'Ordre de la Libération est prononcée par le Chef des Français Libres.

Art. 4 - Les modalités d'application de la présente Ordonnance seront réglées par décret.

Art. 5 - La présente Ordonnance sera promulguée au Journal Officiel de la France Libre et, provisoirement, au Journal Officiel de l'Afrique Equatoriale Française.

 

Fait à Brazzaville, le 16 novembre 1940.
C. DE GAULLE

 

Lien du jour : http://www.ordredelaliberation.fr/

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 21:27

La traditionnelle baguette de pain, symbole de l'identité française, remonte à la Révolution !

Le 15 novembre 1793 (26 brumaire An II selon le calendrier républicain), un décret de la Convention stipule que tous les Français doivent manger le même pain :

« La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de l'égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le riche et un pain de son pour le pauvre. Tous les boulangers seront tenus, sous peine d'incarcération, de faire une seule sorte de pain : Le Pain Égalité ».

 

En 1856, Napoléon III, à son tour, tente de réglementer la taille et le poids du pain : 40 cm et 300 g environ. Après la Seconde Guerre mondiale se généralise la baguette, aussi appelée flûte ou petite selon les régions. D'une longueur de 80 cm et d'un poids de 250 g, son prix a été fixé par arrêté préfectoral jusque dans les années 1980.

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 11:22

La British Broadcasting Company (BBC) naît le 14 novembre 1922 au Royaume-Uni.

Son fondateur est John Reith. La BBC est une société de diffusion de radio et de télévision qui bénéficie rapidement d'une bonne réputation au niveau culturel. En 1927, elle prend le nom de British Broadcasting Corporation.

 

Fondée par plusieurs fabricants de radio qui perçoivent une redevance sur les postes, elle sera en situation de monopole jusqu’en 1955. Elle aura pendant la Seconde Guerre mondiale le statut de radio de la résistance en Europe et celui de soutien pour les troupes et la population du Royaume-Uni.

 

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 14:43

En réplique à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour, dix jours plus tôt, onze pays arabes membres de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) annoncent un embargo total sur les ventes de pétrole aux soutiens d'Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l'Afrique du Sud et les Pays-Bas. L'Arabie saoudite, qui représente 21% des exportations mondiales de pétrole, est en flèche dans l'embargo, sous l'impulsion du roi Fayçal et de son ministre du pétrole, le sheikh Yamani.

Sous l'effet de la menace, les Européens, terrorisés, renoncent à soutenir les Pays-Bas et le fournir en pétrole. Chacun de son côté prend des mesures d'urgence dans la perspective d'une pénurie de carburant qui, cependant, ne viendra pas.

Le prix du baril de light Arabian, qui fait référence sur le marché, passe de 3 dollars à 18, mais se stabilise au bout de quelques mois autour de 8 ou 9 dollars. Les pays exportateurs mais aussi les grandes compagnies pétrolières occidentales sont les grands gagnants de ce premier choc pétrolier.

 

Cette première crise pétrolière pousse les États à diversifier leurs ressources énergétiques pour chercher des alternatives au tout pétrole. La France développe, à partir de 1973, un programme massif de construction de centrales nucléaires. C’est aussi le début des politiques d’économie énergétique.

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 23:01

Le lieutenant de César Lucius Munatius Plancus fonde sur la colline de Fourvière, au-dessus du confluent du Rhône et de la Saône, une colonie promise à un destin exceptionnel…

Elle est créée pour abriter les citoyens romains chassés de Vienne par les Allobroges. La ville deviendra la capitale administrative et religieuse des trois Gaules (Lyonnaise, Aquitaine, Belge) et accueillera chaque année au mois d’août les chefs des 60 tribus gauloises.

 

Il s'agit de remplacer Colonia Julia Vienna (aujourd'hui Vienne, Isère), colonie fondée par Jules César plus au sud, sur le territoire des Allobroges, et victime d'une révolte gauloise.

 

Le choix du nouveau lieu s'explique par la présence de nombreuses routes en relation avec les différentes régions de la Gaule. Des Gaulois sont déjà installés à proximité, dans un village du nom de Condate, sur la «presqu'île», entre la colline de la Croix-Rousse et l'actuelle place Bellecour.

 

La ville porte d'abord le nom de Colonia Copia Felix Munatia, bientôt modifié en Copia Lugdunum. Le nom Lugdunum, que portent plusieurs villes d'origine gauloise, renvoie au suffixe celte dunum, qui évoque une éminence fortifiée (comme dans Châteaudun), et au dieu Lug, auquel un culte était rendu sur la colline de Fourvière. Les trouvailles archéologiques laissent penser que ce culte prenait entre autres la forme de très importants banquets. Lugdunum, plus tard transformé en Lyon, signifierait donc en gaulois : la «colline du dieu Lug».

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 23:01

Le mardi 9 octobre 1945, l'école nationale d'administration est fondée à Paris.

ENA

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, française souffrait d'une image particulièrement négative : le désastre de 1940 n'avait pas seulement été imputé aux chefs militaires mais également aux hommes politiques et hauts fonctionnaires. Dans sa grande majorité, l'administration française avait également servi loyalement le régime de Vichy. Le général de Gaulle veut donc moderniser les institutions françaises et organiser la formation des hauts fonctionnaires destinés à constituer les cadres supérieurs de l'administration.

Une « mission provisoire de réforme de la fonction publique » avait été mise en place au sein du Gouvernement provisoire sous l'égide de Jules Jeanneney. Michel Debré, Conseiller d'État et proche du général de Gaulle, y joua un rôle déterminant. Les travaux de cette mission établirent rapidement la nécessité d'unifier et de démocratiser la haute fonction publique, en assurant notamment une formation unique pour les futurs hauts fonctionnaires.

 

Une ordonnance du 9 octobre 1945, décida de créer une École Nationale d'Administration (ENA) et de nationaliser l'École Libre des Sciences Politiques, principal vivier de la haute fonction publique de l'entre-deux-guerres.

Les étudiants doivent suivre des enseignements théoriques, pratiques et sportifs.

 

Les dernières évolutions

1990 : Création d’un concours ouvert aux salariés du secteur privé et aux élus locaux : c’est le troisième concours, qui permet d’élargir le champ de recrutement de l’École.

1991 : Le siège de l’ENA est transféré de Paris à Strasbourg.

2002 : L’ENA fusionne avec l’Institut international d’administration publique (IIAP) et renforce ainsi son ouverture vers l’international.

2004 : Le concours d’entrée s’ouvre aux candidats ressortissants de l’Union européenne.

2005 : L’ENA se dote d’un pôle européen en intégrant le Centre des études européennes de Strasbourg, rattaché totalement en 2009, et devenant la direction des affaires européennes en 2010. La scolarité, partagée entre Paris et Strasbourg jusqu’en 2005, est définitivement organisée dans la capitale alsacienne.

2006 : Réforme de la scolarité en trois modules thématiques (Europe, Territoires, Gestion et management publics) et un module optionnel : l’option Approfondissement.

2009 : Création dans les locaux parisiens d'une classe préparatoire au concours externe d'entrée à l'ENA pour les jeunes issus de milieux sociaux modestes ; scolarité des élèves à 24 mois (au lieu de 27) ; modernisation dans le sens d'une plus grande professionnalisation de la formation.

 

Selon une tradition qui remonte à la création de l'École, chaque année avant le début de leur scolarité, les élèves choisissent librement, par vote, lors d’un séminaire d’intégration le nom de leur promotion. Ils motivent leur choix par un communiqué de presse.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 23:01

Le jeudi 4 octobre 1945, le gouvernement provisoire signe une ordonnance créant la Sécurité sociale obligatoire pour tous les salariés.

4 octobre 1945 - Création de la sécurité sociale

La sécurité sociale fut élaborée par le conseil national de la résistance (CNR), organe qui dès 1943 fédérait l’ensemble des mouvements de résistance hostile au gouvernement de Vichy. En 1944, le CNR a adopté le programme du conseil national de la résistance, sorte de programme politique pour la France libérée. Ce programme incluait la création d’une sécurité sociale obligatoire. A la libération, la sécurité sociale obligatoire et universelle a été créée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945.

L’ordonnance du 4 octobre précise : « L'organisation de la sécurité sociale assure dès à présent le service des prestations prévues par les législations concernant les assurances sociales, l'allocation aux vieux travailleurs salariés, les accidents du travail et maladies professionnelles et les allocations familiales et de salaire unique aux catégories de travailleurs protégés par chacune de ces législations dans le cadre des prescriptions fixées par celles-ci et sous réserve des dispositions de la présente ordonnance. » En outre, l’ordonnance du 4 octobre prévoit la mise en place d’un réseau coordonné de caisses se substituant aux organismes préexistants, afin d’unifier les régimes de sécurité sociale. Mais les professions agricoles conserveront un régime spécifique, tout comme les salariés des régimes spéciaux.

Les ordonnances du 19 octobre prévoient « la refonte du système des assurances sociales, et réforment la loi du 1er avril sur la mutualité, qui doit compléter la sécurité sociale ».

 

Le 22 mai 1946, une loi établira le principe d'une généralisation de la sécurité sociale à tous les Français, salariés ou non salariés. La France comble ainsi son retard en matière de protection sociale face aux autres pays industrialisés, Angleterre, Allemagne et Etats-Unis. .

 

Relire aussi : 27 mai 1943 - Première réunion du CNR

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