Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 23:01

L’affaire des écoutes de l’Élysée est une affaire française d’écoutes téléphoniques illégales qui s'est déroulée de 1983 à 1986 sous le premier septennat de François Mitterrand.

Elle s'est terminée par le jugement du 9 novembre 2005 du Tribunal correctionnel de Paris, avec la condamnation de sept anciens collaborateurs du président de la république, François Mitterrand lui-même désigné comme « l'inspirateur et le décideur de l'essentiel ».

 

Révélations sur « Les oreilles du président »

La première mention de l'affaire dans la presse est dans le numéro 3776 du Canard enchaîné, du 10 mars 1993, qui titre : « Les grands travaux du Président - L'Élysée branché sur le tout à l'écoute ».

Le quotidien Libération donne une plus grande publicité à l'affaire dans son numéro du 2 avril 1993.

 

Au cœur de cette affaire : la cellule antiterroriste de l'Elysée, officine créée en 1982 à l'initiative du chef de l'Etat.

Mais sous prétexte de défense de la sécurité nationale, la cellule a surtout cherché à étouffer certaines affaires compromettantes pour le pouvoir ou taire les secrets d'alcôve du président, écoutant des personnalités aussi diverses que l'actrice Carole Bouquet, l'écrivain Paul-Loup Sulitzer ou l'avocat Jacques Vergès.

3.000 conversations concernant 150 personnes dont certaines pour des raisons contestables, ont été enregistrées et archivées entre janvier 1983 et mars 1986.

Les noms de 2 000 personnes sont conservés dans trois fichiers informatiques.

 

L’ancien président niera farouchement avoir organisé ses écoutes…

 

Il a fallu près de vingt ans pour que l’affaire soit jugée.

Le procès de l’affaire s’est ouvert le 15 novembre 2004 devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Les douze personnes ont été inculpées.

Selon le tribunal, François Mitterrand a été « l'inspirateur et le décideur de l'essentiel ». Le dossier a montré que le président avait ordonné lui-même certaines écoutes et avait laissé faire pour d'autres.

 

Lien du jour : Mitterrand, les écoutes

 

 

Partager cet article
Repost0
7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 00:01

Le 7 mars 1956, François Mitterrand, ministre de l'intérieur de Pierre Mendès France, est blanchi des accusations de haute trahison.

Il était accusé d'avoir fourni, en 1953, des informations concernant l'effort de guerre français en Indochine au Parti Communiste et donc indirectement à l'URSS, allié des rebelles communistes indochinois.

François Mitterrand est ministre de l'Intérieur quand il apprend, le 8 septembre 1954, que Mendès-France, alors président du Conseil, fait enquêter sur lui depuis deux mois par les services secrets.

L'imputation est gravissime : début juillet, le commissaire Jean Dides, chargé de surveiller le Parti communiste, a fait parvenir au chef du gouvernement des informations selon lesquelles Mitterrand serait à l'origine des fuites.

 

Cette affaire aura pour conséquence la mésentente entre François Mitterrand et Pierre Mendès France. Le futur président de la république ne pardonnera en effet jamais, par la suite, à Mendès France de ne pas l'avoir prévenu des suspicions pesant sur lui.

 

Partager cet article
Repost0
2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 00:07

La décentralisation a 30 ans

La décentralisation consiste en un partage du pouvoir entre l'État et des entités administratives autonomes, appelés collectivités territoriales ou locales.

Par ce processus, l'État (le pouvoir central) délègue un certain nombre de ses compétences à des collectivités, qui sont dotées de leurs propres organes de décision élus par les administrés et de ressources propres, afin qu'elles puissent gérer les affaires locales.

http://www.arf.asso.fr/wp-content/uploads/2011/04/Gaston-Defferre-579x325.jpg

La loi de décentralisation du ministre de l'Intérieur PS Gaston Defferre est promulguée le lundi 2 mars 1982. Relative aux « droits et libertés des communes, départements et régions », elle vise à réorganiser les relations entre l'État et les collectivités locales.

Les collectivités territoriales acquièrent alors davantage d'autonomie afin que le citoyen se sente plus proche des décisions politiques.

De nombreux actes de la vie quotidienne vont désormais s'organiser sans le concours de l'État : les permis de construire, les rénovations de collèges et lycées, les contrats d'insertion, etc.

 

La loi du 16 décembre 2010 de réforme territoriale ouvre une nouvelle séquence dans la politique de décentralisation.

Partager cet article
Repost0
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 00:03

Le discours, prononcé au dîner de l'Alliance française lors du voyage de Georges Pompidou aux États-Unis, a pour thème principal l'environnement.
C'est un véritable manifeste pour une politique écologique.
Mais que le contexte politique (bruyantes manifestations de défenseurs d’Israël) a malheureusement éclipsé dans l’actualité mondiale. La notion de protection de l’environnement a mûri lentement entre 1950 et 1970, avec des moments clés comme la loi sur les parcs nationaux en 1960, puis la loi sur l’eau de 1964.

28 février 1970 Georges Pompidou 

A Chicago, le Président Georges POMPIDOU déclare : « L’emprise de l’homme sur la nature est devenue telle qu’elle comporte un risque de destruction de la nature elle-même. Il est frappant de constater qu’au moment où s’accumulent et se diffusent de plus en plus de biens dits de consommation, ce sont les biens élémentaires les plus nécessaires à la vie, comme l’air et l’eau, qui commencent à faire défaut. »

Pourtant 42 ans plus tard certains doutent encore de l’empreinte de l’homme sur la nature !

 

Lien du jour : empreinte écologique

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 00:01

Il y a 30 ans, le Conseil des ministres du Gouvernement Mauroy approuvait l'ordonnance instaurant la semaine de 39h et la 5e semaine de congés payés.

La semaine de travail passe de 40 à 39 heures sans perte de salaire, et la cinquième semaine de congés payés est étendue.

On parlait déjà du partage du temps de travail pour faire baisser le chômage.

Le nombre de chômeurs passe de 1,6 millions (début 1982) à 2,3 en début 1986 date de la première cohabitation.

Le 16 mars 1986, les Français ont choisi de faire revenir au pouvoir les partis qui étaient dans l'opposition depuis 1981, pour exprimer, entre autres, leur déception devant l'impuissance des socialistes à maîtriser le problème le plus préoccupant de leur vie quotidienne, le chômage.

 

Voir aussi :

6 avril 1983 - Pierre Mauroy accentue la rigueur

 

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 00:03

Alexandre Stavisky est un escroc d'origine russe, arrivé en France à la fin du XIXe siècle. Il s'infiltre dans les milieux politique et fréquente de nombreux députés et ministres notamment radicaux. En 1932, il monte une affaire frauduleuse avec la complicité d'hommes politique.

Alexandre Stavisky

Le 9 janvier 1934, Stavisky est retrouvé par la police dans un chalet de Chamonix, tué d'une ou deux balle(s) de révolver selon les sources...

L'homme était recherché suite à un détournement de fonds au Crédit municipal de Bayonne.

 

Curieusement, il faudra deux heures pour le faire transporter à l’hôpital le plus proche. Il est trop tard et il meurt dans la soirée. La police qui le traquait, aurait pris le temps de rechercher des documents compromettants.

 

Officiellement, il s’agit d’un suicide.

Mais l'opinion publique soupçonne aussitôt des hommes politiques de l'avoir fait assassiner pour l'empêcher de dénoncer ses complices...

La presse ne s'y trompe pas...

affaire Stavisky assassine canard enchaine du 10 janvier 1934

Dès le 9 janvier, à l’appel de L’Action française, des manifestants défilent aux cris de « À bas les voleurs » et « Les députés à la lanterne ». C’est le début d’une grande offensive, menée par la droite, contre le régime parlementaire « pourri ».

Communistes et socialistes, contents de la mise en accusation des radicaux, ne réagissent que mollement et rappellent, eux aussi, les scandales précédents.

 

L'indignation populaire entraîne la chute du gouvernement radical-socialiste. Édouard Daladier remplace Camille Chautemps à la présidence du Conseil. Il destitue aussitôt le préfet de police Chiappe, suspect de sympathie avec les ligues de droite.

 

Le 6 février 1934, Édouard Daladier présente à l'Assemblée nationale le nouveau gouvernement. Dans le même temps, une grande manifestation est organisée à Paris, place de la Concorde, à l'appel des ligues, de l'association d'anciens combattants Les Croix de Feu ainsi que de mouvements communistes, toujours sur le thème : « A bas les voleurs ! »

La manifestation dégénère ; la police tire : 16 manifestants et 1 policier sont tués.

Trois jours plus tard, une contre-manifestation dégénère à son tour et fait 9 morts. Edouard Daladier doit céder la place à Gaston Doumergue à la tête du gouvernement.

 

Non sans mauvaise foi, la gauche parlementaire dénonce dans la manifestation du 6 février une tentative de coup d'État fasciste. Elle appelle au rassemblement des forces progressistes.

Par ricochet, l'affaire Stavisky va ainsi contribuer à la victoire du Front Populaire de Léon Blum aux élections législatives de 1936...

 

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 00:02

Jean-Christophe Mitterrand, fils de l'ancien président de la République, mis en examen et écroué  dans une affaire portant sur un trafic d'armes vers l'Afrique.

Le nom de Jean-Christophe Mitterrand, surnommé « Papamadit » par les diplomates africains, était apparu dans ce dossier explosif au mois de septembre.

Angolagate affaire également appelée « affaire Falcone »

Les juges en charge de l'instruction soupçonnent Pierre Falcone d'avoir vendu en 1993 et 1994, sans avoir reçu d'autorisation officielle des autorités françaises, pour plus de 500 millions de dollars d'armes, venant d'Europe de l'Est, au régime angolais, au plus fort de la guerre civile déchirant ce pays d'Afrique australe.

 

Jean-Christophe Mitterrand, conseiller pour les Affaires africaines à l'Élysée de 1986 à 1992, est mis en examen et écroué à la prison de la Santé le 21 décembre 2000.
Il est poursuivi pour « complicité de trafic d'armes, trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux », est soupçonné d'avoir fait jouer ses relations en Afrique pour favoriser ces ventes et d’avoir touché une forte commission au passage.

 

Lors d’une perquisition au bureau et au domicile de Pierre Falcone, vendeur d’armes free-lance et occasionnellement pour un office de vente d’armes de l’Etat français, la Sofremi, les enquêteurs sont tombés sur une mine d’informations mettant en cause plusieurs personnalités.

 

Dans les disquettes, les noms de Jean-Charles Marchiani, ex-préfet du Var (Sud) et homme de main de l’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua, Jacques Attali, ex-conseiller de François Mitterrand, et l’écrivain Paul-Loup Sulitzer, en plus de « Papamadit » apparaissent à différents niveaux.

 

Jean-Christophe Mitterrand, fils de l'ancien président de la République, reconnait avoir perçu une « rémunération » de 1,8 million de dollars (13 millions de francs) de la Brenco sur un compte en Suisse, mais nie toute participation à un trafic d'armes.

 

Rebondissements de l’affaire

2 janvier 2001 : Jean-Christophe Mitterrand obtient sa remise en liberté contre une caution de 5 MF. Après paiement, il sort de prison le 11 janvier.

23 décembre 2002 : nouvelle mise en examen de Jean-Christophe Mitterrand pour « recel d'abus de biens sociaux ».

30 mars 2004 : perquisition au domicile de Danielle Mitterrand et au cabinet de l'avocat de son fils Jean-Christophe.

10 mars 2005 : Jean-Christophe Mitterrand est de nouveau mis en examen pour « recel d'abus de biens sociaux », à cause d'un versement de 512.500 dollars par Falcone.

6 avril 2007 : 42 personnes sont renvoyées en correctionnelle, conformément aux réquisitions du parquet, dont Falcone, Gaydamak, Jean-Christophe Mitterrand et Pasqua.

27 octobre 2009 : Jean-Christophe Mitterrand est condamné à deux ans de prison avec sursis et 375 000 euros d'amende pour recel d'abus de biens sociaux dans le cadre du procès de l'Angolagate

29 avril 2011 : Alors qu'il avait été condamné à trois ans de prison dont un ferme en première instance, Charles Pasqua a finalement été relaxé par la cour d'appel de Paris dans l'affaire de l'Angolagate.

 

Lien du jour : Jean-Christophe Mitterrand reste soupçonné de trafic d'armes

 

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 00:02

Le 8 janvier 1959, Charles de Gaulle prend ses fonctions (élu le 21 décembre 1958, avec 78,51 % des suffrages) succédant à René Coty et devenant le premier président de la Ve République.

Le 19 décembre 1965, il est réélu président de la République, mais cette fois, au suffrage universel.

19 décembre 1965 : De Gaulle premier président élu au suffrage universel

Charles De Gaulle devient le premier président de la République élu au suffrage universel.

Le premier tour s'est déroulé le 5 décembre 1965

Au second tour, De Gaulle obtient 13 083 699 votes (55,2%) contre 10 619 735 (44,8%) pour son adversaire, François Mitterrand.

Celui-ci a en effet réussi à réunir la gauche autour de sa candidature au deuxième tour.

Partisan de la IVème République, il s’était opposé à l’action de De Gaulle, avait rédigé le pamphlet « Coup d’Etat permanent » et qualifié le nouveau régime de « dictature ».

Carte élections presidentielles 1965

Voir aussi :

28 septembre 1958 - Les Français disent oui à la Cinquième République

28 octobre 1962 : Référendum sur l'élection présidentielle

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 00:01

Georges Clemenceau, 76 ans, est appelé à la présidence du Conseil par son vieil ennemi, le Président de la République Raymond Poincaré.

Georges Clemenceau 1917

Le 13 novembre, le gouvernement Painlevé tombe et le président Poincaré doit rapidement lui trouver un successeur. Il aurait eu à choisir entre Joseph Caillaux et Georges Clemenceau. Bien qu'il n'aime guère Clemenceau, il préfère celui-ci, favorable à une victoire militaire et dont la force morale l'impressionne, plutôt que Caillaux, partisan d’une paix de compromis.

 

Clemenceau forme donc un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne. Celui-ci comprend essentiellement des ministres radicaux et seulement deux membres rescapés du cabinet Painlevé.

Hormis la presse socialiste, les journaux acclament sa nomination, jusqu'au New York Times !

Dans son discours d'investiture Clémenceau annonce son intention de traquer les défaitistes et les traîtres de l'arrière.

Sa détermination vaut au Président du Conseil d'être surnommé le « Tigre ».

Georges Clemenceau tranchées

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 23:01

Le 30 Octobre 1980, le comique Michel Colucci alias « Coluche » convoque une centaine de journalistes au théâtre du Gymnase où il se produit tous les soirs. Coluche annonce officiellement sa candidature à la présidence de la république. Tous croient à une plaisanterie.

http://www.poilagratter.net/wp-content/uploads/ac015web.jpg 

Il déclare être candidat car trop de gens ne sont pas représentés par la classe politique. Il lance même cette phrase audacieuse : « Ils nous prennent pour des imbéciles alors votons pour un imbécile ! »

Coluche amuse. Un journaliste déclarera même : « Depuis De Gaule, c'est la première fois qu'on se marre à une conférence de presse ! »

Les politiques ne le prennent pas plus au sérieux. Pour eux ce n'est qu'un coup médiatique.

C'en était un. Seulement, un sondage va complètement changer les intentions de Coluche.

Le 14 Décembre 1980, un sondage paru dans le Journal du Dimanche crédite Coluche de 16% d'intentions de votes.

Pour le PS et son candidat, François Mitterrand, la situation est dramatique.

 

Un événement va précipiter la descente de Coluche.

La police retrouve le cadavre de René Gorlin, régisseur de Coluche depuis plus de 6 ans, abattu de 2 balles dans la nuque. L'enquête conduira à un crime passionnel.

2 jours plus tard, Coluche reçoit une lettre anonyme dont les mots ont été découpés dans un journal. Le texte est édifiant : « COLUCHE : ATTENTION A LA MORT ! »

 

Il reçoit également des appels téléphoniques dont un qui fait froid dans le dos puisque l'interlocuteur lui dit que « sa passion pour les deux-roues pourrait lui être fatale. » et que « il pourrait déraper même sur chaussée sèche. »

 

Coluche, accablé par la pression médiatique et victime de menaces se retirera da la campagne présidentielle au bout de cinq mois, le 6 avril.

 

Voir aussi : 19 juin 1986 - Mort de Coluche

Partager cet article
Repost0
19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 23:01

Raymond Poincaré, avocat de Bar-le-Duc (Lorraine) et cousin germain du mathématicien Henri Poincaré, se signale à la Chambre des députés, au début de la IIIe République, par une sensibilité de gauche et un nationalisme ardent.

 Raymond Poincaré

Succédant au pacifiste Joseph Caillaux à la présidence du Conseil en janvier 1912, après l'affaire du Maroc, il n'a de cesse de préparer la « revanche » ou du moins de mettre la France en situation de résister à une agression allemande.

 

Il accélère le réarmement du pays, ce qui lui vaudra après la Grande Guerre le surnom de « Poincaré-la-guerre », et renforce les alliances avec la Russie et le Royaume-Uni.

Il poursuit ses efforts après son élection à la présidence de la République, le 17 janvier 1913.

 

Le 1er août 1914, il lance une formule qui se veut rassurante : « la mobilisation n'est pas la guerre » et le 4 août, une fois les hostilités engagées, plaide pour l'« Union sacrée ».

La formule fait florès mais lui-même, d'une apparence glaciale, a du mal à galvaniser les énergies. Il finit en 1917 par appeler au gouvernement son adversaire politique, Georges Clemenceau.

 

Après la guerre, il retrouve de janvier 1922 à juin 1924 la présidence du Conseil et, dans le souci d'une « exécution intégrale du traité de Versailles », il fait alors occuper la Ruhr pour obliger l'Allemagne à payer ses « réparations ». L'Allemagne entre dans une tourmente financière. La France est également touchée et la valeur de sa monnaie plonge de 50%.

Les élections du 11 mai 1924 amènent la victoire du Cartel des Gauches et son renvoi du gouvernement le 1er juin.

 

Raymond Poincaré est rappelé le 23 juillet 1926 pour pallier la catastrophe financière.

Il forme un cabinet d'union nationale et le 25 juin 1928, dévalue le franc.

Puis démissionne pour raison de santé le 26 juillet 1929, en pleine gloire.

Il décèdera le 15 octobre 1934 à Paris.


Partager cet article
Repost0
20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 00:01

Le dimanche 20 janvier 1946, le général Charles de Gaulle, chef de la France libre, se présente en uniforme devant son gouvernement et annonce sa démission, après 18 mois passés à la tête du gouvernement provisoire.

 

Le lendemain, il adressera sa démission à Félix Gouin, président de l'Assemblée nationale.

 

Le motif :

C'est un désaccord avec le Parti communiste au sujet de l'élaboration de la nouvelle constitution qui est à l'origine de cette décision. Il déclare au cours du Conseil des ministres qu'il a convoqué pour annoncer sa décision :

"Le régime exclusif des partis a reparu. Je le réprouve".

 

Après le référendum du 21 octobre 1945 approuvant le projet de Constitution qu'il appuie, de Gaulle doit surmonter une grave crise politique au sein du gouvernement "tripartite".

Dès le 15 novembre, Maurice Thorez du Parti Communiste exige, en tant que premier parti de France, obtenir l'un des trois ministres clés, à savoir, la Défense nationale, l'Intérieur ou les Affaires Étrangères.

 

De Gaulle refuse et le PC renonce à ses exigences après que le Général menace d'en appeler le peuple. Pourtant, une nouvelle crise au sein du gouvernement se produit.

"Le grand Charles" annonce sa décision le 20 janvier 1946.

 

Son absence de la scène politique durera 12 ans.

Il reviendra en tant que président du Conseil le 1er juin 1958 pour juguler l'insurrection algérienne.

Il fondera une nouvelle République, dont la Constitution est approuvée par le peuple le 28 septembre. Charles de Gaulle est élu président de la Vème République et travaille en priorité à résoudre le conflit algérien.

 

Partager cet article
Repost0

Rechercher

Calendrier lunaire