Conformément aux accords du traité de Fontainebleau (22 août 1612), le jeune roi de France Louis XIII épouse la fille du roi d'Espagne, Anne d'Autriche.
La mère du roi est la régente Marie de Médicis, veuve d'Henri IV. Elle a voulu marier son fils avec la fille du très catholique roi d'Espagne, Philippe III de Habsbourg, dans le dessein de reprendre la lutte contre les huguenots.
La messe est célébrée dans la cathédrale Saint-André à Bordeaux alors que les deux époux ont à peine 14 ans.
23 ans plus tard, la reine donnera naissance au premier héritier de Louis XIII, Louis XIV.
27 novembre 2011 : 1500e anniversaire de la mort de Clovis
Le roi des Francs s'éteint à Paris à l'âge approximatif de 46 ans. Peu avant sa mort il avait partagé son empire entre ses quatre fils. Reims revient au plus puissant d'entre eux, Thierry Ier. Orléans à Clodomir, Paris à Childebert Ier et enfin Soissons à Clotaire Ier. Clovis sera inhumé dans la basilique des Saint-Apôtres à Paris.
Le roi conquiert l'ancienne Gaule romaine.
La Burgondie, elle, deviendra franque sous le règne de ses fils
Durant deux siècles et demi, la dynastie des mérovingiens règnera sur les vestiges du royaume de Clovis avant de faire place aux Carolingiens.
Charles de Gaulle a dit :
« Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs ».
A 26 ans, Rainier Louis Henri Maxence Bertrand Grimaldi, prince de Monaco et duc de Valentinois succède à son grand-père Louis II décédé au mois de mai.
Le souverain prendra le nom de Rainier III et le 19 novembre sera symboliquement proclamé fête nationale à Monaco.
Le 19 avril 1956, Rainier épousera à Monaco l'actrice américaine Grace Kelly.
Depuis la fin des années 1980 début des années 1990, le Prince Rainier III lui a confié un rôle progressif croissant dans l'administration et la vie de la Principauté de Monaco avec un point culminant le 5 octobre 2004 où Albert représente Monaco lors de la cérémonie d'adhésion de la principauté au Conseil de l'Europe.
Il a hérité du trône le 6 avril 2005 lors du décès de son père le prince Rainier III de Monaco.
Georges Clemenceau, 76 ans, est appelé à la présidence du Conseil par son vieil ennemi, le Président de la République Raymond Poincaré.
Le 13 novembre, le gouvernement Painlevé tombe et le président Poincaré doit rapidement lui trouver un successeur. Il aurait eu à choisir entre Joseph Caillaux et Georges Clemenceau. Bien qu'il n'aime guère Clemenceau, il préfère celui-ci, favorable à une victoire militaire et dont la force morale l'impressionne, plutôt que Caillaux, partisan d’une paix de compromis.
Clemenceau forme donc un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne. Celui-ci comprend essentiellement des ministres radicaux et seulement deux membres rescapés du cabinet Painlevé.
Hormis la presse socialiste, les journaux acclament sa nomination, jusqu'au New York Times !
Dans son discours d'investiture Clémenceau annonce son intention de traquer les défaitistes et les traîtres de l'arrière.
Sa détermination vaut au Président du Conseil d'être surnommé le « Tigre ».
Le 16 novembre 1700, Louis XIV prend la décision que toute l'Europe attend. Il entérine le testament du roi d'Espagne Charles II de Habsbourg, mort le 1er novembre sans héritier.
Charles II d'Espagne fut le dernier roi ayant appartenu à la maison de Habsbourg. Atteint du syndrome de Klinefelter (trisomie sexuelle XXY, ce n’est qu’en 1959 que l'origine chromosomique de ce syndrome fut découverte) il meurt sans descendance.
Par son testament du 2 octobre, roi d'Espagne Charles II de Habsbourg avait désigné le petit-fils du roi de France, le duc Philippe d'Anjou (17 ans) pour lui succéder, bien que le jeune Bourbon fût issu d'une dynastie hostile depuis deux siècles aux Habsbourg.
Le Roi-Soleil annonce à sa cour et à l'ambassadeur d'Espagne, Castel dos Rios, qu'il autorise son petit-fils le Duc d'Anjou à coiffer la couronne espagnole.
Castel dos Rios s'exclame: « Quelle joie Sire ! Il n'y a plus de Pyrénées ! ».
Philippe d'Anjou prendra le nom de Philippe V et sera le premier souverain de la maison des Bourbons à faire son entrée en Espagne au début de l'année 1701.
Philippe V d'Espagne.
À l'exception de l'archiduc d'Autriche, Léopold 1er, tous les souverains reconnaissent le nouveau roi d'Espagne, Philippe V. Celui-ci est bien accueilli par ses sujets.
Les désillusions vont très bientôt arriver et déboucher sur la dernière et plus dramatique guerre du Roi-Soleil : la guerre de Succession d'Espagne.
L'archiduc d'Autriche revendiquera en effet son droit à devenir souverain d'Espagne et des Amériques.
Thierry Le Luron, imitateur, chanteur, humoriste et animateur de radio est né le mercredi 2 avril 1952 à Paris (13ème).
Thierry Le Luron meurt le jeudi 13 novembre 1986, à l'âge de 34 ans, officiellement d'un cancer des cordes vocales, mais de nombreuses sources évoquent le sida du fait de la mort des suites de ce virus, un peu plus d'un an plus tard, en mars 1988, de son compagnon, Daniel Varsano.
Le général de Gaulle est élu à l'unanimité par l'Assemblée constituante nouveau chef du gouvernement provisoire. Il formera son équipe aux côtés de ministres communistes.
Le gouvernement provisoire de Charles de Gaulle, ici le 21 novembre avec les ministres
Le 21 octobre 1945, par référendum, les Français se prononcent, à une écrasante majorité de 96% des suffrages exprimés, contre le retour aux institutions de la IIIe République et, avec une majorité plus réduite (66%), pour une assemblée constituante aux pouvoirs limités.
Le même jour, est élue l'Assemblée constituante.
Élu à l'unanimité, le mardi 13 novembre 1945, de Gaulle se trouve pourtant rapidement en désaccord avec la majorité de l'Assemblée sur le projet de Constitution : opposé à un système de souveraineté parlementaire, dans lequel il voit la raison de la faiblesse et des errements de la IIIe République, il veut un exécutif plus fort.
Le lundi 9 novembre 1970, à 19h15, Charles de Gaulle meurt paisiblement dans sa maison de « La Boisserie », à Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne). Il est pris d'un malaise en faisant une réussite aux cartes.
Le Général avait reçu son voisin René Piot, cultivateur, pour une affaire de parcelle agricole à gérer. Un entretien cordial d'un bon quart d'heure sur tout et rien. René Piot se souviendra qu'après avoir évoqué un hangar qu'il construisait, le Général lui glissa : « Si vous êtes gêné, je peux vous aider. Vous savez, le Général n'est pas à plaindre. »
Ensuite, Charles de Gaulle était allé faire une promenade dans le parc avant de joindre au téléphone son secrétariat particulier à Paris. Vers 17 h, nouvelle promenade puis retour au bureau pour quelques lettres.
Vers 19 h, le Général ferma les volets et alluma la télévision, s'installa à la table de bridge, prit les cartes pour s'atteler à une patience. Soudain, un cri : « Oh, j'ai mal, là, dans le dos. » puis s'affaissa doucement sur le côté, retenu par le bras du fauteuil.
À 19 h 25, le cœur cessa de battre.
La nouvelle de la mort sera tenue secrète jusqu'au lendemain matin. Elle chargea l'abbé Lacheny de prévenir le contre-amiral Philippe de Gaulle alors à Brest, lequel ouvrit les courriers confidentiels que lui avait remis son père quelques années auparavant, les mêmes que Georges Pompidou possédait depuis 1952.
« Je veux que mes obsèques aient lieu à Colombey... »
Selon ses vœux, son enterrement se fait dans l'intimité
Au petit matin du 10 novembre 1970, la France est sous le choc. Colombey-les-Deux-Églises, 391 habitants, devient pour quelques jours le centre du monde.
Le 12 novembre, sa dépouille est transportée sur un engin blindé de reconnaissance vers la petite église, en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de son village.
Il est enterré au cimetière auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe, « Charles de Gaulle 1890-1970 ».
Hommage simple, discret, infiniment respectueux, à l'image des douze jeunes gens du village choisis pour porter le cercueil recouvert d'un drapeau tricolore.
Toutefois, une cérémonie officielle rassemblant quatre-vingts chefs d'État a lieu parallèlement à Notre-Dame de Paris.
Le 18 juin 1972, une Croix de Lorraine monumentale a été érigée au-dessus du village de Colombey.
Marie Curie, née Maria Salomea Skłodowska le 7 novembre 1867 à Varsovie (et décédée le 4 juillet 1934 à Sancellemoz en France), est une physicienne française d'origine polonaise.
En juillet 1893, à 26 ans, Marie Curie obtient une licence de physique. Elle est première à la Sorbonne. En juillet 1894, elle obtient une licence en mathématiques, elle est deuxième. Elle excelle partout. Elle obtient une bourse polonaise pour continuer ses études en France car elle n'a plus assez d'argent.
Quand Marie rencontre Pierre Curie, il est chef de travaux à l'École de physique et chimie de Paris, il prépare les expériences pour les étudiants.
Le 26 juillet 1895, Pierre et Marie Curie se marient. Elle a l'autorisation de travailler avec Pierre dans son laboratoire. Pour obtenir un doctorat, il faut que Marie fasse une thèse, aucune femme au monde n'en a obtenu un à ce moment là.
En décembre 1897, elle commence, à l'École supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris, des travaux de thèse sur l'étude des rayonnements produits par l'uranium.
Le 18 juillet 1898, Marie Curie découvre le polonium, nommé ainsi en l'honneur de son pays.
25 juin 1903, Marie Curie présente son doctorat sur la radioactivité à la Sorbonne.
A 39 ans, elle devient la première femme professeur à la Sorbonne.
Marie Curie succède en fait à son mari, Pierre Curie, (mort prématurément le 19 avril 1906 dans un accident de circulation), à la chaire de physique le lundi 5 novembre 1906.
Cela intrigue beaucoup de gens, qu'une femme, de plus jeune puisse donner un cours dans une université. C'est la première femme à enseigner dans cette université. Elle impose la place des femmes dans l’enseignement supérieur français.
Elle enseignera tout en continuant ses recherches et recevra son deuxième prix Nobel en 1911.
Le 30 Octobre 1980, le comique Michel Colucci alias « Coluche » convoque une centaine de journalistes au théâtre du Gymnase où il se produit tous les soirs. Coluche annonce officiellement sa candidature à la présidence de la république. Tous croient à une plaisanterie.
Il déclare être candidat car trop de gens ne sont pas représentés par la classe politique. Il lance même cette phrase audacieuse : « Ils nous prennent pour des imbéciles alors votons pour un imbécile ! »
Coluche amuse. Un journaliste déclarera même : « Depuis De Gaule, c'est la première fois qu'on se marre à une conférence de presse ! »
Les politiques ne le prennent pas plus au sérieux. Pour eux ce n'est qu'un coup médiatique.
C'en était un. Seulement, un sondage va complètement changer les intentions de Coluche.
Le 14 Décembre 1980, un sondage paru dans le Journal du Dimanche crédite Coluche de 16% d'intentions de votes.
Pour le PS et son candidat, François Mitterrand, la situation est dramatique.
Un événement va précipiter la descente de Coluche.
La police retrouve le cadavre de René Gorlin, régisseur de Coluche depuis plus de 6 ans, abattu de 2 balles dans la nuque. L'enquête conduira à un crime passionnel.
2 jours plus tard, Coluche reçoit une lettre anonyme dont les mots ont été découpés dans un journal. Le texte est édifiant : « COLUCHE : ATTENTION A LA MORT ! »
Il reçoit également des appels téléphoniques dont un qui fait froid dans le dos puisque l'interlocuteur lui dit que « sa passion pour les deux-roues pourrait lui être fatale. » et que « il pourrait déraper même sur chaussée sèche. »
Coluche, accablé par la pression médiatique et victime de menaces se retirera da la campagne présidentielle au bout de cinq mois, le 6 avril.
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène.
Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50.
Il écrira plus tard la chanson « L’épave » pour exorciser ses douleurs.
Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus.
En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins.
Il décède un an plus tard, le jeudi 29 octobre 1981. Il venait juste de fêter ses 60 ans.
Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : « L’Auvergnat », « Les Copains d’Abord », "Le Gorille".
Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui.
Le mercredi 22 octobre 1941, à Châteaubriant, en Bretagne, les Allemands fusillent 27 détenus (dont Guy Môquet) en riposte à l'assassinat d'un commandant allemand, le Feldkommandant Fritz Holtz.
Celui-ci a été abattu le 20 octobre, en plein centre de Nantes, par Gilbert Brustlein, qui a aussi participé les jours précédents au déraillement d'un train de permissionnaires allemands.
Les auteurs de ces attentats ont agi sur ordre du parti communiste clandestin, entré en résistance après l'invasion de l'URSS par la Wehrmacht le 22 juin 1941.
Sans succès, les Allemands offrent 15 millions de francs à toute personne qui leur fournirait des renseignements sur eux.
Le 22 octobre, en début d'après-midi, les gardes allemands assistés d'un lieutenant français procèdent à l'appel des otages dans les baraques du camp de Choisel-Châteaubriant.
Les futures victimes ont 30 minutes pour écrire une dernière lettre à leurs proches. Après quoi, chantant la Marseillaise avec leurs camarades de détention, ils montent dans les camions qui vont les transporter à la carrière de la Sablière, à deux kilomètres du camp.
Ils refusent de se faire bander les yeux. Face aux 90 SS du peloton d'exécution, 9 poteaux. Trois salves. Les victimes meurent en chantant jusqu'au bout la Marseillaise.
La « fameuse » lettre de Guy Môquet
L'Histoire retient du jeune otage Guy Môquet la poignante lettre ci-dessous, écrite en prison avant son exécution.
Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable, je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon coeur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime.
Guy
Dernières pensées : vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !
Qui était Guy Môquet ?
Rappelons que Guy Môquet est le fils du député communiste Prosper Môquet, interné en octobre 1939, sur décision du gouvernement Daladier en raison de son ralliement au pacte germano-soviétique.
" C’est parce qu’il était communiste, et surtout fils d’un député communiste, que Guy Môquet a été désigné comme otage à fusiller dans une liste soumise aux Allemands sous la responsabilité du ministre de l’Intérieur de Vichy, Pierre Pucheu.
Arrêté par la police française parce qu’il distribuait de la propagande communiste, doit-on considérer cette action comme un acte de résistance ? Les tracts communistes de l’automne 1940 appellent ils à la résistance contre l’occupant ?
La réponse est négative si l’on considère la propagande de la direction du parti communiste, étant entendu que, localement, des communistes ont adopté des positions différentes de celle d’une direction dont ils sont souvent coupés depuis la dissolution du parti.
De juin à août 1940, les dirigeants du Parti communiste français ont entamé des négociations avec les Allemands afin d’obtenir la reparution légale de L’Humanité, interdite depuis le 26 août 1939. Dans les documents retrouvés depuis, les communistes rappellent leur soutien au pacte germano-soviétique :
« Pour l’URSS nous avons bien travaillé par conséquent par ricochet pour vous. » Ils promettent : « Nous ne ferons rien pour vous mais rien contre vous. »
Rien qui s’apparente donc à de la résistance, mais la volonté de reconstruire un parti affaibli, sur une base qui cède plus à la compromission qu’au simple compromis.
Quel est le contenu de « L’Humanité » distribuée par Guy Môquet ?
Dans les grands thèmes du journal figurent une constante dénonciation de Vichy, qui interne les communistes, défend le capitalisme et opprime le peuple, ainsi qu’une exaltation flamboyante du « génial Staline » et de l’URSS, patrie du socialisme, pays de liberté et paradis des travailleurs. "
François Marcot Professeur à l’Université de Franche-Comté
Exploitation par la propagande
Dans les années qui vont suivre, le Parti communiste exploitera la mort de l'innocent Guy Môquet et de ses camarades pour faire oublier son retard à s'engager dans le combat contre l'occupant. Cette récupération laisse dans l'oubli nombre de jeunes Français de toutes obédiences qui sont tombés les armes à la main dès les premiers mois de l'Occupation.
Ceci n’enlève rien à la monstruosité des exécutions sommaires du régime Nazi.
Les guerres de religion opposant les catholiques et les protestants durent en France depuis 1562. Le roi Henri III de Navarre (né Henri de Bourbon) est l’héritier de la couronne de France (futur Henri IV), et par ailleurs le chef du parti protestant. Le roi de France étant Henri III, son beau-frère et cousin.
Le 20 octobre 1587, Henri de Navarre bat les ligueurs catholiques commandés par le duc de Joyeuse lors de la bataille de Coutras (Gironde), malgré des effectifs inférieurs.
Après un début de bataille qui donne l'avantage aux catholiques, Henri de Navarre utilise l'artillerie et la cavalerie, gardées en réserve. L'armée royale fléchit.
En effet, le duc de Joyeuse lance sa charge de loin, au grand galop. Quand il arrive au contact, ses chevaux sont épuisés, et ses escadrons de lanciers ont perdu leur cohésion, perdant toute efficacité.
C'est un corps-à-corps qui s’engage, dans lequel Henri de Navarre fait preuve d'un courage remarquable.
La bataille fait 2000 mort chez les catholiques, parmi lesquels le chef de l'armée royale, le duc de Joyeuse, l'un des favoris (les fameux « mignons ») du roi Henri III.
En fin stratège politique, pour préparer la réconciliation future entre les deux clans ennemis, Henri III de Navarre organise dès le lendemain, à Libourne, de grandioses funérailles pour les victimes des deux camps.
Il renvoie la dépouille de Joyeuse au roi de France avec un message de sincère contrition :
« Je suis bien marri qu'en cette journée je ne pus faire de différence des bons et naturels Français d'avec les partisans et adhérents de la Ligue... Croyez, mon cousin, qu'il me fâche fort du sang qui se répand... ».
La défaite achève de discréditer Henri III aux yeux des ligueurs catholiques. Ceux-ci vont se rallier aux Guise et chasser le roi de Paris.
Pour rétablir la paix et s’assurer le trône, Henri de Navarre, ayant succédé à Henri III sous le nom d’Henri IV, se convertira définitivement au catholicisme en 1593 et sera sacré à Chartres en 1594. Les nobles catholiques finiront par se rallier au roi, mettant ainsi fin aux guerres de Religion.
Camille Claudel est née à Fère-en-Tardenois (dans l’Aisne) le 8 décembre 1864, est la sœur du célèbre écrivain Paul Claudel.
Camille est rapidement sûre de sa vocation.
Elle s'établit alors à Paris en 1881. Deux ans plus tard, elle rencontre d'Auguste Rodin.
Elle devient la maîtresse de Rodin qui a 24 ans de plus qu'elle, et en 1884 elle commence à travailler dans son atelier, pour lui (parfois même comme modèle) et avec lui.
Mais elle fait aussi ses propres œuvres qui sont exposées chaque année au Salon des Artistes français.
Relation passionnelle qui se détériore lorsqu'elle comprend qu'elle ne deviendra jamais sa femme, évincée par Rose Beuret.
Les deux artistes s'influençaient réciproquement, cependant les œuvres de Camille Claudel acquièrent paradoxalement un nouveau souffle au moment de cette rupture.
Utilisant l'onyx, matériau rare, elle fondera ses compositions sur d'élégants jeux de courbes. Elle travaille aussi bien le plâtre et l'argile, que le marbre où elle est même meilleure que Rodin.
Camille Claudel est décédée à l'âge de 78 ans à Montfavet (dans le Vaucluse) le 19 octobre 1943.
Vivant misérablement, Camille Claudel s'enferme bientôt dans la solitude et sombre peu à peu dans la folie. Lorsque son père meurt, le 2 mars 1913, Camille semble ne pas en être prévenue elle n'assistera d'ailleurs pas à l'inhumation.
Sa famille la fait interner à l’asile de Ville-Évrard, où elle entre dès le 10 mars.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate et les hôpitaux sont réquisitionnés : elle est transférée le 9 septembre à l'asile d'aliénés de Montdevergues, à Montfavet, dans le Vaucluse.
Elle meurt le 19 octobre 1943 d'une attaque cérébrale, sans doute par suite de la malnutrition sévissant à l'hôpital.
La promulgation de l’édit de Nantes, le 13 avril 1598, avait permit l’arrêt des guerres de religion qui ont ravagé le royaume de France au XVIe siècle.
Le Roi-Soleil met fin à 87 ans de tolérance religieuse en abolissant l'édit de Nantes (signé par son grand-père Henri IV) au profit de l'édit de Fontainebleau.
Louis XIV ne conçoit pas que plusieurs religions puissent coexister dans son royaume et veut en finir avec les huguenots. Le 18 octobre 1685, à Fontainebleau, il révoque l'Édit de tolérance.
Par ce nouvel édit, le Roi-Soleil signifie qu'il n'y a plus de religion autorisée en France en-dehors de la religion catholique.
L'édit de Fontainebleau interdit donc le protestantisme : les temples et les écoles réformés doivent être détruits, les pasteurs sont contraints à l'exil.
Par contre, les fidèles protestants sont obligés de rester. Cependant, beaucoup partiront vers l'étranger (Londres, Genève ou Amsterdam), privant la France d'une bonne partie de l'élite intellectuelle et économique.
Très vite, le roi peut mesurer l'étendue de son erreur.
Des foyers de résistance se forment. Les dragonnades doivent reprendre. Dans les Cévennes (Lozère et nord du Gard), la révolte des Camisards éclate en 1702.
Sans attendre la publication de l'édit de Fontainebleau et malgré l'interdiction qui leur est faite de s'enfuir, près de 300.000 « religionnaires » quittent la France.
Ces exilés issus de la bourgeoisie laborieuse vont faire la fortune de leur pays d'accueil et leur départ va appauvrir la France en la privant de nombreux talents. Ils vont aussi nourrir à l'extérieur les ressentiments contre la France et son monarque.
François Mitterrand est reçu par le maréchal Pétain avec plusieurs responsables du Comité d'entraide aux prisonniers rapatriés de l'Allier.
En 1941, François Mitterrand travailla pour le régime de Vichy dans le cadre du commissariat aux prisonniers de guerre et fut même décoré de la francisque au printemps 1943.
Longtemps passé sous silence, cet épisode fut « révélé » en 1994 par le livre du journaliste Pierre Péan « Une jeunesse française ».
Cela provoqua une assez vive émotion dans l'opinion publique, d'autant que l'on avait déjà reproché au président de la République ses liens personnels avec René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, assassiné l'année précédente, ou encore son passage aux volontaires nationaux (mouvement de jeunesse des Croix de Feu du colonel de La Rocque) dans les années 1930.
Le jeune militant de l’Action Française qui dans le sillon de Charles Maurras manifestait len Février 1935, Place de la Concorde aux cris de « Aux Français la France ! » contre l’autorisation accordée à des médecins d’origine étrangère de s’établir en France…
Le 24 octobre 1940, Pétain rencontrait Hitler à Montoire, et entraînait les Français dans la collaboration avec les nazis.
En 1942 Mitterrand est « chef de la section presse » intimement liée à la propagande en faveur du maréchal Pétain et de l'Allemagne nazie.
Après deux longs mois de mer, le navigateur génois et ses hommes découvrent ce qu'ils croient être les Indes. Six mois plus tôt, Cristobal Colón a convaincu les souverains espagnols de le soutenir dans son projet fou d'atteindre l'Asie des épices en navigant vers l'Ouest, à travers l'Océan Atlantique. Le départ a lieu le 3 août 1492.
Après une escale dans l'archipel des Canaries, possession espagnole, la flottille fonce vers le sud-ouest en suivant les alizés.
Persuadé d'avoir atteint l'Asie des épices Colomb baptise ces nouvelles terres « les indes » et les hommes qui les peuplent « les indiens ».
Mais Colomb se trompe, il vient de découvrir une île américaine et non pas le continent asiatique. Ses trois caravelles la Niña, la Pinta et la Santa Maria, accostent sur l'île de Guanahani dans les Bahamas actuelles.
Après en avoir pris possession au nom des rois catholiques espagnols Isabelle et Fernand, il lui donnera le nom de San Salvador (Saint Sauveur).
Né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 à Schaerbeek (commune de Bruxelles), le chanteur et compositeur s'éteint à l'hôpital de Bobigny. Lassé par les tournées et les concerts, il s'était retiré de la chanson depuis 1966.
Devenu acteur et réalisateur, il choisi en 1976 de s'installer aux îles Marquises, avec sa famille. Il ne rentre que très rarement en France et en Belgique.
Mais au mois de juillet il est ramené d'urgence et hospitalisé suite à la découverte d'un cancer. Son corps sera ramené aux Marquises le 12 octobre.
Il est enterré sur son île d'Hiva-Oa près de la tombe du peintre Gauguin.
En 1981, sa fille France crée la Fondation Jacques-Brel destinée à faire connaître à un large public l'œuvre de l'artiste, à soutenir la recherche contre le cancer et l'aide à l'enfance hospitalisée.
Le deuxième voyage du navigateur Jacques Cartier a lieu en 1535–1536. L’expédition compte trois navires : La Petite Hermine (60 tonneaux), L'Émérillon (40 tonneaux) et la nef qui transporte Cartier, la Grande Hermine (120 tonneaux).
Cartier remonte alors le cours du Saint-Laurent, découvrant qu'il navigue sur un fleuve lorsque l'eau devient douce.
Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier découvre au confluent du fleuve Saint Laurent et de la rivière des Outaouais (qui ont donné leur nom à la ville d'Ottawa) une île.
Appelée « Hochelaga » par ses habitants, Cartier l'a baptisera « Mons realis », « Mont royal » en latin.
Cette île deviendra le 17 mai 1642, la ville de Montréal.
Le grand romancier naturaliste français, meurt asphyxié dans sa chambre à coucher, à l'âge de 62 ans.
La mort d'Émile Zola survenue dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902, est causée par une asphyxie, due à des émanations toxiques produites par sa cheminée. Le rapport de police conclut à une mort accidentelle. Mais cette mort n'a cessé de soulever questions et controverses.
Ce sont les domestiques des époux Zola, inquiets de ne pas les voir sortir de leur chambre à coucher, ont frappé et appelé à la porte de cette chambre. Ne recevant pas de réponse, ils ont appelé un nommé Lefèvre et l’ouvrier Beaudart, qui, n’ayant pas plus de réponse à leurs cris, ont enfoncé la porte à coups d’épaule. Cette porte était fermée à clé avec une targette (porte à 2 ventaux). Le corps de l’écrivain en chemise, gisait aux pieds du lit. Alexandrine était couchée sur le lit sans connaissance, et seule a pu être ramenée à la vie.
Le retentissement de la mort d'Émile Zola est immense car le bruit court que le romancier s'est suicidé ou qu'il a été assassiné. Certains pensent qu'il a été victime de son engagement en faveur de Dreyfus.
La dépouille de Zola sera conduite au Panthéon le 4 juin 1908.
Le fils d'Henri IV et de Marie de Médicis voit le jour à Fontainebleau le jeudi 27 septembre 1601.
Le futur souverain passe la plus grande partie de son enfance à Saint-Germain-en-Laye.
Son père va lui inculquer très tôt les principes de la royauté : il assistera même à son premier conseil à l'âge de huit ans !
Le 14 mai 1610, lorsqu’Henri IV est assassiné par Ravaillac, le futur Louis XIII n’a que neuf ans. Louis XIII est donc sacré dans sa neuvième année à Reims (Henri IV avait été sacré à Chartres). Sa mère assure la régence avec son favori, le marquis Concini.
Louis XIII à 10 ans
Déclaré majeur en 1614, Louis XIII épousa Anne d’Autriche, infante d’Espagne, le 28 novembre 1615. Surnommé le Juste, il décèdera 14 mai 1643, Saint-Germain-en-Laye (33 ans jour pour jour après son père Henri IV).
L’hebdomadaire de bande dessinée destiné aux enfants comme aux adultes sort en kiosque le jeudi 26 septembre 1946 en Belgique. En France, il sortira le 28 octobre 1948.
Le « Journal de Tintin » est fondé par l’artiste franco-belge Hergé, père de Tintin.
Accompagné des plus grands de la bande dessinée, il proposera à ses lecteurs les aventures de « Blake et Mortimer », d’ « Alix » ou encore de « Ric Hochet ».
Le magazine hebdomadaire était sous-titré « Le journal des jeunes de 7 à 77 ans » puis « Le super journal des jeunes de 7 à 77 ans »
Le premier roi de la dynastie des Carolingiens Pépin le Bref, dit « le petit », est inhumé à Saint-Denis.
Roi des Francs (751-768), il est le fils cadet de Charles Martel et de Rothrude. Il hérite de la Neustrie, de la Bourgogne et de la Provence. Il gouverne avec son frère Carloman (741-747) et après l’abdication de ce dernier (747) se fait élire roi des Francs (751) par l’assemblée des nobles à Soissons et sacré par Saint Boniface (752), fondant ainsi la dynastie des Carolingiens.
Pépin a épousé Berthe au grand pied (elle avait un pied plus grand que l’autre). Avant de mourir, le 24 septembre 768, il partagera son royaume entre Carloman et Charles (futur Charlemagne).
Les deux frères se déchirent pour le partage des terres. Charlemagne hérite d'un royaume (l'Austrasie, la Neustrie et l'Aquitaine maritime) qui enserre les terres de son frère cadet (l'Alémanie, l'Alsace, la Bourgogne, la Septimanie et une autre partie de l'Aquitaine).
Quand Carloman meurt soudainement le 4 décembre 771, Charlemagne s'empare des terres de son aîné et dépossède ses neveux. Il devient Empereur d'occident.
Né à Fontainebleau le 19 septembre 1551, mort à Saint-Cloud le 2 aout 1589, Henri duc d’Anjou, dernier des Valois, troisième fils d’Henri II et de Catherine de Médicis et frère de Marguerite de Valois, de Charles IX et de François II.
Le troisième fils de Henri II et de Catherine de Médicis est baptisé Alexandre-Edouard à sa naissance. Il deviendra Henri lors de sa confirmation.
Sa mère le fera élire Roi de Pologne en 1573 à 22 ans. Il n'aura pas le temps d'exercer cette fonction car il est brutalement appelé à succéder sur le trône de France à son frère, Charles IX. Henri III sera souvent critiqué pour sa personnalité complexe et son goût pour les « mignons ».
Les mignons d’Henri III
Ce sont des nobles d’épée, qui constituent ses favoris, tel est en effet le sens du mot « mignon » au XVIe siècle, à l’exclusion de toute connotation sexuelle, même si les libellés dirigés contre le roi vont jusqu’à parler de « mignons de couchette ».
Les plus célèbres des mignons sont les deux « archimignons », les ducs d’Epernon, et de Joyeuse, ainsi que François d’O.
Philippe est sacré à Reims dans sa quatorzième année, du vivant de son père Louis VII le Jeune.
L'année suivante, il épouse Isabelle de Hainaut et, son père venant à mourir le 18 septembre 1180, le voilà désormais seul à régner sur la France sous le nom de Philippe II.
Son surnom de Philippe Auguste lui vient tout simplement du fait qu'il soit né un mois d'août !
Les déboires matrimoniaux de Philippe II
En 1193, veuf depuis quatre ans d'Isabelle de Hainaut, Philippe Auguste (qui n'a que 28 ans), se remarie avec Isambour de Danemark. Mais, pris d'un subit dégoût, il la répudie le lendemain des noces !
Il fait aussitôt annuler ce mariage pour un motif de complaisance et se remarie avec Agnès de Méran (ou de Méranie).
Le pape Innocent III, l’excommunie, et en 1198, frappe même le royaume d'interdit, autrement dit de l'arrêt de tout sacrement pour les sujets du roi !
Le roi, qui n'a pas le choix, feint de se soumettre et restitue à sa malheureuse femme danoise le titre de reine... (sans pour autant la remettre dans son lit).
Malgré ses déboires matrimoniaux, il se révèle un grand souverain.
Philippe Auguste combat avec succès les rois d'Angleterre, Henri II Plantagenêt et ses fils Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre, qui, par leurs possessions continentales (Normandie, Anjou, Aquitaine...), menacent très directement son autorité.
Il défait à Bouvines la première coalition européenne contre la France.
Le conflit franco-anglais débouche en 1214 sur une coalition internationale, la première du genre. Elle réunit le roi d'Angleterre Jean sans Terre, les comtes de Flandre et de Boulogne, le duc de Brabant ainsi que l'empereur d'Allemagne Otto IV. La bataille décisive a lieu à Bouvines, le dimanche 27 juillet 1214.
Le règne de Philippe Auguste dura 43 ans pendant lesquels le roi agrandit la France. Intelligent et habile, il sut écarter le grave danger que les Anglais faisaient peser sur la monarchie, et renforcer son pouvoir. Il fit de Paris la plus belle ville de son royaume et contribua à l'extension et à la renommée de la capitale.