Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 23:01

 

Deux semaines après le débarquement allié en Sicile, Mussolini est mis en minorité par le Grand Conseil fasciste, destitué et placé en résidence surveillée.

Ses anciens fidèles, sous la direction du maréchal Badoglio, tentent dès lors de conclure un armistice avec les envahisseurs en s'efforçant d'écarter leurs anciens alliés allemands.

 http://www.kyliemccormick.com/italianholocaust/images/mussolini.jpg

Le 25 juillet 1943, le roi Victor Emmanuel III nomme le maréchal Badoglio chef du gouvernement avec les pleins pouvoirs militaires. Mussolini apprend la décision lors d’une réunion avec le roi, il est arrêté à l’issue de cette entrevue.

La fin de Mussolini se fit dans l’indifférence générale même auprès des fascistes les plus durs. La majorité des Italiens lassés de la guerre souhaitent sortir du conflit par n’importe quel moyen, la confiance envers Mussolini et le régime était en chute libre. Les Italiens étaient convaincus que les puissances de l’Axe ne pourraient plus gagner et que le territoire national serait bientôt envahit par les alliés.

 

Lire également :

25 novembre 1922 - Mussolini obtient les pleins pouvoirs

3 janvier 1925 - L'Italie entre dans la dictature

10 juillet 1943 - Débarquement anglo-saxon en Sicile

2 juin 1946 - Abolition de la monarchie - Naissance de la République italienne

 

Partager cet article
Repost0
19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 23:01

Après avoir provoqué la chute du gouvernement d'Aristide Briand, Édouard Herriot devient président du Conseil pour la seconde fois le mardi 20 juillet 1926.

Sa nomination fait suite à la tentative de Joseph Caillaux, alors ministre des Finances, de prendre les pleins pouvoirs financiers afin de contrer la baisse du franc.

Mais ce « gouvernement d'union nationale » voulu par Herriot ne résiste pas à la crise financière et est renversé dès le 21 juillet. Il remplacé par Raymond Poincaré.

 

Biographie d’Édouard Herriot

Né le 5 juillet 1872 à Troyes (Aube),

Décédé le 26 mars 1957 à Saint-Genis-Laval (Rhône)

Sénateur du Rhône de 1912 à 1919.

Député du Rhône de 1919 à 1942.

Ministre des Transports, des Travaux Publics et du Ravitaillement du 1er décembre 1916 au 18 mars 1917.

Président du Conseil et ministre des Affaires Étrangères du 14 juin 1924 au 10 avril 1925.

Président du Conseil et ministre des Affaires Étrangères du 19 au 21 juillet 1926.

Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts du 23 juillet 1926 au 6 novembre 1928.

Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 3 juin au 14 décembre 1932.

Ministre d'Etat du 9 février 1934 au 22 janvier 1936.

Membre de la Première et de la Seconde Assemblée nationale Constituante (Rhône)

Député du Rhône de 1946 à 1957.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 23:01

Dégradé de ses fonctions de capitaine de l'armée française en 1894 pour avoir divulgué des secrets militaires à l'Allemagne, Alfred Dreyfus est réhabilité par la Cour de cassation de Rennes.

Après avoir effectué cinq ans de bagne en Guyane, il s'était vu déclaré coupable de haute trahison en 1899 et condamné à 10 ans de prison.

Pourtant, toutes les preuves attestaient de son innocence et de la culpabilité d'un autre officier, le commandant Esterházy.

 

Le jeudi 12 juillet 1906, la Cour de cassation, sous la présidence du Premier président Ballot-Beaupré, cassant l'arrêt du conseil de guerre de Rennes, réhabilite Dreyfus :

 

Attendu, sans aucun doute, que, sinon devant le Conseil de guerre de Rennes, du moins autour de lui, dans la presse et dans le public, un bruit avait été répandu, d'après lequel la pièce, présentée comme étant le Bordereau saisi, ne serait que la copie sur papier pelure du Bordereau original portant de la main d'un souverain étranger une annotation accusatrice contre Dreyfus ;

 

Mais attendu que, dans leurs dépositions reçues sous la foi du serment en 1904, cette allégation (ainsi que celle d'une prétendue lettre du même souverain) a été absolument démentie par le Président Casimir-Perier, les généraux Mercier, Billot, Zurlinden, de Boisdeffre, Gonse, Roget, les lieutenants-colonels Picquart, du Paty de Clam, Rollin, et les autres officiers du service de renseignements, que le général Mercier a dit notamment : "C'est une légende complètement inexacte, rien, rien, rien n'a pu y donner lieu" ; que cette légende doit être mise à néant ;

 

Attendu, en dernière analyse, que de l'accusation portée contre Dreyfus, rien ne reste debout ; et que l'annulation du jugement du Conseil de guerre ne laisse rien subsister qui puisse à sa charge être qualifié crime ou délit ;

 

Attendu, dès lors, que par application du paragraphe final de l'article 445 aucun renvoi ne doit être prononcé ;

 

Par ces motifs,

 

Annule le jugement du Conseil de guerre de Rennes qui, le 9 septembre 1889, a condamné Dreyfus à dix ans de détention et à la dégradation militaire, par application des art ; 76 et 463 C pén. et 1er de la loi du 8 juin 1850 ;

 

Dit que c'est par erreur et à tort que cette condamnation a été prononcée ;

 

Donne acte à Dreyfus de ce qu'il déclare renoncer à demander l'indemnité pécuniaire que l'art. 446 C inst. crim. permettait de lui allouer ;

 

Ordonne qu'en conformité de cet article le présent arrêt sera affiché à Paris et à Rennes et sera inséré au Journal Officiel, ainsi que dans cinq journaux, au choix de Dreyfus ;

 

Autorise Dreyfus à le faire publier aux frais du Trésor et au taux des insertions légales dans cinquante journaux de Paris et de province, à son choix ;

 

Ordonne que l'arrêt sera transcrit sur les registres du Conseil de guerre de Rennes et que mention en sera faite en marge de la décision annulée.

 Réhabilitation du capitaine Dreyfus

Dès le lendemain, 13 juillet, Eugène Etienne, ministre de la guerre, dépose sur le bureau de la Chambre des députés deux projets de loi : l'un portant réintégration dans les cadres de l'armée du capitaine d'artillerie Dreyfus avec le grade de chef d'escadron, et l'autre réintégrant le lieutenant-colonel d'infanterie Picquart, avec le grade de général de brigade.

 

Le 20 juillet, le commandant Dreyfus est nommé chevalier de la Légion d'honneur, lors d’une cérémonie à l’Ecole militaire.

 

Relire aussi : 22 décembre 1894 - Dreyfus reconnu coupable


Partager cet article
Repost0
9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 23:01

A 14 heures, le Parlement rassemblé au Grand-Casino de Vichy vote la fin de la IIIe République, par 569 voix contre 80 et 19 abstentions. Tous les pouvoirs reviennent au Président du Conseil, le maréchal Philippe Pétain âgé de 85 ans.

Il prend en charge la rédaction de la nouvelle constitution appelée « Constitution de l'Etat français ». Il y est stipulé que devront être garantis « les droits du travail, de la famille et de la patrie. »

Conscients du danger qu'il y avait de déléguer le pouvoir constituant aux détenteurs du pouvoir exécutif, malgré les menaces et les pressions dont ils furent l'objet, 80 parlementaires votèrent contre.

Par leur clairvoyance, leur civisme républicain et leur courage, ils ont sauvé l'honneur de la République.

 

Chronologie d’une collaboration avec le régime Nazi

Le 17 mai 1940, à 84 ans Pétain est nommé vice-président du Conseil dans le gouvernement de Paul Reynaud.

Le 14 juin 1940, Paris est occupé par les allemands. Le gouvernement se réfugie à Bordeaux

Le 16 juin 1940, Paul Reynaud démissionne. Le président de la république nomme Pétain chef du gouvernement

Le 17 juin 1940, Pétain annonce son intention de signer l’armistice avec l'ennemi (elle sera signée le 20 et entrera en vigueur le 25)

Le 25 juin 1940, Pétain annonce les conditions de l'armistice. Il dira entre autres : Un ordre nouveau commence... Notre défaite est venue de nos relâchements. L'esprit de jouissance détruit ce que l'esprit de sacrifice a édifié....

Le 1er juillet 1940, le Gouvernement Pétain s'installe à Vichy.

Le 10 juillet 1940, les deux chambres attribuent les pleins pouvoirs à Pétain

Le 11 juillet 1940, Pétain s’autoproclame chef de l’État français et instaure un régime autoritaire.

Le 12 juillet, il désignera Pierre Laval comme vice-président du Conseil et successeur.

Le 24 octobre 1940, Pétain et Hitler se remontrent à Montoire (Loir et Cher)

Le 30 octobre 1940, Pétain annonce officiellement que le régime s'engage dans la collaboration avec l'ennemi.

En octobre 1940 (alors que les Allemands n'avaient rien demandé) le régime promulgue des lois d'exclusion à l'encontre des juifs et des francs-maçons.

En mars 1941, est créé un « Commissariat général aux questions juives ».

 

En août 1942, un télégramme signé Pétain félicite Hitler d’avoir fait échec à la tentative de débarquement allié à Dieppe.

En septembre 1942, la création du STO (service du travail obligatoire) permet le départ forcé de plus de 600 000 travailleurs en Allemagne.

 

L’État Français s'effondrera à la libération en août 1944.

 

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 23:01

À Alameda, en Californie, Johnny Weissmuller franchit les 100 m en 58,6 secondes.

Il bat ainsi le record du monde mais surtout est le premier nageur à mettre moins d'une minute pour faire 100 m.

Johnny Weissmuller 

Avant d’incarner Tarzan, Johnny Weissmuller sera un des plus grands champions de l’histoire de la natation, au même titre que Mark Spitz.

Il fut détenteur de trois records du monde en 1927, titulaire de cinq médailles d'or en deux olympiades (100, 400 et relais 4x200) et d'une médaille de bronze en water-polo.

Au total, il remporta 52 titres de champion des États-Unis, et établit 28 records du monde. Une des particularités de Johnny Weissmuller est de nager le crawl avec la tête hors de l'eau, méthode totalement abandonnée depuis.

 

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 23:01

C'est seulement un quart de siècle après sa mort que le rôle de « Jehanne la Pucelle » sera pleinement reconnu.

Le pape Calixte III, à l'initiative de la mère de Jeanne, constitue à Rouen un tribunal ecclésiastique destiné à réexaminer les conditions du premier procès.

Procès en réhabilitation

Le Pape ordonna à Thomas Basin, évêque de Lisieux et conseiller de Charles VII, d'étudier en profondeur les actes du procès de Jeanne d'Arc. Son mémoire fut la condition juridique du procès en réhabilitation. Après avoir enregistré les dépositions de nombreux contemporains de Jeanne, dont les notaires du premier procès et certains juges, il déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille. Il ordonne également l'« apposition d'une croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte » au lieu même où Jeanne est morte.

Les juges voient défiler à la barre des centaines de témoins, compagnons d'enfance et compagnons d'armes de Jeanne. Tous sont unanimes à célébrer sa piété, sa vertu et la force de ses convictions...

En foi de quoi, le 7 juillet 1456, les juges déclarent le procès de 1431 « entaché de vol, calomnie, iniquité ».

 

Jeanne d'Arc est canonisée le 16 mai 1920, et Pie XI la proclame sainte patronne secondaire de la France en 1922.

 

Sentence de réhabilitation de Jehanne la Pucelle

Texte traduit en français d'après les textes latins originaux officiels

 

En premier déclarons et, selon l’exigence de la justice, décrétons que les propositions commençant par « Quaedam femina » dans le prétendu procès et l’instrument des prétendues sentences prononcées contre ladite défunte, seraient, furent et sont un extrait corrompu, frauduleux, calomnieux, perfide et déloyal du prétendu procès et des déclarations de ladite défunte ; que la vérité a été tue et des faussetés introduites en plusieurs points essentiels, grâce à quoi la conscience des juges et consultants était susceptible de se voir égarée ; qu’ont été dûment ajoutées plusieurs circonstances aggravantes, non contenues dans le procès et les déclarations susdites, retranchées certaines circonstances atténuantes et justifications, altérée enfin la forme des mots, qui en modifie l’essence. A ces causes, nous cassons, supprimons et annulons ces propositions, comme fausses, mensongères, frauduleusement extraites, et dissemblables des déclarations de l’accusée elle-même; nous en ordonnons la lacération immédiate.

 

(On procèda à cette lacération.)

 

Vu d’autre part avec attention les autres parties du même procès, et spécialement deux prétendues sentences qui y sont contenues, et que les juges qualifient de lapse et de relapse; dûment considéré la qualité des juges susdits et de ceux à la garde de qui ladite Jeanne était commise ;

 

vu les récusations, soumissions, appels et multiples requêtes par lesquels ladite Jeanne réclama que tous ses dits et ses faits fussent transmis au Saint-Siège apostolique et à Notre-Très-Saint-Seigneur le Souverain Pontife, auquel elle se soumettait et soumettait tous ses actes ;

 

attendu, quant à la matière dudit procès, l’abjuration prétendue, fausse, artificieuse, extorquée par la force et la terreur, en présence du bourreau et sous la menace du bûcher imminent, et que ladite défunte ne put ni préméditer ni comprendre ; attendu d’autre part les traités et opinions de prélats et docteurs solennels experts en droit divin et humain, selon lesquels, aux termes de très élégantes dissertations sur la nullité et l’injustice de cette cause en de nombreux aspects, les forfaits imputés à ladite Jeanne dans lesdites prétendues sentences ne peuvent aucunement se déduire du cours du procès ou en être extraits ;

 

attendu tous et chacun autres éléments d’information qui étaient à considérer en l’occurrence ;

 

… Nous, siégeant en tribunal et ayant Dieu seul devant les yeux, par Notre sentence définitive que siégeant en tribunal Nous portons par cet acte,

 

… Disons, prononçons, décrétons et déclarons que lesdits procès et sentences, entachés de dol, chalonge [calomnie judiciaire], iniquité, mensonge, erreur manifeste de droit et de fait, de même que ladite abjuration et toutes leurs exécutions et séquelles ont été, sont et seront nuls, invalides, inexistants et vains ;

 

et ce néanmoins, autant que de besoin et de raison, les cassons, supprimons, annulons et déclarons dénués de toute validité ; déclarons en outre que ladite Jeanne, ses parents et les demandeurs eux-mêmes, n’ont été entachés d’aucune souillure d’infamie à l’occasion des prémisses, et qu’ils en doivent être réputés exempts et saufs ; les en disculpant autant que de besoin est ;

 

ordonnons que sera notre sentence solennellement exécutée soit intimée au plus tôt dans cette ville, en deux endroits : l’un, ce jour d’hui même, sur la place de Saint-Ouen, après procession générale préalable ; l’autre, demain, au Vieux-Marché, au lieu où ladite Jeanne fut affreusement et cruellement étouffée par le supplice du feu ; prédication solennelle y sera faite, et une croix érigée pour entretenir à jamais sa mémoire et implorer le salut de son âme et de celles des autres défunts ; nous réservant de faire exécuter, intimer, signifier notoirement pour l’avenir Notre sentence dans les cités et lieux insignes de ce royaume, selon qu’il pourrait Nous apparaître opportun, et parachever ce qui resterait à accomplir.

 

Portée, lue et promulguée fut cette présente sentence par les Seigneurs juges, en présence de Révérend Père in Xto Mgr l’Evêque de Démétriade ; Hector de Coquerel, Nicolas du Boys, Alain Olivier, Jean du Bec, Jean de Gouys, Guillaume Roussel, Laurent Sureau, chanoines ; Martin Ladvenu, Jean Roussel, Thomas de Fanoullières. Desquelles écritures en leur totalité Maître Simon Chapitault, promoteur, Jean d’Arc et Prévosteau, au nom des autres, demandèrent un exemplaire, etc.

 

Fait au palais archiépiscopal, l’an du Seigneur 1456, le septième jour du mois de juillet.

 

Relire aussi :

8 mai 1429 - Jeanne d'Arc délivre Orléans

30 mai 1431 - Jeanne d'Arc au bûcher

16 mai 1920 - L'Église canonise Jeanne d'Arc

 

 

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 23:01

Ouvert le 11 mai 1987, le procès de l'ancien chef de la Gestapo de Lyon s'achève devant la Cour d'Assises du Rhône. Accusé de tortures, d'exécutions, de déportations, notamment celle des enfants d'Izieu en 1944, Barbie est condamné à la réclusion à perpétuité.

 http://1.bp.blogspot.com/_aGWD1bagCJ0/TRCx0TDpJYI/AAAAAAAAQQo/-L5HI9a56-w/s1600/klaus%2Bbarbie.jpg

 

Qui était Klaus Barbie ?

Klaus Barbie est né le 25 octobre 1913 à Bad Godesberg, une petite ville de la vallée du Rhin.

Il s'est engagé dans les S.S. le 26 septembre 1935. On lui confie rapidement des tâches de police, à Berlin, puis, après les premières victoires nazies, en 1940, à La Haye où son rôle consiste à arrêter les réfugiés politiques allemands installés aux Pays-Bas et les Juifs.

C'est à cette époque qu'Anne Frank se cache pour échapper justement aux rafles organisées par Klaus Barbie.

En 1942, il fut envoyé à Dijon, puis à Lyon en novembre 1942 où il dirige la Gestapo. Il dirige une région qui comprend Lyon, mais aussi le Jura, les Hautes-Alpes et jusqu'à Grenoble. Il organise la chasse aux Juifs dans Lyon, mais aussi la chasse aux résistants, qu'il torture, après l'arrestation.

Le 21 juin 1943, renseigné par un traître, il réussit à arrêter tous les résistants présents à une réunion, dans la maison du Docteur Dugoujon, à Caluire, dans la banlieue de Lyon.

Mais Klaus Barbie ne comprit pas tout de suite qu'il tenait « Max » (surnom de résistant de Jean Moulin) et il le tortura.

 

Les enfants d'Izieu

Le Jeudi 6 avril 1944, Klaus Barbie arrête les 44 enfants juifs réfugiés dans une maison d'Izieu, dans l'Ain, à 80 km de Lyon. Neuf jours plus tard, ces enfants sont réduits en cendres dans les fours crématoires du camp d'Auschwitz.

 

 

Fuite en Bolivie

En 1952 et 1954, Klaus Barbie est condamné à mort par contumace par le Tribunal permanent des forces armées de Lyon. On y énumérait ses exactions, des crimes de guerres : tortures, exécutions, déportations, pillages. Mais Klaus Barbie est protégé par les services secrets américains qui l’ont engagé. Grâce à eux, il gagne la Bolivie et en acquière la nationalité.

En Bolivie, il met ses compétences au service de la dictature. Il dispose d'un passeport diplomatique et va en Europe négocier des achats de véhicules militaires destinés à la répression des manifestations d'opposition. Il se fait appeler Klaus Altmann et prend la nationalité bolivienne.

Pendant toutes ces années Klaus Barbie va vivre incognito en Bolivie, Cependant un couple va jouer un rôle prépondérant dans la fin de la cavalcade du criminel de guerre ; Serge et Beate Karlsfeld. Lui est le fils d'un déporté assassiné à Auschwitz, elle est allemande, ensemble, ils traquent les nazis et réussissent à identifier Klaus Barbie en 1971.Le couple le reconnaît et alerte les services français.

 

Arrestation

Le pouvoir politique change en Bolivie et Klaus Barbie est arrêté. La nationalité bolivienne lui est retirée au motif qu'il a fait de fausses déclarations pour l'obtenir.

Il est expulsé de Bolivie et se retrouve dans un avion vers la France. Son expulsion est annoncé le 7 février 1983, en France il sera emprisonné à Lyon ; là où il a sévit.

 

Le Procès

Le 11 mai 1987 s'ouvre le procès de l'ex-Général de la gestapo de Lyon à la cour d'Assises de Lyon. Barbie n'y assistera que quelques jours, ensuite ne supportant pas les nombreux témoignages accablant il préfère rester dans sa cellule.

Le bilan des crimes en France de Klaus Barbie : 4.342 meurtres, 7.581 juifs déportés, 14.311 résistants arrêtés et torturés.

Le samedi 4 juillet 1987, les trois magistrats et les neufs jurés reviennent de plus de six heures de délibérations. On fait entrer Klaus Barbie, et le président du tribunal, André Cerdini, prononce un verdict de culpabilité. Barbie est déclaré coupable sans circonstances atténuantes des dix-sept crimes contre l’humanité dont il était accusé. Il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

 

Klaus Barbie est mort en prison le 25 septembre 1991.

 

Relire aussi :

23 juillet 1945 - Ouverture du procès Pétain

 

 

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 23:01

Le Duc des Francs, d'Aquitaine et de Bourgogne est sacré roi de France à Noyon par l'archevêque de Reims, Adalbéron.

Il prend le nom d'Hugues Ier ; et Paris redevient alors la capitale du royaume.

A 47 ans, il est le premier souverain non Carolingien depuis Pépin le Bref en 768.

 

Hugues Capet ouvre la voie à une lignée qui régnera sur la France pendant plus de 300 ans : les Capétiens.

Marié à une princesse carolingienne, Adélaïde de Poitou, il se présente en continuateur de la dynastie précédente mais pour assurer la survie de la sienne propre, il associe d'emblée son fils Robert (15 ans) au pouvoir et le fait sacrer dès le 25 décembre 987 à Orléans.

 

Le 24 octobre 996, Hugues Capet décède près de l'abbaye de Saint-Martin de Tours. Il laisse à son fils Robert le Pieux, la succession de son trône. C'est ainsi que pendant près de 200 ans les Capétiens vont régner sur la France en appliquant au trône de France l'hérédité masculine par primogéniture.

En fondant l'hérédité dynastique, Hugues Capet est devenu la souche des trois dynasties de souverains (Capétiens, Valois, Bourbons) qui se sont succédé sur le trône de France jusqu'en 1848, et dont les branches collatérales ont régné sur les royaumes de Naples, de Hongrie et d'Espagne.

 

Partager cet article
Repost0
29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 23:01

 

Le mercredi 30 juin 1976, le ministère des Transports annonce la naissance de « Bison Futé ». Symbolisé par un indien, ce service est chargé d’améliorer la circulation sur les routes de France lors des grands chassés croisés en prodiguant conseils et prévisions.

 

L’été précédent, plus de 60.000 voitures étaient immobilisées sur près de 600 km d’embouteillage.

C’est ainsi que « Bison Futé », groupe composé d'une dizaine de personnes, en arrive à informer et conseiller les automobilistes pour mieux organiser la circulation.

« Bison futé », au début est simplement composé d’une dizaine de personnes chargées de conseiller et d’informer les futurs voyageurs pour organiser au mieux les déplacements.

Le service oriente dès la première année son action sur trois axes : l'étalement dans le temps des déplacements (grâce à des tranches horaires conseillées et des aires de repos aménagées), le renforcement des itinéraires Bis (plus de 3 500 km d'itinéraires Bis sont balisés dès 1976) et la communication vers l'usager (via 64 quotidiens nationaux et régionaux).

 

Aussitôt créé, le succès est au rendez-vous

Bison Futé est suivi par des millions de français, soucieux de ne pas se retrouver coincés sur les routes et autoroutes pendant des heures.

Dès le mois de juillet, le résultat est épatant et « Bison Futé » gagnera ainsi l’estime des Français.

Le résultat sera spectaculaire puisque les congés de l’été 1976 verront les bouchons fondre de plus de 50 %

http://www.lerepairedesmotards.com/img/logo/bison-fute-1.gif    http://2.bp.blogspot.com/_DMxDOYqJJ7Q/S-RCzP2jHiI/AAAAAAAABKs/ZomuHvXOVPs/s320/bison-fut%C3%A9.jpg

 

Lien du jour : Site officiel de Bison Futé

Partager cet article
Repost0
26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 23:01

Jean Casimir-Périer est élu, le mercredi 27 juin 1894, président de la République. Il succède à Sadi Carnot, victime de la vague d'assassinats anarchistes qui frappe la France.

Le 24 juin 1894 le Président de la République Sadi Carnot, est assassiné à Lyon par l’anarchiste italien Caserio. Les groupes de la majorité réunis au Sénat choisissent Jean Casimir-Perier comme candidat à la présidence de la République et il est élu largement à Versailles face au radical Henri Brisson (195 voix) et à Charles Dupuy (97 voix).

 

Soutenu par la droite, il est rapidement attaqué par les radicaux et la gauche, qui voient en lui l'incarnation d'une politique réactionnaire.

Principal actionnaire des mines d'Anzin, l'homme se rend très vite impopulaire dans les milieux de gauche, d'autant qu'il renforce dès le 27 juillet les lois répressives (« lois scélérates ») qui ont motivé le meurtre de Sadi Carnot.

L'opposition socialiste l'attaque violemment.

Face au peu de pouvoir qu'il possède vis-à-vis de ses ministres, aux attaques et peu à l'aise dans ses fonctions, il démissionne le 16 janvier 1895 et se retire de la vie politique.

Il adresse aux Chambres un message où il fait part de son amertume devant les injures et la méfiance qui l'accablent et devant l'impuissance à laquelle est réduit le président de la République.

 

Il refuse la proposition du président Émile Loubet de former un gouvernement en 1899.

Il décède le 11 mars 1907 à Paris.

 

Partager cet article
Repost0
24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 23:01

Après une interruption de huit ans à cause de la Seconde Guerre mondiale, le Tour de France est à nouveau lancé. Sous la direction de Jacques Goddet, le journal « l’Auto » est devenu « l’Equipe » et organise la course sur des routes en piteux état.

 

34 ème Tour de France, du 25 juin au 20 juillet 1947.

5 jours de repos (Besançon, Briançon, Nice, Luchon, Vannes).

Pour la 1 ère fois, le Tour fait étape à l'étranger (Lille-Bruxelles puis Bruxelles-Luxembourg).

 

21 étapes - 4642 km

1 Paris-Lille 236 km

2 Lille-Bruxelles (Bel) 182 km

3 Bruxelles (Bel) -Luxembourg (Lux) 314 km

4 Luxembourg (Lux) -Strasbourg 223 km

5 Strasbourg-Besançon 248 km

6 Besançon-Lyon 249 km

7 Lyon-Grenoble 172 km

8 Grenoble-Briançon 185 km

9 Briançon-Digne 217 km

10 Digne-Nice 255 km

11 Nice-Marseille 230 km

12 Marseille-Montpellier 165 km

13 Montpellier-Carcassonne 172 km

14 Carcassonne-Luchon 253 km

15 Luchon-Pau 195 km

16 Pau-Bordeaux 195 km

17 Bordeaux-Les Sables-d'Olonne 272 km

18 Les Sables-d'Olonne-Vannes 236 km

19 Vannes-Saint-Brieuc 139 km (contre-la-montre)

20 Saint-Brieuc-Caen 235 km

21 Caen-Paris 257 km

 

Les équipes :

99 partants (5 équipes nationales de 10 coureurs et 5 équipes régionales de 10 coureurs (1 non partant).

53 arrivants.

http://ledicodutour.perso.sfr.fr/images/coureurs/jean_robic.jpg

Ce sera Jean Robic qui terminera premier du classement.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 23:01

François Duvalier, surnommé « Papa Doc », président de la République d'Haïti (Antilles) depuis 1954, s'autoproclame président à vie. Avant lui, depuis 1804, 24 chefs d'Etat sur 36 ont été renversés ou assassinés. Avec l'appui des miliciens « tontons macoutes », il établit un régime dictatorial dirigé contre les métis et les chrétiens.

 

Dictateur de père en fils

A sa mort en 1971, son fils Jean-Claude Duvalier, surnommé « Bébé Doc », lui succédera. À 19 ans, il devenait ainsi le plus jeune chef d'État (et dictateur) au monde.

Jean-Claude Duvalier, tenu responsable par des organisations internationales de défense des droits de l'homme de la mort de milliers d'opposants sous sa présidence (1971-1986) est, en outre, accusé par les autorités d'Haïti de plus de 100 millions de dollars de détournements de fonds, d'abus de pouvoir, de vol et de corruption.

 

Des émeutes populaires mettront fin à la dictature des Duvalier.

Le 7 février 1986, la politique de « Bébé Doc » et les difficultés économiques du pays le forcent à prendre la fuite devant une insurrection populaire. Il remet le pouvoir aux mains des militaires et quitte l'ile à bord d'un avion de l'US Air Force.

Le 8 février 1986, le nouveau gouvernement libère les prisonniers politiques, instaure un couvre-feu.

 

France terre d’accueil !

Jean-Claude Duvalier s'établit en France, sans avoir jamais obtenu officiellement l'asile politique et sans que le Président Mitterrand ne s’en émeuve. Il s'exile avec une fortune évaluée à 900 millions de dollars, extraite des caisses de l’État haïtien, soit une somme alors supérieure à la dette externe du pays. Malgré les demandes répétées, il n'est jamais livré à la justice de son pays. La famille Duvalier a pourtant détourné à son profit 80 % de l’aide économique versée à Haïti.

 

Sauveur Vaisse, ex-avocat de Baby Doc avait déclaré en 2011 :

« Le ministre des Affaires extérieures, Roland Dumas, a fini par admettre qu’en laissant atterrir Duvalier, Mitterrand lui avait accordé une forme d’asile régalien. Dumas m’a parlé de façon suffisamment claire pour que je me sente autorisé à dire à mon client que s’il se faisait discret, il ne pourrait rien lui arriver. »

 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 23:01

Le général de Gaulle depuis les studios de la BBC à Londres appelle les Français à la résistance.

Son message est diffusé sur les ondes le mardi 18 juin 1940 à 22 heures et rediffusée le lendemain à 16 heures. Les journaux encore libres du Sud de la France publieront le message.

général de Gaulle depuis les studios de la BBC à Londres 

La veille, les auditeurs ont pu entendre à la radio nationale le maréchal Pétain annoncer que la guerre était perdue.

Refusant la capitulation de la France face à l’ennemi nazi, le général de Gaulle rejoint Londres afin d’y poursuivre le combat. Le 18 juin, il lance depuis la BBC son célèbre appel à continuer la lutte, acte fondateur de la France Libre

Le 28 juin, le Général sera reconnu par Winston Churchill, Premier ministre britannique, comme le chef des Français libres.

 

Les traces de l’appel

Ce jour là, les rares Français à avoir entendu l’appel ne comprennent pas toute l’importance de ce discours, porteur d’espoir pour la liberté, et de combativité.

Il n'y a pas eu d'enregistrement audio ou vidéo de l'appel du 18 juin, mais les 4 feuillets sur lesquels le général de Gaulle avait rédigé son Appel existent toujours. Ils sont la propriété de l'amiral Philippe de Gaulle.

 

L’affiche dite de « l’appel du 18 juin » est en fait est une synthèse des discours prononcés par Charles de Gaulle à Londres les 18 (rediffusé le 19) et 22 juin 1940.

3 tirages sont effectués en Angleterre en 1940. De dimensions modestes, le texte est entouré des couleurs… anglaises : bleu à l’extérieur, rouge à l’intérieur. Il est accompagné d’une traduction anglaise.

 

À l’automne de 1944, les tirages réalisés en France et en Afrique du Nord furent plus nombreux. Les couleurs de l’encadrement sont inversées, rouge à l’extérieur, bleu à l’intérieur, et apparaît la mention 18 juin 1940, d’où l’erreur d’appellation concernant l’affiche initiale.

 

Relire aussi :

16 juin 1940 - Pétain président du Conseil

Texte de l’appel du 18 juin 1940 par le général Charles De Gaulle

Manuscrit de l'appel du 18 juin

14 juillet 1940 - Première diffusion de l’émission « les Français parlent aux Français »

Partager cet article
Repost0
15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 23:01

Philippe Pétain, 84 ans, le vainqueur de Verdun et l'un des derniers maréchaux survivants de la Grande Guerre, est nommé président du Conseil, après la démission de Paul Reynaud.

La moitié de la France étant occupée par les Allemands, il demande aussitôt l'armistice et installe son gouvernement à Vichy.

En juillet, l'Assemblée nationale lui donnera les pleins pouvoirs. Pétain mettra alors fin à la République et instaurera, sous la devise « Travail, Famille, Patrie », un État nationaliste et autoritaire, dominé par les Allemands.

 

Armistice ou capitulation ?

Dans le désarroi général, Paul Reynaud aurait souhaité que les militaires demandent un cessez-le-feu ou une capitulation tandis que le gouvernement se serait replié en Afrique du Nord pour continuer la lutte dans l'honneur.

Au plus vif des discussions ministérielles entre l'option de l'armistice et celle de la poursuite de la guerre depuis l'Angleterre et l'Empire, le Maréchal Pétain fait savoir qu'il démissionnera si le principe de l'armistice n'est pas retenu.

Paul Reynaud cède et remet sa démission le même jour, en fin d'après-midi. Le Maréchal, alors âgé de 84 ans, est reçu par Albert Lebrun dans la soirée. Il succède à Paul Reynaud, en place depuis le 21 mars.

A l'instant de sa nomination, le maréchal, qui s'était dit démissionnaire le matin, sort de sa poche un document portant la composition de son gouvernement.

 

Le Président de la République

Décrète :

Art 1°. – M. le Maréchal Pétain est nommé président du conseil des ministres, en remplacement de M. Paul Reynaud, dont la démission est acceptée.

Art 2. – Le président du conseil est chargé de l'exécution du présent décret.

Fait à Bordeaux, le 16 juin 1940.

 

Relire aussi :

Texte de l’appel du 18 juin 1940 par le général Charles De Gaulle

22 juin 1940 - La France signe l'armistice

25 juin 1940 - Pétain annonce aux Français les conditions de l'armistice

19 juin 1942 - Mitterrand à Vichy

15 octobre 1942 - Mitterrand rencontre Pétain

23 juillet 1945 - Ouverture du procès Pétain

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 23:01

Georges Pompidou, qui fut pendant plus de cinq ans le Premier ministre du général de Gaulle, se fait élire sans trop de mal à la présidence de la République le 15 juin 1969, face à Alain Poher, président du Sénat et président par intérim, inconnu du peuple 2 mois plus tôt !

 

Démission de Charles de Gaulle

Le 28 avril 1969, un communiqué laconique tombe de Colombey :
« Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi ».
Charles de Gaulle, premier président de la République de la Ve République, désavoué la veille par 52,41 % des électeurs français à l’occasion du référendum portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la transformation du Sénat, quitte ses fonctions comme il l'avait promis en cas de victoire du « non ».

 

Conformément à la Constitution, Alain Poher, président du Sénat, succède à Charles de Gaulle en tant que président de la République par intérim.

 

Une élection présidentielle anticipée doit avoir lieu les 1er et 15 juin 1969.

 

Pompidou président de la République

Georges Pompidou l’emporte au terme du second tour avec plus de 58 % des suffrages exprimés. (à noter l’abstention atteint un taux record de 30 % des inscrits).

 

Brillant normalien, fils d'un instituteur, petit-fils d'un paysan du Cantal, il reste à ce jour le seul président de la Ve République d'origine « authentiquement populaire ». Il nomme sans tarder au poste de Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, ancien héros de la Libération de Paris.

Reprenant les grands axes de la politique gaullienne, Pompidou s'efforça d'assurer l'indépendance de la France sur la scène internationale

 

Georges Pompidou aura pendant son mandat deux premiers ministres :

Chaban-Delmas du 20 juin 1969 au 5 juillet 1972

Pierre Messmer du 6 juillet 1972 au 27 mai 1974

 

Le 2 avril 1974, Georges Pompidou décède d'une leucémie à l’âge de 63 ans. Alain Poher président du sénat devient pour la deuxième fois président par intérim.

 

Sa disparition prématurée, coïncide en France avec la fin des « Trente glorieuses », selon l'expression de l'économiste Jean Fourastié pour désigner les 30 années de modernisation, de croissance économique, de plein-emploi et de progrès social qui ont marqué l'après-guerre.

 

Relire aussi :

28 avril 1969 - Charles de Gaulle s’en va

2 avril 1974 - Décès du président Georges Pompidou

 

Partager cet article
Repost0
11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 23:01

La campagne de purges lancée par Joseph Staline contre les prétendus trotskistes atteint le haut commandement de l'Armée rouge.

 

Le vendredi 11 juin 1937, la presse aux ordres du Kremlin annonce :

que le N.K.V.D. (commissariat du peuple aux Affaires intérieures, plus clairement une police politique) a découvert une Organisation militaire trotskiste antisoviétique

que les plus hauts gradés de l’Armée rouge dont sept généraux d’armée en font partie

qu’un tribunal militaire, siégeant à huit clos, les a condamnés à mort pour trahison et espionnage

Le samedi 12 juin 1937, sept grands chefs militaires soviétiques sont fusillés.

 

Les purges staliniennes

Elles ont été pour Staline le moyen de s'assurer le pouvoir absolu en plongeant le pays dans un climat de terreur et de suspicion policière, elles détruisaient toute possibilité d'extension d'une opposition au sein et hors du parti.

En attribuant les échecs dus à la politique du secrétaire général à des boucs émissaires, les purges justifiaient les mesures de Staline.

Enfin, elles faisaient disparaître les acteurs de la révolution d'Octobre (dont la seule existence portait ombrage au maître du Kremlin), mais aussi les « apparatchik », ses pairs, qui auraient voulu s'émanciper de sa tutelle.

Les premiers procès préfabriqués, celui des ingénieurs de l'« affaire Chakhty », celui du « parti industriel », celui du « bureau fédéral menchevik », font leur apparition dès la fin des années vingt (1928-1931).

Ils sont suivis d'arrestations massives : la collectivisation forcée s'accompagne de la déportation de millions de familles paysannes qualifiées de koulaks.

 

Entre 1936 et 1938, des millions de Soviétiques seront fusillés ou envoyés dans les goulags. Ce procès, accompagné de purges massives (remplacement de 80% des cadres de toutes les administrations), aura des conséquences désastreuses lors du début de la Seconde Guerre mondiale. Staline se prive en effet de ses meilleurs généraux.

Joseph Staline

Juin 1937

Les 11 et 12 juin 1937, le maréchal Toukhatchevski, ex-commissaire adjoint à la Défense soviétique les généraux Iakir, Ouborevitch, Kork, Eideman, Feldman, Primakov, et Poutna sont fusillés (Gamarnik s’est déjà suicidé le 31 mai).

Dans les dix jours suivants, plus de 1.000 officiers supérieurs sont arrêtés dont 21 généraux de corps d’armée et 37 généraux de division. La plupart seront également passés par les armes.

 

 

Partager cet article
Repost0
9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 23:01

Le 10 juin 1949, c'est la sortie du roman de science-fiction « 1984 », une œuvre du britannique George Orwell qui décrit une société totalitaire sous le regard d'un chef omniprésent, « Big Brother » (Grand Frère) en lequel les contemporains pouvaient reconnaître Staline. Ce roman a été écrit en 1948 (dans le titre, l'auteur a inversé les deux derniers chiffres de l'année).

roman 1984

L’histoire se passe à Londres en 1984, d'où le titre du roman.

Le monde, depuis les grandes guerres nucléaires des années 1950, est divisé en trois grands « blocs » :

l’Océania (Amériques, îles de l'Atlantique (comprenant les îles Britanniques), Océanie et Afrique australe),

l’Eurasia (Europe et URSS)

l’Estasia (Chine et ses contrées méridionales, îles du Japon, et une portion importante mais variable de la Mongolie, la Mandchourie et du Tibet)

qui sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres. Ces trois grandes puissances sont dirigées par différents régimes totalitaires

 

En pleine guerre froide entre l'Occident et le monde communiste, le roman fait scandale.

Il décrit une Grande-Bretagne postérieure d'une trentaine d'années à une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950, où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme.

La liberté d'expression en tant que telle n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches trônent dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde » (Big Brother is watching you).

Personne ne se doute alors qu'en 1984, le monde communiste dont il fait la description sera au bord de l'implosion.

 

Les gens sont constamment surveillés par des « telescreens » (télécrans).

Les « télécrans » sont des systèmes de vidéosurveillance et de télévision qui diffusent et surveillent simultanément. Ils permettent d’entendre et de voir ce qui se fait dans chaque pièce du domicile, sur les lieux de travail et dans les lieux publics les membres du Parti peuvent vous contrôler, vous surveiller, vous observer et vous dénoncer.

http://xulux.free.fr/blog/imgs/Litterature/1984/bigbrother.jpg

Citations

LA GUERRE C'EST LA PAIX

LA LIBERTE C'EST L'ESCLAVAGE

L'IGNORANCE C'EST LA FORCE

 

Biographie de l’auteur

Eric Blair, plus connu sous le nom de George Orwell, naît aux Indes en 1903.

En 1922, en Birmanie, il entre dans la Police impériale des Indes.

Il en démissionne en 1928 et part en Angleterre où il découvre sa passion pour l'écriture.

Sans ressources, il vit à Paris, une période très difficile, à l'issue de laquelle, il écrit plusieurs ouvrages comme Down and out in Paris and in London.

Il s'engage, plus tard, dans les rangs du P.O.U.M (Parti Ouvrier Unifié Marxiste) et participe a la guerre civile espagnole, où il sera blessé.

Dégoûté par le totalitarisme stalinien et déçu par le comportement des démocrates, il part pour le Maroc où il travaille comme journaliste.

Au cours des dernières années de sa vie, il écrit le roman 1984.

En 1950, il meurt de tuberculose.

 

Adaptations

1984 a déjà fait l'objet de multiples adaptations télévisées et de deux longs-métrages, l'un en 1956 et l'un en 1984, avec John Hurt et pour la dernière fois au cinéma Richard Burton.

Il pourrait faire l'objet d'une nouvelle adaptation par LBI Entertainment et Imagine Entertainment. Le projet n'est pour l'instant qu'au stade d'ébauche.

 


Partager cet article
Repost0
6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 23:01

Le 7 juin 1654, le Roi-Soleil Louis XIV est officiellement sacré roi de France dans la cathédrale de Reims.

http://ancre.chez-alice.fr/louis14/sacre.jpeg

Le souverain, né le 5 septembre 1638, et qui a subi la Fronde dès son plus jeune âge, continue de laisser Mazarin diriger le pays malgré son couronnement, préférant parfaire ses compétences guerrières auprès de son ami Turenne.

Avec sa mort en 1715, son règne de 72 ans reste le plus long de l'histoire de France.

 

Déroulement :

Le dimanche 7 juin, à l'aube, prélats et chanoines s'installent dans le chœur de la cathédrale. Le grand édifice est tendu de tapisseries de la couronne, le pavé recouvert de tapis de Turquie. Sur l'autel reposent les châsses de saint Remi et de saint Louis.

A l'intention du Roi sont un prie-Dieu et un fauteuil dans le chœur, un trône au sommet du jubé.

Vers les cinq heures et demie, l'évêque de Soissons envoie les évêques-comtes de Beauvais et de Châlons quérir Sa Majesté.

Précédé par ses musiciens de blanc vêtus et par les gentilshommes au bec-de-corbin, escorté des cent-Suisses, entouré des dignitaires de la Couronne et de la Cour, le Roi, âgé de 16 ans, tout recueilli, est conduit jusqu'au chœur. Après le Veni Creator, prélats et chanoines vont au portail accueillir la sainte ampoule, "ce précieux trésor envoyé du ciel au grand saint Remi pour le sacre de Clovis", apportée par le prieur de Saint-Denis.

 

Relire aussi : 9 juin 1660 - Louis XIV épouse Marie-Thérèse

Partager cet article
Repost0
3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 23:02

De Gaulle, du haut du balcon du gouvernement général d'Alger, les bras en V, lance à la foule qui exulte : « Je vous ai compris ».

De Gaulle a été rappelé au pouvoir après la révolte des Français d'Algérie le 13 mai 1958.

Son cri laisse croire qu'il est résolu à conserver l'Algérie française et créera d'amères désillusions parmi les colons d'Algérie.

Les accords d'Evian qui mettront fin à la guerre d'Algérie seront signés le 18 mars 1962.

 Voir aussi :

Le discours du 4 juin 1958 de de Gaulle à Alger

8 avril 1962 : Les Français approuvent les Accords d'Évian

 

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 23:01

Le mercredi 3 juin 1944, à quelques jours du débarquement allié en Normandie, le général de Gaulle constitue officiellement à Alger le gouvernement provisoire de la République française et en devient naturellement le chef.

 

Un an plus tôt, Charles de Gaulle avait quitté son exil londonien et s'était installé à Alger (qui venait d'être débarrassée des autorités vichystes par les troupes anglo-saxonnes).

Avec l'appui de résistants comme Jean Moulin et Georges Bidault, le chef de la France Libre allait dans les mois suivants surmonter son conflit de préséance avec le général Giraud, en qui les Américains voyaient un interlocuteur plus malléable, et devenir le chef incontesté de la Résistance.

 

Le Comité français de la Libération nationale est remplacé par le Gouvernement provisoire de la République française un an après, le 3 juin 1944 ; le général de Gaulle en devient le seul président.

 

 

Relire aussi :

Texte de l’appel du 18 juin 1940 par le général Charles De Gaulle

8 novembre 1942 - Débarquement en Afrique du Nord

26 janvier 1943 - Fondation du MUR - Mouvements Unis de la Résistance

6 juin 1944 - Le jour J - débarquement de Normandie

20 janvier 1946 - De Gaulle démissionne

 

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 23:01

Le mercredi 2 juin 1875, l'ingénieur américain Alexander Graham Bell, alors qu'il procède à la mise au point d'un système de télégraphie harmonique, découvre qu'un fil électrique restitue le son correspondant à la vibration d'un ressort d'acier placé à l'extrémité de ce fil.

Avec son assistant, Thomas Watson, il mettra au point un premier prototype de téléphone.

Un an après, Bell lancera officiellement le téléphone à l'occasion de l'Exposition du centenaire de la fondation des Etats-Unis à Philadelphie.

http://static.skynetblogs.be/media/88349/430869887.JPG

Alexander Graham Bell

D'origine écossaise, Alexander Graham Bell ((3 mars 1847 à Édimbourg) est initialement attiré par la musique. Il s'en détourne cependant au profit d'études sur la phonétique, suivant les traces de son père et probablement touché par les problèmes de surdité dont souffrait sa mère.

Après des études au « University College » de Londres, il s'établit au Canada en 1870, puis aux Etats-Unis d'Amérique un an plus tard. Il fut professeur de diction à l'université de Boston et un spécialiste de l'élocution.

Il fonde en 1872 une école pour les malentendants et débute ses travaux qui aboutiront au téléphone. Convaincu de pouvoir transformer les ondes sonores en impulsions électriques dès 1874, son rêve se réalise en 1876.

 

Relire aussi :

24 mai 1844 - Morse envoie son premier télégramme

10 mars 1876 - Première conversation téléphonique

 

 

Partager cet article
Repost0
31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 23:01

Le mercredi 1er juin 1831, l'explorateur britannique John Ross et son neveu James Clark Ross découvrent le pôle Nord magnétique, sur la côte ouest de la péninsule de Boothia, au nord du Canada.

http://img.maxisciences.com/p%F4le-nord-magn%E9tique/le-pole-nord-magnetique-se-deplace-de-plus-en-plus-vite_25142_w250.jpg 

Au début du XIXème siècle, la marine britannique avait organisé plusieurs expéditions dans l'Arctique canadien.

En 1829, « Le Victory », premier navire à vapeur dans l'Arctique, pris par les glaces, obligea les explorateurs à rester deux ans sur place et permit aux Ross d'aller au bout de leurs observations.

 

On retient en général que la Terre possède deux pôles.

Mais physiciens et navigateurs savent depuis longtemps que c’est plus complexe que cela.

Si les pôles géographiques, qui marquent l’axe de rotation de la Terre, ne bougent pas ou presque, les pôles magnétiques sont en perpétuel mouvement, suivant ce qui se passe dans « les entrailles de la terre ».

http://philippe.boeuf.pagesperso-orange.fr/robert/editoriaux/images/booq4.jpg http://aurores-polaires.e-monsite.com/medias/images/champ-magnetique.png

Le pôle Nord magnétique est le lieu d’où sortent les lignes du champ magnétique qui reviennent ensuite par le pôle Sud. Ce champ est produit par des mouvements du noyau liquide de la Terre. Il se déplace naturellement de quelques kilomètres par année soit une quarantaine de mètres par jour.

 

Aujourd’hui, le pôle Nord magnétique se trouve à 550 kilomètres au sud du pôle géographique, ou plutôt se trouvait à cette distance en 2007, lors des relevés effectués cette année là par une équipe franco-canadienne. En 1831, quand Ross l’a localisé pour la première fois, il se trouvait au Cap Adélaïde, dans le nord du Canada.

En 1904, Amundsen l’a localisé à nouveau, pratiquement au même endroit. Puis, il a entamé son mouvement, à moins de 10 kilomètres par an, jusqu’en 1980.

Quelques années plus tard, le mouvement s’est accéléré, pour se stabiliser à environ 55 kilomètres par an.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 23:01

Dans une allocution largement exprimée en Anglais le 16 mai 1942, le général de Gaulle s’adresse à la Nation américaine. Il inscrit son propos dans l’histoire qui lie la France et les États-Unis et dans la guerre que les deux pays connaissent désormais.

Aux Américains il dit :

« Sachez que des millions et des millions de Français se félicitent de vous voir heureux et fiers de former une grande nation ! ».

Pour le chef de la France libre, ce qui fait une grande nation n’est pas seulement une somme énorme de ressources, c’est le courage d’engager toute sa puissance et d’accepter tous les sacrifices pour le service d’un idéal humain.

« Je crois bien qu’aucun peuple ne comprend cela mieux que le peuple français qui, si souvent, a tout risqué pour défendre la liberté du monde et qui le fit, une fois de plus le 2 septembre 1939 comme avant-garde des démocraties ».

 

Dans l'esprit de son appel du 18 juin 1940 de Gaulle dit :

« Il est vrai que, dans cette position d’avant-garde, le peuple français a fléchi sous la ruée des forces mécaniques ennemies. Mais il n’a succombé qu’en partie et provisoirement. Il n’a succombé qu’en partie, car deux ans après le désastre, il reste toujours une force combattante aux côtés des Nations Unies. Il n’a succombé que provisoirement car aujourd’hui, plus que jamais, le peuple français enchaîné, se tourne vers les peuples libres, dans l’espérance de retrouver son rang, ses armes et la douceur de la victoire ».

 

De Gaulle dénonce ensuite l’Allemagne nazie et Hitler qualifié de génie diabolique. Il accuse des chefs français de fouler au pied l’honneur et de renier l’idéal séculaire de la France. Il s’insurge aussi contre l’infâme collaboration.

Le chef de la France libre tient à délivrer un message d’optimisme :

« Les Nations Unies ont les moyens de faire échouer ce plan de Hitler et la France profonde, la vraie France espère de toute son âme qu’elles sauront les employer. La France espère en vous, États-Unis d’Amérique avec qui elle fut toujours liée par tant d’estime, par tant d’amitié et dont elle se sent si proche par l’idéal ».

Il fait le vœu que la France puisse bénéficier de l’appui matériel des USA pour combattre l’ennemi et les traîtres.

Il conclue : « La France pourra ainsi reprendre sa place au combat, recouvrer sa souveraineté nationale, avoir sa part à la victoire, s’associer sans réserve avec les autres démocraties au triomphe de ce que le président Roosevelt a si noblement appelé: les grandes valeurs humaines ».

 

Partager cet article
Repost0
12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 23:01

Le 13 mai 1981, sur la place Saint-Pierre de Rome où l'entourent 20.000 fidèles, le pape Jean-Paul II est gravement blessé par trois balles tirées à bout portant par un terroriste turc, Ali Agca. L'enquête de police montrera que le tueur était très vraisemblablement manipulé par les services secrets bulgares, eux-mêmes aux ordres du KGB, les services secrets soviétiques.

 Attentat contre Jean-Paul II

Jean-Paul II attribue sa miraculeuse survie à l'intervention de la Vierge de Fatima, dont la première apparition à des enfants portugais remontait au 13 mai 1917.

 

Voir aussi :

2 avril 2005 - Mort du pape Jean-Paul II

13 mai 1917 - Apparitions de Fatima

 

Partager cet article
Repost0
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 23:01

Le 12 mai est célébrée partout dans le monde la Journée Internationale de l'Infirmière.

 

Objectifs

Durant la Journée internationale de l’infirmière, la FSSS-CSN (Fédération de la santé et des services sociaux de la Confédération des syndicats nationaux), souhaite qu’une meilleure organisation du travail dans les soins infirmiers diminue les surcharges de travail et les burn-out dont sont victimes, entre autres, les infirmières.

Ces femmes représentent plus du tiers de la main-d’œuvre du réseau de la santé et travaillent dans des conditions difficiles en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

http://idata.over-blog.com/3/26/09/78/Articles-2011/05-mai/journee-infirmiere-copie.jpg

Pourquoi le 12 mai ?

Le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale.

Née le 12 mai 1820 à Florence, morte le 13 août 1910 à Londres, Florence Nightingale était une infirmière britannique, pionnière des soins infirmiers modernes et de l'utilisation des statistiques dans le domaine de la santé.

Florence Nightingale

Florence Nightingale a posé les bases de la profession infirmière contemporaine.

Ses contributions sont nombreuses : elle a été la première personne à définir que chaque patient a des besoins individuels, que le rôle de l'infirmière vise à satisfaire ces besoins et elle a pris en compte les dimensions santé-maladie des soins infirmiers.

Elle a fait des soins infirmiers une occupation respectée en établissant une formation, en soulignant l'importance d'une éducation continue, et en distinguant les soins infirmiers de la médecine. Elle croyait qu'une bonne pratique infirmière ne grandit pas seule ; elle est le résultat d'études, d'enseignement, d'entraînement, de pratique, qui se finalise dans une base solide qui peut se transférer dans tous les milieux, auprès de tous les patients.

 

Partager cet article
Repost0

Rechercher

Calendrier lunaire