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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 00:01

 

Le roi d'Italie Victor-Emmanuel III demande officiellement au chef du parti national fasciste d'assurer la nouvelle formation d'un gouvernement.

Dès le lendemain Benito Mussolini devient le nouveau président du Conseil italien président du Conseil (l'équivalent de Premier ministre).

À la tête d'un gouvernement qui ne compte que quatre ministres fascistes, Mussolini se montre dans les premiers temps respectueux des règles constitutionnelles

Il conserve la forme du gouvernement parlementaire et formera une coalition entre libéraux, catholiques et nationalistes.

Mais, dans les provinces, les Chemises noires poursuivent la mise au pas des organisations syndicales. La fête du Travail du 1er mai est supprimée et la grève est interdite.

Et en novembre 1922, la Chambre des députés et le Sénat votent les pleins pouvoirs à Mussolini pour un an.

 

On se dirige vers l'installation d'une dictature totalitaire d'un nouveau genre qui durera jusqu'en 1943.

 

Relire également : 

23 mars 1919 - Mussolini crée les « fasci »

25 juillet 1943 - Mussolini renversé

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 23:01

Le 25 octobre 1906, Georges Clemenceau, alors ministre de l'Intérieur et homme fort du Parti radical, est appelé à la présidence du Conseil par le Président de la République Armand Fallières.

Dès le 26 octobre forme un gouvernement qui va durer près de 3 ans, une longévité assez rare sous la IIIe République.

Son gouvernement regroupe notamment René Viviani au ministère du Travail et le général Picquart, qui s'est illustré dans l'affaire Dreyfus, au ministère de la Guerre. Georges Clémenceau conserve quant à lui le ministère de l'Intérieur.

Sur le plan international, il s'illustre notamment en maintenant la paix avec l'Allemagne tout en réformant l'armée afin de se tenir prêt à endurer un conflit.

 

Relire aussi : 17 novembre 1917 - Clemenceau rappelé au gouvernement

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 23:01

La danseuse d'origine hollandaise Margaretha Geertruida Zelle est fusillée au camp du château de Vincennes. Elle est accusée d'espionnage au service de l'ennemi, l'Allemagne. Elle paie de sa vie son inconscience et sa légèreté.

 

Née en 1876, fille d'un marchand de chapeaux de Leeuwarden aux Pays-Bas et d'une mère javanaise Margaretha Geertruida Zelle ou « M'greet » a un teint basané qui la fait passer pour une Eurasienne.

Renvoyée de l'école normale de Leiden à la suite d'une liaison avec le directeur, elle se marie par annonce matrimoniale avec un capitaine écossais, de 19 ans son aîné, alcoolique et violent. Ils s'installent dans les Indes néerlandaises et perdent leur jeune fils.

De retour en France avec leur fille en 1903, « M'greet » divorce et devient « Mata Hari », (l'œil de l'aurore en malais).

Sous l'aspect d'une princesse orientale, elle danse le 13 mars 1905 au musée Guimet et fait fureur. Le spectacle connaît le succès et la troupe se produit bientôt à Madrid, Monte Carlo, Berlin, La Haye, Vienne et même Le Caire. La jeune et troublante artiste collectionne les protecteurs haut placés…

À Paris, elle mène grand train au Grand Hôtel où les uniformes chamarrés abondent.

 

Les pilotes de chasse jouissent en particulier d'un prestige irrésistible. C'est ainsi que la belle s'éprend fin 1916 d'un capitaine russe au service de la France dénommé Vadim Maslov, fils d'amiral. Il a 21 ans et lui rappelle peut-être son fils mort en bas âge.

 

Vadim Maslov est abattu et soigné dans un hôpital de campagne, du côté de Vittel. Lorsqu'elle se met en tête de lui rendre visite à l'infirmerie du front, elle doit payer cette faveur de la promesse d'aller espionner le Kronprinz (le prince héritier de l'Empire allemand), qui est de ses connaissances, moyennant une rétribution considérable.

 

Arrivée à Paris le 4 janvier 1917, elle est arrêtée le 13 février à l'hôtel Élysée Palace par le contre-espionnage français. Elle sort nue de la salle de bains et, s'étant rhabillée, présente aux hommes venus l'arrêter des chocolats dans un casque allemand (cadeau de son amant Maslov).

 

Elle est convoquée à huis clos le 24 juillet 1917 devant le 3e conseil militaire, au Palais de justice de Paris. Les juges doivent décider si elle est bien H 21, coupable « d'espionnage et d'intelligences avec l'ennemi ». Son défenseur, un de ses anciens amants, est un expert réputé du droit international, mais malheureusement peu familier de la cour criminelle.

 

La Cour déclare Mata Hari coupable d'intelligence avec l'ennemi et la condamne à être passée par les armes.

 

Elle est fusillée le 15 octobre 1917 dans les fossés de la forteresse de Vincennes. Elle refuse le bandeau qu'on lui propose et lance avant d’être exécutée un baiser à son avocat et au peloton d'exécution.

 

Mata Hari appartient à la légende des femmes de pouvoir et de séduction, sacrifiées pour sa dangereuse audace au nom de la « raison d'Etat », et rendue mythique par des actrices renommées.

 

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 23:01

Suite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance.

Pour ce faire, le fondateur de la IIIe république est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon. Opposé à la capitulation, Gambetta s’envole en ballon de la butte Montmartre avec son assistant Spuller devant une foule ébahie et enthousiaste.

http://www.parisrevolutionnaire.com/IMG/jpg/St_Pierre_pl_Depart_de_Gambetta_Ballon_Armand_Barbes_43_max.jpg

Le ballon est l'unique moyen des assiégés pour échapper au blocus.

Le ballon, de 16 mètres de diamètre, est gonflé au gaz d'éclairage. il en faut 1200m3. Gambetta veut monter dans la nacelle, mais Nadar le décourage : il n'y a pas un souffle de vent. L'opération est remise au lendemain.
Le 7 octobre, le départ est enfin possible. Le ballon monte jusqu'à cent mètres et attend le vent. Il faut un vent de nord pour que le balon aille vers Tours. Hélas, c'est un vent de sud-est qui se lève et le ballon file vers les lignes Prussiennes au nord de Paris !

Le Prussiens tirent sur le ballon. Il faut jeter du lest pour prendre de la hauteur et se mettre hors de portée des balles. Mais le vent tombe. Le ballon n'avance plus. Il perd peu à peu de l'altitude. De nouveau les balles crépitent. On passe au dessus de Beauvais. On rase la cime des arbres. On est parti à 10h30 de Montmartre. Il est 15h40. Le ballon s'échoue dans un chêne. La nacelle se coince dans les hautes branches. Gambetta crie « Vive la République », pensant être prêt à mourir. On lui répond: « Vive la France ».

C'est un miracle !
Ils sont sauvés par des paysans qui ont suivi des yeux la chute du ballon. On est dans l'Oise, à 68 km au nord de Paris. Il sort rapidement du bois, on lui prête une voiture rapide. Les ulhans se lancent à sa poursuite jusqu'à Montdidier. Il prend le train jusqu'à Amiens, change de train, gagne Rouen, et de là, toujours par chemin de fer, il arrive enfin à Tours. Le voyage aura finalement duré deux jours et trois heures!

 

Il rejoint la délégation de Tours composée d'Adolphe Crémieux, ministre de la justice, d'Alexandre Glais-Bizoin et de l'amiral Fourichon, ministre de la Marine et des Colonies.

Arrivé à tour, il ajoute le département de la guerre à son portefeuille, met sur pied des armées nouvelles, veille à l'encadrement et au ravitaillement des troupes, crée des manufactures…

 

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 23:01

En 1975, Pierre Mauroy, tout juste élu président du conseil régional, créé l'Orcep pour promouvoir la politique culturelle du PS et du PC, au sein des municipalités détenues conjointement. L'Orcep devient rapidement une machine à servir des intérêts personnels.

 

A la suite d'une plainte déposée en février 1993 par Marie-Christine Blandin, nouvelle présidente (Verts) du conseil régional, de graves dysfonctionnements ont été découverts dans la gestion de l'Orcep (Office régional pour la culture et l'éducation permanente).

Pierre Mauroy magouilles PS

Parmi ces graves dysfonctionnements :

absence de réunion du conseil d'administration et d'assemblée générale de 1987 à 1991 ; augmentation de 1.564 % des frais postaux et téléphoniques ;

augmentation de 300 % des cadeaux et de 240 % des défraiements entre 1988 et 1989 ;

utilisation frauduleuse d'emprunts, emplois plus ou moins fictifs de nombreux élus...

 

Mis en liquidation judiciaire, l'Orcep affichait un passif de 40 millions de francs.

 

Noël Josèphe (ancien président du conseil régional, conseiller régional, maire adjoint de Béthune après une fusion de communes de Beuvry et Béthune, PS).

Condamné le 29 septembre 1994 par le tribunal de grande instance de Lille, Josèphe devra rembourser 40 % de ce passif. Il a fait appel.

 

Pierre Frackowiak (conseiller municipal de Liévin, PS).

L'ancien président délégué et directeur de l'Orcep, mis en examen le 23 avril 1993, déclaré comptable de fait le 14 avril 1994 par la chambre régionale des comptes, a été condamné le 29 septembre par le tribunal de grande instance de Lille à rembourser 35 % du passif de l'Orcep, évalué à 40 millions de francs. Il a fait appel.

 

Pierre Prouvost (ancien maire de Roubaix, PS) : Condamné à verser 50.000 francs.

 

Ivan Renar (sénateur du Nord, PCF) : Ancien administrateur de l'Orcep, condamné à rembourser 50.000 francs du passif.

 

Marcel Dehoux (ancien député du Nord, PS, maire de Wignehies). Cet ancien membre du conseil d'administration de l'Orcep a été condamné à une amende de 50.000 francs.

 

Claude Huet (adjoint au maire de Marcq-en-Barœul, Nord). Condamné par le tribunal de grande instance de Lille au versement de 50.000 francs dans le cadre de l'affaire de l'Orcep.

 

 

Liens :

Des élus nordistes rattrapés par leurs largesses. 

Le PS en son royaume

Le temps des sales affaires

Une grande « famille »

14 janvier 1992 - Renaud Van Ruymbeke perquisitionne au siège du PS

 

 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 23:01

Le 28 septembre 1905, la revue allemande Annalen der Physik publie un article sur une mystérieuse théorie de la relativité, ultérieurement qualifiée de « théorie de la relativité restreinte ».

http://www.ouest-france.fr/agenda-photos/AGC_3180760_0_px_200_.jpg

Einstein partage le résultat de ses travaux avec Conrad Habicht et lui envoie les articles qu’il publie pendant publie entre mars et septembre 1905 dans la revue Annalen der Physik.

Ils portent sur des aspects fondamentaux de la physique : sur la lumière et sa nature discontinue (quanta devenus photons), sur la théorie de la chaleur et le mouvement brownien (existence des molécules), sur l'électrodynamique des corps en mouvement, sur le contenu énergétique des corps, c'est-à-dire l'équivalence entre la matière et l'énergie (relativité restreinte) avec la célèbre équation E= mc2.

La formule d’équivalence masse-énergie E= mc2 démontre que l'énergie d'un corps est égale à sa masse multipliée par le carré de la vitesse de la lumière.

http://sciences.blogs.liberation.fr/.a/6a00e5500b4a648833015435a5d11a970c-300wi

 

Relire aussi : 14 mars 1879 - Naissance d’Albert Einstein

 

 

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 23:01

Le capitaine de marine marchande Matthew Webb est le premier homme à traverser la Manche à la nage le 25 août 1875.

Parti de Douvre l'Anglais de 27 ans avait nagé la brasse 21 h 45 avant de mettre pied sur le sol français à Calais le 10 h 40.

Nageur exceptionnel, il se noiera sept ans plus tard dans les remous des chutes Niagara.

Le vendredi 6 août 1926, l’américaine Gertrude Caroline Ederle sera la première femme à traverser la Manche à la nage.

 

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 23:01

Albert Einstein cosigne avec les physiciens Leo Szilard, Edward Teller et Eugen Wigner, une lettre au président Roosevelt expliquant les risques que présenterait l’Allemagne nazie si elle détenait l'arme atomique.

Suite à ce courrier, Roosevelt créera le « Manhattan Project » ayant pour objectif la réalisation d'une bombe atomique, comme le demandait le courrier.

Le 6 et 9 août 1945, les Américains lanceront deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

 

Voir aussi :

6 août 1945 - Bombe atomique sur Hiroshima

9 août 1945 - Bombe atomique sur Nagasaki

 

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 23:01

Sitting Bull, est né à Bullhead dans la région de Grand River dans le Dakota du Sud en mars 1831. Chef et homme-médecine de la tribu des Sioux Hunkpapas, il fut l'un des principaux résistants indiens face à l'armée américaine.

Sitting Bull

Il est à l'origine du soulèvement des Sioux contre les Américains, et il mena son armée à la célèbre bataille de Little Big Horn le 25 juin 1876 : avec l'aide de tribus cheyennes, il anéantira les hommes du général Custer.

 

Le 20 juillet 1881, le chef sioux Sitting Bull se rend à l'armée américaine, il est emprisonné deux ans. Le gouvernement décida de l'envoyer dans la réserve de Standing Rock (Dakota du Nord), où, le 15 décembre 1890, il meurt assassiné par la police indienne ainsi que son fils alors qu'ils revenaient d'une marche de protestation.

 

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 23:01

Le 17 juillet 1879, Charles de Saulces de Freycinet, ministre des Travaux Publics, fait voter le plan qui porte son nom, pour la construction de 8.700 kilomètres de voies ferrées d'intérêt local ainsi que de nombreux canaux à petit gabarit (le « gabarit Freycinet »).

http://www.oceaniedeslumieres.org/images/DocHomme/freycinet_2.jpg

Le projet est inscrit dans la loi de Finances, et en janvier 1878, Freycinet, proche de Gambetta, organise entre celui-ci et Léon Say, ministre des Finances, une réunion afin de préparer le terrain politique.

Une première loi est votée le 18 mai 1878, créant un réseau d’État à travers le rachat de plusieurs compagnies.

Le 8 juin, un rapport est rendu public. L’objectif majeur du plan Freycinet est de donner accès au chemin de fer à tous les Français, de façon à favoriser le développement économique du pays et à désenclaver les régions reculées.

Il est officialisé par la loi du 17 juillet 18792.

 

Ces infrastructures nouvelles vont faire la fierté de la IIIe République.  

En 1879, Freycinet devient président du conseil. Il choisit alors Henri Varroy pour lui succéder aux travaux publics et mettre en œuvre son plan. Ce dernier s’entoure de l’ingénieur Alfred Picard, qu’il nomme directeur des chemins de fer en 1882.

La réalisation du plan Freycinet dura jusqu’en 1914, et il fut pratiquement entièrement réalisé.

 

 

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 23:01

Le 16 juillet 622, une poignée d'hommes s'enfuit de la cité de La Mecque pour la grande oasis voisine.

Persécuté par des tribus arabes polythéistes mecquoises qui ne croient pas à la conversion à un dieu unique, Mahomet quitte la Mecque pour se réfugier à Yathrib, la future Médine. C'est à partir de cette ville, rebaptisée Madinat al-Nabî (« ville du prophète »), qu'il va diffuser son message religieux à toute la péninsule arabique. Pour les musulmans, le départ de Mahomet marque le début de l'ère musulmane. Cet épisode fondateur prendra le nom d'Hégire, du mot arabe « hijra » qui signifie « émigration ».

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 23:01

Le baron de Necker, directeur général des finances, est limogé par le roi de France qui le juge trop libéral. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. Ce dernier a pris la route de Bruxelles dans le plus grand secret, car la Cour craint que son renvoi ne provoque des troubles.

Jacques Necker est aussitôt remplacé par Breteuil. La décision royale provoque une insurrection dans la capitale car Necker est très populaire. L'agitation parisienne conduira à la prise de la Bastille le 14 juillet et au rappel de Necker.

 

Relire aussi : 14 juillet 1789 - Prise de la Bastille

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 23:01

Louis Pasteur vaccine pour la première fois contre la rage un petit berger alsacien de 9 ans prénommé Joseph Meister.

Avec ses collaborateurs, Calmette, Roux et Chamberlan, Pasteur avait commencé ses recherches en 1880 et était parvenu, par la suite, à isoler les germes responsables de la rage.

Le 6 juillet 1885, il reçoit la visite de Marie-Angélique Meister dont le fils Joseph, âgé de 9 ans, a été mordu sur tout le corps par un chien soupçonné de porter la rage.

La vaccination est une réussite, l'enfant est sauvé. Fort de son succès, le biologiste réalisera plus de 350 inoculations en un an. Il profitera de sa renommée pour lancer une souscription qui permettra de créer l'institut qui porte son nom.

 

Voir aussi : 14 novembre 1888 - inauguration de l'institut pasteur

 

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 23:01

Le lundi 21 juin 1943, la Gestapo investit la villa du docteur Dugoujon, à Caluire-et-Cuire près de Lyon, où se tient une réunion de la Résistance. Jean Moulin, alias Max, est arrêté.

Aux alentours de 15 heures, tout en haut de la montée Castellane qui domine l’île Barbe, sortant de 3 tractions avant noires, une dizaine d’hommes de la Gestapo commandés par Klaus Barbie encerclent la maison du Docteur Dugoujon, place Castellane à Caluire-et-Cuire, où se tient une réunion clandestine de la résistance organisée autour de Jean Moulin.

L’objet de cette réunion, était pour Jean Moulin de rencontrer des responsables de la résistance pour organiser rapidement la relève à la tête de l’Armée Secrète qui vient d’être décapitée par l’arrestation du général Delestraint le 9 juin 1943 à Paris.

Jean Moulin sera identifié par Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon, comme le président du Conseil national de résistance.

Transféré par les Allemands à Paris, il sera torturé et mourra le 8 juillet 1943 dans le train qui l'amenait en Allemagne.

Les circonstances de l'arrestation ne sont pas clairement élucidées : trahison ou simple imprudence ?

Tous les participants à cette réunion, devenue tristement célèbre, sont arrêtés à l'exception de René Hardy, membre de « Combat », qui réussit à s'échapper.

René Hardy avait été arrêté quelques jours plus tôt par la Gestapo avant d'être relâché et n'en avait pas averti les autres...

 

Relire aussi :

27 mai 1943 - première réunion du CNR

8 juillet 1943 - Mort de Jean Moulin

4 juillet 1987 - Perpétuité pour Klaus Barbie

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 23:01

A Annonay (Ardèche), près de leur papeterie, Joseph et Etienne Montgolfier réussissent pour la première fois à faire voler un objet fabriqué par l'homme. Le 4 juin 1783, après plusieurs essais concluants depuis la fin de 1782, les frères Montgolfier réalisent la première expérience aérostatique publique à l'aide d'un « globe » gonflé à l'air chaud.

Dans la 1ère cour du couvent des Cordeliers l’assemblée des États du Vivarais, les nobles, les ecclésiastiques et les gens du peuple sont rassemblés pour une expérience incroyable.

Un ballon de toile et de papier, gonflé avec de l'air chaud produit par la combustion d'un mélange de paille et de laine.

En 10 minutes il monte à 1.000 mètres de haut, avant de retomber dans une vigne, sur la paroisse de Davézieux, à 3 kilomètres de son point de départ !

Le 19 septembre 1783, à la demande du roi Louis XVI, Etienne renouvelle l'expérience d'Annonay devant la Cour réunie à Versailles. Les premiers passagers sont un mouton, un coq et un canard.

Mais c'est au physicien Jean-François Pilâtre de Rozier et à François, marquis d'Arlandes, que reviennent l'honneur et l'audace d'avoir effectué le premier voyage aérien à bord d'une montgolfière : le 21 novembre 1783, a lieu le premier vol humain, dans le parc du château de la Muette à Paris.

Depuis 1983, qui marqua le bicentenaire de cette découverte, une reconstitution à lieu tous les ans le premier week-end de juin à Annonay.

 

Relire aussi : 21 novembre 1783 - Premier voyage en montgolfière

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 23:01

Le Comité Français de la Libération Nationale (CFLN) est créé à Alger.

Il s'agit du gouvernement de la France libre, né de la fusion de celui d'Alger et de celui de Londres. Sa présidence est d'abord assurée par le général de Gaulle et le général Giraud.  

Le 2 octobre 1943, conformément une ordonnance, contresignée par Giraud, met fin ce jour-là à sa co-présidence du CFLN, tandis qu'un décret du même jour définit la fonction de commandement en chef.

Le 3 juin 1944, le CFLN prendra le nom de Gouvernement provisoire de la République française.

Relire aussi : 3 juin 1944 - De Gaulle chef du gouvernement provisoire

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 23:01
 

Françaises, Français.

 

Étant le détenteur de la légitimité nationale et républicaine, j'ai envisagé, depuis vingt quatre heures, toutes les éventualités, sans exception, qui me permettraient de la maintenir. J'ai pris mes résolutions.

Dans les circonstances présentes, je ne me retirerai pas. J'ai un mandat du peuple, je le remplirai.

Je ne changerai pas le Premier ministre, dont la valeur, la solidité, la capacité, méritent l'hommage de tous.

Il me proposera les changements qui lui paraîtront utiles dans la composition du gouvernement.

Je dissous aujourd'hui l'Assemblée nationale.

J'ai proposé au pays un référendum qui donnait aux citoyens l'occasion de prescrire une réforme profonde de notre économie et de notre Université et, en même temps, de dire s'ils me gardaient leur confiance, ou non, par la seule voie acceptable, celle de la démocratie. Je constate que la situation actuelle empêche matériellement qu'il y soit procédé. C'est pourquoi j'en diffère la date. Quant aux élections législatives elles auront lieu dans les délais prévus par la Constitution, à moins qu'on entende bâillonner le peuple français tout entier, en l'empêchant de s'exprimer en même temps qu'on l'empêche de vivre, par les mêmes moyens qu'on empêche les étudiants d'étudier, les enseignants d'enseigner, les travailleurs de travailler. Ces moyens, ce sont l'intimidation, l'intoxication et la tyrannie exercées par des groupes organisés de longue main en conséquence et par un parti qui est une entreprise totalitaire, même s'il a déjà des rivaux à cet égard.

Si donc cette situation de force se maintient, je devrais pour maintenir la République prendre, conformément à la Constitution, d'autres voies que le scrutin immédiat du pays. En tout cas, partout et tout de suite, il faut que s'organise l'action civique. Cela doit se faire pour aider le gouvernement d'abord, puis localement les préfets, devenus ou redevenus commissaires de la République, dans leur tâche qui consiste à assurer autant que possible l'existence de la population et à empêcher la subversion à tout moment et en tous lieux.

La France, en effet, est menacée de dictature. On veut la contraindre à se résigner à un pouvoir qui s'imposerait dans le désespoir national, lequel pouvoir serait alors évidemment et essentiellement celui du vainqueur, c'est-à-dire celui du communisme totalitaire. Naturellement, on le colorerait, pour commencer, d'une apparence trompeuse en utilisant l'ambition et la haine de politiciens au rancart. Après quoi, ces personnages ne pèseraient pas plus que leur poids qui ne serait pas lourd.

Eh bien ! Non ! La République n'abdiquera pas. Le peuple se ressaisira. Le progrès, l'indépendance et la paix l'emporteront avec la liberté.

Vive la République !

Vive la France !

 

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 23:01

Le 24 mai 1873, la majorité monarchiste de l'Assemblée nationale retire sa confiance au président de la République Adolphe Thiers et le remplace par le maréchal de Mac Mahon.

Mac-Mahon succède à Thiers à l'Élysée

L'Assemblée nationale contraint le président Adolphe Thiers, trop républicain à son goût, à démissionner.

Elle élit à sa place le maréchal Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, héros de Malakoff avec 300 voix sur 392 (on qualifie depuis lors d'« élection de maréchal » une élection à la quasi-unanimité !).

Après avoir limogé le président du Conseil Jules Dufaure, il le remplace par le duc Albert de Broglie, un monarchiste, projetant ainsi une restauration de la monarchie.

Les élections sénatoriales du 5 janvier 1879 ayant livré cette assemblée à la gauche, Mac Mahon, qui ne dispose plus d'aucun soutien parlementaire, préfère démissionner le 30 janvier 1879. Le républicain Jules Grévy lui succède.

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 23:01

Valéry Giscard d’Estaing devance de peu (50,81%) le candidat socialiste François Mitterrand et devient à 48 ans le 20ième président de la République française (3ième président de la Ve République).

Bien que la maladie du président Georges Pompidou était devenue visible à tout un chacun depuis plusieurs mois, la classe politique se laisse surprendre par sa mort, le 2 avril 1974.

Le président du Sénat, Alain Poher, assure pour la deuxième fois l'intérim présidentiel, le ministre de l'économie Giscard prend les devants dans la campagne électorale.

Le 8 avril 1974, six jours après le décès de Georges Pompidou, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle depuis la mairie de Chamalières, expliquant vouloir « regarder la France au fond des yeux ».

Soutenu par les Républicains indépendants et par une partie de l'UDR, notamment Jacques Chirac, il parvient à distancer l'ancien Premier ministre gaulliste Jacques Chaban-Delmas au premier tour, avec 32,6 % des voix.

L'union de la gauche autour d’un unique candidat avait pourtant propulsé Mitterrand à un score de 43,6% au premier tour. Mais Giscard saura réunir les voix de la droite et surtout convaincre les Français, avec, lors du débat télévisé d’entre deux tours, une phrase qui restera dans la mémoire collective : « vous n'avez pas le monopole du cœur ».

Le 27 mai 1974, dans son discours d'investiture, il déclare : « J'entends encore l'immense rumeur du peuple français qui nous a demandé le changement. Nous ferons ce changement avec lui, pour lui, tel qu'il est dans son nombre et sa diversité. »

VGE place d'emblée sa présidence sous le signe de la jeunesse et du renouveau en se donnant un Premier ministre de 42 ans, Jacques Chirac.

Alors que les sondages le placent longtemps en situation de favori à l'élection présidentielle de 1981, il est battu par François Mitterrand.

Il est par la suite notamment président du conseil régional d'Auvergne (1986-2004) et président de l'UDF (1988-1996) qu'il avait créée en 1978.

 

Relire également :

15 juin 1969 - Pompidou élu président de la République

10 mai 1981 - François Mitterrand président

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 23:01

Le mercredi 16 mai 1770, Marie-Antoinette (14 ans) épouse Louis (16 ans), petit-fils du roi de France Louis XV.

L'archiduchesse Marie-Antoinette (15ième et avant-dernier enfant de Marie-Thérèse de Habsbourg, impératrice d'Allemagne, et de François 1er de Lorraine) et le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV, se marient à Versailles.

Le duc de Choiseul (ministre du roi Louis XV et favori de la Pompadour) espère ainsi resserrer l'alliance avec l'Autriche et contenir l'agressivité de la Prusse et de l'Angleterre. Mais, les rancœurs anti-autrichiennes reprendront le dessus et Marie-Antoinette sera vite surnommée de manière péjorative « l'Autrichienne ».

Louis XV, de son côté, réjouit d'une alliance qui réconcilie la France et l'Autriche et permet de contenir l'agressivité croissante de la Prusse et la puissance montante de l'Angleterre.

Le sacrement du mariage est conféré à Louis et Marie-Antoinette dans la chapelle de Versailles par l'archevêque de Reims, grand aumônier du roi.

Les deux époux, victimes de la Révolution, seront guillotinés en 1793.

 

Relire aussi :

21 janvier 1793 - Mort de Louis XVI

16 octobre 1793 - Marie-Antoinette est guillotinée

 

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 23:01

Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre (1992-1993) et député-maire de Nevers est retrouvé avec une (ou 2 ?) balle dans la tête au bord du canal de la Nièvre. Il décède quelques heures plus tard des suites de ses blessures, au-dessus de Pithiviers dans l'hélicoptère qui le conduit à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce.

Les rumeurs de malversations financières et la défaite du parti socialiste aux dernières élections ont été avancées pour expliquer ce geste.

Un mois plus tôt, il avait quitté Matignon, après la déroute retentissante des socialistes aux législatives.

Le 1er février 1993, le Canard enchaîné avait révélé qu'il avait bénéficié en 1986, alors qu'il était député de la Nièvre, d'un prêt d'un million de francs (environ 150.000 euros) sans intérêt consenti par l'industriel Roger-Patrice Pelat, grand ami du président François Mitterrand.

Ce prêt avait servi à l'acquisition de son appartement parisien. L’acte avait été dûment enregistré chez un notaire. Mais très vite, Pierre Bérégovoy dut faire face au soupçon quant à son intégrité.

Il assura avoir remboursé la moitié de sa dette en meubles et livres anciens et le solde fin 1992. Mais plusieurs médias mirent en doute sa capacité à rembourser 500.000 francs (environ 75.000 euros) en objets et livres anciens, en raison de ses origines modestes.

Lors de ses obsèques, le président François Mitterrand dira que « toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme », en visant implicitement les journalistes.

 

Suicide ou homicide ?

La France est sous le choc. L’enquête de police a rapidement conclu, que Pierre Bérégovoy avec l’arme de service de son garde du corps s’est suicidé d’une balle dans la tempe en dérobant l’arme de service de son garde du corps qui était déposée dans la boîte à gants de sa voiture.

Des journalistes ont repris l’enquête à zéro, et rapidement, il apparait que plusieurs faits troublants et témoignages contradictoires ébranlent sérieusement la thèse officielle du suicide.

Parmi les éléments qui ont semé le doute : des témoins ont entendu une double détonation ; le carnet d'adresses de Pierre Bérégovoy n'a pas été retrouvé et, juste avant de passer à l'acte, il a téléphoné une dernière fois à une personne jamais identifiée. Sa veuve, Gilberte, va s'accrocher à cette thèse jusqu'à la fin de sa vie. Elle décédera persuadée que son époux a été abattu, tant il lui paraissait inconcevable que Pierre Bérégovoy ait pu se donner la mort.

Une chanson intitulée « Suicide ou homicide ? » a été postée sur les réseaux sociaux. Ses paroles relancent les interrogations autour de la mort de l'ancien Premier ministre.

« Que s'est-il passé ce 1er mai où il a commencé par offrir du muguet à sa femme ? »

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 00:01

Jules César, qui vient de se faire proclamer dictateur à vie, est assassiné. En pleine séance du Sénat, une cinquantaine de sénateurs partisans de la restauration de la république oligarchique, se jettent sur lui et l'assènent de 23 coups d'épée. César tombe au pied de la statue de son ancien rival, Pompée.

http://www.tombes-sepultures.com/crbst_Jules_20C_C3_A9sar_20sa_20mort.jpg?t=422n54pyno2pjnh

 

Parmi les conspirateurs se trouve Brutus, fils de la maîtresse de César, pour lequel il a une grande estime, et Cassius, général romain. En apercevant Brutus au milieu de ses assassins, Jules César lui aurait lancé en grec : « Kai su teknon », qui pourrait se traduire en latin populaire par « Tu quoque, mi fili » (Toi aussi, mon fils).

Le corps du tyran sera ramassé par des esclaves et incinéré au Champs de Mars, comme le veut la tradition. Dans son testament, César a désigné pour héritier son petit neveu et fils adoptif, Octave, futur empereur Auguste.

 

Malgré sa fin tragique et prématurée, après cinq années à peine de pouvoir, Jules César reste étonnamment vivant dans les mémoires et jusque dans le langage commun. Les titres de Kaiser et de tsar sont des déformations de son nom pour désigner le souverain en allemand et en russe.

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 00:01

Alors qu’il étudie les rayons X et la fluorescence des sels d’uranium, Henri Becquerel s’apprête à faire une découverte aussi fortuite que fondamentale pour la physique contemporaine.

 

Ces sels d’uranium étaient très étonnant par leurs propriétés car une fois exposés à la lumière du Soleil (donc aux ultra-violets), ils étaient capable de réémettre de la lumière visible : c’est ce qu’on appelle le phénomène de fluorescence. Cette propriété est toujours utilisée de nos jours : on dépose par exemple certains de ces sels en une fine couche sur les aiguilles des montres pour lire l’heure de nuit.

Ne pouvant réaliser les expériences qu’il avait prévues faute de Soleil, déçu, Henri Becquerel enferme les sels d’uranium dans un tiroir obscur où sont également rangées des plaques photographiques vierges.

Or, quatre jours plus tard, quand il développera ces dernières, il découvrira des empreintes comme si elles avaient été exposées à la lumière du Soleil.

La lumière du soleil n’ayant pu intervenir dans cette réaction, il en déduit que ce rayonnement provient de l’uranium. Le 2 mars, il publie ses résultats, la radioactivité naturelle est découverte.

Il en déduit alors que les sels d’uranium émettent un rayonnement invisible qui impressionne les plaques photographiques comme pourrait le faire le Soleil.

Becquerel baptise ces « nouveaux rayons » de rayons uraniques ou rayons U (car provenant de l’uranium)

Ce nouveau phénomène va ébranler la communauté scientifique du monde entier.

 

A quelques centaines de mètres du Jardin des Plantes où travaille Becquerel, une jeune polonaise, Marie Sklodowska vient d’épouser Pierre Curie, alors chef des travaux de l’Ecole de Physique et de Chimie de Paris. Elle travaille avec lui dans son petit laboratoire.

18 mois plus tard, elle soutient sa thèse sur les rayons « uraniques » découvert par Henri Becquerel. Elle montre que, comme l’uranium, le thorium est radioactif. Puis, en juillet 1898, avec l’aide de Pierre, elle isole une nouvelle substance bien plus radioactive que l’uranium et qu’elle appelle le polonium.

 

Relire aussi :

18 juillet 1898 - Marie Curie annonce la découverte du polonium

26 décembre 1898 - Les Curie annoncent la découverte la radioactivité

 

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 00:01

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est appelé à la Chancellerie (un poste équivalent à celui de Premier ministre). Le président de la République, le vieux maréchal Paul Von Hindenburg (86 ans), demande à Hitler (43 ans), chef ou Führer du parti national-socialiste allemand (le NSDAP, en abrégé nazi), de former le nouveau gouvernement allemand.

Ancien soldat de la Grande Guerre, antisémite et ultra-nationaliste, Adolf Hitler adhère au Parti nazi (le NSDAP) en 1920. Il en devient vite le chef.

En 1923, il tente un coup de force à Munich : c’est l’échec. Après un bref séjour en prison (où il rédige son livre Mein Kampf, « Mon combat »), Hitler se lance définitivement en politique.

Profitant de la crise économique qui s’abat sur l’Allemagne à partir de 1929, Hitler transforme le NSDAP en un parti de masse, capable de conquérir le pouvoir. Par l’intimidation, la démagogie et la haine, il obtient plusieurs succès aux élections de 1930, 1931 et 1932 : 1 allemand sur 3 vote alors pour le NSDAP.

Le 30 janvier 1933, le président de la république, le vieux maréchal Hindenburg, qui méprise Hitler, mais le sous-estime, se résout à le nommer chancelier.

Cette arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler est la première étape de la transformation de l'Allemagne en dictature.

Avec une rapidité foudroyante et par des moyens tout à fait illégaux, Hitler va asseoir son hégémonie en dépit de la faible représentation de son parti au gouvernement et au Reichstag.

Dès le lendemain de son investiture à la Chancellerie, Hitler dissout le Reichstag et prépare de nouvelles élections pour le 5 mars 1933. Dans le même temps, il trace ce que son chef de la propagande, Josef Goebbels, appelle « les grandes lignes de la lutte armée contre la terreur rouge ».

 

Relire également

20 mars 1933 - premier camp de concentration nazi

16 mars 1935 - Hitler réarme l'Allemagne

12 mars 1938 - Anschluss de l'Autriche

 



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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 00:01

En installant un moteur à explosion sur un tricycle et en le munissant d’une boîte de vitesse et d’un différentiel, Carl Benz construit ce qui est considéré comme la première automobile.
I
l déposa le brevet du moteur automobile à essence le 29 janvier 1886.

Né le 25 novembre 1844 à Mühlburg (Karlsruhe) en Allemagne, Carl Friedrich Benz créa une première société de matériaux de construction puis se spécialisa dans les moteurs industriels en 1883 à Mannheim. Il eut l’idée d’en installer un sur un tricycle qu’il conduisit en ville dès 1885 à 15 km/h. Il s’agissait d’un moteur monocylindre avec un refroidissement à eau, d’un litre de cylindrée. L’allumage était électrique et il y incorpora une boîte de vitesses.

L’idée fut déposée au Bureau des Inventions de Berlin et il obtint le brevet DRP 37435 le 29 janvier 1886.

Certes, des engins motorisés avaient déjà été construits, tel le fardier à vapeur de Joseph Cugnot, mais le tricycle de Carl Benz est la première automobile aboutie qui va pouvoir engendrer une commercialisation et une production industrielle.

Rapidement d’ailleurs, l’automobile se développera et donnera naissance à de nombreuses marques et modèles. Quant à Carl Benz, il va devenir le chef d’une entreprise fleurissante qui, au fil des fusions, se perpétue aujourd’hui sous le nom de DaimlerChrysler.

 

 

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