Tous les ans, dans le monde entier, la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée le 17 juin.
Cette journée marque l’anniversaire de l’adoption de la « Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification » (CLD) en 1994 et sa ratification par le Canada en 1995.
Cette journée du 17 juin représente une occasion unique de rappeler que la désertification n’est pas une fatalité, que des solutions existent, et qu’elle peut être efficacement combattue par le renforcement de la participation des communautés et la coopération à tous les niveaux.
Alterner les cultures et laisser reposer le sol, régénérer la terre en faisant notre compost, planter des arbres, recycler les matières recyclables et freiner notre surconsommation sont autant d'actions nécessaires à la survie de notre planète.
Les déserts
Les déserts ne sont pas uniquement des lieux où l’on trouve des dunes de sables et des nomades les parcourant. Ainsi l'Antarctique, ou le grand Nord, sont des espaces désertiques, parce que l'eau y est prise en glace.
L’homme n’est pas responsable, à l’origine, des déserts mais aujourd’hui il y contribue.
Selon les critères de l’UNCCD, la désertification c’est la dégradation des sols dans les zones arides, semi-arides et sub-humide, quand les sols sont fragilisés, le couvert végétal amenuisé et le climat impitoyable...
Cela représente 4 milliards d’hectares des terres émergées du globe (soit 1/3). Soit 1/5ème de la population mondiale touchée. Chaque année, c’est quasiment 24 milliards de tonnes de sols fertiles qui disparaissent.
Quelles sont les causes de la désertification ?
Les principales causes sont les variations climatiques (La végétation ne se développent pas en raison de fortes températures sur plusieurs mois) ainsi que les activités de l’homme (l’agriculture, la surexploitation, le déboisement, les mauvaises pratiques en matière d'irrigation …).
Quels sont les conséquences de la désertification ?
Les impacts sont avant tout sur l’environnement.
La désertification rend les terrains inondables, ce qui entraîne une salinisation des sols, et donc une détérioration de la qualité de l’eau.
De plus, l’impact est aussi économique.
En effet, au niveau planétaire le manque à gagner s’élève à 42 milliards de dollars pour les régions touchées par la désertification selon la banque mondiale (paradoxalement, le coût annuel de la lutte contre la désertification est seulement de 2.4 milliards)
Et enfin, la sécheresse et de la désertification sont désastreuses pour la population.
L’insécurité alimentaire, la famine, les pénuries d’eau potable, la migration massive des populations (on estime à 60 millions le nombre de personnes, qu’on appelle des réfugiés « écologiques » qui entre 1997 et 2020 partirons des zones désertifiées de l’Afrique sub-saharienne pour le Maghreb et l’Europe), des conflits visant l’accès aux ressources naturelles, la baisse de la production et de la productivité alimentaire, des enfants (et en particulier des filles) ne peuvent fréquenter l’école parce qu’ils sont forcés de parcourir de longues distances pour ramasser du bois de chauffage...
Les principales régions les plus menacées sont l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine (soit environ 110 pays).