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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 23:01

Les physiciens nucléaires Leó Szilárd, Edward Teller et Eugene Wigner (tous les trois des réfugiés hongrois) étaient convaincus que l'énergie libérée par la fission nucléaire pouvait être utilisée dans des bombes par l'Allemagne nazie. Ils persuadèrent Albert Einstein, le plus célèbre physicien de l'époque, d'avertir de ce danger le président des États-Unis, Franklin Roosevelt.

Dans une lettre datée du 2 août 1939 dont Szilárd fit le brouillon, ils expliquent au président américain les risques que présenterait l’Allemagne nazie si elle détenait l'arme atomique.

La lettre ne sera remise par l'économiste Alexander Sachs au président que le 10 octobre, en raison de l'invasion de la Pologne par les armées allemandes.

Suite au courrier, Franklin Roosevelt créera le « Manhattan Project » ayant pour objectif la réalisation d'une bombe atomique, comme le demandait le courrier.

Le 6 et 9 août 1945, les Américains lanceront deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

 

 

Monsieur,

Certains travaux récents d'E. Fermi et L. Szilárd, dont les manuscrits m'ont été communiqués, me conduisent à prévoir que l'élément uranium peut devenir une source nouvelle et importante d'énergie dans un futur immédiat. Certains aspects de la situation qui est apparue me semblent demander une attention, et si nécessaire, une action rapide de la part de l'Administration. Je pense donc qu'il est de mon devoir d'attirer votre attention sur les faits et recommandations suivants :

Ces quatre derniers mois, il est devenu possible grâce aux travaux de Joliot en France ainsi que ceux de Fermi et Szilárd en Amérique, de déclencher une réaction en chaîne nucléaire avec de grandes quantités d'uranium. Grâce à elle, une grande quantité d'énergie et de grandes quantités de nouveaux éléments similaires au radium pourraient être produits. Maintenant, il semble presque certain que ceci pourrait être atteint dans un très proche avenir.

Ce nouveau phénomène pourrait conduire à la construction de bombes et il est concevable, quoique bien moins certain, que des bombes d'un nouveau type et extrêmement puissantes pourraient être assemblées. Une seule bombe de ce type, transportée par bateau et explosant dans un port, pourrait très bien détruire l'ensemble du port ainsi qu'une partie de la zone aux alentours. Toutefois, de telles bombes pourraient très bien s'avérer trop lourdes pour un transport aérien.

Les États-Unis n'ont que du minerai pauvre en uranium et en quantité modérée. Il y a de bons filons au Canada et dans l'ancienne Tchécoslovaquie mais les sources les plus importantes se trouvent au Congo belge.

Eu égard à ces éléments, vous pouvez penser qu'il serait désirable d'avoir un contact permanent entre l'Administration et l'équipe de physiciens qui travaillent sur les réactions en chaîne en Amérique. Une manière possible de réaliser cela serait de donner mission à une personne qui a votre confiance, et qui pourrait peut-être jouer ce rôle à titre officieux. Sa tâche pourrait consister à :

a) se mettre en rapport avec les départements gouvernementaux, pour les informer des développements à venir, et faire des recommandations pour l'action du Gouvernement, en portant une attention particulière au problème de la préservation de l'approvisionnement en minerai d'uranium pour les États-Unis ;

b) accélérer le travail expérimental, qui n'est à présent accompli que dans les limites des budgets des laboratoires universitaires, en fournissant des fonds, si nécessaire, par des contacts avec des mécènes privés ralliés à cette cause, et peut-être aussi en obtenant la coopération de laboratoires industriels possédant les équipements requis.

Il paraît que l'Allemagne a actuellement mis fin à la vente d'uranium des mines tchèques qu'elle a annexées. Une telle action précoce de sa part peut sans doute être mieux comprise quand on sait que le fils du sous-secrétaire d'État allemand, von Weizsäcker, est attaché à l'Institut du Kaiser Wilhelm à Berlin où une partie du travail américain sur l'uranium est en train d'être reproduite.

Très sincèrement vôtre

Signé : Albert Einstein.

 

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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 23:01

Un siècle après la déclaration d'indépendance, le Colorado est fait 38e Etat de l'Union le 1er août 1876. D'où son surnom d'État centenaire..

A l'origine terre des indiens anasazis avant la venue espagnole (XVIe siècle), ce vaste ensemble montagneux du centre des Etats-Unis devint territoire en 1861. Une fois effectué l'achat de sa partie Nord en 1803, les USA s'approprièrent les territoires conjoints texans et mexicains (1848-50).

La région progressa rapidement au cours de la fin du XIXe siècle, sous l'effet de son activité minière florissante et du développement du chemin de fer.

colorado 1876

 

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28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 23:01

Dix mois après le lancement du premier satellite par les Soviétiques, les Américains relèvent le défi spatial. Le 29 juillet 1958, ils regroupent tous les organes militaires travaillant sur l'espace dans un organisme unique : la NASA (National Aeronautics and Space Administration, en français : Agence nationale de l'aéronautique et de l'espace).

Dans un contexte de guerre froide, le président Eisenhower signe la loi instituant la National Aeronautics and Space Administration (NASA) afin de gagner la « course de l'espace » engagée contre l'URSS. La NASA coordonne les travaux de recherche et d’exploration aéronautique et spatiale. Cette institution est destinée à rattraper le retard sur l’URSS : l’envoie de Spoutnik-1 a en effet provoqué un véritable choc aux Etats-Unis. Le programme lunaire annoncé par le président Kennedy en 1961 provoquera le véritable essor de la NASA. Le pari d'envoyer un homme sur la Lune sera tenu en 1969.

 

Avec une vingtaine de centres de recherche dont celui de Mountain View, au sud de la Californie, et la base de lancement de Cap Canaveral (ex-Cap Kennedy), en Floride, la nouvelle administration va très vite prendre les devants dans la course à l'espace. 

 

 

Voir aussi : Chronologie de la conquête de l’Espace

 

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15 juillet 2016 5 15 /07 /juillet /2016 23:01

Le 16 juillet 1969 a capsule spatiale Apollo 11 décolle de Cap Kennedy en Floride (Cap Canaveral) avec à son bord un équipage de trois astronautes : Neil Armstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins. La mission a pour objectif de conduire les trois hommes à la surface de la lune.

 

La fusée Saturn V décolla du complexe 39A de Cap Kennedy le 16 juillet 1969 à 13 h 32 UTC (8 h 32 à Houston). Douze minutes plus tard, elle naviguait sur une orbite terrestre à 190 km d'altitude. La 1ère étape du voyage était réussie.

Le 21 juillet à 2 h 56 min UTC (3 h 56 min heure française ; le 20 juillet 21 h 56 min à Houston), Neil Armstrong sera le premier à réaliser le rêve de nombreux terriens en foulant le sol lunaire.

 

 

Relire aussi : 21 juillet 1969 - Premier pas sur la Lune

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 23:01

Le général américain George Armstrong Custer, en route avec le 7e régiment de cavalerie pour détruire un nouveau camp indien, tombe dans une embuscade tendue par 2.500 guerriers sioux aux ordres de Sitting Bull.

 

263 hommes du détachement de cavalerie sont tués près de la rivière de Little Bighorn, dans le Montana. Cela n'empêchera pas les Blancs, avides d'or, de continuer à envahir le territoire indien. Les guerres indiennes s'achèveront avec la défaite des Apaches de Geronimo, dix ans plus tard.

 

Le général George Armstrong Custer (né en 1839 à New Rumley, Ohio) est tué lors de cette cuisante défaite.

 

 

Déroulement de la bataille

15h20

La bataille commence alors que les compagnies de Reno descendent dans la petite vallée et prennent une formation en ligne dite de skirmish line. Les Indiens sont pris par surprise, mais se portent à la rencontre de Reno qui les attaque dans le val. Pendant ce temps, Custer longe les collines pour prendre le village sur son flanc. Les deux forces n’ont alors plus aucun contact visuel. Vers 15h50, le major Reno a le flanc gauche exposé et commence à se faire déborder sur l’arrière. Il ordonne donc à ses cavaliers de se remettre en selle et de se retirer dans le sous-bois afin de consolider son flanc droit. Par contre, les arbres empêchent les cavaliers de se positionner de manière ordonnée. Les guerriers chargent alors les cavaliers en désordre à travers le bois. Reno est submergé, il panique en ordonnant à ses hommes de monter à cheval, de mettre pied à terre puis de remonter... La confusion s’installe et il donne alors l’ordre de la retraite en se dirigeant vers le haut de la colline. Ses hommes tentent de le suivre mais Reno n’a laissé aucune force de couverture ou arrière garde afin de couvrir sa retraite précipitée. Ceci provoque une déroute et 40 soldats sont tués et 13 blessés par les Indiens, menés par les chefs Two Moon, Crazy Horse et Crow King.

 

16h10

Custer atteint une butte près du village. Il a besoin de reconnaître le terrain et trouver un gué pour assurer la future offensive du capitaine Benteen, au centre. Il envoie d’ailleurs un messager ordonnant à Benteen de le rejoindre rapidement et d’apporter avec lui des caisses de munitions transportables par les cavaliers (bring packs). Le train de mulet avance toujours indépendemment dans le dispositif.

 

16h20

Custer a divisé son bataillon en deux ailes : l’aile gauche, sous son commandement, comprend les compagnies E et F, qui devront aller reconnaître le gué au bas de Medicine Tail Coulee. L’aile droite, sous le commandement du capitaine Keogh, doit protéger la manœuvre en engageant une bande d’Indiens montés revenus d’une partie de chasse et visibles au nord-est de Medicine Tail Coulee. La reconnaissance faite, le régiment se regroupe au complet sur Calhoun Hill, au nord-ouest. Custer développe la suite de son plan : l’aile droite de Keogh se déploie sur la crête en ligne d’escarmouche, pendant que Custer et l’aile gauche reconnaissent un second gué (North Ford), toujours dans le but de lancer une attaque d’encerclement. Selon toutes vraisemblances, Custer croit Reno toujours engagé.

 

Pendant ce temps, le capitaine Benteen fait sa jonction avec le major Reno sur une colline ce qui deviendra aujourd’hui le Reno-Benteen Battlefield. Indigné de l’inaction de Reno, le capitaine Weir et ses hommes tenteront de se porter à la rencontre de Custer à 16h50. Ils resteront 45 minutes sans être soutenu. Le major Reno et le capitaine Benteen les rejoindront à 18 heures, alors que Custer et ses hommes sont sur le point d’être anéantis et, sans leur porter secours, feront retraite sur Reno Hill, de peur d’être repérés par les forces indiennes.

 

17h30-18h20

Les Indiens, sous le commandement du chef cheyenne Lame White Man, mènent l’offensive. L’aile gauche de Custer est brisée près de Deep Ravine où elle avait établi un périmètre de défense. Débordé sur son flanc, l’aile droite s’effondre à son tour à 17h50, après plus d’une heure de combat à 1 contre 5, sur un terrain défavorable à la cavalerie démontée. Le dernier carré de cavaliers américains succombe à 18h20 après des combats acharnés (cet épisode deviendra légendaire sous le nom de "Dernière résistance de Custer", Custer’s Last Stand).

Little Big Horn occupe une grande place dans la culture américaine. On estime qu’en moyenne, un millier de livres consacrés à l’engagement et/ou ses acteurs sortent chaque année aux États-Unis !

Bien que la bataille soit généralement appelée Little Big Horn, la plupart des Américains ne la connaissent que sous le nom de Dernière résistance de Custer (Custer’s Last Stand). Jusqu’en 1991, le champ de bataille lui-même était d’ailleurs appelé « champ de bataille de Custer ».

 

Lire aussi : 20 juillet 1881- Reddition de Sitting Bull

 

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 23:01

Pour la première fois de son Histoire, le Congrès des États-Unis vote une déclaration de guerre. L'ennemi n'est autre que l'ancienne puissance coloniale, l'Angleterre…

Cette guerre est connue sous les noms de guerre de 1812, de seconde guerre d’indépendance, et plus rarement, de guerre américano-britannique.

Le jeudi 18 juin 1812, le président des États-Unis James Madison déclare la guerre à la Grande-Bretagne au nom de la défense du principe de liberté des mers.

En réponse au blocus continental mis en place en 1806 par Napoléon, les Britanniques décidèrent dès 1807 d’imposer un embargo sur tous les ports de la France et de ses alliés. Le commerce international en fut profondément affecté et près de 900 bateaux américains furent capturés par les Britanniques, qui ne voulaient pas laisser le droit aux Américains de commercer avec la France.

 

Le 4 juin, les membres du Congrès votèrent en faveur de la guerre (79 pour ; 49 contre). Le 17 juin, le Sénat emboîta le pas au Congrès (19 votes pour ; 13 contre). Le président Madison signa la déclaration de guerre contre la Grande-Bretagne dès le lendemain.

 

Les combats se déroulèrent sur trois théâtres d’opérations : l’océan Atlantique, la région des Grands Lacs et les États du Sud. Au début de la guerre, les États-Unis tentèrent d’envahir les colonies britanniques nord-américaines, mais furent repoussés.

 

Lassés par cette guerre sans vrai enjeu, les diplomates signent « la paix à Gand ».

Le 24 décembre 1814, le traité de paix de Gand (en Belgique) met officiellement fin à la guerre et ne fait que restaurer les conditions d’avant-guerre.

 

On discute encore aujourd'hui sur les véritables raisons qui ont poussé les États-Unis à déclarer la guerre à l'Angleterre. Certains affirmant que l'invasion du Canada était le réel but de cette guerre, d'autres que le président Madison étant en perte de vitesse politiquement, a tenté de se renforcer en suivant l'idée du parti républicain qui souhaitait une scission plus marquée avec l'Angleterre contre l'avis du parti des fédéralistes.

 

Lien du jour : Guerre de 1812

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 23:01

Le mercredi 17 juin 1885, la frégate française « Isère », partie du port de Rouen deux mois plus tôt, arrive à New-York, avec à son bord la statue appelée « la Liberté éclairant le monde ».

Symbole de l'amitié entre la France et les États-Unis depuis l'indépendance américaine, cette statue « 100% française » de bronze de 46 mètres de haut est l'œuvre du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi, son armature de fer a été conçue par Gustave Eiffel.

L'arrivée dans le port fut impressionnante puisque des navires venaient se joindre progressivement au convoi, à son approche. Finalement c'est un ensemble de 90 bateaux, toutes tailles confondues, qui entrèrent au port de New-York sous une salve d'artillerie.

L'ouvrage est stocké dans 210 caisses. Le socle, à la charge des Américains, n'étant pas achevé, la statue ne sera inaugurée qu'en octobre 1886.

 

 

Liens du jour

La Statue de la Liberté

28 octobre 1886 - Inauguration de la statue de la liberté

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 23:01

En 1763, la région du Tennessee devient une possession anglaise. En 1769, une colonie y est crée ainsi qu'un district qui finit par être annexé à la Caroline du Nord.

La première ville est fondée en 1770 sous le nom de Jonesboro. Suite à la guerre d'Indépendance, la Caroline du Nord donne une partie du Tennessee aux Etats-Unis. L'autre partie de la région se nomme l'Etat de Franklin. En 1788, la Caroline du Nord récupère la région qui finit par devenir le seizième état des Etats-Unis le 1er juin 1796.

 

 

Le TENNESSEE tire son nom de la rivière Tennessee, elle-même nommée ainsi à partir du nom d'un village indien Cherokee, Tanasi.

 

Voir aussi : Ordre d'entrée des États américains dans l'Union

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 23:00

 

Les États membre de l'Union et composant aujourd'hui la fédération des États-Unis d'Amérique (50 membres) proviennent de deux grandes phases.

La première regroupe les Treize Colonies d'origine à partir de la Déclaration d'indépendance, le 4 juillet 1776. La ratification de la Constitution par les représentants des Treize Colonies s'est étalée sur deux ans et demi, soit entre décembre 1787 et juin 1790.

Le seconde phase regroupe les 37 autres États ayant rejoint ultérieurement l'Union.

 

Ordre
d'admission
État
de l'Union
Date d'admission 
dans l'Union
Année
 de fondation
1  Delaware 7 décembre 1787 1638
2  Pennsylvanie 12 décembre 1787 1682
3  New Jersey 18 décembre 1787 1660
4  Géorgie 2 janvier 1788 1733
5  Connecticut 9 janvier 1788 1634
6  Massachusetts 6 février 1788 1620
7  Maryland 28 avril 1788 1634
8  Caroline du Sud 23 mai 1788 1670
9  New Hampshire 21 juin 1788 1623
10 Virginie 25 juin 1788 1607
11 New York 26 juillet 1788 1614
12 Caroline du Nord 21 novembre 1789 1660
13 Rhode Island 29 mai 1790 1636
14 Vermont 4 mars 1791 1724
15 Kentucky 1er juin 1792 1774
16 Tennessee 1er juin 1796 1769
17 Ohio 1er mars 1803 1788
18 Louisiane 30 avril 1812 1699
19 Indiana 11 décembre 1816 1733
20 Mississippi 10 décembre 1817 1699
21 Illinois 3 décembre 1818 1720
22 Alabama 14 décembre 1819 1702
23 Maine 15 mars 1820 1624
24 Missouri 10 août 1821 1735
25 Arkansas 15 juin 1836 1686
26 Michigan 26 janvier 1837 1668
27 Floride 3 mars 1845 1565
28 Texas 29 décembre 1845 1682
29 Iowa 28 décembre 1846 1788
30 Wisconsin 29 mai 1848 1766
31 Californie 9 septembre 1850 1769
32 Minnesota 11 mai 1858 1805
33 Oregon 14 février 1859 1811
34 Kansas 29 janvier 1861 1727
35 Virginie occidentale 20 juin 1863 1727
36 Nevada 31 octobre 1864 1849
37 Nebraska 1er mars 1867 1823
38 Colorado 1er août 1876 1858
39 Dakota du Nord 2 novembre 1889 1812
40 Dakota du Sud 2 novembre 1889 1859
41 Montana 8 novembre 1889 1809
42 Washington 11 novembre 1889 1811
43 Idaho 3 juillet 1890 1842
44 Wyoming 10 juillet 1890 1834
45 Utah 4 janvier 1896 1847
46 Oklahoma 16 novembre 1907 1889
47 Nouveau-Mexique 6 janvier 1912 1610
48 Arizona 14 février 1912 1776
49 Alaska 3 janvier 1959 1784
50 Hawaï 21 août 1959 1820

 

 

 

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 23:01

Le 10 mai 1869, les États-Unis sont enfin traversés d'est en ouest par une ligne de chemin de fer. Les deux équipes chargées de sa construction, l'une partie de Sacramento, en Californie, l'autre d'Omaha, dans le Nebraska, opèrent une jonction triomphale en un lieu appelé Promontory Point, dans l'Utah.

Les États-Unis forment désormais un ensemble humain unifié. Il s'ensuit la fixation des fuseaux horaires afin de pouvoir établir des horaires rigoureux pour les trains transcontinentaux (les fuseaux horaires sont adoptés au plan international en 1884, lors de l'International Prime Meridian Conference, à Washington).

 

La construction de la première ligne transcontinentale a été concédée à deux compagnies privées qui ont reçu des terres tout le long de la ligne dont la vente à des colons est destinée à rentabiliser les travaux. L'État procèdera de la même façon avec les lignes suivantes.

Dès 1914, les États-Unis compteront 220.000 kilomètres de voies ferrées. Ce réseau, encore très actif, est surtout voué au transport de marchandises.

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 23:01

Fils d'un Wallon émigré en Allemagne, le colonisateur hollandais Pierre Minuit (Pieter Minnewit), né à Wesel (Rhénanie-du-Nord) vers 1580 est le 3e gouverneur de la colonie de la Nouvelle-Néerlande.

Le 4 mai 1626, il achète l'île de Manhattes (qui de viendra Manhattan) aux Indiens, au nom de la Compagnie hollandaise des Indes occidentales.

On raconte que l’île de Manhattan aurait été troquée contre quelques biens estimés à 60 florins de l’époque... En tenant compte de l’inflation, cela représente une somme 24 dollars US du XIXe siècle, soit moins de 1.000 dollars actuels !

Différentes versions existent de cette transaction et si cet acte est devenu une sorte de légende (on parle souvent de l’achat de Manhattan pour 24$). Mais on sait aujourd’hui que les Manhattes ne connaissaient pas de concept de propriété foncière permanente puisqu’ils ils étaient nomades.  

 

Pierre Minuit fondera la colonie de La Nouvelle-Amsterdam.

Les Anglais s'empareront de ce territoire en 1664 et la rebaptiseront New York en l'honneur du duc d'York (le futur roi Jacques II).

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 00:01

Le 16 janvier 1919, le 18e amendement à la Constitution des États-Unis d'Amérique interdit la fabrication, la distribution et la vente des boissons qui contiennent plus de 0,5 % d’alcool sur toute l'étendue du pays. Cette « Prohibition » marque le triomphe des ligues de vertu.

Il est entré en vigueur un an après sa ratification, le 17 janvier 1920 (certains États avaient déjà imposé cette interdiction dans leur territoire avant la ratification).

 

Mais il s'ensuit paradoxalement une explosion des trafics illégaux par des « bootleggers », ainsi appelés parce qu'ils cachent des bouteilles dans leurs bottes. Les organisations mafieuses d'origine sicilienne, transplantées aux États-Unis par la dernière vague d'immigration, sautent sur l'occasion pour étendre leurs activités avec des hommes comme Al Capone ou Lucky Luciano. La corruption gangrène la police et l'administration et la criminalité s'étend.

Face à un tel échec, le gouvernement américain choisit de reculer. Le 17 février 1933, au tout début de la présidence de Franklin Delanoo Roosevelt, est voté le « Blaine Act » du sénateur John J. Blaine, qui autorise la vente de bière.

Puis le 5 décembre 1933 est voté le 21e amendement qui annule le 18e.

La Prohibition cesse dès lors de ronger la société américaine.

 

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 00:01

Le 5 janvier 1846, le congrès des États-Unis procède à un vote qui a pour but de cesser de partager avec le Royaume-Uni les terres situées dans la région de l'Oregon. La Convention mise au point entre les deux pays en 1818 avait établi la frontière au niveau du 49e parallèle en partant du lac des Bois jusqu'au Rocheuses.

Grâce à ce vote, les États-Unis annexent l'Oregon Country qui correspond aujourd'hui aux états de l'Oregon, de Washington et de l'Idaho (712 500 km2). La frontière sera légèrement modifiée lors du traité de l'Oregon.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 00:01

Le jeudi 28 octobre 1886, La statue de la liberté est inaugurée à l'entrée du port de New York. Le président de la cérémonie est le président américain, Cleveland.

 

C'est la plus colossale statue jamais construite (46 mètres de haut et 93 avec le piédestal). Elle est l'œuvre du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi. Construite en plaques de cuivre moulées, elle est dotée d'une armature de fer conçue par Gustave Eiffel.

 

Elle est installée sur l'île de Liberty Island à New York. La France l'a offert aux Etats-Unis pour célébrer l'amitié franco-américaine pendant la guerre d'indépendance.  Ce cadeau été financé par une souscription publique des deux côtés de l'Atlantique.

 

Lorsque la statue de la Liberté fut imaginée, tout au début du projet, nous étions en 1865. Edouard de Laboulaye, un républicain américanophile et professeur de droit - c'est lui qui proposa sa construction - supposa que 11 ans étaient suffisant pour sa construction, et qu'elle pourrait être inauguré le jour du centenaire de l'indépendance américaine, le 4 juillet 1876. Ce planning optimiste ne fut pas tenu, et entre les retards de construction, les manques de moyens pour financer les ouvriers et le matériel, et les errements politiques dans les deux pays, le sculpteur Auguste Bartholdi ne put faire mieux de 21 ans pour tout boucler.

Le socle terminé, les officiels américains purent avancer une date définitive. Le 4 juillet 1886 aurait été parfait, pile 110 ans après l'indépendance, mais malheureusement le socle eu du retard il cette date était impossible à tenir. Il fut choisi le 28 octobre 1886.

La baie de New-York était couverte de bateaux, la plupart à vapeur; une fumée épaisse de déployait dans le ciel. New-York avait décidé que ce jour serait férié pour permettre à la population de participer. Cet appel fut entendu, près d'un million de personnes ont participé à la cérémonie. La journée commença par des parades, des défilés des corps de métier de la ville. La population agitait à tour de bras des drapeaux américains et français, tous étaient dans une grande joie.

 

Un poème d'Emma Lazarus

Dès 1883 a été gravé dans le piédestal de « La Liberté éclairant le monde » un sonnet de la poétesse Emma Lazarus (1849-1887). Il s'adresse aux millions d'immigrants qui ont débarqué à Ellis Island et pour lesquels la statue de la Liberté figurait l'espoir d'une vie meilleure :

 

« Give me your tired, your poor,

Your huddled masses yearning to breathe free,

The wretched refuse of your teeming shore.

Send these, the homeless, tempest-tost, to me,

I lift my lamp beside the golden door !

 

Donne-moi tes pauvres, tes exténués

Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,

Le rebut de tes rivages surpeuplés,

Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte

De ma lumière, j'éclaire la porte d'or ! ».

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 00:01

La ville de New-York inaugure son premier métro le mardi 27 octobre 1904.

Elle suit ainsi l'exemple de Londres qui s'est dotée du tout premier métro au monde en 1863, suivie ensuite de Paris en 1900 et de Berlin en 1902.

 

La station de métro de 14th Street à New York en 1904.

Avant la mise en service des premières lignes de métro souterraines en 1904, la ville possédait plusieurs lignes de chemin de fer aériennes, éparpillées dans les différents comtés de la future ville de New York.

 

Rapidement le réseau s'étend et son exploitation est confiée à deux sociétés privées, l'IRT (Interborough Rapid Transit) et la BRT (Brooklyn Rapid Transit).

Les deux sociétés privées privilégièrent le développement de lignes aériennes, plus faciles à construire et rapidement mises en exploitation.

 

En 1940 les deux réseaux sont rachetés par le City of Greater New York, et la construction de lignes souterraines privilégiée.

Les lignes aériennes redondantes sont supprimées et le réseau progressivement étendu sous l'égide d'une nouvelle structure publique : la New York Transit Authority, créée en 1953.

En 1968, celle-ci est mise sous tutelle de la Metropolitan Transportation Authority : MTA.

 

 

Aujourd'hui, le métro new-yorkais est le plus grand au monde. Il compte 28 lignes différentes, 469 stations et près de 373 kilomètres de lignes pour la plupart à 4 voies (soit un total de 1355 km de voies ferrées !)

En comparaison, le métro parisien compte 16 lignes et près de 220 kilomètres de voies ferrées.

 

Lire ou relire : 10 janvier 1863 - Inauguration du premier métro du monde à Londres

 

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 23:01

Le 22 octobre 1962, à Washington, dans un discours mémorable prononcé d'une voix grave, le président américain John Fitzgerald Kennedy lance un ultimatum à peine voilé aux Soviétiques. Il les met en demeure de retirer les fusées à tête nucléaire installées à Cuba, aux portes des États-Unis.

Une semaine plus tôt, des photos aériennes prises par un avion-espion U2 ont révélé au président américain que les Soviétiques étaient en train d'installer des bases de lancement de fusées à tête nucléaire sur l'île de Cuba, à 200 kilomètres de la Floride et à portée immédiate des métropoles américaines.

Pour les Américains, cette épée de Damoclès est inadmissible.

 

Le monde tremble dans la crainte d'une guerre nucléaire entre les deux superpuissances.

Le président Kennedy confie la gestion de la crise à un Conseil de sécurité nationale placé sous l'autorité de son frère Bob et du Secrétaire à la Défense McNamara. Le vice-président Lyndon Johnson y participe exceptionnellement.

Pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, dans le secret, ce conseil élabore tous les scénarios possibles face à ce casus belli, y compris le pire, à savoir un bombardement de Cuba avec le risque d'un engrenage nucléaire.

 

Le 19 octobre, dans le salon ovale de la Maison Blanche, le général en chef de l'aviation (US Air Force) Curtis Le May tente encore de convaincre le président d'employer la manière forte.

Américains et Soviétiques négocient pendant ce temps dans les coulisses.

La tension est à son comble. Le président choisit en définitive le bluff et, dans son discours du 22 octobre, annonce une « quarantaine » autour de Cuba pour empêcher les navires communistes de livrer le matériel destiné aux bases de missiles.

C'est un jeu extrêmement périlleux : avec ce blocus (un acte de guerre qui ne dit pas son nom), on frôle à tout moment l'incident qui pourrait dégénérer en troisième guerre mondiale.

 

Dès le 24 octobre, des cargos soviétiques renoncent à poursuivre leur route vers l'île. Le 26 octobre, Nikita Khrouchtchev propose des négociations mais Kennedy ne veut rien d'officiel qui rappellerait les tristement célèbres accords de Munich (1938).

 

Le lendemain, un avion-espion U2 est abattu au-dessus de Cuba et son pilote tué. Kennedy prévient les Soviétiques que la prochaine agression de ce type serait suivie d'un bombardement des sites de missiles.

Mais finalement, du bout des lèvres, il accepte le principe des négociations et prend par écrit l'engagement de ne jamais tenter d'envahir Cuba. Par une clause secrète, il  s'engage aussi à démanteler ses missiles en Turquie, aux frontières de l'URSS.

 

Le 28 octobre, Khrouchtchev, l'honneur sauf, s'incline et accepte de démonter les sites de missiles.

 

Relire aussi :

14 octobre 1962 - Début de la crise des missiles de Cuba

30 août 1963 - mise en place du « téléphone rouge »

L’histoire d’un téléphone rouge qui n'était ni téléphone, ni rouge

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 23:26

Dix ans après la proclamation unilatérale d'Indépendance américaine, et quatre ans après la reconnaissance de cette indépendance par l’Angleterre, les treize États qui forment le pays décident d'établir une Constitution afin de définir précisément les fonctions du Congrès.

 

Les idées développées par le philosophe français Montesquieu dans « l'Esprit des Lois » et celles du Britannique John Locke ont largement inspiré le texte, rédigé, entre autres, par Benjamin Franklin.

On y retrouve la séparation des pouvoirs entre exécutif, législatif et judiciaire ainsi que les principes d'un système fédéral moderne. La Constitution américaine est l'une des plus anciennes de toutes. Basée sur un modèle républicain, elle se centre en particulier sur la souveraineté du peuple.

 

Voir également :

15 septembre 1777 - Le Congrès américain adopte les « Articles de Confédération »

17 décembre 1777 - La France reconnaît l'indépendance de l'Amérique

3 septembre 1783 - Fin de la guerre d’Indépendance américaine

 

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 23:01

Le téléphone rouge est une ligne de communication directe établie le 30 août 1963 entre les États-Unis et l’Union soviétique après que la crise des missiles a mené le monde au bord de la guerre mondiale en 1962.

 

Le contexte

La Guerre froide entre les Etats-Unis et l'Union soviétique poussée à son paroxysme. En octobre 1962, les Américains détectent la présence de missiles soviétiques sur l'île de Cuba, située 160 Km au sud de la Floride. Les flottes des deux puissances se mettent en place, un bras de fer s'engage. Des deux côtés du monde, les dirigeants craignent un conflit nucléaire.

Progressivement, pour prévenir le retour à une telle situation, l'idée de mettre en place un canal de discussion entre les deux grands fait surface.

Lors de cette crise, il avait fallu douze heures aux Américains pour déchiffrer le message de Nikita Khrouchtchev à John Kennedy. Il fallait trouver un moyen de communication sécurisé et rapide.

 

Le projet a été évoqué dès le 12 décembre 1962.

L'accord entre l'Union soviétique et les États-Unis a été signé aujourd'hui ce 20 juin 1963 à Genève.

 

Le fameux « téléphone rouge » n'a pas de combiné, ni de cadran à chiffres et n’est même pas rouge.

Ce que l’on nomme « téléphone rouge » est réalité constitué d'un radio téléscripteur encodant des textes.

Il existait en fait un circuit télégraphique qui passait par Washington, Londres, Copenhague, Stockholm, Helsinki et Moscou ; et un second circuit radiotélégraphique qui allait de Washington à Moscou, en passant par Tanger.

Autre idée reçue, cette liaison n’aboutit pas dans le Bureau ovale de la Maison blanche, mais au Pentagone.

Le vendredi 30 août 1963, Washington envoie son premier message crypté à Moscou.

Il s'agit d'une phrase sans signification précise  – The quick brown fox jumped over the lazy dog’s back 1243567890 (Le rapide renard brun a sauté par-dessus le chien paresseux) – mais dont le but est de tester la fiabilité dispositif.

En effet ce message a l’avantage d’utiliser toutes les lettres de l’alphabet anglais ainsi que tous les chiffres arabes.

 

Une ligne utilisée uniquement qu’en cas de crise majeure

En 1967, les Russes décrochent le téléphone rouge pour obtenir des Américains qu’ils mettent la pression sur Israël pour voir la fin de la Guerre des Six Jours au Proche-Orient. Ce sont près de 20 messages entre le ministre américain de la Défense, Robert McNamara, et le président du conseil des ministres de l’URSS, Kossyguine, qui sont échangés pendant ce conflit arabo-israélien.

A nouveau mis à contribution, le téléphone est utilisé en 1971 lors du conflit indo-pakistanais, mais également en 1973 lors de la Guerre du Kippour. Et en 1979, Jimmy Carter met en garde l’URSS sur les conséquences du déploiement des troupes soviétiques en Afghanistan.

 

Une ligne téléphonique directe fut mise en place en 1971, et une ligne de fax en 1986.

La ligne « historique » n’est plus utilisée depuis longtemps (les présidents communiquent désormais en s’appelant directement), mais reste parait-il dans un très bon état.

 

Voir aussi :

14 octobre 1962 - Début de la crise des missiles de Cuba

L’histoire d’un téléphone rouge qui n'était ni téléphone, ni rouge

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 23:01

 

Le 15 août 1969 se tient dans la prairie de Woostock, dans l'État de New York, un festival de musique plus ou moins improvisé. Il réunit pendant trois jours près de 400.000 personnes pour célébrer l'amour, la paix, la musique.

août 1969 festival de Woodstock

Ces jeunes gens issus des classes moyennes, aux tenues bariolées et fleuries, se qualifient d'hippies. Ils sont à la pointe du combat pacifiste contre l'intervention américaine au Vietnam avec un mot d'ordre plein de naïve fraîcheur : « Make love, not war » (Faites l'amour, pas la guerre).

Ils sont ainsi désireux de se libérer des codes sociaux et de vivre leurs rêves, au besoin en s'aidant de quelques drogues. La plus en vogue est alors le LSD.

 

Les plus grandes stars du rock se succéderont sur la scène : Joan Baez, Joe Cocker, Janis Joplin, Santana, The Who... et Jimi Hendrix qui y interprétera l'hymne américain, « Star Splangled Banner », de façon à évoquer les bombes qui tombent alors sur le Vietnam.

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 23:43

À la suite d'une altercation avec les forces policières, des émeutes raciales éclatent dans Watts, un quartier de Los Angeles.

 

Le 11 août 1965, le quartier de Watts, le ghetto noir de Los Angeles, se révolte.

Ses habitants vivent dans des lieux insalubres, sans électricité et la plupart n'ont pas de travail. La tentative d'arrestation par la police d'un conducteur noir met le feu aux poudres.

 

Les six jours de violence qui suivent se soldent par un bilan désolant : 34 morts, plus de 1.100 blessés, 977 bâtiments détruits ou endommagés (les dégâts matériels furent évalués à 35 millions de dollars). On comptera 4.000 arrestations.

 

 

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 23:08

Le samedi 22 juillet 1944 prend fin à Bretton Woods (New-Hampshire, États-Unis) une conférence financière réunissant 44 nations alliées. Après trois semaines de travaux, cette conférence met en place un nouveau système financier destiné à corriger l'instabilité monétaire d'entre les deux guerres mondiales.

À l'instigation de l'économiste britannique John Maynard Keynes, l'étalon-or est abandonné au profit d'un étalon-change or (le « Gold Exchange Standard ») qui accorde une place prépondérante au dollar. Ce système perdurera jusqu'à l'abandon par le président Nixon de la convertibilité du dollar en or, le 15 août 1971.

À Bretton Woods sont par ailleurs créés le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BIRD, Banque Internationale pour la reconstruction et le développement).

 

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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 23:01

Le 26 mai 1637, en Nouvelle-Angleterre, la colonie du Connecticut ordonne des représailles suite au massacre de quelques fermiers par les Indiens locaux.

Le capitaine John Mason réunit 90 hommes. Il attaque par surprise et incendie le camp principal des Indiens Péquots. Six cents hommes, femmes et enfants périssent en une heure. Les assaillants n'éprouvent aucune perte.

 

Cette opération, connue sous le nom de « Mystic Massacre », inaugure la longue litanie d'horreurs qui marque les guerres indiennes...

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 00:48

Le dimanche 9 avril 1865, la bataille d'Appomattox met fin à la guerre de Sécession.

Sans aucune possibilité de retraite, le général Robert Edward Lee est contraint à capituler à Appomattox, en Virginie, devant le général Grant.

Sherman et ce dernier avaient monté ensemble un plan d’attaque qui ne laissait aucune chance aux confédérés. En effet, pendant que Grant lançait ses offensives contre la Virginie, pour atteindre Richmond, Sherman marchait sur Atlanta puis sur Savannah dans le but de remonter vers le nord afin d’encercler ses ennemis. Le reste des troupes sudistes abandonneront les combats les semaines suivantes, mettant définitivement fin à la guerre de Sécession.

 

Le général Joseph Johnston se rend à son tour le 26 avril 1865 au général Sherman. L'ultime reddition a lieu le 23 juin 1865. Elle est le fait du général de brigade Stand Watie qui a la particularité d'être un chef cherokee et le seul général indien de la guerre de Sécession.

 

 

Le bilan de la guerre de Sécession s'avère très lourd. Les combats ont au total mobilisé quatre millions de combattants. Ils ont fait 359.000 morts chez les vainqueurs nordistes et 258.000 chez les Sudistes.

Aux pertes militaires s'ajoutent quelques centaines de milliers de victimes civiles. Ainsi, la guerre la plus dure qu'aient jamais livrée les États-Unis aura été une guerre civile. Elle aura fait plus de victimes américaines que toutes les guerres du XXe siècle, y compris les deux guerres mondiales !...

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 23:01

Le vendredi 6 avril 1917, sur une proposition du président Wilson, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France. Les Américains renoncent ainsi à leur neutralité proclamée en 1914.

Pendant trente mois, les combats opposant Allemands et Austro-Hongrois à la Triple-Entente (Français, Anglais, Russes et autres alliés) se sont enlisés dans les tranchées.

La lassitude commence à se faire sentir dans les deux camps et principalement chez les Puissances centrales, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, très affectées par le blocus de leurs côtes par la marine anglaise. Empêchés de s'approvisionner correctement depuis avril 1915, soit deux ans déjà, les citadins allemands souffrent de la disette...

En désespoir de cause, l'état-major allemand joue son va-tout. Au risque de heurter les États-Unis, encore neutres, il proclame le 31 janvier 1917 la reprise de la guerre sous-marine à outrance et déclare les eaux territoriales britanniques zone de guerre.

 

Dès le 16 janvier 1917, Arthur Zimmerman, Secrétaire d'État allemand aux Affaires étrangères, adresse un télégramme secret à son homologue mexicain. Il lui fait part de l'intention de son pays de reprendre la guerre sous-marine à outrance (la guerre sous-marine reprend en effet dès le 1er février 1917).

Le télégramme est intercepté par la Marine britannique et transmis au président américain. L’information fait basculer l'opinion américaine, jusque-là neutraliste.

Les États-Unis entrent donc dans la guerre aux côtés des Alliés le 6 avril 1917.

 

Avec l'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre, celle-ci prend un caractère non plus européen mais mondial. 

 

Relire aussi : 16 janvier 1917 - Le télégramme de Zimmermann provoque l’entrée en Guerre des États-Unis

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 00:01

Le dimanche 6 mars 1836, 5.000 soldats mexicains, sous le commandement du général Antonio Lopez de Santa Anna, s'emparent de Fort Alamo, au Texas, après des combats acharnés.

Au début du XIXe siècle, le Texas appartient encore au tout jeune État mexicain… officiellement. Mais à ses 4.000 habitants hispaniques étaient venus s'ajouter de nombreux colons nord-américains accompagnés de leurs esclaves. Des centaines d'éleveurs et de fermiers américains s'approprient donc les terres sans se préoccuper des lois mexicaines et sans apprendre l'espagnol.

Les nouveaux habitants se heurtent au gouvernement mexicain, notamment parce qu'il prétend abolir l'esclavage ! Ils proclament leur autonomie à l'initiative de l'un d'eux, Sam Houston

 

Mexico délègue le général Santa Anna sur place pour faire régner la loi mexicaine au Texas.

Deux colons, James Bowie et William Travis, décident d'attendre les Mexicains dans une ancienne mission hâtivement fortifiée, près de San Antonio, avec 160 hommes. Tandis que l'armée ennemie l'encercle, il est rejoint par quelques dizaines de volontaires américains conduits par un trappeur de légende originaire du Tennessee : Davy Crockett (49 ans).

 

Pendant 13 jours, sans répit, les Mexicains canonnent le fort.

Le 5 mars, le général Santa Anna échafaude le plan d'attaque du fort. Il pense triompher aisément mais espère, avec ce massacre, terrifier les rebelles de tout le Texas. (C'est le contraire qui va se produire puisque la chute d'Alamo fera des victimes de véritables martyrs et galvanisera les troupes du Général Houston).

 

Le 6 mars à quatre heures du matin et le fort tout entier est endormi. Les sentinelles se sont assoupies, épuisées comme tous les défenseurs par les treize jours de siège dont les nuits ont été perturbées par d'intenses bombardements. A l'extérieur, l'armée mexicaine prend position pour l'assaut final. Un peu avant cinq heures, les Mexicains passent à l'offensive sous les cris « Viva Santa Anna » et attaque Alamo par les quatre cotés.

 

Quand l'alerte est donnée, chacun se précipite à son poste mais le combat est trop inégal.

Dans un premier temps, les insurgés, appuyés par leur artillerie, causèrent de terribles pertes aux Mexicains. Des bataillons entiers furent décimés et un Général fut même blessé au combat. Mais les 189 combattants d'Alamo ne peuvent plus faire face quand les canons ennemis perforent le mur du Nord. Les Texans, voulant protéger ce trou béant dans leur fortification, dirigent leur artillerie vers la brèche mais rendent par la même, le sud-ouest vulnérable qui tombe aux mains des assaillants.

À 6 h 30, la bataille était terminée. Les soldats mexicains inspectèrent chaque corps et poignardèrent tous ceux qui bougeaient.

Les 189 défenseurs du Fort furent tués, dont le trappeur Davy Crockett.

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