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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 00:01

Le roi de France François II succombe à une otite. Son frère Charles IX, âgé de 10 ans ne peut gouverner seul. La reine mère Catherine de Médicis assure la régence jusqu'à sa majorité. Mais finalement, elle gouvernera dans l'ombre de son fils jusqu'à sa mort en 1573.

 http://p0.storage.canalblog.com/02/94/291893/38114128_p.jpg

Charles IX est né le 27 juin 1550 au château royal de Saint-Germain-en-Laye.

Charles-Maximilien de France, est le troisième fils et le cinquième des dix enfants d'Henri II et de Catherine de Médicis.

Sous son règne, le royaume est déchiré par les guerres de religion, malgré tous les efforts déployés par sa mère Catherine pour les empêcher. Après plusieurs tentatives de réconciliation, son règne déboucha sur le massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572.

Il est décédé à 23 ans le 30 mai 1574 au château de Vincennes, sans descendant mâle. Son frère lui succédera sous le nom d’Henry III.

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 00:01

Le 1er décembre 1949 disparaissent les derniers tickets de rationnement, sur le sucre, l'essence et le café ; le gouvernement de la IVe République supprime par ailleurs le haut-commissariat au ravitaillement.

http://www.annefrankguide.net/fr-fr/content/boutique.jpg

Le rationnement, apparu pendant la guerre et l'occupation allemande, avait du être maintenu et même accentué après la chute du nazisme. La « carte de pain », supprimée en mai 1945, avait été rétablie en décembre 1945 pour n'être finalement supprimée que le 1er février 1949.

 http://www.cg73.fr/archives73/expo_savoie_des_ombres/pano18/pages/02-05-RAV_14.jpg

Les conditions de vie des Français ne commencent à s'améliorer vraiment qu'après la signature du plan Marshall par la France, le 3 avril 1948, et l'octroi de 2,7 milliards de dollars par les États-Unis. La liste des produits de consommation rationnés se réduit très vite...

Les Français entrent bientôt dans la « société de consommation ».

 

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 23:01

Suite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance.

Pour ce faire, le fondateur de la IIIe république est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon. Opposé à la capitulation, Gambetta s’envole en ballon de la butte Montmartre avec son assistant Spuller devant une foule ébahie et enthousiaste.

http://www.parisrevolutionnaire.com/IMG/jpg/St_Pierre_pl_Depart_de_Gambetta_Ballon_Armand_Barbes_43_max.jpg

Le ballon est l'unique moyen des assiégés pour échapper au blocus.

Le ballon, de 16 mètres de diamètre, est gonflé au gaz d'éclairage. il en faut 1200m3. Gambetta veut monter dans la nacelle, mais Nadar le décourage : il n'y a pas un souffle de vent. L'opération est remise au lendemain.
Le 7 octobre, le départ est enfin possible. Le ballon monte jusqu'à cent mètres et attend le vent. Il faut un vent de nord pour que le balon aille vers Tours. Hélas, c'est un vent de sud-est qui se lève et le ballon file vers les lignes Prussiennes au nord de Paris !

Le Prussiens tirent sur le ballon. Il faut jeter du lest pour prendre de la hauteur et se mettre hors de portée des balles. Mais le vent tombe. Le ballon n'avance plus. Il perd peu à peu de l'altitude. De nouveau les balles crépitent. On passe au dessus de Beauvais. On rase la cime des arbres. On est parti à 10h30 de Montmartre. Il est 15h40. Le ballon s'échoue dans un chêne. La nacelle se coince dans les hautes branches. Gambetta crie « Vive la République », pensant être prêt à mourir. On lui répond: « Vive la France ».

C'est un miracle !
Ils sont sauvés par des paysans qui ont suivi des yeux la chute du ballon. On est dans l'Oise, à 68 km au nord de Paris. Il sort rapidement du bois, on lui prête une voiture rapide. Les ulhans se lancent à sa poursuite jusqu'à Montdidier. Il prend le train jusqu'à Amiens, change de train, gagne Rouen, et de là, toujours par chemin de fer, il arrive enfin à Tours. Le voyage aura finalement duré deux jours et trois heures!

 

Il rejoint la délégation de Tours composée d'Adolphe Crémieux, ministre de la justice, d'Alexandre Glais-Bizoin et de l'amiral Fourichon, ministre de la Marine et des Colonies.

Arrivé à tour, il ajoute le département de la guerre à son portefeuille, met sur pied des armées nouvelles, veille à l'encadrement et au ravitaillement des troupes, crée des manufactures…

 

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 23:01

Philippe IV le Bel devient roi à 17 ans, le 5 octobre 1285, à la mort de son père Philippe III le Hardi, victime du typhus à Perpignan au retour d'une catastrophique expédition contre l'Aragon.

http://ns10.freeheberg.com/~bernie/dmanager//files/Images/philippe_4_le_bel.jpg

Marié l'année précédente à Jeanne de Navarre, qui lui a apporté en dot la Champagne et la Brie et à laquelle il restera toujours fidèle, il est sacré à Reims avec sa femme le 6 janvier 1286, selon la tradition capétienne.

 

Sous son règne, en près de trente ans, la France va consolider ses frontières. La monarchie va échapper à l'emprise du pouvoir religieux et s'écarter des traditions féodales en se dotant d'une administration moderne


 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 23:01

Lors d'un discours télévisé, le président français s'engage à demander aux Algériens de « déterminer eux-mêmes ce qu'ils entendent être en définitive ».

 

Il envisage trois options pour l'Algérie : la sécession totale, la francisation et l'association. Pour les partisans de l'Algérie française, c'est une profonde déception. Une opposition de droite à la politique algérienne va bientôt se faire entendre et Georges Bidault, ancien président du Conseil, fonde le Rassemblement pour l'Algérie Française.

L'Algérie accèdera à l'indépendance le 5 juillet 1962 après sept ans et demi de guerre.

 

Relire également : 19 mars 1962 - Cessez-le-feu en Algérie

 

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 23:01

De 1648 à 1652, le pouvoir royal français est mis à mal par des révoltes successives. Issues du parlement dans un premier temps, elles se sont étendues aux princes du royaume. 

La régente Anne d'Autriche et Mazarin, pour réaffirmer l'autorité royale et réduire l'opposition parlementaire, font arrêter le conseiller Broussel. Ils profitent de la célébration de la victoire du prince de Condé sur l’Espagne à Lens pour agir, convaincus du soutien sans faille du général.

Mais, sitôt averti, le peuple se révolte et dresse des barricades dans les rues de Paris. Mazarin fera alors libérer Broussel et la Cour ira se réfugier quelques mois à Saint-Germain-en-Laye.

La Fronde parlementaire sera suivie par la Fronde des princes, toutes deux mouvements d'opposition à l'autorité royale.

 

Voir aussi :  20 août 1648 - La bataille de Lens, dernière bataille de la Guerre de Trente ans

 

 

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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 23:01

Pour tenter une réconciliation entre protestants et catholiques, Jeanne d'Albret et Catherine de Médicis décident de marier leurs enfants, Henri de Navarre et Marguerite de Valois.

http://ancrehistoire.fr/Henri%20IV/h-et-m.jpg

Les catholiques profiteront du rassemblement des protestants pour les noces à Paris, pour ordonner le massacre de la Saint-Barthélemy (nuit du 23 au 24 août 1572).

Henri de Navarre, devenu roi de France sous le nom d'Henri IV en 1589 et voulant assurer sa descendance, fera annuler le mariage le 17 décembre 1599 et épousera le 5 octobre 1600 la fille du duc de Toscane, Marie de Médicis.

 

 

C’est pour ce mariage, que la célèbre expression d’Henri de Navarre voit le jour. Comme il se converti au catholicisme il aurait dit : « Paris vaut bien une messe ».

 

 

Relire aussi :

24 août 1572 - Massacre de la Saint-Barthélemy

27 février 1594 - Sacre d'Henri IV

 

 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 23:01

Henry V d'Angleterre débarque ses troupes à l'embouchure de la Touques (aujourd'hui Trouville) : 10.000 hommes et du matériel d'artillerie.

Aussitôt, le siège du château est entrepris, lequel tombe le 9. L'avancée anglaise est alors irrésistible et les citadelles normandes se rendent les unes après les autres : Lisieux, Dives, le 13, Auvillars, le 14, Eterville, le 17.

Caen est assiégé dès le 18 août. Puis Bayeux (15 septembre), Alençon (12 octobre), Falaise (novembre). Seul le Mont-Saint-Michel résista…

 

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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 23:01

La fête nationale commémore un événement historique, politique ou culturel lié à l'histoire de l'État. Dans la majorité des pays, la fête nationale marque la naissance de la nation : indépendance, notamment vis-à-vis des anciennes puissances coloniales européennes, unification de plusieurs territoires, émancipation vis-à-vis du souverain comme en France (« Révolution française »), prestation de serment du premier souverain comme en Belgique (« fête nationale belge »), proclamation de la République, adoption d'une constitution…

Fête nationale en France depuis 1880, le 14 juillet commémore la prise de la Bastille de 1789, mais aussi un événement moins connu : la fête de la Fédération de 1790.

 

14 juillet 1789 - Prise de la Bastille

La prise de la Bastille marque le point de départ du mouvement révolutionnaire français.

Voir détails

 

14 juillet 1790 - Fête de la Fédération à Paris

Le 14 juillet 1790 est le premier anniversaire de la prise de la Bastille. Cet événement est appelé Fête de la Fédération. Les célébrations ont lieu à Paris, sur le Champs-de-Mars avec la présence de tous les députés français en provenance des 83 départements. Louis XVI est également convié pour prêter serment à la Nation et à la loi.

Cette fête perd de son allant les années suivantes pour resurgir en 1880 en tant que Fête nationale française.

 

6 juillet 1880 - Le 14 juillet est déclaré fête nationale

En 1879, la IIIe République naissante cherche une date pour servir de support à une fête nationale et républicaine.

Après que d'autres dates eurent été envisagées, le député de la Seine Benjamin Raspail dépose le 21 mai 1880 une proposition de loi tendant à adopter le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle.

Si le 14 juillet 1789 (prise de la Bastille) est jugé par certains parlementaires comme une journée trop sanglante, la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, elle, permet le consensus.

La loi, signée par 64 députés, est adoptée par l'Assemblée le 8 juin et par le Sénat le 29 juin. Elle est promulguée le 6 juillet 1880 et précise simplement que « La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle », sans indiquer d'année de référence...

Voir détails

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 23:01

Le baron de Necker, directeur général des finances, est limogé par le roi de France qui le juge trop libéral. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. Ce dernier a pris la route de Bruxelles dans le plus grand secret, car la Cour craint que son renvoi ne provoque des troubles.

Jacques Necker est aussitôt remplacé par Breteuil. La décision royale provoque une insurrection dans la capitale car Necker est très populaire. L'agitation parisienne conduira à la prise de la Bastille le 14 juillet et au rappel de Necker.

 

Relire aussi : 14 juillet 1789 - Prise de la Bastille

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 23:01

Ministre de l’Instruction publique, François Guizot fait voter une loi qui va bouleverser l’enseignement primaire. C'est l'un des textes majeurs de la monarchie de Juillet. Il répond à l'article 69 de la Charte de 1830, qui avait prévu qu'une loi porterait sur « l'instruction publique et la liberté de l'enseignement ».

La loi Guizot organise l'enseignement primaire autour de deux principes :

La liberté de l'enseignement primaire : tout individu âgé de dix-huit ans peut exercer librement la profession d'instituteur primaire, à condition d'obtenir un brevet de capacité, délivré à l'issue d'un examen, et de présenter un certificat de moralité 

L'organisation d'un enseignement primaire public, intégré au sein de l'Université : chaque département français doit entretenir une école normale d'instituteurs pour la formation des maîtres et chaque commune de plus de 500 cents habitants est tenue de se munir et d'entretenir une école primaire et un instituteur (la commune peut néanmoins satisfaire à ses obligations en subventionnant une école primaire confessionnelle établie sur son territoire).

Par ailleurs, les établissements privés sont légalisés et l’instruction religieuse maintenue.

L’instruction publique sera modifiée plus tard par les lois Falloux et Ferry.

 

Liens du jour :

Texte intégral de la loi Guizot

15 mars 1850 - Loi Falloux sur l'enseignement confessionnel

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 23:01

Le lundi 21 juin 1943, la Gestapo investit la villa du docteur Dugoujon, à Caluire-et-Cuire près de Lyon, où se tient une réunion de la Résistance. Jean Moulin, alias Max, est arrêté.

Aux alentours de 15 heures, tout en haut de la montée Castellane qui domine l’île Barbe, sortant de 3 tractions avant noires, une dizaine d’hommes de la Gestapo commandés par Klaus Barbie encerclent la maison du Docteur Dugoujon, place Castellane à Caluire-et-Cuire, où se tient une réunion clandestine de la résistance organisée autour de Jean Moulin.

L’objet de cette réunion, était pour Jean Moulin de rencontrer des responsables de la résistance pour organiser rapidement la relève à la tête de l’Armée Secrète qui vient d’être décapitée par l’arrestation du général Delestraint le 9 juin 1943 à Paris.

Jean Moulin sera identifié par Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon, comme le président du Conseil national de résistance.

Transféré par les Allemands à Paris, il sera torturé et mourra le 8 juillet 1943 dans le train qui l'amenait en Allemagne.

Les circonstances de l'arrestation ne sont pas clairement élucidées : trahison ou simple imprudence ?

Tous les participants à cette réunion, devenue tristement célèbre, sont arrêtés à l'exception de René Hardy, membre de « Combat », qui réussit à s'échapper.

René Hardy avait été arrêté quelques jours plus tôt par la Gestapo avant d'être relâché et n'en avait pas averti les autres...

 

Relire aussi :

27 mai 1943 - première réunion du CNR

8 juillet 1943 - Mort de Jean Moulin

4 juillet 1987 - Perpétuité pour Klaus Barbie

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 23:01

Le Comité Français de la Libération Nationale (CFLN) est créé à Alger.

Il s'agit du gouvernement de la France libre, né de la fusion de celui d'Alger et de celui de Londres. Sa présidence est d'abord assurée par le général de Gaulle et le général Giraud.  

Le 2 octobre 1943, conformément une ordonnance, contresignée par Giraud, met fin ce jour-là à sa co-présidence du CFLN, tandis qu'un décret du même jour définit la fonction de commandement en chef.

Le 3 juin 1944, le CFLN prendra le nom de Gouvernement provisoire de la République française.

Relire aussi : 3 juin 1944 - De Gaulle chef du gouvernement provisoire

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 23:02

Après s'être éclipsé une journée en s'envolant vers Baden-Baden sans même prévenir son premier ministre, Charles de Gaulle prononce un discours de fermeté qui lui permet de reprendre la main politiquement.

 

La signature, avec les syndicats, des Accords de Grenelle, le 27 mai, n'avait pas immédiatement mis fin aux grèves ouvrières.

Le jeudi 30 mai, après avoir effectué la veille un déplacement chez le général Massu à Baden-Baden, de Gaulle prononce à 16 h 30 un discours de fermeté face aux tentatives de renversement du pouvoir.

Cette allocution est radiodiffusée (la télévision étant en grève). Elle intervient au bout d’un mois de crise sociale marquée par des manifestations tournant parfois à l’émeute, et par des grèves importantes conduisant à la paralysie de l’économie du pays.

Charles de Gaulle rejette toutes les demandes de l'opposition concernant sa démission comme la révocation du Premier ministre. Par contre, il annonce la dissolution de l'Assemblée nationale élue en mars 1967.

Le soir même, les gaullistes organisent une grande manifestation de soutien au général sur les Champs-Elysées, montrant leur capacité de mobilisation et indiquant aux différents acteurs des événements du mois de mai qu’ils n’avaient pas le monopole de l’occupation de l’espace public.

Ses choix semblent efficaces puisque les contre-manifestations connaissent un grand succès et que les gaullistes sont renforcés au Parlement après les législatives anticipées du 30 juin.

Des militants gaullistes manifestent le 30 mai 1968
sur les Champs-Elysées leur soutien à Charles de Gaulle.

 

Relire aussi :

13 mai 1968 - Grande manifestation contre de Gaulle

  

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 23:01

Afin de renforcer la Résistance française, Jean Moulin a mis en place une entité politique qui représente chaque mouvement. Il s’agit du Conseil National de la Résistance, qu’il préside lui-même.

Le 27 mai 1943 et après maintes difficultés d’ordre conflictuel, derrière les volets clos de l'appartement de René Corbin au premier étage du 48 rue du Four à Paris, Jean Moulin préside la première réunion du Conseil national de la Résistance.

 

Seuls Jean Moulin et les secrétaires connaissaient l’adresse. Des rendez-vous furent donnés en divers points de Paris, les uns devant informer les autres. Ils se rencontrèrent donc par groupes de deux ou trois et s’acheminèrent vers le lieu connu de l’un d’eux. C’est Meunier et Chambeiron qui avaient organisé ces rencontres. Ces précautions étaient indispensables pour qu’il n’y ait pas de fuites.

 

Ont participé à la réunion :

- les représentants des huit grands mouvements de résistance :

Pierre Villon du Front national de la résistance

Roger Coquoin pour Ceux de la Libération,

Jacques Lecompte-Boinet pour Ceux de la Résistance,

Charles Laurent pour Libération-Nord,

Pascal Copeau pour Libération-Sud,

Jacques-Henri Simon pour Organisation civile et militaire,

Claude Bourdet pour Combat,

Eugène Claudius-Petit pour Franc-Tireur ;

- les représentants des deux grands syndicats d'avant-guerre :

Louis Saillant pour la CGT,

Gaston Tessier pour la CFTC :

- les représentants des six principaux partis politiques de la Troisième République :

André Mercier pour le PC,

André Le Troquer pour la SFIO,

Marc Rucart pour les radicaux,

Georges Bidault pour les démocrates-chrétiens,

Joseph Laniel pour l’Alliance démocratique (droite modérée et laïque),

Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine (droite conservatrice et catholique).

 

Le 21 juin, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo à Caluire, près de Lyon.

Le 8 juillet, il meurt après avoir été soumis à la torture et sans avoir dévoilé aucune information sur l’action du CNR.

 

Relire aussi :

26 janvier 1943 - Fondation du MUR - Mouvements Unis de la Résistance

8 juillet 1943 - Mort de Jean Moulin

 

 

 

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 23:01

Le mercredi 16 mai 1770, Marie-Antoinette (14 ans) épouse Louis (16 ans), petit-fils du roi de France Louis XV.

L'archiduchesse Marie-Antoinette (15ième et avant-dernier enfant de Marie-Thérèse de Habsbourg, impératrice d'Allemagne, et de François 1er de Lorraine) et le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV, se marient à Versailles.

Le duc de Choiseul (ministre du roi Louis XV et favori de la Pompadour) espère ainsi resserrer l'alliance avec l'Autriche et contenir l'agressivité de la Prusse et de l'Angleterre. Mais, les rancœurs anti-autrichiennes reprendront le dessus et Marie-Antoinette sera vite surnommée de manière péjorative « l'Autrichienne ».

Louis XV, de son côté, réjouit d'une alliance qui réconcilie la France et l'Autriche et permet de contenir l'agressivité croissante de la Prusse et la puissance montante de l'Angleterre.

Le sacrement du mariage est conféré à Louis et Marie-Antoinette dans la chapelle de Versailles par l'archevêque de Reims, grand aumônier du roi.

Les deux époux, victimes de la Révolution, seront guillotinés en 1793.

 

Relire aussi :

21 janvier 1793 - Mort de Louis XVI

16 octobre 1793 - Marie-Antoinette est guillotinée

 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 11:00

La révolte des étudiants atteint son point culminant dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 mai. Dès le début de la soirée, 20.000 manifestants occupent le quartier latin, qui prend un aspect insurrectionnel. Les rues se couvrent de barricades, certaines hautes de 3 mètres.

 

Cette nuit là, étudiants et CRS s'affrontent dans de véritables combats de rues : voitures incendiées, rues dépavées, vitrines brisées, centaines de blessés.

Après l'échec des négociations, à 2 heures 15, les CRS se lancent à l'assaut des premières barricades de la rue Gay-Lussac. La police ne prendra la dernière que trois heures plus tard, après de très violents affrontements qui feront plus de 367 blessés (dont 251 chez les policiers). 469 manifestants seront interpellés et 188 véhicules seront incendiés ou endommagés.

Le pays est stupéfait et l'agitation étudiante, jusque-là isolée, rencontre alors la sympathie d'une grande partie de l'opinion publique. La population sympathise avec les émeutiers.

 

Le 13 mai, les syndicats manifesteront avec les étudiants pour protester contre les brutalités policières et, le 14 mai, une vague de grèves commencera.

 

Voir aussi : 3 mai 1968 - Premières barricades de Mai 68

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 23:01

Le 15 avril 1900 l’exposition universelle ouvre au public. Paris quitte le XIXe siècle avec la plus grande exposition universelle jamais organisée en France.

Exposition universelle à Paris 1900

L'Exposition universelle de 1900, dont le thème était « Le bilan d’un siècle », fut la cinquième exposition universelle organisée à Paris après celles de 1855, 1867, 1878 et 1889.

Inaugurée sous un soleil pascal, le 14 Avril, par le président Loubet, l’exposition s’étend sur 216 hectares répartie sur deux sites :

112 hectares du champ-de-Mars et de la colline de Chaillot, d'une part, à l'esplanade des Invalides et le cours la Reine au niveau de la place de la Concorde, d'autre part, en passant par les rives de la Seine ;

104 hectares au bois de Vincennes pour l’exposition sur l’agriculture, les maisons ouvrières, les chemins de fer, les concours sportifs).

L'exposition universelle de 1900 est 10 fois plus étendue que celle de 1855. Elle comporte 136 entrées !

Elle accueille 83.000 exposants dont 45.000 étrangers.

http://www.expositions-universelles.fr/1900-photo/1900-ticket.jpg

Pour cette exposition sont construits le pont Alexandre III, le Grand Palais et le Petit Palais ainsi que les gares d'Orsay, des Invalides et de Lyon. Les frères Lumière présentent leurs films sur écran géant.

 

Le 19 juillet est inaugurée la première ligne du métro parisien (Porte Maillot-Porte de Vincennes).

De plus, au terminus de la ligne, dans le bois de Vincennes, se déroulent, du 14 mai au 28 octobre, les IIe Jeux Olympiques de l'ère moderne !...

 

Le président Émile Loubet invite même les maires de France à un immense banquet dans le jardin des Tuileries...

 

 

Relire aussi : 19 juillet 1900 - Inauguration du métro de Paris

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 23:01

Les forces britanniques, canadiennes, australiennes, néo-zélandaises et terre-neuviennes lancent une grande offensive à Arras (Pas-de-Calais) afin de contraindre les Allemands à s'engager dans une guerre de mouvement.

Planifiée par le haut commandement français, cette attaque va de pair avec l'offensive de Nivelle, qui a lieu à environ 80 km de là. La bataille d'Arras prend officiellement fin le 16 mai sans que les forces britanniques et leurs alliés n'aient pu effectuer de percée majeure.

 

Victoire canadienne fondatrice à Vimy

Le lundi 9 avril 1917, à 5h30 du matin, après un bombardement intensif de quatre jours, destiné à annihiler toute action des forces adverses, la 1re armée britannique, constituée des quatre divisions canadiennes sous les ordres du général Horne (35.000 soldats), s’élance à l’assaut du plateau de Vimy. La maîtrise de cette crête doit permettre à la IIIe armée du général Allenby de progresser en direction de Douai, important nœud de communications, et de libérer la région minière.

Le lieu, fortifié par les Allemands, est entouré de tranchés, barbelés et autres mitrailleuses. La majorité des objectifs est atteint dès le soir mais les combats se prolongeront encore quelques jours.

Cette victoire devient un symbole fort pour la nation naissante qu’est le Canada.

Le 9 avril deviendra d’ailleurs une journée nationale de commémoration, où le drapeau du pays est mis en berne sur la Tour de la paix, monument construit en hommage aux victimes de la Première Guerre mondiale et symbole d’une volonté de paix entre les nations.

http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/uploads/tx_influx/MEDIA_68f356cd-d728-4fdb-a822-dc5a93bb8d64.jpg

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 23:01

À la mort de son cousin Charles IV le Bel, le 1er février 1328, le comte Philippe de Valois (31 ans) a été nommé régent du royaume par ses pairs en attendant que la veuve du précédent roi donne le jour à un héritier. Mais celui-ci est... une fille et donc interdite de couronne.

http://pascale.olivaux.free.fr/Histoire/Photos/Philippe_VI_de_Valois.jpg

Il revient donc aux grands seigneurs du royaume de choisir le futur souverain. Plusieurs prétendants ont des droits équivalents :

- Philippe de Valois fait valoir sa filiation avec Philippe III le Hardi, dont il est le petit-fils par son père (mais il n'est que le neveu de Philippe le Bel).

- Le roi d'Angleterre Édouard III est le petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, sœur des précédents rois.

- Le comte Philippe d'Evreux est en droit aussi de revendiquer la couronne car il est l'époux de Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin mais il n'insiste pas...

 

Après de nombreuses délibérations, à Vincennes, les Grands du royaume se décident le 8 avril 1328 à confier la couronne au régent. Aux yeux des féodaux et des juristes qui les assistent, celui-ci a pour principal avantage de n'être ni Anglais ni Navarrais !

C'est ainsi qu'il devient le premier roi de France de la branche collatérale des Valois sous le nom de Philippe VI. Il est sacré à Reims le 29 mai suivant.

Il est décédé le 22 août 1350.

 

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 22:00

Le 1er avril 1939, le général Franco dictait son dernier bulletin de guerre :
« Aujourd'hui, captive et désarmée l'armée rouge, les troupes nationales ont atteint leurs derniers objectifs militaires. La guerre est terminée. »

 http://3.bp.blogspot.com/-Ceyn_GNuhZI/TY-1-bXzO8I/AAAAAAAAN6A/AVWghpCTpas/s1600/franco.jpg

Le conflit oppose les nationalistes aux républicains depuis 18 juillet 1936 et la victoire législative du Front populaire de gauche quelques mois plus tôt.

En effet, le 18 juillet 1936 éclate au Maroc espagnol un soulèvement militaire, qui s'étend à l'Espagne dès le lendemain et vise à renverser le gouvernement de Front populaire issu des élections législatives de février.

Conservateurs, monarchistes et phalangistes (Groupement politique paramilitaire, fondé en 1933 par José Antonio Primo de Rivera, avec un programme d'inspiration fasciste) fomentent un coup d'État raté.

Cependant les troupes franquistes remportent plusieurs batailles dont celle décisive de l'Èbre, en juillet 1938.

 

Après la conquête de la Catalogne en février 1939, Madrid tombe aux mains des franquistes. C'est la fin d'une guerre civile de 3 ans qui aura coûté à l'Espagne environ 400.000 morts et autant d'exilés. C'est aussi la fin de la « République démocratique des travailleurs de toutes classes », née en 1931.

 

De longues colonnes de réfugiés républicains se pressent à la frontière des Pyrénées et demandent asile en France. La répression, dans les premières années de la dictature franquiste va encore faire plusieurs centaines de milliers de victimes.
Et ce n'est que bien après la Seconde Guerre mondiale que l'Espagne accédera enfin à la sérénité.

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 00:01

Le 19 mars 1815, le roi Louis XVIII quitte piteusement Paris, laissant le champ libre à l'ex-Empereur Napoléon 1er, de retour de l'île d'Elbe.

Après l'abdication de Napoléon 1er, le 6 avril 1814, la monarchie constitutionnelle avait été restaurée par le gouvernement provisoire français et le comte de Provence, frère cadet du malheureux Louis XVI, était monté sur le trône sous le nom de Louis XVIII.

Le 26 février 1815, Napoléon quitte secrètement l'île d'Elbe et débarque le 1er mars à Golfe Juan, près de Cannes. Il reçoit un accueil peu chaleureux en Provence, majoritairement royaliste, mais il est bientôt acclamé dans le Dauphiné.

Le 6 mars, à Grenoble, il est escorté par les troupes envoyées contre lui !

Même le maréchal Ney, qui avait assuré au roi qu’il ramènerait Bonaparte dans une cage de fer, a rejoint l’Empereur pour accompagner son retour…

Face à l’avancée inexorable de Napoléon vers Paris et aux défections des généraux de l’armée française, Louis XVIII préfère ne pas risquer sa tête.

Le 19 mars, il se résigne : « Je vois que tout est fini sur ce point. Ne nous engageons pas dans une résistance inutile. Je suis résolu à partir »

Le lendemain, alors que Napoléon rentre aux Tuileries, acclamé, Louis a déjà atteint Abbeville. Il parvient à Gand, aux Pays-Bas, le 30 mars, après une pause à Ostende où il envisageait de se rendre de nouveau à Hartwell, son exil anglais de 1809 à 1814.

 

Relire également :

1er mars 1815 - Napoléon débarque à Golfe-Juan - début des Cent-Jours

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 00:01

La Commune de Paris est un gouvernement révolutionnaire français qui a duré environ deux mois (du 18 mars au 27 mai 1871).

 

Depuis le début du mois de mars, une agitation importante règne dans la Capitale. Les Parisiens, se sentant trahis par le gouvernement de Défense nationale (qui a capitulé face aux Prussiens et s'est installé à Versailles), sont au bord de l’insurrection.

http://www.ephemanar.net/images/canon_buttes.jpg

Le samedi 18 mars 1871, une émeute éclate sur la butte Montmartre à Paris.

Les tensions poussent le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers (73 ans), à faire enlever des canons érigés par le peuple pour se défendre contre l'ennemi.

Mais les soldats chargés de la mission sont encerclés à Montmartre par une foule pacifique, avec laquelle ils fraternisent. Lorsque le général Lecomte ordonne de tirer sur la foule, il n’est pas obéi et ne fait qu’aviver la haine du peuple. Il sera fait prisonnier et fusillé en même temps que le général Clément Thomas.

 

Le Journal officiel du 21 mars 1871 publie : « Les prolétaires de la capitale, au milieu des défaillances et des trahisons des classes gouvernantes, ont compris que l’heure était arrivée pour eux de sauver la situation en prenant en main la direction des affaires publiques. »

 

 

Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renoncera à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

Le Comité central de la Garde nationale prendra possession de l’Hôtel de ville et organisera l’élection d’une Assemblée communale le 26 mars, et proclamera la « Commune de Paris » le 28 mars 1871 sur la place de l’hôtel de Ville.

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 00:01

Le dimanche 10 mars 1793, à Paris, l'assemblée révolutionnaire de la Convention décrète la levée en masse de 300.000 hommes pour protéger les frontières.

Le soir même, à l'instigation de Danton, elle institue un Tribunal criminel extraordinaire, plus tard appelé Tribunal révolutionnaire.

Le but de cette cour de justice est selon les révolutionnaires de lutter contre « toute entreprise contre-révolutionnaire, tout attentat contre la liberté, tout complot royaliste ». En faisant allusion à la période de troubles et de massacres que vit la France, Danton déclare : « Soyons terribles pour dispenser le peuple de l'être ».

http://www.antoine-saint-just.fr/lieux/paris/tribunal5.jpg

Un tribunal d'exception avait déjà été institué pour juger les « conspirateurs du 10 août 1792 » mais dissous le 29 novembre 1792, une fois sa tâche accomplie. Le nouveau tribunal va devenir l'outil de la Terreur jusqu'à la chute de Robespierre.

Il compte 5 juges, 12 jurés, un accusateur public et 2 substituts nommés par l'Assemblée. Il s'installe dans la Grande Chambre de l'ancien Parlement, dissous en 1790, sur l'île de la Cité, à l'emplacement de l'actuel Palais de Justice.

 

L'accusateur public Fouquier-Tinville use de son autorité pour envoyer à la guillotine aussi bien d'innocents suspects que Charlotte Corday, meurtrière de Marat, l'ex-reine Marie-Antoinette ou des chefs de la Révolution comme ses propres amis Danton, Robespierre et même son cousin Camille Desmoulins.

 

Du 6 avril 1793 au 7 mai 1795, le tribunal voit passer 5.215 accusés et en envoie 2.791 à la guillotine, surtout après la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) qui inaugure la Grande Terreur.

 

Il est supprimé le 31 mai 1795, l'une de ses dernières victimes ayant été Fouquier-Tinville lui-même...

 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 00:01

Le 7 mars 1966, le président de Charles Gaulle informe son homologue américain Lyndon Johnson que la France a décidé de se retirer du commandement intégré de L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et demande, en conséquence, le départ des forces américaines et canadiennes installées sur son sol. Toutefois la France fait toujours partie de l'Alliance atlantique.

Le chef de l'État refuse de voir la politique nucléaire américaine dominer l'organisation. Il demande également aux Etats-Unis d'évacuer leurs bases situées sur le territoire français, à Fontainebleau et à Châteauroux notamment.

En 1966, l'Otan comptait 15 membres - contre 28 actuellement - dont la République fédérale d'Allemagne. La France en était un des piliers. Établi à Paris depuis 1952, le siège de l'Otan déménage à Bruxelles.

« Cher Monsieur le Président, Notre alliance atlantique achèvera dans trois ans son premier terme. Je tiens à vous dire que la France mesure à quel point la solidarité de défense ainsi établie entre quinze peuples libres de l'Occident contribue à assurer leur sécurité, et notamment quel rôle essentiel jouent à cet égard les Etats-Unis. Aussi la France envisage-t-elle dès à présent de rester, le moment venu, partie au traité signé à Washington le 4 avril 1949. Cela signifie que, à moins d'événements qui, au cours des trois prochaines années, viendraient à changer les données fondamentales des rapports entre l'Ouest et l'Est, elle serait en 1969 et plus tard résolue, tout comme aujourd'hui, à combattre aux côtés de ses alliés au cas où l'un d'entre eux serait l'objet d'une agression qui n'aurait pas été provoquée. Cependant, la France considère que les changements accomplis ou en voie de l'être depuis 1949 en Europe, en Asie et ailleurs, ainsi que l'évolution de sa propre situation et de ses propres forces, ne justifient plus, pour ce qui la concerne, les dispositions d'ordre militaire prises après la conclusion de l'alliance, soit en commun sous la forme de conventions multilatérales, soit par accords particuliers entre le gouvernement français et le gouvernement américain. C'est pourquoi la France se propose de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamée par la présence permanente d'éléments militaires alliés, (...) de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN. »

Charles de Gaulle, lettre au président Johnson, 7 mars 1966

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