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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 00:01

Le général français Thomas Arthur de Lally-Tollendal capitule devant les Anglais.

 

Ce comptoir était devenu le plus important des établissements français en Inde.

Arrivés bien après les Portugais (1497), les Anglais (1601) et les Hollandais (1605), les Français ne se sont implantés aux Indes qu'à partir du règne de Louis XIV, dans la seconde moitié du XVII` siècle.

En septembre 1760, le colonel anglais Coôte, à la tête d'une armée, de 4 500 sujets britanniques et de 10 000 indigènes, appuyée par 16 navires, arrive devant Pondichéry.

Lally-Tollendal ne dispose plus que d'un millier d'hommes.

Au bout de sept jours de combat, il s'enferme dans les murs de la ville.

Un siège de 5 mois commence.

 

Le général français Thomas Arthur de Lally-Tollendal capitule devant les Anglais le 16 janvier 1761.

La France ne lui pardonnera pas cette défaite et l'accusera de trahison, eu égard à ses origines irlandaises. Lally-Tollendal sera jugé par le Parlement de Paris et exécuté en 1766.

Son fils, avec le soutien de Voltaire, obtiendra sa réhabilitation en 1778.

 

Quant au comptoir de Pondichéry, il sera restitué à la France par le traité de Paris, en 1763. Souvent occupé par les Britanniques dans les années qui suivront, il sera finalement rendu à l’Inde en 1954.

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 00:01

Le 15 janvier 1790, à Paris, l'Assemblée constituante établit la carte des départements français et fixe leur nombre à 83.

Depuis plus de 1000 ans, la confusion régnait en France entre les provinces, les régions, les villes... Bref, plus personne ne savait exactement à quel territoire il appartenait.

Les députés veulent mettre fin à la confusion administrative héritée d'un millénaire d'Histoire.

Ils envisagent d'abord de créer des circonscriptions géométriques, à l'image des États américains.

 

Mirabeau s'oppose à ce découpage complètement arbitraire :

« Je demande une division qui ne paraisse pas, en quelque sorte, une trop grande nouveauté ; qui, si j'ose le dire, permette de composer avec les préjugés et même avec les erreurs, qui soit également désirée par toutes les provinces et fondée sur des rapports déjà connus. »

 

L'idée était que : la France, c'est la France avec son histoire, ses régions, ses principautés... Elle n'a rien à voir avec les États-Unis tout neufs !

 

Les nouvelles divisions sont baptisées «départements» :

Leurs limites respectent les anciennes provinces. C'est ainsi que la Bretagne et la Normandie sont divisées en cinq départements chacune. Leur taille est telle que chaque citoyen puisse accéder à son chef-lieu en une journée de cheval au maximum.

La surface d'un département est calculée d'après un trajet effectué à cheval : le chef-lieu de département doit être atteint en une journée de cheval au maximum. Les anciens pays gaulois sont dès lors remis à l'ordre du jour comme si l'occupation romaine n'avait jamais eu lieu.

Tous les chefs-lieux ou presque évoquent les anciennes tribus gauloises :

Amiens pour les Ambiens, Beauvais pour les Bellovaques, Cahors pour les Cadurques, Nantes pour les Namnètes, Paris pour les Parisii, Poitiers pour les Pictones, Reims pour les Rèmes, Soissons pour les Suessiones, Tarbes pour les Tarbelles, etc...

 

Lien du jour : Transformation des paroisses en communes

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 00:01

Prisonnier de Charles Quint depuis février 1525, suite à la défaite française de Pavie, François Ier signe le traité de Madrid afin d’être libéré.

Dans ce traité, il renonce à ses prétentions en Italie, à sa souveraineté sur les Flandres et l'Artois et cède la Bourgogne à l'Espagne.

 

François 1er (1494-1547):

François, comte d'Angoulême, cousin et gendre du roi Louis XII, succède à celui-ci sur le trône de France le 1er janvier 1515, sous le nom de François 1er.

histoire roi francois 1er

Cultivé et brave mais fantasque et moyennement intelligent, il engage le pays dans de folles aventures militaires contre son rival Charles Quint.

Lors de la bataille de Pavie en Italie François 1er est capturé.

Il ne tarde pas à dépérir mais retrouve la santé grâce à la visite de sœur, Marguerite d'Angoulême (dont un petit-fils sera le roi Henri IV).

Pendant ce temps, sa mère, Louise de Savoie, gouverne le royaume en qualité de régente.


 

Le 14 janvier 1526, François Ier signe un traité, dans lequel il s’engage à :

  • céder le duché de Bourgogne et le Charolais
  • renoncer à toute revendication sur Naples, le Milanais, Gênes, Asti, les Flandres et l'Artois
  • épouser Éléonore de Habsbourg, sœur de Charles Quint.
  • restituer le patrimoine (meubles et immeubles) du connétable de Bourbon et de ses partisans, avec un dédommagement complet des pertes qu'ils avaient essuyées par la confiscation.
  • forcer Henri d'Albret (le beau-frère de François Ier) à abandonner ses prétentions à la couronne de Navarre.
  • livrer comme otages à Charles Quint son fils aîné, le dauphin François, ainsi que son second fils le duc d'Orléans (futur Henri II) ou, à la place du dernier, douze des principaux seigneurs du royaume que l'empereur désignerait. Ils ne seraient libérés qu'après ratification des clauses du traité par les parlements.
  • retourner en Espagne pour y rester prisonnier de l'empereur si tous les articles de ce traité n'étaient appliqués dans les délais stipulés.

 

François Ier est libéré, en échange ses fils François et Henri le remplace comme otage.

 

Mais, en mars 1526, le roi de France ne respectera aucune des clauses du traité, alors qu’il a laissé en Espagne ses deux fils en otage.

François Ier, tombé malade pendant son emprisonnement, et ayant peur de sa faiblesse, demande le 16 août 1525 à Gilbert Bayard, notaire et secrétaire du Roi de France, de rédiger un texte selon lequel toutes les concessions faites en vue de retrouver sa liberté seraient considérées comme nulles.

Ainsi, à son retour en France après sa libération, le roi de France peut rejeter le traité.

 

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 00:01

Charles Louis-Napoléon Bonaparte, l'ex-empereur des Français meurt le 9 janvier 1873, dans sa résidence de Camdem Place, où il vivait en exil après la défaite de Sedan en 1870.

Camdem Place se trouve dans la petite ville de Chislehurst à onze miles de Londres (environ 20 kilomètres) dans le comté de Kent.

http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/2008/11/15/h_4_ill_1119219_napoleon.jpg

La vie de Charles Louis Napoléon Bonaparte

Né le 20 avril 1808, il est le fils de Louis Bonaparte, frère de Napoléon Ier et roi de Hollande, et de Hortense de Beauharnais, fille de l’impératrice Joséphine.

Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 avec 74 % des voix au suffrage universel masculin. Il devient empereur des Français sous le nom de Napoléon III, le 2 décembre 1852.

Sous Napoléon III, la France connaît des années de progrès économiques : création d’un système bancaire, développement des chemins de fer, transformation des grandes villes.

 

La santé fragile de Napoléon III

Avant même son accession au trône, le futur Napoléon III avait souffert à plusieurs reprises de rhumatismes et de crises de goutte.

Mais surtout, l'Empereur souffrait de calculs. De plus, il  a passé une partie de sa vie en prison et les différents exils à l'étranger ne l'on pas aidé à surmonter un état de santé fragile.

Il a pourtant tenu à taire le plus longtemps possible sa maladie.

C'est donc un homme affaibli qui arrive en Grande-Bretagne.

En juillet 1872, l'Empereur consulta sir Henry Thompson, chirurgien anglais qui avait opéré avec succès le roi Léopold, roi des Belges, souffrant lui aussi d'un calcul rénal.

 

La mort du dernier Empereur

Des interventions chirurgicales survenues le 2, le 6 et le 7 janvier 1873 avaient considérablement affecté son état général.

Le dernier souverain de France s'éteint quelques minutes avant que son chirurgien, le Docteur Thompson, ne tente une dernière opération. Il est 10h45.

 

La date des obsèques a été fixée au 15 janvier afin de laisser aux personnalités et aux délégations venues de France le temps d'arriver.

 

Lien du jour : Histoire des institutions Françaises

 

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 00:01

Depuis la loi "Jules Ferry" du 28 mars 1882, l'instruction était obligatoire pour les enfants des deux sexes, âgés de six ans révolus à treize ans révolus.

Elle peut être donnée soit dans les établissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou privées, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute autre personne qu’il aura choisie.

 

En 1936, la limite d'âge a été portée à 14 ans.

L'instruction obligatoire était initialement prévue de 6 à 13 ans, mais les élèves titulaires du certificat d'études primaires pouvaient quitter l'école dès 11 ans.

En 1936, la loi du 9 août, initiée par Jean Zay, fait passer l'obligation jusqu'à 14 ans.

Cette décision contribuera au développement de l'enseignement secondaire et à la création des collèges.

 

6 janvier 1959 : Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans.

L'Ordonnance du 6 janvier 1959, signée par le président de la République Charles de Gaulle, a ensuite décidé que l'âge de fin de la scolarité obligatoire sera porté de 14 ans à 16 ans.

L’ordonnance prévoyait une sanction en cas de non-respect, sous forme de retrait des allocations familiales.

 humour ralentir école

 

L’instruction obligatoire, ou obligation scolaire, est l'obligation faite aux parents de faire instruire leurs enfants.

L'instruction obligatoire, désormais appelée « obligation scolaire », est fixée dans le 1er livre du Code de l'éducation (art. L131 et suivants). L'article L. 131-2 stipule :

" L'instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents, ou l'un d'entre eux, ou toute personne de leur choix. "

 

La scolarisation des enfants en école maternelle avant 3 ans est facultative (et même sur le point de disparaître).

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 00:01

Le reine mère Catherine de Médicis meurt à l'âge de 70 ans au château de Blois le 5 janvier 1589.

Catherine de Médicis est née le 13 avril 1519 à Florence (Italie) sous le nom de Caterina Maria Romola di Lorenzo de' Medici.

Fille de Laurent II de Médicis (1492-1519), duc d'Urbino, et de Madeleine de la Tour d'Auvergne (1495-1519), elle grandit en Italie d'où elle est originaire par son père. À la mort de ses parents, elle hérite du titre de duchesse d'Urbino, puis de celui de comtesse d'Auvergne à la mort de sa tante Anne d'Auvergne en 1524.

 

Par son mariage avec le futur Henri II, elle devient Dauphine et duchesse de Bretagne de 1536 à 1547, puis reine de France de 1547 à 1559.

 

Mère des rois François II, Charles IX, Henri III, des reines Élisabeth (reine d'Espagne) et Marguerite (dite « la reine Margot »), elle gouverne la France en tant que reine-mère et régente de 1560 à 1564.

 

En effet, à la disparition de son fils François II en1560, elle doit assumer la régence pour Charles IX, alors âgé de 10 ans.

Dès lors, elle joua un rôle prépondérant sur les affaires politiques françaises.

A partir de 1562, quand les guerres de religion éclatèrent entre catholiques et protestants, elle n’eut de cesse de trouver des accords entre les belligérants pour pacifier la France.

Catherine de Médicis fut à l'origine de la signature de nombreux traités de paix, mais fut aussi paradoxalement l’instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy !

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 00:02

Présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot, la loi décidant la construction d'une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu'à la frontière belge est votée.

 

Après avoir débloqué un crédit de 3,3 milliards de francs la "ligne Maginot" sera achevée 5 ans plus tard.

La ligne fortifiée s'étendra sur les frontières orientales de la France sauf sur le massif des Ardennes jugé par les autorités militaires infranchissable !

http://maginotmoselle.free.fr/images/plangeneral3.jpg

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 00:01

 

Sacré et couronné en la cathédrale Notre-Dame de Reims par l'archevêque Robert de Courtenay, le 6 janvier ou le 9 janvier 1317 selon les sources.

Il réunit ensuite, le 2 février 1317, une assemblée de grands et de nobles, de prélats et de bourgeois de Paris, qui déclare qu'il est mieux placé que sa nièce Jeanne, car séparé de saint Louis par deux générations contre trois pour Jeanne, et que « femme ne succède pas au royaume de France ».

 

Après cinq ans et demi de règne, le roi Philippe V, dit "Philippe le Long" meurt à 28 ans.

Il était le quatorzième roi de la dynastie dite des Capétiens directs.

Il fut aussi roi de Navarre sous le nom de Philippe II de Navarre.

roi de france phillipe 5 dit philippe le long

Marié à Jeanne de Bourgogne il n'a eu que quatre filles. Il n'a eu aucun héritier mâle (son fils Philippe né en 1316, est décédé à l'age d'un an).

C'est donc son frère Charles IV le Bel qui lui succède en tant que roi de France et de Navarre.

http://medieval.mrugala.net/Personnages/Charles%204.jpg

(un petit air de famille, non ?)

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 00:01

Après sa rencontre avec le général de Gaulle, Jean Moulin est parachuté en Provence, dans la nuit du 1er au 2 janvier, pour accomplir la lourde mission qu’on lui a confiée :

Unifier la résistance sous l’autorité du général de Gaulle.

 

Il met à profit sa longue expérience administrative pour réorganiser la Résistance. Il mettra en place plusieurs services de communication et d’études après avoir fondé l’Armée secrète, dirigée par le général Delestraint.

 

Tout en tissant sa toile secrète, Jean Moulin va mener au grand jour, dans le sud du pays, la vie paisible d'un ancien préfet à la retraite !

 jean moulin

Ses actions de coordination des réseaux aboutissent à la création du Conseil national de la Résistance en mai 1943, qu'il ne préside que brièvement, puisqu’il est arrêté par la Gestapo de Lyon le 21 juin suivant.

Le 8 juillet 1943, il meurt des suites des tortures et des mauvais traitements.

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