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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 23:01

Le vendredi 6 avril 1917, sur une proposition du président Wilson, le Congrès américain vote l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés de la France. Les Américains renoncent ainsi à leur neutralité proclamée en 1914.

Pendant trente mois, les combats opposant Allemands et Austro-Hongrois à la Triple-Entente (Français, Anglais, Russes et autres alliés) se sont enlisés dans les tranchées.

La lassitude commence à se faire sentir dans les deux camps et principalement chez les Puissances centrales, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, très affectées par le blocus de leurs côtes par la marine anglaise. Empêchés de s'approvisionner correctement depuis avril 1915, soit deux ans déjà, les citadins allemands souffrent de la disette...

En désespoir de cause, l'état-major allemand joue son va-tout. Au risque de heurter les États-Unis, encore neutres, il proclame le 31 janvier 1917 la reprise de la guerre sous-marine à outrance et déclare les eaux territoriales britanniques zone de guerre.

 

Dès le 16 janvier 1917, Arthur Zimmerman, Secrétaire d'État allemand aux Affaires étrangères, adresse un télégramme secret à son homologue mexicain. Il lui fait part de l'intention de son pays de reprendre la guerre sous-marine à outrance (la guerre sous-marine reprend en effet dès le 1er février 1917).

Le télégramme est intercepté par la Marine britannique et transmis au président américain. L’information fait basculer l'opinion américaine, jusque-là neutraliste.

Les États-Unis entrent donc dans la guerre aux côtés des Alliés le 6 avril 1917.

 

Avec l'entrée des États-Unis dans la Grande Guerre, celle-ci prend un caractère non plus européen mais mondial. 

 

Relire aussi : 16 janvier 1917 - Le télégramme de Zimmermann provoque l’entrée en Guerre des États-Unis

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 00:03

Situé sur le plateau des Glières à 1400 mètres d’altitude, dans le massif des Bornes en Haute-Savoie, créé par l'Armée secrète le 31 janvier 1944, le Maquis des Glières est commandé par l'ex-officier d'active Tom Morel et encadré par des anciens du 27e BCA d’Annecy.
C'est le premier grand maquis à avoir affronté les Allemands le 26 mars 1944.
Ce jour là, trois bataillons de la 157e division de la Wehrmacht, appuyés par l'aviation et l'artillerie, prennent d'assaut le plateau des Glières. Cette bataille met fin au premier « maquis » de la Résistance.

Le dimanche 26 mars 1944, le commandant allemand du secteur envoie deux patrouilles en reconnaissance vers les hauteurs du plateau. L'une d'elles est facilement repoussée mais l'autre arrive à contourner les défenses du maquis. Il s'ensuit un bref affrontement durant lequel deux « maquisards » sont tués et un autre blessé.

 

Les Allemands donnent l'assaut aussitôt après, avec le concours de la Milice française. Le capitaine Maurice Anjot, qui a remplacé Tom Morel à la tête du maquis, juge que ses hommes ont tenu les positions assez longtemps et que l'honneur est sauf. Il décide d’évacuer le plateau avec tous ses hommes.

 

Dans la retraite, cependant, 210 résistants sont capturés par l’ennemi ou ses alliés de la Milice ou la police de Vichy. Une centaine sont fusillés, parfois après avoir été torturés.

 

La « bataille des Glières » devient un enjeu dans la guerre des ondes que se livrent la France Libre de De Gaulle et le gouvernement collaborationniste de Vichy.

 

Philippe Henriot, le propagandiste de Radio Paris, évoque la liquidation du maquis par la police sans faire état de la participation allemande ! De son côté, Jean Rosenthal, dans son désir de bien faire, télégraphie à Londres une information selon laquelle 400 Allemands auraient été tués et 300 blessés dans les affrontements avec le maquis.

 

Sur Radio Londres, par la voix de Maurice Schumann, on peut encore entendre ceci le 7 avril 1944 : « À Glières, 500 Français ont résisté à 12.000 Allemands pendant 14 jours ». Il n'en reste pas moins que le maquis des Glières aura convaincu les chefs alliés de l'utilité de la Résistance française dans leur combat contre le nazisme.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 00:01

Le lundi 11 mars 1793, à Machecoul, en Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique), des paysans exaspérés par la conscription militaire massacrent plusieurs gardes nationaux et bourgeois, ainsi qu’un curé.

C'est le début des guerres de Vendée...

 

Le contexte historique

L’Ouest catholique et royaliste manifeste très tôt une vive opposition aux bouleversements créés par les événements révolutionnaires de 1789. La Constitution civile du clergé, adoptée par l’Assemblée constituante le 12 juillet 1790, suscite une franche hostilité en Bretagne et en Vendée : plus de 80 % des prêtres refusent de jurer fidélité à leur nouveau statut, et l’arrestation de nombre de ces prêtres réfractaires aggrave les tensions.

 

L’élément déclencheur de l’insurrection

Le 31 janvier 1793, Danton a proclamé devant la Convention le dogme des « frontières naturelles » qui sous-entend la conquête des Pays-Bas et de la Belgique. Les puissances européennes ripostent par une coalition. C'est pour y faire face et suppléer au manque de combattants volontaires que la Convention organise une réquisition autoritaire.

 

Des registres sont ouverts dans chaque commune pour l'inscription des volontaires et, si ceux-ci font défaut, les autorités organisent un tirage au sort parmi tous les jeunes hommes célibataires.

 

Le dimanche 10 mars 1793, l'assemblée de la Convention recourt à la levée en masse autoritaire de 300.000 hommes dans tout le pays, pour suppléer aux insuffisances des engagements volontaires après sa proclamation du 24 février sur la « patrie en danger ».

 

Le jour même, les paysans, qui ont été échaudés par l'exécution du roi Louis XVI (le 21 janvier) et les mesures antireligieuses des révolutionnaires parisiens, assaillent les autorités municipales.

La rébellion couvre les Mauges, le Choletais, le bocage vendéen, le marais de Challans et le pays de Retz (toute une région du sud de la Loire qui prendra bientôt le nom de Vendée militaire).

Début de l’insurrection à Machecoul

Le lendemain, la population se rassemble et décide de marcher sur Machecoul, principale bourgade du secteur, où se tiennent la garde nationale et la commission de recrutement. À l'entrée du bourg, la foule armée de fourches fait face aux gendarmes et aux gardes nationaux. Ceux-ci, bien qu'au nombre de plusieurs centaines, prennent peur et refluent dans les rues. La foule les poursuit. Plusieurs gardes nationaux sont massacrés ainsi que quelques bourgeois, connus pour leurs sympathies républicaines, et le curé assermenté (ce dernier a approuvé la Constitution civile du clergé).

 

Le 12 mars, les autorités nantaises exigent la reddition des coupables.

Les insurgés se raidissent. Ils constituent un Comité royal et proclament : « Le peuple du Pays de Retz... déclare... qu'il ne reconnaît et ne reconnaîtra jamais que le Roy de France pour son seul et légitime souverain... qu'il ne reconnaît plus la prétendue Convention nationale, ni les départements, ni les districts... »

 

Le carnage ne cesse que le lundi 22 avril, lorsque les troupes républicaines du général Beysser reprennent la ville. Les massacres de Machecoul, ceux de Noirmoutier, vont cependant faire tache d’huile. Ces jacqueries paysannes prennent bientôt la forme d’un mouvement contre-révolutionnaire explicitement royaliste et catholique.

Étalée sur trois années, la guerre de Vendée a connu plusieurs phases, avec une brève période de paix au printemps 1795. Elle s'est terminée au début de l'année 1796, après avoir fait plus de 200 000 morts et causé de nombreuses destructions.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:00

1945 - 2015 : 70 ans !

Dans 2 mois nous célèbrerons le 70ième aniversaire de la fin des combats en Europe avec la capitulation de l'Allemagne le 7 mai 1945 à Reims (ratifiée le 8 à Berlin).

La fin véritable de la Seconde Guerre mondiale interviendra le 2 septembre suivant, avec la capitulation du Japon, après les explosions atomiques de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août.

 

A l'occasion des 70 ans de la fin de la seconde guerre mondiale, je vous propose un diaporama de 20 questions sur les grandes dates de cette période tragique.

Quelques questions sont un peu plus difficiles que d'autres mais dans l'ensemble, vous devriez pourvoir répondre... Si certaines dates vous étaient inconnues, après avoir fait défiler ce diaporama, elle ne le seront plus.

J'espère que vous passerez un bon moment, comme moi j'ai passé à le préparer...

 

Vous pouvez le télécharger et le transmettre sans risque par mail à vos connaissances.

Télécharger le Quizz seconde guerre mondiale

 

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 00:01

Le dimanche 6 mars 1836, 5.000 soldats mexicains, sous le commandement du général Antonio Lopez de Santa Anna, s'emparent de Fort Alamo, au Texas, après des combats acharnés.

Au début du XIXe siècle, le Texas appartient encore au tout jeune État mexicain… officiellement. Mais à ses 4.000 habitants hispaniques étaient venus s'ajouter de nombreux colons nord-américains accompagnés de leurs esclaves. Des centaines d'éleveurs et de fermiers américains s'approprient donc les terres sans se préoccuper des lois mexicaines et sans apprendre l'espagnol.

Les nouveaux habitants se heurtent au gouvernement mexicain, notamment parce qu'il prétend abolir l'esclavage ! Ils proclament leur autonomie à l'initiative de l'un d'eux, Sam Houston

 

Mexico délègue le général Santa Anna sur place pour faire régner la loi mexicaine au Texas.

Deux colons, James Bowie et William Travis, décident d'attendre les Mexicains dans une ancienne mission hâtivement fortifiée, près de San Antonio, avec 160 hommes. Tandis que l'armée ennemie l'encercle, il est rejoint par quelques dizaines de volontaires américains conduits par un trappeur de légende originaire du Tennessee : Davy Crockett (49 ans).

 

Pendant 13 jours, sans répit, les Mexicains canonnent le fort.

Le 5 mars, le général Santa Anna échafaude le plan d'attaque du fort. Il pense triompher aisément mais espère, avec ce massacre, terrifier les rebelles de tout le Texas. (C'est le contraire qui va se produire puisque la chute d'Alamo fera des victimes de véritables martyrs et galvanisera les troupes du Général Houston).

 

Le 6 mars à quatre heures du matin et le fort tout entier est endormi. Les sentinelles se sont assoupies, épuisées comme tous les défenseurs par les treize jours de siège dont les nuits ont été perturbées par d'intenses bombardements. A l'extérieur, l'armée mexicaine prend position pour l'assaut final. Un peu avant cinq heures, les Mexicains passent à l'offensive sous les cris « Viva Santa Anna » et attaque Alamo par les quatre cotés.

 

Quand l'alerte est donnée, chacun se précipite à son poste mais le combat est trop inégal.

Dans un premier temps, les insurgés, appuyés par leur artillerie, causèrent de terribles pertes aux Mexicains. Des bataillons entiers furent décimés et un Général fut même blessé au combat. Mais les 189 combattants d'Alamo ne peuvent plus faire face quand les canons ennemis perforent le mur du Nord. Les Texans, voulant protéger ce trou béant dans leur fortification, dirigent leur artillerie vers la brèche mais rendent par la même, le sud-ouest vulnérable qui tombe aux mains des assaillants.

À 6 h 30, la bataille était terminée. Les soldats mexicains inspectèrent chaque corps et poignardèrent tous ceux qui bougeaient.

Les 189 défenseurs du Fort furent tués, dont le trappeur Davy Crockett.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 00:01

La Deuxième Guerre anglo-néerlandaise a été déclarée le mercredi 4 mars 1665.

deuxième Guerre Anglo-hollandaise.

Dans ce conflit, les Anglais sont alliés au Royaume de France et au Danemark, tandis que les Néerlandais sont soutenus par le Royaume d'Ecosse et le Münster.

La Première Guerre anglo-néerlandaise avait permis aux Anglais de remporter la maîtrise des mers et d'imposer son monopole sur le commerce des colonies britanniques.

A l'issue de deux années de guerre, le traité de Breda est signé, laissant la victoire aux Néerlandais qui obtinrent des plantations au Suriname et le droit de naviguer sur le Rhin.

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 00:01

Engagée depuis la fin du XIXe siècle en Extrême-Orient, la Russie cherche à occuper la Mandchourie et à élargir son influence en Corée, où ses intérêts se heurtent à ceux du Japon. L'échec des négociations entre les deux États, en 1903, précipite le conflit.

Le vendredi 5 février 1904, le Japon rompt ses relations diplomatiques avec la Russie.

Dès le 8 février, les Japonais attaquent la flotte russe à Port-Arthur, engagent la bataille navale de Tchemulpo et débarquent en Corée.

L'armée japonaise, plus moderne, vient facilement à bout de l'armée russe éloignée de ses bases (le Transsibérien n'est pas encore achevé) : les défaites de Vladivostok en août 1904, de Moukden en mars 1905 puis celle de Tsushima en mai 1905, qui anéantit la flotte russe de la Baltique venue en renfort, conduisent au traité de Portsmouth en septembre 1905.

 

 

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 00:01

Le mercredi 17 janvier 1945, les Soviétiques « libèrent » Varsovie pour y installer le Comité de Lublin.

 liberation-varsovie.jpg

Cinq mois après l'insurrection de Varsovie (1er août 1944), l'Armée Rouge se décide – enfin – à libérer la capitale polonaise, qui compte dix fois moins d'habitants qu'à la veille de la guerre. 
Le 17 janvier 1945, la 1ère Armée polonaise pénètre dans les ruines de Varsovie avec les troupes du maréchal Joukov.

Au sud, le Maréchal Yvan Koniev a deux nouveaux objectifs : Cracovie et Breslau (Wroclaw), le cœur industriel de la Haute-Silésie défendu par la 17ème Armée allemande. Koniev ordonne aux 59ème et 60ème Armées soviétiques d'avancer de front vers Breslau, pendant que la 21ème Armée l'encercle par le nord. La ville tombe le 19 janvier, ce qui oblige la 17ème Armée allemande à évacuer toute la région industrielle.

Les Allemands auront évacué l’ensemble de la Pologne en février.

 

On ne trouve personne à Varsovie susceptible de contester l'autorité des nouveaux occupants. Les communistes polonais n'ont ainsi aucune peine à s'installer au pouvoir.

En effet, quand l’armée rouge entre dans la ville, il ne reste quasiment rien de la capitale polonaise : près 90 % des bâtiments ont été rasés par les Allemands, le taux de destruction atteignant 100 % dans le ghetto juif créé par les nazis, en octobre 1940, en plein centre-ville.

 varsovie-bombardee.jpg

La quasi-totalité des 380.000 Juifs que comptait la ville avant-guerre a été exterminée entre 1941 et 1943, date de l’insurrection du ghetto de Varsovie qui entraîna la destruction totale des immeubles du ghetto.

Les Soviétiques ont laissé les Nazis finir leur œuvre de destruction.

Le 1er août 1944, Varsovie se rebelle, sûre que l’armée rouge qui est toute proche de la rive est de la Vistule viendra à leur secours. Mais Staline ordonne à son armée de stopper sa progression pour permettre aux Allemands de réduire la résistance polonaise et laissant ainsi près de 200.000 Polonais se faire massacrer (civils pour la plupart).

 

Le calvaire des Polonais n'est pas fini ; à l'occupation et aux crimes des Nazis, succédera bientôt la mainmise totale de l'Union Soviétique pour une période de cinquante ans.

 

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 11:01

 

14 juin 1920 - Traité de Trianon

Le traité de paix du Trianon est signé le 4 juin 1920 à Paris entre les vainqueurs de la Première Guerre mondiale, et l'Autriche-Hongrie, représentée par la Hongrie, alliée de l'Allemagne.

La Hongrie subit une refonte totale de ses frontières et perd ainsi les deux tiers de son territoire au profit de la Roumanie, de l'Autriche, de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie.

Ce découpage géographique a été effectué d'après le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes instauré par Woodrow Wilson.

20 ans plus tard les Allemands entrent dans Paris.

 http://www.college-pevele.fr/spip/IMG/jpg/21_-_pj-14-03-1920.jpg

14 juin 1940 - Les Allemands à Paris

La Wehrmacht entre dans Paris, vidé des trois-quarts de ses habitants.

Le premier acte de l'occupant est d'ôter le drapeau tricolore qui flotte sur le ministère de la Marine et de dresser le drapeau à croix gammée au sommet de l'Arc de triomphe.

Le 17 juin, le maréchal Pétain, qui vient d'être nommé président du Conseil, demandera l'armistice.

La capitale sera libérée le 25 août 1944.

http://www.ecpad.fr/wp-content/gallery/la-campagne-de-l039ouest/DAT-55-L23.jpg

 

 

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 23:01

Les JNC (Journées Nationales Commémoratives) sont instituées sur décision de l'État en souvenir d'un événement et en hommage à des victimes ou des acteurs de cet événement.


Il existe 11 JNC :

 

  • La journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, le 19 mars.
  • La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, le dernier dimanche d'avril.
  • La commémoration de la victoire du 8 mai 1945, le 8 mai.
  • La fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme, le 2ème dimanche de mai.
  • La journée nationale de la Résistance, le 27 mai.
  • La journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » en Indochine, le 8 juin.
  • La journée nationale commémorative de l'appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, le 18 juin.
  • La journée nationale à la mémoire victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France, le 16 juillet si c'est un dimanche, ou le dimanche qui suit.
  • La journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, le 25 septembre.
  • La commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 et l'hommage rendu à tous les morts pour la France, le 11 novembre.
  • La journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre.

 

Une 12ième cérémonie rend hommage à Jean Moulin. Elle se déroule au Panthéon à Paris, le 17 juin, jour anniversaire de l'acte considéré comme son premier acte de résistance.

Notons que l’organisation de cette cérémonie répond à un usage et non à un texte législatif ou réglementaire.

 

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 00:01

Des bandes de Vandales, d'Alains et de Suèves franchissent le Rhin près de Mayence.

Ils profitent de ce que le fleuve, cet hiver-là, est gelé pour le traverser à pied. C'est la plus importante vague d'immigration qu'ait connue l'empire romain depuis ses origines.

En effet, jusqu'à cette date, la pénétration des barbares dans le vieil empire romain s'est faite de façon surtout pacifique, des immigrants se faisant embaucher comme légionnaires ou comme travailleurs agricoles pour combler les vides causés par la diminution des naissances.

 http://donon.free.fr/empire2c.jpg

Les barbares poursuivent leur route vers le Sud-ouest et ravagent la Gaule sans rencontrer de résistance notable. L'empire Romain vieillissant est incapable de réagir.

Dans leurs sillages d'autres groupes de Barbares envahiront l'Europe occidentale : les Alamans, les Burgondes et les Francs. L'Europe devient une mosaïque de royaumes barbares.

Les Vandales s'installèrent en Afrique du Nord, les Ostrogoths en Italie, les Wisigoths en Espagne, les Suèves au Portugal, les Angles et les Saxons dans les Îles Britanniques.

 

L’Europe en 480

 http://maclassepointcom.e-monsite.com/medias/images/europe-en-480.png

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 00:01

Le 27 novembre 1942, la flotte française se saborde en rade de Toulon pour échapper à l'armée allemande qui vient d'investir le port.

http://themasq49.free.fr/index_fichiers/4045/1942_11_27_sabordage_Toulon_1.jpg 

Deux semaines plus tôt, la Wehrmacht, avait franchi la ligne de démarcation qui séparait depuis l'invasion de 1940 la «zone occupée», sous administration allemande, de la «zone libre», administrée par le gouvernement de Vichy. Par cette « opération Attila », Hitler ripostait au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord.

 

L'amiral Jean de Laborde, qui commande la flotte de Toulon, exclut que la marine française entre au service des Allemands mais, comme la plupart de ses pairs et des officiers de la marine, il refuse avec la même détermination qu'elle se mette au service des Alliés et en particulier des héritiers de l'amiral Nelson, le vainqueur de Trafalgar !

Il donne en conséquence l'ordre de sabordage au petit matin, dès qu'il apprend que les Allemands ont pénétré dans le « camp retranché » de Toulon ce 27 novembre 1942 à 4h50.

 

Le branle-bas sonne alors brusquement sur tous les navires bientôt suivi de l'ordre d'évacuation. Ne restent à bord que les équipes de sabordage préalablement désignées et constituées.

Pendant ce temps, les chars allemands ne parviennent pas à se repérer dans l'arsenal et vont perdre de nombreuses minutes avant d'atteindre leurs objectifs ; permettant ainsi aux équipes de sabotages de remplir leur mission.

En quelques minutes de multiples explosions vont secouer les bâtiments présents dans l'arsenal, au point que les toulonnais croiront en un terrible bombardement et pour certains en un tremblement de terre.

 

En quelques minutes, 235.000 tonnes de bâtiments sont coulés soit :

3 cuirassés,

7 croiseurs,

1 transport d’aviation

15 contre-torpilleurs,

13 torpilleurs,

6 avisos,

12 sous-marins,

9 patrouilleurs et dragueurs,

19 bâtiments de servitude,

1 bâtiment-école,

28 remorqueurs

http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/files/2011/11/bateauxdansradetoulon27novembre1942.jpg

 

Seuls 5 sous-marins ont le temps de quitter la rade :

Du coté du Mourillon, cinq sous-marins bravent les ordres de sabordage et parviennent à franchir les passes du port militaire au prix des pires difficultés (champs de mines magnétiques, bombardements allemands).

 

Deux rallieront Alger, le Casabianca et le Marsouin, un ralliera Oran, Le Glorieux. L'Iris ira trouver refuge à Barcelone tandis que la Vénus préférera se saborder en grande rade. Un seul bâtiment de surface, le Leonor Fresnel, du Service des Phares et Balises, ralliera Alger, après s'être échappé des Salins d'Hyères.

 

Les marins français auront suivi jusqu'au bout les instructions émises 2 ans plus tôt par l'Amiral Darlan, qui prévoyaient qu'en cas de violation de la part de l'ennemi de l'article 8 de la convention d'armistice de 1940 (concernant la neutralisation et le maintien de la flotte française dans certains ports), les bâtiments français ne devaient en aucun cas tomber intacts aux mains de l'ennemi.

 

 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 00:01

Lundi 11 novembre 1918 à 11 heures : dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le « Cessez-le-Feu ».

Un armistice (arrêt des combats) a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne.

A 5h15 du matin, les généraux allemands signent l'armistice avec les alliés près de la gare de Rethondes dans l'Oise.

Dans le wagon-restaurant aménagé en salle de réunion, l'amiral Wemyss, le maréchal Foch et le général Maxime Weygang mettent fin à quatre ans de guerre. Le cessez-le-feu prend effet à 11 heures. Tous les combattants veulent croire que cette guerre est la « der des der ».

L'armistice est conclu pour 36 jours mais sera régulièrement renouvelé jusqu'au traité de paix du 28 juin 1919.

 

Ce premier conflit mondial aura fait plus de 8 millions de morts.

 

 

Voir également :

11 novembre 1920 - Le soldat inconnu à l'Arc de Triomphe

11 novembre - Saint Martin

 

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 23:01

Le 20 octobre 1805, cinq jours après la prise du village bavarois de Michelsberg par la Grande Armée, Napoléon 1er reçoit la capitulation de l'armée autrichienne du général Karl Mack retranchée dans la ville voisine d'Ulm.

http://www.histoire-france.net/epoque/bat_epo/ulm.jpg

L'armée autrichienne, forte de 80.000 hommes, était postée en Bavière, au débouché de la Forêt-Noire, et attendait les troupes de Napoléon qui avait quitté Boulogne. Mais le gros des forces françaises, avec une rapidité surprenante d'exécution, avait traversé le Rhin beaucoup plus en aval que prévu, dans la région de Mayence, et se présenta sur les arrières des Autrichiens. Ces derniers étaient pris au piège, enfermés dans l'Ulm.

Cela constitue la première grande victoire de la campagne d'Autriche : une ville entière et toute sa garnison sont capturées, donnant une position stratégique.

 

L'empereur continuera ses conquêtes européennes jusqu'à la défaite de Leipzig (Allemagne) en 1913.

 

Lire ou relire :  19 octobre 1813 - Fin de la bataille des Nations

 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 23:01

Au terme d'une bataille acharnée qui a duré trois jours, l'armée napoléonienne s'incline face aux alliés (Prusse, Russie, Angleterre, Autriche, Suède, Bavière).

http://napoleonbonaparte.pagesperso-orange.fr/leipzig.jpg 

La bataille de Leipzig (16-19 octobre 1813), aussi appelée la bataille des Nations, fut la plus grande confrontation des guerres napoléoniennes.

 

Après l'effroyable retraite de Russie, Napoléon avait du en toute hâte reconstituer une "Grande Armée". Il poussa son pays dans ses derniers retranchements, que ce soit au niveau militaire qu'économique. Mais la France est las de la guerre (celle-ci dure depuis 1792).

Les nouveaux régiments sont composés de jeunes hommes d'à peine 20 ans qui, pour la plupart, n'ont jamais vu une bataille de leur vie. On les surnomma alors les « Marie-Louises », doux noms en référence à la nouvelle impératrice après Joséphine, Marie-Louise, mère du roi de Rome.

« L'armée d'Allemagne » française sécurise le pays en détenant tous les points stratégiques, du Rhin jusqu'au Duché de Varsovie repris par les Alliés. Mais la supériorité numérique des Coalisés oblige Napoléon à se replier près du Rhin. L'Italie se découvre peu à peu, et Napoléon comprit qu'il était impossible de tout recontrôler. Après les victoires encourageantes de Bautzen, Lutzen et Dresde, Napoléon décide d'en finir et de battre successivement les armées prussiennes et russes à Leipzig, petite localité au sud de Berlin...

 

Le 13 octobre à 13 heures, l'assaut est lancé par les ennemis de l'Empereur qui, persuadés de la victoire par leur supériorité numérique, chargent pour rompre la défense française. 120.000 Coalisés font face à 70.000 français. Napoléon recule au sud de la ville, tandis qu'il gagne du terrain au nord, il arrive donc à maintenir la situation.

Le soir, les pertes sont lourdes pour chaque camp : 15.000 morts français et 35.000 morts dans l'autre camps. Napoléon a capturé le général Merveltd et espère pouvoir le monnayer contre un arrangement à l'amiable. Mais les Alliés, trop conscient de la victoire qui s'offre à eux, ne répondent pas à cet appel.

Le 16 octobre, le combat reprend intensivement.

Les corps de Bernadotte (maintenant passé à l'ennemi) et de Blücher inverse considérablement la balance. Le lendemain, Napoléon, après concertation avec ses maréchaux, décide de préparer la retraite. On construit des ponts sur l'Elster, et on les couvre d'explosifs pour les détruire juste après le passage du général Reynier qui commande l'arrière-garde. A 9 heures, le 17, le gros des troupes est passé. Le prince Schwarzenberg ne vit que très tard la manoeuvre, et il décida d'attaquer : les 20.000 hommes français qui n'avaient pas encore passé le pont se virent littéralement enfermés dans les faubourgs de la ville, assiégés par 150.000 autrichiens.

Le Prince Poniatowskise noya en tentant de rappeler Napoléon. Tous ces hommes moururent héroïquement, en martyr, détruisant eux-mêmes les ponts minés pour bloquer les Alliés et faire prendre de l'avance à leurs camarades...


La défaite de l'empereur marque les premiers signes de faiblesse de son pouvoir. 

 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 23:01

La Première Guerre des Balkans débute le 17 octobre 1912. Elle oppose l'Empire Ottoman à la ligue balkanique constituée de la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et le Monténégro.

 

 

Les armées de la ligue comportent beaucoup plus d'hommes que les forces turques, ce qui fait rapidement basculer l'issue du conflit, qui intervient en mai 1913.

De nombreux territoires sont imputés à l'Empire ottoman et partagés entre les membres de la ligue. Un État nouveau et indépendant apparaît : l'Albanie.

 

 

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 23:01

Les Britanniques entrent en guerre contre les Boers du Transvaal, en Afrique du sud, après un ultimatum adressé au président Paul Kruger. La guerre révèlera aussi les premières fissures dans l'empire de Sa Très Gracieuse Majesté.

http://123jackadit.com/voyages/afsud/53%20guerre%20des%20Boers.jpg

Les Britanniques de la Colonie du Cap étaient de plus en plus nombreux à venir s'installer au Transvaal (nord-est de l'Afrique du Sud), en raison de la découverte d'un gisement d'or, et exigeaient d'avoir les même droits que les Boers (d'un mot hollandais qui signifie « paysans » et se prononce bour), mais ceux-ci résistaient aux tentatives d'annexion de l'Empire britannique.

Le Premier ministre britannique Chamberlain adresse un ultimatum au président du Transvaal, Paul Kruger. Les Boers installés dans la région, refusent de se soumettre aux anglais qui veulent s'emparer de toutes les colonies néerlandaises d'Afrique du Sud.

 

Le 11 octobre 1899, la guerre éclate et durera jusqu'au 31 mai 1902 avec la signature du traité de Vereeniging. Le Transvaal renoncera à son indépendance mais pourra conserver ses particularités culturelles et linguistiques, notamment l'utilisation de la langue des Boers, l'afrikaans. Il faudra attendre 1910 pour que l'Afrique du Sud accède à l'indépendance.

 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 23:01

Le général anglais Wellington envahit Bayonne et le sud de la France après avoir franchi les Pyrénées.

Les troupes anglaises sont accueillies en libérateurs dans tout le Sud-ouest. Wellington fera une entrée triomphale dans Toulouse au mois d'avril.

Depuis le mois de janvier 1812, il menait sa troisième offensive en Espagne pour chasser du trône le roi Joseph, frère de Napoléon et repousser les troupes françaises au-delà des Pyrénées.

 

 

Arthur Wellesley

1er comte puis marquis puis duc de Wellington, est un aristocrate anglo-irlandais devenu soldat et homme politique britannique.

Après une expédition au Danemark, Wellesley est promu lieutenant-général et transféré dans la péninsule ibérique. Bien que le combat soit assez mal engagé, c’est l’unique endroit du continent européen où les Britanniques et les Portugais ont réussi à se battre contre la France et ses alliés.

 http://www.s9.com/images/portraits/31969_Wellington-Duke-Of.jpg

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 23:01

Pendant la fête juive du Yom Kippour (Grand Pardon), Israël est attaquée par l’Égypte et la Syrie.

http://www.historiatv.com/polopoly_fs/1.841324.1344608839!/image/tank_les_grands_combats_ep_la_guerre_du_kippour.jpg_gen/derivatives/max_568/tank_les_grands_combats_ep_la_guerre_du_kippour.jpg 

Le 6 octobre 1973, l'armée égyptienne franchit le canal de Suez. Elle prend à revers les troupes israéliennes qui stationnent dans le Sinaï depuis juin 1967.

La Syrie lance au même moment 3 divisions blindées et 1.000 chars dans le but de récupérer le plateau du Golan, également occupé par les Israéliens depuis 1967. En quatre jours, elle s'empare du mont Hermon et de la ville de Qunaytra.

 

Les Israéliens ripostent aux Syriens avec leurs chars, anéantissent l'aviation ennemie et s'engagent sur la route de Damas, la capitale syrienne.

 

Sur le front sud, le 15 et le 16 octobre, les troupes blindées du général Ariel Sharon repassent le canal de Suez dans l'autre sens et établissent une tête de pont qui menace la vallée du Nil et Le Caire. Les Israéliens encerclent la troisième armée égyptienne qui s'était trop vite aventurée de l'autre côté du canal, dans la péninsule du Sinaï. La plupart des chars égyptiens sont détruits.

 

Le 17 octobre 1973, onze pays arabes exportateurs de pétrole annoncent un embargo sur leurs livraisons aux pays alliés d'Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l'Afrique du Sud... et les Pays-Bas, membre de la Communauté européenne, pour faire pression sur eux.

 

 

Les Etats-Unis et l’URSS font pression pour que cesse le conflit.

Le 23 octobre, l'Égypte accepte le cessez-le-feu

La Syrie l'accepte à son tour le lendemain... Seul l'Irak refuse toute négociation.

 

L’Égypte ne sort pas vainqueur de cette guerre, mais elle redore son blason par le simple fait d’avoir infligé des pertes à l’armée israélienne. De même, les États arabes, qui, dans un acte solidaire, imposent un embargo pétrolier aux Occidentaux, démontre leur détermination et leur poids dans le monde.

 

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 23:01

La guerre de 1870 oppose la France à la totalité des États allemands. L’Allemagne est à l’époque une mosaïque d’états indépendants sur laquelle la Prusse veut étendre son hégémonie.

C'est la première fois que ces derniers, conduits par la Prusse de Bismarck, se regroupent contre un ennemi commun. En ce sens, cette guerre scelle l'unité de l'Allemagne, symbolisée par la proclamation de l'Empire allemand au château de Versailles le 18 janvier 1871.

 

L’armée Prussienne déferle sur le Nord de la France avec, en point d’orgue, la capitulation de Sedan le 1er septembre. Le 4 septembre, après la déchéance de Napoléon III, un Gouvernement provisoire de la Défense Nationale est instauré.

 

Le dimanche 18 septembre 1870, les Allemands composés de deux corps bavarois, la division wurtembourgeoise, le corps saxon, la garde prussienne et quatre corps d'armée prussiens arrivent sous les murs du camp retranché de Paris par 3 côtés à la fois. Les moyens de communication entre Paris et la province sont interrompus au cours de l'après-midi.

 

Le 19 septembre, le dernier réseau télégraphique encore en service, celui de l'Ouest, est coupé.

Les troupes françaises tentent d'éviter l'enfermement et de conserver les ouvrages défensifs de Clamart et de Châtillon. Sous le commandement du général Ducrot, 45 000 hommes se déploient en deux ailes : d'un côté entre Bagneux et Montrouge, de l'autre dans les bois de Clamart et de Meudon, centrées sur la redoute de Châtillon. L'aile gauche recule, abandonne Bagneux sous les attaques du 2e corps bavarois. Puis l'après-midi, les Allemands (5e corps prussien) pilonnent la route de Châtillon et la redoute fortifiée encore en construction. La place devient vite intenable, la retraite est sonnée. Les hommes se replient dans Paris sous l'effet de la panique.

L'encerclement de Paris et des forts extérieurs est achevé le soir du 19 septembre. C'est le début du siège de Paris

http://antan.unblog.fr/files/2008/04/parisassiegeadnchatillon.jpg

Peinture d’Alphonse de Neuville sur le siège de Paris (Fours à chaux à Chatillon)

 

Le 20 septembre, le gouvernement indique qu'il « ne livrera ni un pouce de notre territoire, ni une pierre de nos forteresses ». La commission des barricades est formée.

La capitale est encerclée par les troupes prussiennes.

Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens.

Le 21 septembre, 3e jour du siège, 1ère tentative de départ d'un aérostat depuis l'usine à gaz de Vaugirard. L'enveloppe du ballon « l'Union » se déchire au moment du gonflement, l'ascension échoue.

Le 23 septembre, le premier ballon-poste « Le Neptune » piloté par Jules Duruof décolle de la place Saint-Pierre. Il atterrit à Cracouville, dans l'Eure après avoir parcouru 104 kilomètres.

Durant le siège de Paris de nombreux aérostats seront utilisés.

http://u.jimdo.com/www100/o/s6d1206af70832d84/img/i604b8832e08b3618/1371631121/std/d%C3%A9part-de-l-armand-barb%C3%A8s-ballon-mont%C3%A9-1870-1871.jpg

Le 7 octobre, Léon Gambetta quitte Paris à bord du ballon monté L'Armand Barbès. Il rejoint le gouvernement replié à Tours.

 

La France capitule le 28 janvier 1871. Dans le cadre de la convention d'armistice, les bombardements sur Paris cessent. Du 5 au 27 janvier, ils auront fait 375 victimes.

 

 

 

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 23:01

Le 7 septembre 1940, suite à l'échec des attaques aériennes contre l'Angleterre, Hitler inaugure une nouvelle tactique destinée à abattre le moral de l'ennemi : 364 bombardiers allemands, escortés par 515 chasseurs, bombardent Londres de 17h à 4h30 du matin, faisant 430 morts, surtout dans les quartiers populaires de l'East End.

 http://2.bp.blogspot.com/-bjOYHME-9fw/UJ6EaFHWovI/AAAAAAAAJXI/2NCZbwotMhY/s640/London-Blitz-007.jpg

C'est le début de ce que les Britanniques appellent le «Blitz» : Londres va être bombardée 57 nuits de suite avant que le brouillard n'offre un bref répit aux habitants...

 

Le palais de Buckingham n'échappe pas aux bombes, au grand soulagement des dirigeants anglais et de la famille royale elle-même, qui se félicite que la terreur soit partagée entre les citoyens nantis et les humbles.

Les bombardements font un total de 50.000 morts chez les civils.

 

Ils s'arrêtent enfin lorsqu’Hitler, constatant l'invincibilité anglaise, retourne ses armes contre les Européens de l'Est et les Soviétiques.

 

Le 14 février 1942, Churchill prend sa revanche en décidant de bombarder les villes allemandes.

 

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 23:01

Les troupes françaises peinent dans leurs tentatives pour ralentir la progression des troupes allemandes. Chaque camp préconise en effet le mouvement et c’est en fonction de ces théories que les batailles s’organisent.

Mais dans ce que l’on appelle la « bataille des frontières », les Français sont dans un premier temps dépassés et doivent battre en retraite.

C’est ainsi qu’ils échouent dans les Ardennes à un combat qu’ils réussiront lors de la bataille de la Marne.

 

Combat de Rossignol

Pendant la bataille des frontières, la quatrième armée française du général de Langle de Cary, composée notamment par le Corps colonial, retrouve la troisième armée allemande, arrivant de Belgique.

 

La 3°division à qui on avait assigné une zone de pénétration étroite, s'était engagée en colonne de route au-delà de la Semoy (principal affluent de droite de la Meuse), en empruntant une chaussée unique, bordée de prairies marécageuses, dans lesquelles aucun déploiement n'était possible et cela, avant d'aborder la forêt de Neufchâteau aussi impénétrable que toutes les forêts de cette région.

Placée dans d'aussi mauvaises conditions, sans liaison, et prise à partie par deux divisions allemandes, la 3° D.I.C. n'avait aucune chance de vaincre.

Au contraire des Allemands, bien établis en ligne de défense, le Corps colonial est pris au piège dans la clairière de Rossignol et peine à se déployer.

Mis en difficulté et contournés, les Français doivent se retirer.

 

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 23:01

Le 20 août 1648 a lieu la bataille de Lens, appelée ainsi car elle fait suite à la prise de la ville de Lens (tombée aux mains des Français en 1647) par l'archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg le 17 août 1648. Mais la rencontre a lieu en réalité dans une plaine à l'ouest de Lens, entre Grenay et Liévin.

http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/files/2012/08/la-bataille-de-Lens.jpg

Condé engagea 16.000 hommes dans la bataille, 10.000 hommes d'infanterie formant 12 bataillons, 6.000 hommes formant 45 escadrons de cavalerie et une vingtaine de pièce d'artillerie.

L'Archiduc Léopold dispose de 20.000 hommes, 12.000 d'infanterie formant 16 bataillons, 8.000 hommes formant 58 escadrons de cavalerie et une quarantaine de pièce d'artillerie.

 

Louis II de Bourbon-Condé, dit « le Grand Condé », harangua ses troupes en ces termes : « Amis, vous souvenez-vous de Rocroi, de Fribourg, de Nordlingen ? Il nous faut vaincre ou mourir. Vous marcherez sur une seule ligne. Vous conserverez quoi qu’il en coûte votre ordre de bataille. Vous essuierez sans tirer le premier feu de l’ennemi. Ensuite seulement vous pourrez tirer. »

 

Les Français remportent sur les troupes espagnoles. Ce sera le dernier combat de la guerre de Trente Ans. Le jeune roi Louis XIV va profiter de cette victoire pour affirmer sa puissance en Europe.

 

Relire aussi : 19 mai 1635 - La France entre dans la Guerre de Trente Ans

 

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 23:01

La tentative de débarquement des troupes alliées sur les plages de Dieppe (Haute-Normandie), se termine par un terrible échec.

http://haute-normandie.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/soldats_canadiens.jpg?itok=A0-EE11H 

Le 19 août 1942 à 5h20, une armada de 250 navires de toutes tailles se dirige vers les côtes françaises de la Manche. 74 escadrilles de chasseurs et de bombardiers en assureront la couverture aérienne.

 

Parmi les combattants on compte : 1.005 commandos britanniques, 50 rangers américains, 15 Français et 4.963 hommes et officiers de la 2e division d'infanterie canadienne, dont le régiment franco-canadien des fusiliers Mont-Royal.

Les Anglo-Saxons veulent par cette opération tester les défenses allemandes et préparer un futur débarquement de masse. Mais un convoi allemand repère la flotte alliée et donne l'alerte. Le débarquement vire à la tragédie.

L'aviation allemande mitraille et bombarde sans répit les plages sur lesquelles les chars d'assaut se révèlent incapables de manœuvrer. La retraite en désordre laisse 1380 tués et deux mille prisonniers.

 

Les Alliés en tireront toutes les conséquences. Ils décident que le futur débarquement en Europe de l'Ouest aura lieu sur des plages à l'écart des ports existants. Dans cette perspective, ils se lancent dans la mise au point d'un grand port artificiel. Ce sera Arromanches.

 

Relire aussi :

6 juin 1944 - Le débarquement de Normandie

 

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 09:01

La bataille de Guinegatte (aujourd’hui commune d’Enguinegatte près de Saint-Omer) eut lieu le 16 août 1513 et opposa les forces françaises menées par Jacques de Chabannes à une coalition anglo-germanique dirigée par Henri VIII, sous la bannière de la Sainte-Ligue.

http://www.echo62.com/images/audomarois/136a.jpg

Suite à sa défaite à la bataille de Novare du 6 juin 1513, Louis XII dut évacuer son armée d'Italie et songer à défendre le territoire français. Henri VIII, roi d'Angleterre, débarqua le 30 juin 1513 à Calais et se joignit aux troupes menées par l'empereur Maximilien Ier.

Cet affrontement, décisif dans la guerre de la Ligue de Cambrai, fut surnommé « Journée des éperons » car la cavalerie française, acculée par l'ennemi, se servit bien plus de ses éperons pour inciter les chevaux à fuir que de ses armes pour combattre.

 

Lien du jour :

La bataille des éperons sur le blog d'Enguinegatte

 

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