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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 23:01

Le largage d'une bombe atomique sur Hiroshima n'ayant pas suffi à vaincre la détermination des dirigeants japonais, les Américains décident, trois jours plus tard, le jeudi 9 août 1945, de larguer « Fat Man » sur le Japon, la deuxième et dernière bombe atomique dont ils disposent.

Le bombardier B-29 Bockscar piloté par le major Charles Sweeney survole d'abord la ville de Kokura. La cible étant occultée par les nuages, il poursuit sa route vers Nagasaki (250.000 habitants) où une éclaircie du ciel lui permet d'effectuer le funeste largage à 11 h 02.

La bombe explosa à 580 m d'altitude, à la verticale du quartier Urakami. La cathédrale chrétienne d'Urakami, le principal lieu de culte catholique du Japon, presque à l'aplomb du largage (dit hypocentre), confondue avec un bâtiment portuaire, fut entièrement détruite.

 

L'explosion de la bombe « Fat Man » fera 70.000 victimes en quelques secondes.

Le président américain Harry Truman voulait ainsi mettre fin à la Seconde Guerre mondiale. Cinq jours plus tard, l'empereur Hiro-Hito se résignera à une reddition sans condition.

 

Voir aussi : 6 août 1945 - Bombe atomique sur Hiroshima

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 23:01

La bataille de Varsovie (également connue sous le nom de Grande Retraite) opposa les troupes russes à celle de l'empire allemand, dans le cadre de la Première Guerre mondiale.

 

À partir de mai 1915, les Allemands lancent une offensive en Galicie et parviennent à chasser les troupes russes de la région. Le 22 juillet, les armées des Empires centraux traversent la Vistule. L'armée russe bat en retraite en Pologne centrale et notamment à Varsovie. Les Allemands sont aux portes de la capitale polonaise début août 1915.

Jour symbolique de la grande retraite russe, le jeudi 5 août voit les soldats allemands entrer dans Varsovie, Lublin et Chelm, trois villes importantes de l'Est polonais.

Les Allemands, après avoir reçu des renforts des VIIIe, Xe et XIIe armées, prennent Brest-Litovsk le 25 août. Le 19 septembre, les forces de Hindenburg capturent Vilnius.

À la suite de cette bataille désastreuse, le tsar Nicolas II limoge le général Nicolas Nikolaïevitch et prend le contrôle directement des armées, afin d'éviter de nouvelles conséquences désastreuses pour l'Empire russe.

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 23:47

La fin de l’indépendance Bretonne s’est jouée le samedi 28 juillet 1488 à la bataille de Saint Aubin Du Cormier (de nos jours dans le département d’Ille-et-Vilaine). Ce jour-là, l'armée bretonne est battue par l'armée du roi de France. C'est la fin de la « Guerre folle ».

L’armée française organisa minutieusement l’invasion de la Bretagne avec des moyens puissants : une redoutable artillerie et une armée d’environ 15.000 hommes dont environ 5.600 mercenaires suisses (les meilleurs guerriers de l’époque). Le commandement fut confié à un jeune général de 27 ans, Louis de La Trémoille.

Celui-ci, intelligemment refusa d’obéir aux ordres de la Cour qui le pressait d’envahir au plus vite le centre de la Bretagne, mais lui préféra s’emparer des places fortes de la frontière du duché pour éviter d’être pris entre deux feux.

Face à cette nouvelle invasion, le duc François II, mobilise ses troupes en faisant appel à l’arrière ban et aux quelques contingents de troupes alliés : des lansquenets allemands ou flamands de l’empereur Maximilien, les archers anglais de Lord Scales, des soldats gascons, espagnols, basques. Le duc avait donc à sa disposition environ 12.000 hommes, rassemblés à Rennes.

Mais contrairement à l’armée française le commandement de l’armée ducale est divisé car François II était trop malade et affaibli pour assumer ce commandement. C’est ce qui fera défaut plus tard : l’unité du commandement. Celui-ci a été confié à Alain d’Albret et à Louis d’Orléans, tous deux prétendants à la main de la princesse Anne, l’héritière du duché, car les Bretons ne pratiquent pas la loi Salique. Les deux hommes se détestent et cherchent à se nuire.

Les Bretons décidèrent d’aller prendre d’assaut la forteresse de Saint Aubin du Cormier, dont les français s’étaient emparés.

 

Le déroulement de la bataille

Les troupes bretonnes prirent leur formation de combat :

A gauche l’avant-garde commandée par le maréchal de Rieux et formée par quatre compagnies (l’élite de l’armée bretonne) et des 300 archers anglais du comte de Scales (soldats réputés). Le maréchal eut l’idée ensuite de déguiser 1.700 archers bretons avec des vestes de combats anglaises pour faire croire à l’ennemi qu’il y avait 2.000 archers anglais.

Le corps de bataille était surtout constitué de fantassins avec des cavaliers et comptait 1.000 basques et espagnols, « empruntés » à Ferdinand le Catholique, 2.500 Gascons, 800 lansquenets allemands et flamands envoyés par Maximilien et enfin par 1.000 francs archers bretons. Soit un total d’un peu plus de 5.000 hommes sous le commandement du prince d’Orange.

 

Quant aux troupes françaises, elles furent surprises car après la prise de Fougère, la principale place forte bretonne, La Trémoille voulut marcher sur Dinan mais apprenant que les Bretons se dirigeaient vers Saint Aubin, il décida de se porter leur rencontre.

En arrivant à Saint Aubin du Cormier, ils furent surpris par le fait que l’armée bretonne était déjà en ordre de bataille et prête à combattre. S’ils avaient  attaqué maintenant l’armée royale, les bretons auraient remporté la victoire, ou l’auraient mise en déroute.

Mais ils vont perdre leur temps à délibérer s’ils doivent attaquer ou non, le maréchal de Rieux était pour mais le comte Dunois et le duc d’Orléans ne l’étaient pas.

Pendant ce temps, La Trémoille déploya son armée et la mit en ordre de bataille et prit même le temps de creuser un fossé pour protéger son artillerie.

 

La bataille commence par le feu des deux artilleries. Puis l’avant-garde de l’armée ducale sous le commandement de Rieux s’élance contre la droite de l’armée royale, soutenue par le corps de bataille, et réussissent à la faire reculer. Les archers anglais combattent avec courage et sont à la hauteur de leur renommée.

 

La défaite vint du faite que l’un des auxiliaires allemands, le capitaine Bhler décida de mettre ses hommes à l’abri des quelques coups encore tirés par l’artillerie ennemie et ainsi provoqua un pli dans le front breton et découvrant ainsi le Centre.

S’apercevant de cela 400 cavaliers s’y précipitent tuant les canonniers et semant le désordre partout. En même temps 200 autres attaquent l’avant-garde par derrière.

L’armée Bretonne attaquée de tout côté, cède à la panique.

L’engagement n’a duré que quatre heures et les Bretons a perdu 6.000 hommes et un nombre considérable de chevaliers des plus illustres lignées alors que les Français n’ont perdu que 1.200 à 1.500 hommes et un seul capitaine.

 

Le duc de Bretagne doit accepter de donner sa fille Anne en mariage au Dauphin, le futur roi Charles VIII. Celui-ci mourra sans héritier en 1498, Anne devra alors épouser son successeur Louis XII en 1499.

Le duc François II ne survit pas à la honte de la défaite et meurt le 9 septembre 1488.

La Bretagne, indépendante depuis la victoire de Nominoë sur Charles le Chauve en 845, sera définitivement rattachée au trône français en 1532.

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 13:34

Un mois après l'attentat de Sarajevo, Vienne remet une note au gouvernement serbe le 23 juillet Elle ne menace la Serbie d'aucune annexion mais en dix points exige de Belgrade l'engagement public de ne plus soutenir les menées terroristes en Bosnie. Elle exige aussi que soient recherchés les responsables serbes de l'attentat de Sarajevo et souhaite que des fonctionnaires austro-hongrois participent à l'enquête.

 

Le gouvernement serbe a 48 heures pour répondre à ces dix points. Il se dispose à les accepter quand le tsar de Russie s'immisce dans le différent. Sur son intervention, Belgrade rejette l'ultimatum de Vienne...

 

La guerre devient inéluctable...

 

Relire aussi :

28 juin 1914 - Assassinat d'un archiduc à Sarajevo

28 juillet 1914 - L'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie

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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 23:01

Le mardi 11 juillet 1916, le  général Allemand von Falkenhayn lance une ultime offensive pour s’emparer de Verdun.

Face à l’attaque Britannique menée dans la Somme et qui met à mal les troupes allemandes, pour lui le temps est compté. Fort d’une position favorable, il doit maintenant la concrétiser en victoire effective. Mais face à la résistance du fort de Souville, il devra faire machine arrière.

Dès lors, privé de soldats par la bataille de la Somme, il doit se cantonner à une stratégie de défense.

 

Liens du jour :

Le fort de Souville

VERDUN - le suprême assaut (Juin-juillet 1916)

Animation sur la chronologie de la bataille de verdun

 

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 23:01

Le samedi 10 juillet 1943, l'opération «Husky» débute : les Anglo-Saxons débarquent en Sicile. Les troupes italiennes et allemandes sont prises au dépourvu et en cinq semaines, les Alliés s'emparent de l'île.

 

Après avoir pilonné les plages siciliennes le 9 juillet 1943, le débarquement s'opère dans la nuit du 9 au 10 juillet. À leur entrée dans Gela, les Américains se heurtent à une contre-offensive allemande impressionnante, contrairement aux Britanniques qui, de leur côté, progressent rapidement le long de la côte est en direction de Syracuse et de Catane. La jonction des deux alliés doit se faire à Messine.

 

Après seulement quelques jours, il apparaît que les 90.000 Allemands qui étaient postés à l'ouest de la Sicile se sont repliés vers Enna - carrefour routier stratégique - dans l'unique but de retarder un minimum l'invasion de la péninsule italienne qui apparaît, déjà à ce moment-là, comme inévitable. Les Italiens, eux, ont très vite baissé les bras ; la plupart d'entre eux sont des Siciliens qui ne voient pas l'utilité de se battre pour Mussolini.

 

Montgomery ordonne alors aux Ière et IIe Brigades canadiennes de couper la route aux Allemands en se dirigeant immédiatement au centre de l'île et de mettre à mal la fuite de l'ennemi qui, sur leurs passages, détruisent nombre de ponts et de routes pour retarder les unités mécanisées de leurs adversaires.

 

Les Américains, motivés par leur chef qui exige d'arriver à Messine avant les Anglais, entreprennent une guerre moderne de mouvement qui les conduit à la prise de Palerme le 22 juillet (date où la moitié de la Sicile appartient alors aux Alliés). Les Britanniques ont dû freiner leur avance à la mi-juillet dans la plaine de Catane. À cette période, alors que les Italiens ne combattent presque plus, les Allemands ont quatre divisions sur l'île.

Le 8 août la 3e division américaine prend Sant'Agata. Le même jour, la 78e division britannique s'empare de Bronte. Messine, ville symbolisant le couronnement des Alliés en Sicile, tombe le 17 août 1943.

 

La Sicile est désormais aux mains des Anglo-Saxons et ceux-ci, sans attendre, prennent pied sur la péninsule. Pendant ce temps, à Rome, c'est la panique. Le 25 juillet 1943, les membres du Grand Conseil fasciste et le roi ont anticipé la défaite en renversant sans état d'âme l'idole qu'ils avaient adoré, le « Duce » Benito Mussolini.

La traversée du détroit de Messine

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 23:01

Seuls à faire face aux nazis, après l'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, les Anglais craignent que la flotte française, puissante et réputée, ne soit un jour réquisitionnée par les Allemands.

En effet, à la lecture de l'armistice, les Anglais comprennent que la flotte sera sous l'autorité des Allemands puisque les navires devront rejoindre des ports d'attache pour la plupart situés en zone occupée (même si la convention d'armistice prévoit leur désarmement).

Churchill décide en conséquence de s'emparer de tous les navires de guerre français à sa portée. À tout le moins, il demande que les Français les mettent hors de portée de l'ennemi, à la Martinique, par exemple. C'est l'opération « Catapult ».

 

Dès le 2 juillet 1940, par des ruses diverses ou par la menace, des officiers britanniques montent à bord des navires français amarrés dans leurs ports, à Portsmouth et Plymouth. Capturés, les marins et officiers se voient proposer de rejoindre de Gaulle. La plupart refusent, par fidélité au gouvernement légitime, et se font rapatrier.

Les Anglais excluent de s'en prendre aux navires français amarrés à Toulon, car leur attaque est risquée et d'autre part inciterait les Allemands à occuper ce port, pour l'heure épargné. L'escadre amarrée dans la rade de Mers el-Kébir, en Algérie, paraît davantage à leur portée.

 

L'assaut est donné après que le chef de la flotte française, l'amiral Marcel Gensoul, ait rejeté l'ultimatum du vice-amiral britannique Somerville.

Le mercredi 3 juillet 1940, l'aviation anglaise ouvre le feu à 17h57 heures sur les bâtiments français basés à Mers el-Kebir près d'Oran. Les canons de 380 qui tirent sur les navires français depuis le Hood, un croiseur, font mouche. Le cuirassé « Bretagne » est coulé, les cuirassés « Dunkerque » et « Provence » gravement endommagés.

1.380 marins français trouvent la mort.

 

De Gaulle à la BBC déplore l'épisode mais déclare aussi au sujet des navires bombardés : « Il n'y a pas le moindre doute que, par principe et par nécessité, l'ennemi les aurait un jour employés, soit contre l'Angleterre, soit contre notre propre empire ».

 

 

Lien du jour : http://www.ledrame-merselkebir.fr/

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 23:01

A la suite de la signature de l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin 1940, le gouvernement français quitte Bordeaux le mardi 2 juillet, pour Vichy en zone libre.

 

Installé à l'hôtel du Parc, il est tout de suite nommé « gouvernement de Vichy ». Le maréchal Pétain impose une modification de la Constitution qui aboutira à la création de « l'Etat français ».  Le 10 juin à 14 heures, le Parlement rassemblé au Grand-Casino de Vichy vote la fin de la IIIe République, par 569 voix contre 80 et 19 abstentions.

Dès le 11 Juillet 1940, par le biais de trois « actes constitutionnels », Pétain se proclame chef de l’Etat français et s’attribue tous les pouvoirs.

Le nouveau régime est désigné sous le nom d’« Etat français ». Mais du fait de son aspect particulier dans l’histoire de France, il est généralement appelé « régime de Vichy », « gouvernement de Vichy », voire tout simplement « Vichy ».

La nouvelle devise de la France sera « Travail, Famille, Patrie ».

 

Les partisans du régime de Vichy seront nommés « vichystes ».

 

Relire aussi :
10 juillet 1940 - Pétain instaure l'État Français

22 juin 1940 - La France signe l'armistice

19 juin 1942 - Mitterrand à Vichy


 

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 23:01

Le dimanche 25 juin 1950, à 4 heures du matin, 600.000 soldats nord-coréens franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental. C'est le début de la guerre de Corée.

Situation

Colonie japonaise depuis 1910, l'antique royaume de Corée a été libéré conjointement par les Soviétiques et les Américains en 1945. Comme convenu à la conférence de Yalta, les deux vainqueurs partagent le pays en deux zones d'occupation avec une séparation sur le 38e parallèle. Mais la guerre froide, qui éclate presque aussitôt, fait de cette ligne artificielle un lieu de grande tension internationale.

 

L'ONU a donc entériné la création de deux États distincts en 1948 :

- La République démocratique populaire de Corée (Corée du nord, capitale : Pyongyang), dirigée avec une poigne de fer par le secrétaire général du Parti des travailleurs (communiste), Kim Il-sung (38 ans).

- La République de Corée, au sud (capitale : Séoul), dirigée de façon au moins aussi autoritaire par Syngman Rhee (75 ans), homme vénal et corrompu.

 

La réaction américaine

La jeune instance internationale joue sa crédibilité sur ce conflit. Aussi le Conseil de sécurité ne se fait-il pas prier pour condamner l'agression et annoncer la mise en place d'une force internationale pour rétablir la paix dans la région.

Cette décision a été rendue possible par l'absence des Soviétiques qui, depuis plusieurs mois, boycottaient le Conseil de sécurité...

Un corps expéditionnaire sous les ordres du général Douglas MacArthur (70 ans) débarque dans la péninsule et préserve de l'invasion une tête de pont à Pusan, au sud-est. Le général lance sa contre-offensive le 15 septembre, reprend Séoul le 2 octobre, repousse les envahisseurs vers le nord, franchit le 38e parallèle et atteint en un mois la frontière avec la Chine.

               

Bataille de Pusan en Corée du sud

Dans la nuit, trois navires de la marine sud-coréenne, dont un patrouilleur PC-701, repèrent un cargo nord-coréen rempli de mille soldats prêts à débarquer dans le port de Pusan. Après vingt minutes de bataille acharnée, le patrouilleur coule le cargo. Grâce à ce combat, la ville de Pusan est restée sous le contrôle sud-coréen, et a permis le débarquement des alliés dans son port.

 

Une guerre meurtrière

Le 26 novembre 1950, c'est au tour des Nord-Coréens et de leurs alliés chinois de reprendre l'offensive.

Incapable de faire face à ces brusques vagues d'assaut, le corps expéditionnaire de l'ONU doit se replier au sud du 38e parallèle et au prix de nombreux efforts arrive à se rétablir sur l'ancienne ligne de démarcation. La Chine est condamnée par l'ONU.

Mais le général MacArthur ne se satisfait pas de cette condamnation diplomatique et réclame une intervention aérienne contre les bases arrières des Nord-Coréens situées en Mandchourie, de l'autre côté de la frontière avec la Chine.

La guerre de Corée reste le conflit le plus meurtrier de la deuxième moitié du XXe siècle. On évalue le nombre de victimes à 38.500 dans les forces onusiennes, à 70.000 dans les forces sud-coréennes et à 2 millions chez les combattants nord-coréens et chinois. À cela s'ajoutent les civils, victimes des bombardements, des disettes et des épidémies (trois millions de victimes en plus des combattants).

L'armistice sera signé trois ans plus tard

Des négociations de paix s'engagent entre les deux parties. Elles traînent en longueur et c'est seulement la mort de Staline, protecteur des Nord-Coréens, qui va débloquer le processus.

Un armistice est signé quatre mois après sa mort, le 27 juillet 1953, à Pammunjon, sur le 38e parallèle. Il est toujours en vigueur dans l'attente d'un hypothétique traité de paix. La division de la Corée est confirmée par la conférence de Genève (1954).

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 23:01

Le vendredi 24 juin 1859, la coalition franco-sarde affronte l'armée autrichienne lors de la bataille de Solférino (province de Mantoue) dans le cadre de la campagne d'Italie.

Le combat voit 330.000 hommes combattre, ce qui constitue le plus gros effectif depuis la bataille de Leipzig, en 1813. En outre, de nouvelles techniques sont utilisées au combat, telles que le transport des troupes par train ou l'utilisation de canons et de fusils à canon rayé.
Les Autrichiens seront finalement défaits.

Le caractère sanglant de cette bataille, qui coûta 17 000 morts aux Français et 22 000 aux Autrichiens, fut à l'origine de la fondation de la Croix-Rouge.

 

 

Naissance de la Croix-Rouge

La bataille de Solferino inaugure une période de conflits très meurtriers, avec des batailles où mourront des dizaines de milliers de soldats sans emporter la décision. La guerre de Sécession, qui se profile aux États-Unis, sera le premier de ces conflits d'un nouveau genre.

 

Visitant le champ de bataille de Solferino à l'occasion d'un voyage d'affaires, un banquier genevois de 31 ans, Henry Dunant, s'indigne du sort fait aux blessés et organise de premiers secours. De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.

 

Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).  Une conférence internationale aboutit à la signature le 22 août 1864 de la première Convention de Genève « pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en   campagne ».

 

Voir aussi : 22 août 1864 - Première Convention de Genève - création de la Croix-Rouge

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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 23:01

Le dimanche 22 juin 1941, les troupes allemandes pénètrent en Union Soviétique.  Hitler a baptisé l'opération secrète : « Barbarossa », du nom de l'ancien empereur germanique Frédéric 1er Barberousse. Cette guerre non déclarée survient un an jour pour jour après l'armistice franco-allemand.

 

Pourtant alerté par ses services secrets, Staline ne s'attendait pas à ce qu'Hitler rompe le pacte de non-agression signé deux ans plus tôt. Bien qu'ennemi du bolchevisme, le Premier ministre britannique, Winston Churchill, apporte aussitôt son soutien à l'URSS. La Wehrmacht, d'abord victorieuse face à une Armée rouge démoralisée, sera arrêtée par l'hiver avant d'atteindre Moscou.

Considérant les Slaves comme des sous-hommes et le communisme comme leur principal ennemi, les nazis mèneront en URSS une guerre bien plus cruelle qu’à l’ouest. Cette attitude jouera en leur défaveur, stimulant le patriotisme russe au sein de toute la population.

 

Le même jour, Mussolini lance la guerre contre l’URSS

Malgré ses précédentes déroutes militaires, Benito Mussolini prend l’initiative d’envoyer ses troupes combattre en URSS. Il espère enfin jouir de ses propres victoires et ne plus vivre les succès militaires par procuration avec son allié allemand. Mais le résultat de cette intervention s’avère une fois de plus désastreux. Mussolini perd de plus en plus l’estime d’Hitler et de la population italienne.

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 23:20

L'épopée napoléonienne s'achève le dimanche 18 juin 1815 à Waterloo, à quelques kilomètres au sud de Bruxelles.

Le retour de Napoléon de l’Ile d’Elbe le 1er mars 1815 et la campagne des Cent-Jours unissant les Alliés contre Napoléon, conduisent à la reprise de l’offensive napoléonienne face à la coalition de la Grande-Bretagne, de la Prusse, de la Russie et de l’Autriche, soutenues par l’Espagne, l’Italie et les Pays-Bas. C'est la campagne de Belgique qui conduit à la fameuse bataille de Waterloo.

En réalité, les combats n'eurent pas lieu dans la commune de Waterloo mais un peu plus au sud, sur les territoires des communes actuelles de Lasne, Braine-l'Alleud et de Genappe. Cependant, Wellington écrivit la dépêche annonçant la victoire des Coalisés depuis son quartier général situé à Waterloo, fixant ainsi ce nom à la bataille qui fut initialement appelée en France « bataille de Mont Saint-Jean ».

cliquez sur l'image pour agrandir

La campagne de Belgique

Napoléon pénètre en Belgique à la tête de ses troupes, le 15 juin, et traverse la Sambre à Charleroi en vue de se placer entre les deux armées ennemies.

- Contre les Prussiens du feld-maréchal Blücher, il envoie son aile droite commandée par Grouchy.

- Contre les Anglais duc de Wellington, il envoie son aile gauche commandée par le maréchal Ney. Lui-même se tient prêt à porter secours aux uns et aux autres.

Les Prussiens sont battus le 16 juin à Ligny, entre Charleroi et Namur. Ils se retirent en bon ordre. Napoléon ordonne à Grouchy de les poursuivre avec 33.000 hommes et d'empêcher leur jonction avec les Anglais.

Le lendemain, les Anglais se retirent vers le nord et se retranchent solidement sur le plateau du Mont-Saint-Jean, au sud du village de Waterloo.

 

Chronologie de la bataille de Waterloo 

Le sol est détrempé par un violent orage survenu la veille et l'artillerie française se déplace mal. L'attaque doit être différée jusqu'à la fin de la matinée.

Les défenses anglaises se montrent d'une redoutable efficacité et les canons font des ravages dans les rangs français. Décontenancé, Napoléon se résout à reporter son attaque sur le centre.

 

 - 11h30 : Attaque française de diversion menée par la division du Prince Jérôme, frère de Napoléon, contre la ferme d’Hougoumont. On s’y battra farouchement sans que les français ne réussissent à s’emparer d’aucun des bâtiments.

- 12h30 : Préparation de l’artillerie française ; 80 canons sont disposés au centre et centre gauche de la ligne alliée.

- 13h30 : Attaque à l’est de la chaussée, entre la ferme de la Haie-Sainte et la ferme de Papelotte, des 17.000 fantassins du 1er corps français de Drouet d’Erlon. Reçus par des tirs en salves et repoussés par une attaque à la baïonnette des troupes du général Picton, ces hommes sont ensuite chargés par la lourde cavalerie britannique. C’est un carnage et le 1er corps reflue en désordre. Emportés par l’action, les cavaliers remontent le vallon pour s’en prendre à la grande batterie. Débandés, leurs montures fatiguées, ils sont alors contre chargés par les lanciers français qui leur infligent de lourdes pertes.

- 15h00 : La ligne alliée est tenue, Napoléon a déjà perdu la bataille de Waterloo...

- 16h00 : Début des charges de la cavalerie française dirigées contre le centre droit allié. Menée par le maréchal Ney pendant près de deux heures, ces charges successives aligneront jusqu’à 10.000 cavaliers sur un front de moins de 10. 000 mètres. Du côté des alliés, l’infanterie formée en carré résiste. Elle est aidée par ce qui reste de la cavalerie et surtout par l’artillerie postée sur la crête.

- 17h00 : Le IVe Corps de Büllow passe à l’attaque vers Plancenoit où l’on se bat au corps à corps. Napoléon envoie la jeune garde sous le commandement de Duhesme.

- 18h30 : La situation est très critique pour Wellington après la chute de la Haie-Sainte. Le maréchal Ney peut y mettre quelques canons en batterie et prendre la ligne alliée en enfilade. Il demande de l’infanterie à Napoléon pour exploiter ce succès mais celui-ci a déjà épuisé toutes ses réserves, à l’exception de quelques bataillons de la Garde qu’il hésite à engager. Wellington pare au danger. Il serre alors les rangs au centre en affaiblissant son aile gauche. Il sait que Blücher arrive pour l’y relever.

- 19h30 : Napoléon connait la stratégie de Wellington et, après avoir repris Plancenoit, il décide un dernier coup de boutoir pour enfoncer la ligne alliée avant l’arrivée du gros des troupes prussiennes. La Garde impériale remonte le vallon appuyée par tout ce qui reste de valide dans l’armée française. Les grognards, fidèles à la légende, avancent imperturbablement sous la mitraille. Ils vont pourtant ployer sous le nombre car Wellington a appelé toutes ses réserves et repousse la Garde impériale.

- 20h00 : Les prussiens débouchent en masse sur le champ de bataille. Les troupes françaises, voyant reculer la Garde, décrochent en criant à la trahison. On leur avait annoncé Grouchy, c’était Blücher… C’est la débâcle, Wellington lève son bicorne pour donner à ses hommes l’ordre d’avancer.

- 21h00 : Les français refluent en déroute à la seule exception de deux carrés de la garde qui parviennent à protéger la fuite de l’Empereur. Wellington et Blücher se retrouvent et se serrent la main devant la Belle-Alliance : leurs armées ont remporté la victoire. À la nuit tombante, le champ de bataille présente un spectacle d’apocalypse : près de 12.000 tués, des milliers de blessés gémissent ou agonisent, les cadavres de milliers de chevaux jonchent le terrain où les pillards et les détrousseurs sont déjà apparus. Les derniers blessés ne seront secourus que trois jours plus tard !

 

Les troupes britanniques de Wellington et les troupes prussiennes de Blücher remportent une victoire décisive sur l'armée de Napoléon Ier. Cette défaite provoque la chute de l'Empire napoléonien.

Napoléon doit en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le 22 juin.

Louis XVIII, qui avait fui Paris lors du retour de Napoléon de l'île d'Elbe, reprendra le trône.

Napoléon, empereur déchu, est exilé sur l’île de Sainte-Hélène à 7.000 km de la France.

 

Lien du jour : Champ de bataille de Waterloo

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 23:01

Le lundi 10 juin 1940, à 18h00, Benito Mussolini, en grand uniforme noir de la milice (MVSN), apparaît au balcon de la Piazza Venezia pour annoncer à la foule :

« ...une heure marquée par le destin a sonné dans le ciel de notre Patrie : l'heure des décisions irrévocables. La déclaration de guerre a été  signifiée aux ambassadeurs de Grande-Bretagne et de France... » 

Bien que son armée ne soit pas tout à fait prête à entrer en guerre, Mussolini entend ainsi obtenir sa part de gloire dans la victoire des allemands. Le 19 juin 1940, il lance une offensive en direction de la frontière française. Pour les français qui, au même moment, assistent impuissants au déferlement des armées allemandes sur leur territoire, la déclaration de guerre italienne est perçue comme un coup de poignard dans le dos.

 

Sur le plan militaire, l’offensive italienne est, depuis le départ, vouée à l’échec. Le résultat de la grande attaque qui se déroule du 21 au 24 juin le confirme. Le versant français est occupé sur une profondeur réduite sans atteindre les principaux forts. Seuls quelques bastions avancés sont conquis.

L’armée française a eu le mérite de continuer à se battre avec détermination alors que le reste de la France pliait sous le joug allemand. La résistance victorieuse de l’armée des Alpes constitue l’unique succès français du tragique désastre du printemps 1940.

Du côté italien, la prise de la petite ville côtière de Menton, fortement endommagée par l’artillerie, puis plusieurs fois pillée, est considérée comme une grande victoire.

L’armistice est signé à Rome le 24 juin 1940. Il prévoit que l’armée italienne occupe une bande de terrain allant des Alpes à Menton.

 

 

L'entrée de l'Italie dans la guerre favorisera paradoxalement les Alliés.

En effet, en 1941, Hitler devra différer l'attaque de l'URSS pour secourir Mussolini empêtré dans les Balkans et en Grèce, de sorte que le terrible hiver russe frappera les Allemands avant qu'ils aient le temps de conquérir Moscou.

En 1943, c'est par la Sicile que les Anglo-Saxons entameront la reconquête du continent.

 

Liens : La campagne italienne de juin 1940 dans les Alpes occidentales 

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 23:14

Le vendredi 9 juin 1815, l'Acte final du Congrès de Vienne (qui comporte 121 articles) est signé. Ce document de 300 pages en français (la langue universelle de l'époque) redéfinit les contours de l'Europe après la chute de Napoléon 1er et la défaite des armées françaises.

Entre octobre 1814 et juin 1815, au congrès de Vienne, les puissances européennes victorieuses, redessinent la carte de l'Europe en annulant la plus grande partie des transformations géopolitiques provoquées par les guerres révolutionnaires et napoléoniennes.

Ce congrès consacre ainsi la défaite de la France, dont les frontières sont ramenées à celles de 1792.

A noter que ce congrès se termine le 9 juin 1815, donc sans attendre la défaite définitive de Napoléon 1er à Waterloo (18 juin).

 

Les réarrangements territoriaux sont l'objet de la majorité des articles de l'Acte :

– L’Angleterre agrandit considérablement son empire colonial : Malte en Méditerranée, Heligoland dans la mer Baltique, Le Cap à la pointe de l'Afrique. Elle s'enrichit de quelques îles à épices enlevées aux Hollandais (Tobago, Ceylan, aujourd'hui Sri Lanka) et aux Français (Sainte-Lucie, île de France, aujourd'hui Maurice).

– La Russie s'accroît de la plus grande partie de l'ancien grand-duché de Varsovie, transformé en un « royaume de Pologne » directement inféodé au tsar.

– La Prusse reçoit la Poméranie suédoise, la Saxe du nord et surtout la Westphalie et la plus grande partie de la Rhénanie.

– L'Autriche met la main sur la Lombardie et la Vénétie, la côte adriatique (Illyrie et Dalmatie), le Tyrol et Salzbourg.

– La mosaïque allemande est réduite de 350 États à seulement 39, réunis au sein d'une Confédération germanique sans plus de pouvoir que l'ancien Saint Empire romain germanique.

– La péninsule italienne n'est plus divisée qu'en sept États.

– L'Espagne et le Portugal retrouvent leurs souverains... mais voient leurs empires coloniaux se disloquer peu à peu.

– La Suède enlève la Norvège au Danemark, tout en concédant aux Norvégiens une très large autonomie.

– Création d'un royaume des Pays-Bas (Belgique plus les anciennes Provinces-Unies et le Luxembourg), donné à la maison d'Orange (articles 65 à 73).

– Reconstitution de la Confédération Helvétique (agrandie des cantons de Genève, Neuchâtel, Bâle, Valais), et dont les grandes puissances garantissent la neutralité (articles 74 à 92).

– Le royaume de Piémont-Sardaigne retrouve Nice et la Sardaigne, acquiert Gênes et la Ligurie.

 

La France, quant à elle, reste dans ses frontières de 1792 (ce sera précisé dans le traité de Paris du 20 novembre 1815).

 

À ces tractations territoriales, l'Acte final du Congrès de Vienne ajoute quelques proclamations de principe importantes : libre circulation sur les fleuves internationaux que sont le Rhin et la Meuse, condamnation de la traite des Noirs.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 23:01

Après que tous les efforts diplomatiques pour désamorcer le conflit entre Israël et ses voisins arabes aient échoué, la troisième guerre israélo-arabe éclate.

 

Montée des tensions

L'alliance politico-militaire entre l'URSS et l'Égypte de Nasser s'est approfondie, et l'armée égyptienne ainsi que l'armée syrienne ont reçu de considérables équipements en matériels modernes blindés et d'aviation ainsi que de nombreux « conseillers soviétiques ». De leur côté, les Occidentaux (dont les Français) ont également fourni aux Israéliens des matériels parmi les plus performants.

Le 19 mai 1967, l'Égypte demande et obtient la relève par sa propre armée des Casques bleus de l'ONU en place au Sinaï depuis 1957. Elle réoccupe donc Charm el-Cheikh et masse ouvertement des contingents blindés dans le Sinaï. La Syrie fait de même à sa frontière.

 

Israël réagit par une campagne préventive

Le lundi 5 juin 1967 à l'aube, l'aviation israélienne, bien renseignée, détruit au sol la totalité de l'aviation égyptienne.

 

L'armée israélienne, menée par le général Moshe Dayan, prend l'offensive et s'empare en quelques jours de nombreux territoires : le Sinaï égyptien, le plateau syrien du Golan, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem Est.

Israël quadruple ainsi son territoire et commence l'implantation des colonies.

 

L'ONU vote le 22 novembre 1967 la résolution 242, qui détermine les conditions politiques d'un retour à la paix : retrait israélien des territoires occupés, mais reconnaissance d'Israël par les États arabes et solution raisonnable du problème des réfugiés palestiniens.

 

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 00:17

Le samedi 31 mai 1902, à Vereeniging, à la pointe de l'Afrique (Transvaal), un traité met fin à une guerre de 30 mois entre les Boers, des paysans d'origine franco-hollandaise, et les Anglais.

 

Ce document reconnaît l'annexion à l'Empire britannique de l'Etat libre d'Orange et du Transvaal. Les Boers (« paysans » en hollandais) sont les descendants des colons hollandais de la colonie du Cap. Ils reçoivent des indemnités financières et obtiennent la reconnaissance de leurs droits politiques.

 

Huit ans jour pour jour après ce traité, sera créé l'Union Sud-Africaine, un dominion autonome à structure fédérale qui scellera la réconciliation entre les Britanniques et les Boers.

 

Le mardi 31 mai 1910 ce sera la naissance de l'Union sud-africaine, consacrant le rapprochement entre les anciens ennemis de la guerre des Boers.

 

 

Relire aussi : 11 octobre 1899 - Guerre des Boers

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 23:14

Le dimanche 23 mai 1915, l’Italie déclare la guerre à une puissance à laquelle elle était liée un an plus tôt : l’Autriche-Hongrie.

Ce revirement face à un allié qu’elle n’a d’ailleurs jamais porté dans son cœur est permis par des accords passés un mois plus tôt à Londres avec la Triple-entente.

L'Italie espérait qu'en s'alliant aux forces de la Triple-Entente contre les Empires centraux, elle pourrait obtenir les provinces du Trentin, Trieste et d'autres territoires tels que le Tyrol du Sud, l'Istrie et la Dalmatie.

Initialement membre de la Triple-Alliance (avec l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne), l’Italie n’était jusqu’ici pas entrée en guerre : jugeant que ces alliés étaient les agresseurs, elle n’avait aucune obligation envers eux.

 

L'Italie a une forte rivalité avec l'Autriche-Hongrie qui date du congrès de Vienne de 1815, après les guerres napoléoniennes, lorsque nombre de villes italiennes sont cédées à l'Autriche.

Au cours des premières phases du conflit, l'Italie est encouragée par des diplomates alliés à entrer en guerre ce qui la conduit à la signature du pacte de Londres, le 26 avril 1915.

 

Relire aussi :

26 avril 1915 - Traité secret de Londres entre l'Italie et les Alliés

 

 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 23:26

Après onze mois de blocus et de ravitaillement américain par voie aérienne, les soviétiques lèvent le blocus de Berlin ouest.

 

Le 24 juin 1948, les Soviétiques qui occupaient depuis 1944 l'Allemagne orientale, entament le blocus de l'enclave de Berlin-Ouest. Il s'agit d'une fraction du Grand-Berlin concédée aux Alliés occidentaux et partagée en trois zones d'occupation (anglaise, américaine, française).

Les Américains et les Anglais organisèrent un « pont aérien » pour ravitailler les berlinois de l'Ouest, soit 277.728 vols en 322 jours. Le principal aéroport actuel de Berlin, Tegel, est d'ailleurs la conséquence de ce pont aérien puisqu'il est construit en secteur français d'août à novembre 1948 pour compléter les aéroports existants de Tempelhof en secteur américain et de Gatow en secteur britannique.

Le jeudi 12 mai 1949, le blocus cesse. Dans le monde occidental, la ville était devenue le symbole de la résistance à toute tentative de l’URSS de prendre le contrôle de nouveaux territoires en Europe.

Les occidentaux prennent ainsi une revanche symbolique sur le coup de Prague, auquel ils n’avaient pu réagir que par de vaines protestations.

Berlin restera pendant quarante ans un véritable symbole, notamment après la construction du mur en 1961. Par ailleurs, la fin de ce blocus permet la création de la République Fédérale Allemande (R.F.A) dix jours plus tard. L’URSS créera un an et demi plus tard la RDA (République démocratique allemande).

Les trois secteurs occidentaux se réunirent pour former Berlin-Ouest rattaché à la RFA. Berlin-Est entra dans la R.D.A pour devenir sa capitale en 1954.

 

Voir aussi :

24 juin 1948 - Début du blocus de Berlin

7 octobre 1949 : Naissance de la RDA

12 août 1961 : Construction du Mur de Berlin

Carte animée

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 23:01

Sur le front ouest de la Première Guerre mondiale, la seconde bataille de l'Artois (du 9 au 15 mai 1915) oppose les troupes françaises et britanniques, menées par Joseph Joffre, à l'armée allemande commandée par le prince Rupprecht de Bavière.

Le bombardement visant à démolir les positions ennemies débute le dimanche 9 mai, à 6h du matin.

À 10h00, l'assaut à la baïonnette et à la grenade démarre. Le 33e corps d’armée, commandé par le général Pétain, attaque sur un front large de 6 km.

En quelques heures, les assaillants parviennent à submerger le système de tranchées allemand, progressant de plus de 3 km vers la crête de Vimy. Mais les réserves, disposées trop loin du front, sont incapables de rejoindre les lignes suffisamment vite pour exploiter cette spectaculaire percée, alors que l’artillerie française est désormais incapable de protéger les unités les plus avancées. Les Allemands se ressaisissent et contre-attaquent.

 

Le coût humain de cette grande offensive, sans résultat stratégique majeur, fut tragique pour l’armée française : 102.000 pertes, soit le double de celles subies par les Allemands lors de l’ensemble des attaques françaises et britanniques entre Arras et Festubert.

Les combats se prolongent pendant une semaine, avec des affrontements sauvages sur les hauteurs de Notre-Dame-de-Lorette. Au final, le résultat de l’offensive française est limité : les villages de Carency et d’Ablain-Saint-Nazaire ont été pris, mais la crête de Vimy, et donc le contrôle de la plaine minière, restent dans les mains allemandes.

 

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 23:01

Durant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les préliminaires d'un traité de paix entre les rois de France et d'Angleterre sont signés à Brétigny (Eure-et-Loir).

 

Depuis sa défaite à Poitiers (19 septembre 1356), le roi de France Jean II « le Bon », prisonnier des Anglais, cherche à obtenir sa libération : pourparlers et accords avec Édouard III se succèdent, tandis que le dauphin Charles (futur Charles V, « le Sage »), qui a pris le titre de régent du royaume, affronte des crises politiques.

Dans ces tentatives de paix, la papauté adopte sa posture traditionnelle de médiateur : ses légats ménagent les rencontres qui aboutissent aux préliminaires de paix de Brétigny (8 mai 1360), confirmés par les deux rois à Calais (24 octobre 1360).

 

Le roi Jean II cède, en pleine souveraineté, une grande Aquitaine (de la Loire aux Pyrénées), les comtés de Guînes et de Ponthieu, ainsi que Calais, et se soumet au paiement d'une rançon de 3 millions d'écus en versements échelonnés. Le roi d'Angleterre Edouard III renonce à revendiquer le trône de France et s'engage à évacuer les forteresses qu'il tient sur le territoire du roi de France.

Les conditions du traité sont catastrophiques pour la monarchie des Valois. Elles ramènent le domaine capétien à ce qu'il était au début du règne de Philippe Auguste, 150 ans auparavant.

En réalité, elles ne seront jamais appliquées grâce à l'habileté et à l'énergie du Dauphin, futur Charles V.

Les conflits entre les deux pays reprendront 9 ans plus tard.

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 23:01

Le vendredi 7 mai 1954, le camp retranché de Diên Biên Phu tombe aux mains du Vietminh. Un siècle de présence française en Indochine se termine dans cette cuvette où le général Henri Navarre a concentré 15.000 hommes, avec l'objectif de desserrer l'étau des communistes vietnamiens sur le riche delta du Tonkin.

Depuis 1946, la France a engagé des moyens militaires importants en Indochine afin de combattre le Viêt Minh (organisation armée du parti communiste vietnamien), dirigé par Hô Chi Minh qui lutte pour l'indépendance.

Dans la soirée du 6 mai 1954, c’est le déchaînement de l’artillerie Viêt Minh et de toutes les armes dont elle dispose.

Durant cette bataille, le corps expéditionnaire français comptera 3.000 tués et un nombre très important de blessés. 10.300 seront faits prisonniers, mais les effroyables conditions de détention des camps Viêt Minh sont telles que seulement 3.300 d’entre eux reviendront de captivité.

La chute de Diên Biên Phû, le 7 mai 1954, intervient quelques jours après l'ouverture de la conférence de Genève à laquelle participent les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'URSS et la Chine communiste.

Le 21 juillet 1954, les accords de Genève mettront fin à cette guerre.

La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après ces accords de Genève, qui instauraient une partition du pays de part et d'autre du 17e parallèle Nord.

 

Cette bataille de Dien Bien Phu est une étape importante de la fin de l’Empire colonial français. Elle est ressentie en Algérie comme une défaite des Français face à une révolution populaire.

 

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 23:01

La chute de Saïgon (appelée aussi « libération de Saïgon » par les communistes) est la prise de la ville de Saïgon, alors capitale de la République du Viêt Nam (Sud-Viêt Nam), par l'armée populaire vietnamienne le 30 avril 1975.

Le mercredi 30 avril 1975, le gouvernement du Viêt-nam du Sud capitule suite à l'entrée des troupes du Nord-Vietnam et du Viêt-công dans Saigon.

Une semaine plus tôt, l'aéronavale des États-Unis a évacué en catastrophe les derniers Américains du pays ainsi que 70.000 Vietnamiens, mettant fin à plus de dix ans d'assistance militaire au gouvernement du Sud.

 

L'opération d'évacuation a donné lieu à des scènes de panique et les téléspectateurs du monde entier ont pu voir des fugitifs désespérés s'accrocher aux hélicoptères sur le toit de l'ambassade américaine. Pour les Américains et leurs alliés, ainsi se termine, de la façon la plus humiliante qui soit, la guerre du Vietnam entamée une douzaine d'années plus tôt.

 

La capitale du Sud-Vietnam est rebaptisée Hô Chi Minh-Ville, du nom de l'ancien leader communiste vietnamien. Le pays, divisé au cours de la 1ère guerre d'Indochine contre les Français en 1954, est définitivement réunifié sous l'autorité du gouvernement communiste de Hanoï.

 

Relire aussi :

7 février 1965 - Bombardement du Nord-Vietnam

29 mars 1973 - Les derniers GI quittent le Vietnam

 

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 23:01

Pour débloquer une guerre figée dans les tranchées, les Allemands utilisent une nouvelle arme à Ypres (Belgique) : des gaz asphyxiants.

À base de chlore, ce gaz sera appelé l'ypérite, d'après le lieu de son premier emploi, ou gaz moutarde d'après son odeur.

Cette arme chimique brûle les yeux et les voies respiratoires.

Le jeudi 22 avril 1915, près du village flamand de Langemarck, dans le secteur d'Ypres, les soldats britanniques voient venir en provenance des tranchées allemandes un épais nuage d'un vert jaunâtre.

Ils s'enfuient vers l'arrière. Plusieurs centaines s'effondrent et quelques milliers vont demeurer handicapés à vie ou pendant plusieurs mois. Atteints par le chlore, un gaz suffocant qui agresse les voies respiratoires, ils sont les premières victimes de la guerre chimique.

 

Le gaz fait son effet, mais, alors que certains soldats s’enfuient pris de panique, les Canadiens tiennent bon. Après plusieurs jours de combats violents et chaotiques, la position d’Ypres demeure aux mains des Alliés.

Contre ces gaz, les alliés se muniront au début de lunettes et de tampons. Puis ils se protégeront avec des masques respiratoires.

 

Le 22 avril 1915, l’attaque fit 1500 morts sur le coup.

Cette arme toxique, interdite par la déclaration de la Haye de 1899, tua près de 100.000 soldats entre 1915 et 1916. Des dispositions plus récentes concernant l'emploi des gaz, figurent dans le Protocole de Genève de 1925 et la résolution 2603 des Nations Unies de 1969.

 

Des gaz plus mortels et des systèmes de diffusion plus fiables furent introduits plus tard pendant la guerre. En 1917, des obus chimiques, des projecteurs et des mortiers purent déposer de denses barrages gazeux sur les lignes ennemies, ou derrière elles sur des routes d’approvisionnement, des tranchées de réserve ou des batteries de tir.

 

Lien du jour : PRELUDE A LA GRANDE GUERRE CHIMIQUE

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 23:01

Le dimanche 13 avril 1975, au Liban, des militants du parti social nationaliste syrien tentent d'assassiner un dirigeant chrétien lors de la consécration d'une église.

Il s'ensuit une guérilla urbaine. Elle dégénère en guerre civile après le massacre des chrétiens de Damou en janvier 1976. Les milices chrétiennes vont dès lors affronter les milices palestiniennes établies dans le pays puis les milices chiites.

 

Lors de l'indépendance, en 1943, un Pacte national avait partagé le pouvoir entre les différentes communautés religieuses en fonction de leur importance démographique respective, les plus nombreux étant de loin les chrétiens maronites. Mais, trente ans plus tard, ces derniers, devenus minoritaires, avaient vu leur prééminence contestée par les autres communautés et en particulier les musulmans chiites.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 00:48

Le dimanche 9 avril 1865, la bataille d'Appomattox met fin à la guerre de Sécession.

Sans aucune possibilité de retraite, le général Robert Edward Lee est contraint à capituler à Appomattox, en Virginie, devant le général Grant.

Sherman et ce dernier avaient monté ensemble un plan d’attaque qui ne laissait aucune chance aux confédérés. En effet, pendant que Grant lançait ses offensives contre la Virginie, pour atteindre Richmond, Sherman marchait sur Atlanta puis sur Savannah dans le but de remonter vers le nord afin d’encercler ses ennemis. Le reste des troupes sudistes abandonneront les combats les semaines suivantes, mettant définitivement fin à la guerre de Sécession.

 

Le général Joseph Johnston se rend à son tour le 26 avril 1865 au général Sherman. L'ultime reddition a lieu le 23 juin 1865. Elle est le fait du général de brigade Stand Watie qui a la particularité d'être un chef cherokee et le seul général indien de la guerre de Sécession.

 

 

Le bilan de la guerre de Sécession s'avère très lourd. Les combats ont au total mobilisé quatre millions de combattants. Ils ont fait 359.000 morts chez les vainqueurs nordistes et 258.000 chez les Sudistes.

Aux pertes militaires s'ajoutent quelques centaines de milliers de victimes civiles. Ainsi, la guerre la plus dure qu'aient jamais livrée les États-Unis aura été une guerre civile. Elle aura fait plus de victimes américaines que toutes les guerres du XXe siècle, y compris les deux guerres mondiales !...

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