Le mercredi 27 Janvier 1858, la reine d'Angleterre Victoria Ière désigne la ville de Bytown comme capitale du Canada-Uni. Québec, Montréal ou Toronto étaient elles aussi candidates. Mais la reine, ne souhaitant privilégier aucune communauté linguistique, préfère choisir Bytown où vivent 50% de francophones et 50% d'anglophones.
La ville de Bytown est fondée en 1826 lors de la construction du canal Rideau. Elle est située dans l'est de province de l'Ontario, sur la rive sud de la rivière des Outaouais, face à la ville québécoise de Gatineau.
Ottawa fut désignée capitale en raison de sa situation géographique, sur la frontière entre le Haut-Canada et le Bas-Canada (afin de ne favoriser ni les anglophones ni les francophones) et de la distance qui la séparait de la frontière avec les États-Unis, la protégeant d'une éventuelle attaque américaine.
Byton sera appelée ensuite Ottawa et devient le 1er Juillet 1867 la capitale de la Confédération du Canada dotée d'un gouvernement autonome.
Lors de sa troisième mission d'exploration pour le gouvernement britannique, le navigateur anglais James Cook fait la découverte des îles Hawaï qu'il nomme « les îles Sandwich » en l’honneur de son commanditaire.
L’archipel comprend dix-neuf îles et atolls principaux, de nombreux îlots et des monts sous-marins et qui s'étend selon une direction nord-ouest / sud-est dans l'océan Pacifique nord. Hawaï est la plus grande île de l'archipel.
Accédant au grade de capitaine de la Royal Navy, James Cook fait trois voyages dans l’océan Pacifique à l’occasion desquels il est le premier Européen à débarquer sur la côte Est de l’Australie, en Nouvelle-Calédonie… Il est également le premier navigateur à faire le tour de l'Antarctique et à cartographier Terre-Neuve et la Nouvelle-Zélande.
Pour son troisième et dernier voyage, Cook commande à nouveau le « HMS Resolution » et le capitaine Charles Clerke prend la tête du HMS Discovery. Officiellement, le but du voyage est de ramener Omai à Tahiti (un tohunga qui servit d'interprète avec les peuples polynésiens). L’expédition explore tout d’abord les îles Kerguelen où elle accoste le jour de Noël 1776, puis fait escale en Nouvelle-Zélande. Une fois Omai rendu aux siens, Cook met le cap au nord, découvre la veille de Noël 1777 l'île Christmas.
Le dimanche 18 janvier 1778, est le premier Européen à accoster aux îles Hawaï.
C'est sur cet archipel que James Cook sera tué, un an plus tard le 14 février 1779, dans une attaque menée par les indigènes. Entre temps, son voyage l'avait mené jusqu'au détroit de Béring où, bloqué par la banquise, il avait rebroussé chemin.
Le Capitaine Gore prit le commandement pour le retour en passant par les cotes asiatiques comme l’avait prévu Cook.
L'Utah est un État de l'ouest des États-Unis qui se caractérise par ses vastes étendues désertiques et les montagnes de la chaîne Wasatch. Son nom provient d'un mot Apache, yuttahih, signifiant « Celui qui est le plus haut ».
Traversé par les pionniers et les trappeurs, l’Utah ne fut qu’un territoire de passage jusqu’au milieu du XIXe siècle. La Ruée vers l’Or et l’arrivée des mormons le 24 juillet 1847 permirent à Salt Lake City de se développer.
La communauté mormone demeure très présente en Utah, et sa capitale Salt Lake City est le siège mondial de l’Église des Mormons. Par ailleurs, des communautés amérindiennes et indiennes habitent toujours l’État, la plus connue restant celle des Navajos.
Appartenant au Mexique, puis cédé aux États-Unis en 1848 après le Traité de Guadalupe Hidalgo, cet état n’intègre l'Union américaine que le samedi 4 janvier 1896 en devenant la quarante-cinquième unité des États-Unis. Un des obstacles principaux à cette accession a été l’attachement des mormons du XIXe siècle à la polygamie.
Le 2 janvier 1492, la ville de Grenade (sud de l’Espagne) est livrée au roi Ferdinand d’Aragon et à la reine Isabelle de Castille par l’émir nasride Boabdil. La prise de la ville met fin à sept siècles de présence musulmane en Espagne, aux guerres de Grenade ainsi qu’à la Reconquista, croisade lancée dans le but de reconquérir la péninsule ibérique.
Grâce à leur mariage, Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille unissent leurs forces et leur royaume pour chasser les maures et unifier l’Espagne. À Grenade, royaume qui contrôle le détroit de Gibraltar, ils se heurtent tout d’abord à une farouche résistance des maures jusqu’à la reddition de Boabdil qui, ne voyant pas de renforts arriver, signe un traité en livrant la ville sous conditions.
À peine ont-ils reçu la reddition du roi Boabdil que les souverains espagnols ordonnent l'expulsion de tous les juifs de leurs royaumes à moins qu'ils ne se convertissent avec sincérité au catholicisme. Cette mesure d'expulsion prend effet le 31 mars 1492. Elle viole, notons-le, l'engagement de respecter les juifs de Grenade, engagement inscrit dans le traité conclu avec Boabdil.
160.000 juifs quittent précipitamment la péninsule et vont chercher refuge en Afrique du nord ou auprès du sultan ottoman (dans leur pays d'accueil, ils se feront connaître sous le nom de Sépharades, du nom donné à l'Espagne en hébreu).
Le 29 décembre 1845, les États-Unis annexent officiellement le Texas. Après une courte guerre marquée par le siège de Fort Alamo, l la République du Texas avait pu dix ans plus tôt se détacher du Mexique et obtenir son indépendance.
Après deux tentatives d'annexions ratées à cause d'un refus du Sénat américain qui craignait une guerre avec le Mexique, l'élection du président James Knox Polk en 1844 et la prise en compte de l'opinion publique, largement favorable à l'annexion, a entamé le processus d'annexion.
Le Texas devient le vingt-huitième État de l'Union américaine et la guerre américano-mexicaine débute.
Sam Houston, président de la République du Texas, demande à être uni aux États-Unis. Le rattachement est donc voté par le Congrès américain en le 29 décembre 1845.
Les États-Unis souhaitent également annexer le Californie mexicaine. Cela ne plaît pas du tout au Mexique qui, après avoir perdu le Texas, décide de déclarer la guerre aux États-Unis. C'est le début de la guerre américano-mexicaine qui se terminera en 1848.
La Turquie est située sur une faille sismique très active qui traverse le territoire d'est en ouest. Le pays a été frappé à plusieurs reprises dans son histoire par des tremblements de terre très meurtriers.
Les séismes destructeurs le long de la faille nord-anatolienne entre Erzincan et Istanbul de 1939 à 1999.
Le mercredi 27 décembre 1939, un tremblement de terre frappe la province d'Erzincan dans l'est de la Turquie.
La première secousse se produira à 1h57 du matin suivie dans les 3 heures suivantes de six autres dont la plus forte atteindra une magnitude de 8,2 sur l'échelle de Richter, en faisant le plus fort tremblement de terre dans l'histoire récente de la Turquie.
Le bilan le lendemain fut établi à plus de 20.000 morts mais se monta à près de 33.000 morts quelques jours plus tard dus aux inondations, glissements de terrain et au froid. En effet, la région de l'Anatolie connut les derniers jours de décembre de très mauvaises conditions météorologiques, empêchant l'acheminement d'aide et l'évacuation des populations sinistrées.
Les dégâts dans la ville d'Erzincan, épicentre du séisme furent catastrophiques, la ville étant pratiquement rasée et dix des seize mille habitants furent tués. Le site sera abandonné et une ville nouvelle construite plus au nord.
La ville avait déjà été détruite par un tremblement de terre en 1784.
L'armée indonésienne envahit l’ancienne colonie portugaise du Timor-Est, qui n’est indépendante que depuis août. C'est le début d'une longue lutte ponctuée par de grands massacres de civils (près du tiers de la population).
L'île de Timor (en malais : « orient ») se situe dans l'archipel indonésien. Elle située à 500 km au nord de l’Australie, entre les îles de Java (à l’est) et de Nouvelle-Guinée (à l’ouest).
Histoire de l’île Timor
Au XVIIe siècle les Portugais s'emparent de l'est de l'île de Timor où ils installent un comptoir. Les Pays-Bas prennent leur contrôle du reste de l'archipel indonésien.
Le 20 avril 1859, signature d'un traité accordant la partie est de l'île aux Portugais, et l'ouest aux Pays-Bas.
En 1945, les Portugais écrasent la rébellion est-timoraise et rétablissent leur autorité après l'occupation japonaise.
La partie néerlandaise de l'île revient à l'Indonésie, devenue indépendante.
En 1972, l'Australie négocie avec l'Indonésie le partage de la mer qui la sépare de Timor et obtient la plus grande partie. Le Portugal conteste cet accord.
Le 25 avril 1974, à Lisbonne, le gouvernement autoritaire de Caetano, héritier du dictateur Salazar, est renversé au cours de la « Révolution des œillets ». Les militaires progressistes qui prennent le pouvoir décident de liquider le passif colonial qui fait du Portugal la dernière puissance coloniale d'Europe occidentale. L'armée et l'administration portugaises évacuent les colonies d'Afrique ainsi que le très humble territoire de Timor-Est. Ils livrent ainsi à la guerre civile ces nouveaux États absolument pas préparés à l'indépendance.
L’invasion indonésienne
Le vendredi 28 novembre 1975, le Front pour l'indépendance de Timor oriental (Fretilin), un mouvement de gauche, déclare l'indépendance unilatérale de la République démocratique populaire de Timor-Est.
Prétextant des appels à l'aide lancés par des partis politiques opposés à cette décision, l'armée indonésienne intervient rapidement.
Le dimanche 7 décembre 1975, les troupes indonésiennes envahissent le Timor-Oriental. L'ONU condamne l'invasion. La guerre civile éclate, et malgré la résistance acharnée des timorais, l'île sera annexée par le dictateur indonésien Suharto.
Ainsi, le 17 juillet 1976, le Parlement indonésien adoptera une loi qui fera du Timor oriental la 27e province de l'Indonésie.
Le Fretilin poursuit la guérilla malgré l'assassinat de son chef. Le clergé catholique devient de son côté le fer de lance de la résistance civile. Mais de 1977 à 1979 l'armée indonésienne procède à la destruction systématique des villages et édifie des camps de détention.
En 1981, l'armée indonésienne engage une opération de répression brutale qui se solde par une vaste famine et la mort d'environ 250.000 habitants, soit le tiers de la population. Cette affaire proprement indonésienne n'émeut pas outre mesure les opinions occidentales et démocratiques qui ont d'autres soucis en tête (Afghanistan, missiles soviétiques SS 20, Cambodge...).
En 1989, l'Indonésie cède la grande majorité de la Fosse de Timor à l'Australie en échange de la reconnaissance de sa souveraineté sur cette région.
Le mardi 12 novembre 1991, près de 200 personnes sont tuées par l'armée ne lors du massacre de Santa Cruz. Filmées par un vidéaste amateur, les images de cette tuerie font le tour du monde.
Vers l’indépendance
Le vendredi 6 mai 1994, le pouvoir indonésien accepte le dialogue direct avec les indépendantistes.
En 1997, une crise entraîne l'effondrement de l'économie indonésienne, artificiellement nourrie par des investissements spéculatifs, et la chute du Suharto, contraint à une retraite dorée.
Le jeudi 21 mai 1998, après la chute du dictateur indonésien, les manifestations en faveur d'un vote sur l'autodétermination se multiplient.
Son successeur désigné, Habibi, propose un référendum d'auto-détermination à Timor-Est dans l'espoir de se concilier les bailleurs de fonds des pays démocratiques.
Les premiers entretiens à New York entre le Portugal et l'Indonésie sur l'autonomie du territoire, ont lieu le mardi 6 octobre 1998, sous couvert de l'ONU.
Le référendum du lundi 30 août 1999 (sous contrôle de l'ONU) se solde par la victoire écrasante (78,5 %) des partisans de l'indépendance avec un taux de participation de 98,6%.
Le samedi 4 septembre, l'ONU annonce les résultats du référendum. Les milices pro-indonésiennes, assistées des forces de sécurité, déclenchent aussitôt une campagne de terreur. Une partie de la population est déplacée de force vers le Timor-Occidental. La capitale, Dili, est mise à sac et pratiquement vidée de sa population. Mais l'implication officielle de l'ONU ne leur permet plus d'agir en toute impunité comme dans le passé.
Les condamnations internationales se multiplient.
Durant les années 2000 et 2001, le Timor-Est sera sous la protection de l'ONU qui préparera le processus démocratique et organisera la tenue d’élections.
Le 14 avril 2002, le héros de l'indépendance, Xanana Gusmao, est élu président avec 82,7% des suffrages.
L'indépendance de Timor-Est devient effective le lundi 20 mai 2002 sous le nom de « République du Timor oriental » (Timor-Leste en portugais), avec pour capitale Dili.
Le jeudi 30 novembre 1854, vice-roi d’Égypte, Saïd Pacha accorde à Ferdinand de Lesseps une concession de 99 ans, lui permettant de percer l’isthme de Suez.
Ferdinand Marie, vicomte de Lesseps est né le 19 novembre 1805 et le 7 décembre 1894, est un diplomate et entrepreneur français. Il envisage de créer une route maritime entre la Méditerranée et la Mer Rouge.
Ferdinand de Lesseps est invité par Saïd Pacha, et le 7 novembre 1854 débarque à Alexandrie. Le 30 du même mois, le vice-roi d’Égypte signe la concession autorisant Ferdinand de Lesseps à percer l'isthme de Suez.
Pour superviser le chantier et gérer les fonds, de Lesseps créera la Compagnie universelle du canal maritime de Suez. Même si le projet se heurtera aux désaccords britanniques, il sera mené à son terme, en 1869, après dix ans de travaux.
Le Canal de Suez mesure 190,25 km, il est large 280 m à 345 m et profond de 22,5 m.
Il relie la mer Méditerranée et la mer Rouge, passant par les villes de Port-Saïd et de Suez, et traversant les lacs Amers. Il permet, ainsi, de passer de l'Europe à l'Asie sans contourner le continent africain.
On estime que 1,5 million d'Égyptiens participèrent à sa construction et que 125.000 moururent, principalement du choléra.
La construction de ce canal ne plut pas à tout le monde, en particulier aux Anglais qui voulaient construire une ligne ferroviaire en Égypte. Mais ils craignaient surtout la domination des Français, ce canal se trouvant sur la route des Indes, colonie britannique.
Bien après sa construction, les Français, les Anglais et les Égyptiens se sont affrontés pour obtenir le canal de Suez. En 1956, Nasser, alors président de l'Égypte, nationalise le canal et l'intègre donc au patrimoine égyptien.
Les Pays-Bas accordent l’indépendance au Suriname le mardi 25 novembre 1975.
Le Suriname, un État de la côte nord-est de l’Amérique du Sud, est sous le contrôle des Pays-Bas depuis le XVIIe siècle. Après avoir obtenu l’autonomie interne, en décembre 1954, ses dirigeants continuent de faire avancer l’idée d’indépendance.
Le mouvement pour la pleine indépendance prend un nouvel élan le 19 novembre 1973 avec l’élection d’un gouvernement réunissant des partis qui y sont favorables. Des négociations débutent. Pendant ce temps, des dizaines de milliers d’habitants quittent pour les Pays-Bas. Du nombre on compte beaucoup d’Hindoustanis, peu confiants dans l’indépendance et inquiets d’une domination, voire de violences, de la part des Noirs et Créoles qui contrôlent déjà l’administration. Ce mouvement d’exode favorise les négociations, les dirigeants des Pays-Bas redoutant les tensions sociales suscitées chez eux par cette immigration soudaine.
À la suite d’une rencontre tenue à La Haye, en mars 1975, les négociateurs s’entendent sur une proclamation de l’indépendance en novembre de la même année. Après le vote des chambres et l’adoption d’une Constitution, le 21 novembre, le Suriname devient une république indépendante le 25. Il conserve cependant des liens avec les Pays-Bas. Une aide économique d’envergure, environ 1,5 milliard de dollars sur 10 ans, est par exemple consentie au nouveau pays. Des cérémonies ont lieu dans la capitale, Paramaribo, en présence de la reine Béatrix et du premier ministre Henck Aaron, chef du Parti national du Suriname (PNS).
Le pays est alors doté d’un régime parlementaire et l’homme politique d’origine créole Henk Arron devient premier ministre.
Le vendredi 14 novembre 1975, un accord sur l'indépendance du Sahara occidental est signé entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie.
Le Sahara occidental est territoire de 266.000 km2 du Nord-Ouest de l'Afrique, bordé par la province marocaine de Tarfaya au nord, l'Algérie au nord-est, la Mauritanie à l'est et au sud, tandis que sa côte ouest donne sur l'Atlantique.
L’histoire du Sahara occidental est celle d'un territoire désertique peuplé par quelques tribus nomades, qui n'a jamais été organisé en État-nation. Elle est intimement liée à celle de ses voisins, le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie. Après quelques tentatives infructueuses au XVe siècle, les Espagnols en font une colonie entre 1884 et 1975.
En 1956, le Maroc devenu indépendant, réclame l’indépendance du Sahara qu’il considère comme faisant partie du Maroc.
En 1965, l’Assemblée générale de l’ONU demande à l’Espagne de se retirer du Sahara, dans le contexte international de la décolonisation, et affirme le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le 10 mai 1973, création Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro (Frelisario aujourd’hui Front Polisario) qui revendique l’indépendance du Sahara Occidental. Le 20 mai, déclenchement de la lutte armée contre l’occupation espagnole.
En 1974, l’Espagne annonce son intention de se retirer et propose d’organiser un référendum. Le roi du Maroc Hassan II s’oppose aussitôt au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui car il considère que le Sahara était marocain avant la colonisation. Hassan II propose de soumettre le problème à la Cour internationale de Justice de La Haye.
Le 6 novembre 1975, une marche verte pacifique est organisée par Hassan II : 350.000 civils marocains encadrés par 20.000 militaires pour « prendre possession du Sahara occidental » .
Le 14 novembre les accords de Madrid partageant le Sahara espagnol entre le Maroc (2/3) et la Mauritanie (1/3) sont signés. Ils sont ratifiés par le parlement espagnol (Cortes) le 18 novembre.
L’Algérie, exclue de cet accord, proteste. Elle soutient le principe d'autodétermination des peuples et accueille une majorité des réfugiés sahraouis. Sa position officielle est « qu'elle n'a pas de revendications territoriales sur le Sahara occidental, qu'elle n'est pas partie prenante dans le conflit qui oppose la RASD et le royaume du Maroc, et que son soutien aux indépendantistes sahraouis relève de ses principes d'aide à tous les peuples qui luttent pour la décolonisation de leur pays à travers le monde ».
Le Sahara occidental est aujourd'hui un territoire non autonome selon l'Organisation des Nations unies. Il est revendiqué par le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario en 1976. Son statut définitif reste en suspens depuis le cessez-le-feu de 1991.
Automne 2017, l’option du référendum d’autodétermination devenant quasiment inéluctable au Sahara occidental, le royaume du Maroc s’y prépare.
Le samedi 5 novembre 1530, jour de la Saint-Félix, un raz-de-marée dévaste la région à l’est d’Yerseke le long de l’Escaut et tue plus de 100.000 personnes.
Le territoire à l’est de Yerseke, qui s’appelait alors Oost-Watering, disparut. À l’époque, il y avait là 18 villages et la ville de Reimerswaal.
Les inondations de la Saint-Félix tirèrent un trait définitif sur Reimerswaal : la ville se situant plus haut que le reste de la région, il n’en resta qu’un île. Tout ce qui se trouvait autour de la ville ne put être sauvé malgré les tentatives d’endiguement. Aujourd’hui, on appelle cette région inondée « le territoire noyé du Zuid-Beveland ». En plus de l’Oost-Watering, le Noord-Beveland et le Schouwen-Duiveland furent aussi gravement touchés.
Une grande partie des Pays-Bas se trouve sous le niveau de la mer.
Suite au Traité de Sèvres du 10 août 1920 qui a démantelé l’Empire Ottoman, le Liban espère acquérir son indépendance. Toutefois, le mandat français établi par ce même traité est confirmé par l’Acte de Londres le lundi 24 juillet 1922. Ce mandat, qui concerne également la Syrie, entre en vigueur formellement le 29 septembre 1923, en même temps que le mandat britannique sur la Palestine.
Après s’être mobilisé pour que la France établisse les frontières d’un Grand Liban, les Libanais, et notamment les Maronites, militeront pour une indépendance qu’ils n’obtiendront plus de vingt ans plus tard.
Toutefois, le Liban est immédiatement doté d'un conseil représentatif puis d'une constitution en 1926.
Le lundi 15 juillet 1974, avec la complicité des colonels qui exercent le pouvoir à Athènes, en Grèce, la Garde nationale de Chypre fomente un coup d'État contre le président Makarios et tente de réaliser l'Enosis. Le 20 juillet, l’armée turque envahit Chypre sous le nom de code « Opération Attila », afin de protéger la communauté turque de l’île. Depuis cette date, les deux communautés vivent séparées, de part et d'autre d'une « ligne verte ».
Contexte :
Colonie britannique depuis 1878, Chypre obtient son indépendance le 16 août 1960, après déjà cinq années de troubles ethniques entre les communautés grecque et turque de l’île, les nationalistes du mouvement grec Eoka (« l’Organisation Nationale des Combattants Chypriotes ») s’opposant aux Turcs de TMT (« l’Organisation de la Défense turque »). L’indépendance octroie aux Turcs une place privilégiée au gouvernement de l’île (30% des sièges au parlement alors que les Turcs ne représentent que 18% de la population de l’île), attisant de facto les tensions avec les nationalistes grecs. Ces derniers voient d’un mauvais œil l’indépendance de Chypre et militent pour l’enosis, le rattachement à la Grèce.
Coup d'État à Chypre et intervention de la Turquie :
Après 15 années de troubles aussi bien politiques (les Turcs se retirent du gouvernement chypriote en 1964) que sociaux, les ultranationalistes grecs d’Eoka B lancent le 15 juillet 1974, sous l’impulsion de la junte grecque au pouvoir à Athènes, un coup d’état contre le gouvernement chypriote de Makarios et tentent de mettre en place à Chypre un système similaire à celui de la dictature des colonels.
Mais l’armée turque réagit immédiatement, et envahit le Nord de l’île le 20 juillet, afin de protéger les membres de sa communauté.
Du 8 au 15 août 1974, l'armée turque prend le contrôle de près de 40 % du territoire, provoquant le regroupement de la communauté turque (80.000 personnes) au Nord et expulsant 200.000 personnes vers le Sud.
Une ligne de démarcation est tracée au Niveau de Nicosie. Elle doit son nom au fait qu’elle aurait été tracée au crayon vert par les Anglais, alors responsables de la mission d’interposition de l’ONU. Les Turcs la nommeront quant à eux « ligne Attila ».
Le 24 avril 2004, à la suite du plan de réunification proposé par Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, un référendum est organisé : les Chypriotes turcs votent massivement pour, les Chypriotes grecs contre (à 78 %). L’île reste donc divisée.
Le 1er mai 2004, la République de Chypre fait son entrée dans l’Union européenne.
Le jeudi 6 juin 1912, le volcan Novarupta en Alaska entre en éruption.
Dans le même temps, le sommet du mont Katmai situé à l'est s'effondre sur lui-même en donnant naissance à la caldeira actuelle, la lave émise par le Novarupta provenant en réalité de la chambre magmatique du mont Katmai.
Il s'agit de l'éruption volcanique la plus puissante du XXe siècle.
Le nuage de cendre s’est élevé à plus de 32.000 mètres. Les dépôts de cendres éjectées recouvrent une vallée entière.
Le ruisseau Knife est asséché et des milliers de jets de vapeurs s'échappent du sol. Cette vallée est alors appelée la Vallée des Dix Milles Fumées. Le nuage de cendre est considérable, il atteint l'Afrique le 17 juin. Il a également été fait état de retombées de cendre en Grèce.
Des simulations réalisées au début des années 2000 montrent que les cendres et gaz volcaniques émis par le Novarupta ont entraîné un refroidissement climatique dans l'hémisphère nord et un affaiblissement de la mousson en Asie.
Le mardi 3 juin 1800, John Adams, deuxième président des États-Unis, quitte Philadelphie pour Washington.
Le 21 novembre 1800, c'est au tour du Congrès et de la Chambre des Représentants, de s'installer dans la nouvelle capitale fédérale.
La Convention a décidé le 21 février 1787 de donner une vraie capitale au pays. Par souci d'équilibre, elle choisit de l'implanter entre les États du Nord et ceux du Sud, au contact du Maryland et de la Virginie. Elle détache pour cela un territoire marécageux sur les bords de la rivière Potomac et en fait le district de Columbia (District of Columbia, DC), un territoire fédéral administré par le gouvernement central.
Le plan d'urbanisme de Washington est l'œuvre de Pierre Charles L'Enfant. Cet architecte français, qui s'est battu à Saratoga aux côtés de La Fayette et des insurgés américains, décide de construire une ville « royale », à l'image de Versailles.
Washington, ainsi nommée en l'honneur du premier président des États-Unis (mort en 1799), présente un plan géométrique avec des rues en damier coupées par des avenues obliques qui débouchent sur des places circulaires.
Tous les bâtiments administratifs originels s'inscrivent dans le « triangle fédéral » formé par le Memorial de Georges Washington (un obélisque de 169 mètres de haut), le Capitole, où siège le Congrès (Chambre des représentants et Sénat) et la Maison Blanche, où réside le Président. Le nom officiel de cette dernière, jamais employé, est « Executive Mansion » (le Manoir présidentiel). Partiellement brûlée par les Anglais en 1812, elle est reconstruite dans le style néo-classique georgien.
La Grande-Bretagne reconnaît l'indépendance de la Rhodésie du Nord qui devient le Zimbabwe. Le territoire est occupé par les britanniques depuis l'arrivée du colonisateur Cecil Rhodes à la fin du XIXème.
Le Zimbabwe actuel (alors appelé Rhodésie du Sud) était une colonie britannique de 1890 jusqu'à l’indépendance du pays le 18 avril 1980.
Le Zimbabwe est un pays enclavé d'Afrique australe. Il entouré au nord-ouest et au nord par la Zambie, au nord-est et à l'est par le Mozambique, au sud par l'Afrique du Sud, à l'ouest par le Botswana et la Namibie. Le lac Kariba s'étire entre le Zimbabwe et la Zambie, formant une frontière naturelle.
On y parle l'anglais, le shona, le ndébélé, le venda, le nambya, le shangaan, le kalanga, le southou et le tonga. Les principales confessions religieuses sont l'islam, le christianisme ou l'hindouisme.
Après la Seconde Guerre mondiale, le parti blanc modéré, le parti fédéral uni de lord Malvern, qui préconise un « partnership » avec les Noirs et la création d'une Fédération avec la Rhodésie du Nord et le Nyassaland, obtient gain de cause : la Fédération voit le jour en 1953.
Le départ de la Rhodésie du Nord (futur Zambie) et du Nyassaland (futur Malawi), au début des années 1960, entraîne la fin de la fédération.
Le 11 novembre 1965, Ian Smith, Premier ministre de Rhodésie du Sud, déclare l’indépendance unilatérale de son pays au nom de « la préservation de la justice, de la civilisation et du christianisme ». Jusque-là, une seule colonie britannique avait osé proclamer unilatéralement son indépendance : les États-Unis d’Amérique en 1776…
Si la déclaration d'indépendance est accueillie avec calme par la plupart des Rhodésiens, elle provoque la stupéfaction et la colère du Royaume-Uni. L’assemblée générale et le conseil de sécurité des Nations unies rallient rapidement le Royaume-Uni dans sa condamnation de la déclaration d'indépendance.
Après une guerre civile de plus de 10 ans qui fait près de 15.000 morts, les négociations ont débouché sur un cessez-le-feu en décembre 1979 et l'arrivée de la majorité noire au pouvoir.
Le Zimbabwe est le dernier pays du continent à se libérer du joug du colonisateur occidental.
Robert Mugabe deviendra Premier ministre, puis président en 1987. Sa politique en faveur de l'expropriation des fermiers blancs a été condamnée par la communauté internationale.
Le lundi 10 avril 1815, l’île indonésienne de Sumbawa est secouée par le réveil volcanique du mont Tambora.
Vers 19 heures, l'intensification des éruptions fit émerger trois colonnes éruptives, tandis qu'une pluie de pierre ponce (certaines de 20 cm de diamètre) frappa le village de Sanggar à 30 km de là, vers 20 heures, suivie d'une pluie extrêmement dense de cendre.
Vers 22 heures, les trois colonnes fusionnent dans une gigantesque explosion dont l'onde de choc détruit les villages alentours. 160 km3 de coulées pyroclastiques forment 7 rivières de magma qui foncent vers la mer pendant que le sommet du volcan s'effondre sur lui-même. La colonne de cendres de plus de 40 km de haut, était visible à 600 km de là.
L’explosion fait perdre presque 1.500 mètres à l’altitude du volcan. En plus des dix milles victimes directement imputables aux coulées de laves, près de 60.000 habitants de la région périrent des suites de pluies de cendres, de tsunamis, d'épidémies ou de malnutrition à cause de la destruction et de la stérilisation des terres cultivées.
Le réveil du volcan aura également des répercussions dramatiques sur le climat terrestre. En effet,
Les géologues ont estimé que des nuages de cendres et de gaz furent projetés jusqu'à 43.000 mètres dans la stratosphère. Ils recouvrirent d'un voile de poussières et de particules de soufre l'atmosphère. Pendant plus d'une année, les cendres noires, en tournant autour de la planète, refroidissent le climat de celle-ci.
Le rayonnement solaire fut amoindri pour plusieurs années avec des conséquences fatales telles la chute des températures, des nuages, de la brume,… Les années 1815 - 1820 furent parmi les années les plus froides de l'histoire récente.
En 1816, les habitants d’Amérique et d’Europe connaîtront une « année sans été », marquée par le froid sec jusqu'au mois de mai, suivi de pluies continues jusqu'à l'automne. Ce phénomène causant la famine dans divers pays et multipliant le nombre des victimes du Tambora.
Les habitants de Londres et de l’Europe purent d’ailleurs constater des couleurs inhabituelles dans leur ciel, lors des couchers de soleil, liées aux poussières et gaz dégagés. William Turner en témoignera dans ses peintures et Lord Byron dans ses poèmes.
L'éruption de Tambora est l'éruption la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité loin devant les éruptions largement plus connues du Krakatoa (1883 - 36.600 morts) ou du Vésuve (An 79 - plus de 2.000 morts).
Aujourd’hui, une centaine de volcans à haut risque ont été répertoriés dans le monde par les Nations Unis et l’Unesco. La majorité de ces volcans se trouvent autour du Pacifique dans une zone appelée « ceinture de feu ».
Après avoir traversé l'archipel des Bahamas, le navigateur espagnol Juan Ponce de Léon aborde sur les côtes d'une nouvelle terre aux Indes occidentales. Il prend possession de la région au nom du roi d'Espagne, Fernand d'Aragon, et la baptise Floride.
Selon une légende populaire, Juan Ponce de León aurait découvert la Floride en cherchant la fontaine de jouvence...
Le 2 avril 1513, il aborde un rivage encore inconnu au nord des Antilles.
Il s'agit d'une presqu'île qu'il baptise « Florida », sans doute parce que la découverte coïncide avec la « Pascua Florida », la Pâques fleurie ou fête des Rameaux.
En posant le pied en Floride, Juan Ponce de Léon, qui fut précédemment gouverneur de l'île de Puerto Rico, peut être donc considéré comme le premier Européen à avoir foulé le sol des futurs États-Unis...
Ponce de León navigua ensuite le long de la côte de Floride, cartographiant les rivières qu'il rencontrait, dépassant les Keys, et remontant la côte occidentale de la Floride jusqu'au cap Romano. Il reparti ensuite vers le Sud vers La Havane, puis remonta de nouveau vers la Floride, s'arrêtant à la baie de Chequesta (baie de Biscayne) avant de retourner à Puerto Rico.
Durant cette expédition, l'Espagnol découvrit le courant du Gulf Stream, qui va devenir rapidement la route principale pour le retour des Caraïbes vers l'Espagne.
Enjeu des puissances coloniales, la Floride passa successivement sous la souveraineté de l'Espagne et de la Grande-Bretagne. Elle devint un territoire (1822) puis un État américain (1845).
Le Pascua Florida Day, le 2 avril est un jour légal de congé en Floride.
Convoquée le 15 novembre 1884 à l'instigation du chancelier de Prusse Otto Von Bismarck, la conférence de Berlin sur l'Afrique s'achève le jeudi 26 février 1885.
Les 14 pays européens présents et les Etats-Unis mettent un terme aux conflits coloniaux qui enveniment le continent africain en se le partageant.
Le roi des Belges, Léopold II, obtient à titre personnel un vaste territoire au cœur de l'Afrique noire, qui sera baptisé « État indépendant du Congo » !
La Grande-Bretagne renonce à ses prétentions sur ce territoire et assoit son hégémonie sur un axe allant du Cap jusqu'au Caire.
La France se voit attribuer toutes les terres au sud du Sahara et l'Allemagne, l'Afrique de l'Ouest.
La conférence de Berlin décide aussi de la libre circulation des navires marchands sur les fleuves Congo et Niger.
Le traité arrête aussi quelques principes humanitaires contre la traite des esclaves ainsi que le commerce de l'alcool et des armes à feu.
Le mercredi 12 février 1772, Yves Joseph de Kerguelen de Tremarec, navigateur breton de 38 ans, aperçoit des îles non répertoriées dans le sud de l'océan Indien.
Sans pouvoir débarquer à cause du mauvais temps, et croyant avoir trouvé le continent austral, il le baptise dans un premier temps « France australe ».
L'un de ses aides de camp débarque deux jours plus tard, le 14 février, et prend possession du territoire au nom du roi de France, Louis XV.
L’archipel de Kerguelen
L’archipel est localisé entre 48°35’ et 49°54’ de latitude Sud et entre 68°43’ et 70°35’ de longitude Est, à une distance d’environ :
2 000 km des côtes de l’Antarctique ;
3 400 km de la Réunion ;
4 800 km de l’Australie.
L’archipel, d’une superficie d’environ 7.215 km2, est constitué d’une île principale, la Grande Terre entourée de plus de 300 îles et îlots satellites, pour la plupart très proches (souvent quelques centaines de mètres).
La Grande Terre avec ses 6.675 km2 (les 3/4 de la superficie de la Corse) représente 92% de la superficie totale de l’archipel et s’étend sur environ 150 km d’ouest en est et 120 km du nord au sud. Elle culmine au mont Ross (1.850 m) et est couverte, à l’ouest, par la calotte glaciaire Cook.
Les îles Kerguelen forment la partie émergée d’un immense plateau volcanique sous-marin baptisé plateau Kerguelen-Heard.
Les îles de la Désolation
Ces îles qui portent aujourd'hui le nom de son découvreur.
Mais depuis leur découverte, les îles Kerguelen traîne le qualificatif peu enviable d’« îles de la Désolation ». Coincé entre l’Antarctique, l’Afrique du Sud et l’Australie, l’archipel est loin de tout. Grand comme environ la moitié de l’Île-de-France, cet amas de roches volcaniques n’abrite que 45 habitants permanents – et jusqu'à 120 personnes pendant l’été, en grande majorité des scientifiques. Depuis 1950, la France maintient en effet une présence sur l’archipel, où est installée l’une des sept bases de l’institut polaire français.
Zanzibar (en swahili Funguvisiwa ya Zanzibar), est un archipel de l'océan Indien situé en face des côtes tanzaniennes, formé de trois îles principales (Unguja, Pemba et Mafia) et de plusieurs autres petites îles.
Le dimanche 12 janvier 1964, un soulèvement populaire met fin dans le sang au sultanat féodal de Zanzibar. Cette île, ancien protectorat britannique, a accédé à l'indépendance le 10 décembre 1963.
La naissance de l'État de Zanzibar se fait dans l'agitation avec des émeutes raciales durant les élections législatives de 1961. Les Britanniques, réalisant qu'une autodétermination est inévitable, mettent fin au protectorat et accordent l'indépendance à Zanzibar le 10 décembre 1963 sous la forme d'un sultanat membre du Commonwealth avec à sa tête Jamshid bin Abdullah, le sultan au pouvoir depuis juillet 1963.
Mais le climat de tension populaire et politique ne se calme pas : les manifestations sont courantes, les séances parlementaires sont agitées et des émeutes raciales d'une grande violence débouchent sur une révolution. Ces actions menées par un groupe armé de quelques centaines de paramilitaires dirigés par John Okello originaire de l'île de Pemba, débutent dans la nuit du 11 au 12 janvier 1964 et se poursuivent dans la nuit. Le lendemain, les infrastructures de communication de l'île et les trois casernes de polices sont aux mains des rebelles qui peuvent renverser le sultan et instaurer une junte marxiste-léniniste.
Le chef de l'Afro Shirazi Party, le Cheik Abeid Amani Karume, est alors nommé président de la République populaire et les autres dirigeants du parti constituent le Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar.
Le 18 janvier 1964, l'île de Pemba déclare son indépendance vis-à-vis de la République populaire de Zanzibar. Mais cette nouvelle République sera réintégrée avant la fin du mois à Zanzibar…
Le 26 avril 1964, sera créé l'Union tanzanienne, regroupant l'archipel de Zanzibar et le Tanganyika continental. « République unie de Tanganyika et de Zanzibar »
Elle sera rebaptisée quelques mois plus tard « République unie de Tanzanie » ou plus simplement « Tanzanie » avec à sa tête Julius Nyerere comme président et Abeid Amani Karume comme vice-président. Mais l'accord stipule néanmoins qu'Abeid Amani Karume reste à la tête du Gouvernement révolutionnaire de Zanzibar qui est chargé de gérer l'autonomie politique de Zanzibar.
Le vendredi 11 décembre 1931, le parlement de Londres vote le Statut de Westminster qui crée le « Bristish Commonwealth of Nations ».
Cette communauté confère ainsi aux colonies britanniques leur indépendance. Le Canada, la fédération australienne, l'Union sud-africaine, l'Irlande, la Nouvelle-Zélande et Terre-neuve ne seront plus désormais considérés comme des dominions mais au même titre que la Grande-Bretagne, ils auront le statut de « communauté autonome ».
Le samedi 26 novembre 1966, le général de Gaulle inaugure la première usine marémotrice au monde. Elle symbolise l'âge d'or de la technologie française et marque la modernisation du pays.
Historique de la construction
La décision de construire une usine marémotrice (centrale électrique qui tire son énergie de la force des marées) à l’embouchure de la Rance a été prise dans les années 60 alors que la France lance sa politique d’indépendance énergétique (1ère centrale nucléaire de Chinon et campagne de construction de grands barrages hydrauliques).
Devant la faiblesse de l'activité industrielle en Bretagne, pour favoriser l'implantation d'industries nouvelles, il avait été promis d'améliorer la fourniture de l'énergie, en particulier la quantité de l'électricité. C'est dans ce Plan qu'étaient prévus les travaux de construction de l'usine marémotrice et du « barrage-route » sur la Rance.
La construction du barrage est autorisée en 1960 par le ministère de l’Industrie. Les travaux débutent en 1961 après 10 ans de démarches institutionnelles et administratives. Ils ont duré 6 ans et mobilisés plus de 600 ouvriers.
Le principe de l'énergie marémotrice
L'énergie marémotrice est une énergie renouvelable et propre produite en captant l'énergie des marées. Le captage de l'énergie marémotrice n'est pas une technique récente par rapport aux autres projets de production d'électricité à partir de l'eau. En effet au Moyen-Âge de nombreux moulins à marée existaient dans toute la Bretagne.
Le fonctionnement de l’usine marémotrice
Le fonctionnement de l’usine marémotrice dépend de la différence entre la hauteur d’eau de chaque côté du barrage et du débit de l’eau. De ce fait, l’usine marémotrice de la Rance fonctionne au rythme des marées en utilisant la variation du niveau de la mer qui chaque jour monte et descend deux fois.
Le barrage de la Rance a ainsi été construit dans une zone où les variations de hauteur du niveau de la mer sont importantes avec 13,50 m d’amplitude maximale. Il permet de créer une retenue d’eau : le bassin de la Rance.
La spécificité de l’usine marémotrice de la Rance est qu’elle peut produire de l’électricité lorsque la marée descend mais aussi quand elle monte. Cela est possible grâce aux groupes de production de type « Bulbe » qui fonctionnement dans les deux sens et se prêtent à l’exploitation d’un barrage avec un dénivelé inférieur à 30 m et un très fort débit.
Caractéristiques de l'usine marémotrice de la Rance
Usine : 390 m de long et 33 m de large abritant 24 groupes de production de type « bulbe » de 10 MW chacun.
Débit maximum turbiné : 6 600 m3/s.
Équivalent consommation : 225 000 habitants, soit la ville de Rennes.
Digue en enrochement : 163 m de long.
Barrage mobile : 115 m de long, équipé de 6 vannes de type « wagon » d’une hauteur de levée de 10 m et d’une largeur de 15 m.
Bassin : 184 000 000 m³ d’eau / 22 km2.
Route départementale 168 : 30 000 véhicules par jour en moyenne et jusqu'à 60 000 en été.
Écluse : 65 m de long et 13 m de large permettant le passage d’environ 20 000 bateaux par an.
Situation
L’usine est située à l'embouchure de l’estuaire de La Rance, entre Dinard et Saint Malo.
Allocution prononcée lors de l'inauguration de l'usine marémotrice de la Rance
Alignée à la Grande Colombie après sa séparation de l'Espagne en 1821, le Panama déclare son indépendance de la Colombie le 3 novembre 1903 après une rébellion menée par un groupe d'indépendantistes.
Après 17 tentatives de séparations et 4 séparations déclarées, le 3 novembre 1903 une nouvelle rébellion se forma pour l'indépendance du Panama et des troupes américaines furent envoyées pour soutenir le nouveau gouvernement panaméen. Le lendemain, le 4 novembre 1903, le Conseil Municipal de Panama créa la Junte Provisoire du Gouvernement.
Les États-Unis qui souhaitent y percer un canal pour relier les océans Atlantique et Pacifique, ont soutenu les indépendantistes. Ainsi, ils obtiennent par traité la concession de la zone du canal. Les travaux avaient commencé en 1881 par Ferdinand de Lesseps qui fit faillite. La zone du canal ne reviendra sous souveraineté panaméenne qu'en 1999.
Le Jour de l'indépendance est la fête nationale du Panama et un jour férié officiel.
Día de la Fiesta Nacional de España y Día de la Hispanidad
Tous les ans, le 12 octobre, les habitants de l'Espagne et les communautés de langue espagnole, en Amérique du Nord et du Sud, commémorent cet événement. C'est le jour de l'Hispanidad (ou « Hispanité »), aussi appelé Día de la raza (« Jour de la race »).
En Espagne, un défilé militaire est organisé, en présence du roi et de la famille royale et les représentants les plus importants de toutes les branches du gouvernement, ainsi que les présidents des régions autonomes espagnoles.
Le Jour de l'hispanité a été légalement reconnu en Espagne sous le régime franquiste, par un décret de la présidence du gouvernement du 9 janvier 1958 qui a établi :
« Vu l'énorme importance historique que signifie pour l'Espagne et pour tous les peuples de l'Amérique hispanique, le 12 octobre sera festivité nationale, sous le nom de Jour de l'hispanité ».
En 1981, après la restauration de la monarchie et l'entrée en vigueur de la Constitution espagnole de 1978, l'arrêté royal 3217/1981, publié dans le premier Bulletin officiel de l'État de l'année 1982, a officialisé la date du 12 octobre comme fête nationale et Jour de l'hispanité.
Aux États-Unis, la découverte du Nouveau Monde est commémorée chaque année par un jour chômé, le Columbus Day (« Jour de Colomb »), le deuxième lundi d'octobre.