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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 23:01

Le 10 août 1792, à Paris, des sans-culottes s'emparent du palais des Tuileries où étaient assignés à résidence Louis XVI et sa famille. Au terme d'une journée sanglante, ces derniers sont internés.

http://revolution.1789.free.fr/image/10-08-1792.JPG

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries, à l'ouest du Louvre, sous la « surveillance du peuple ».

Chacun se prépare à l'invasion étrangère et l'on soupçonne le roi d'être de connivence avec le neveu de sa femme Marie-Antoinette, l'empereur d'Allemagne François II.

Le roi est donc accusé de trahison et rendu responsable de la désorganisation de l'armée.

 

Robespierre, Danton et Marat appuient les désirs des sections et poussent à l’insurrection. Toute la journée du 9 août, les sections et les faubourgs excitent le peuple parisien : le mot d’ordre est d’envahir les Tuileries où la famille royale y réside.

Dans la nuit du 9 au 10 août, Paris est dans une tension insoutenable, le tocsin sonne aux clochers de la capitale.

Le 10 août, une foule de sans-culottes, renforcée de fédérés, s'emparent du palais des Tuileries.

Le roi Louis XVI et sa famille sont jetés en prison.

 

La monarchie ne survivra pas au 10 août et le peuple souverain et citoyen élira la nouvelle Assemblée qui abolira le 21 septembre la Monarchie et le 22 septembre proclamera la République.

 

Relire aussi :

22 septembre 1792 - Avènement de la République française

21 janvier 1793 - Mort de Louis XVI

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 23:01

 

Deux semaines après le débarquement allié en Sicile, Mussolini est mis en minorité par le Grand Conseil fasciste, destitué et placé en résidence surveillée.

Ses anciens fidèles, sous la direction du maréchal Badoglio, tentent dès lors de conclure un armistice avec les envahisseurs en s'efforçant d'écarter leurs anciens alliés allemands.

 http://www.kyliemccormick.com/italianholocaust/images/mussolini.jpg

Le 25 juillet 1943, le roi Victor Emmanuel III nomme le maréchal Badoglio chef du gouvernement avec les pleins pouvoirs militaires. Mussolini apprend la décision lors d’une réunion avec le roi, il est arrêté à l’issue de cette entrevue.

La fin de Mussolini se fit dans l’indifférence générale même auprès des fascistes les plus durs. La majorité des Italiens lassés de la guerre souhaitent sortir du conflit par n’importe quel moyen, la confiance envers Mussolini et le régime était en chute libre. Les Italiens étaient convaincus que les puissances de l’Axe ne pourraient plus gagner et que le territoire national serait bientôt envahit par les alliés.

 

Lire également :

25 novembre 1922 - Mussolini obtient les pleins pouvoirs

3 janvier 1925 - L'Italie entre dans la dictature

10 juillet 1943 - Débarquement anglo-saxon en Sicile

2 juin 1946 - Abolition de la monarchie - Naissance de la République italienne

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 23:01

Après avoir provoqué la chute du gouvernement d'Aristide Briand, Édouard Herriot devient président du Conseil pour la seconde fois le mardi 20 juillet 1926.

Sa nomination fait suite à la tentative de Joseph Caillaux, alors ministre des Finances, de prendre les pleins pouvoirs financiers afin de contrer la baisse du franc.

Mais ce « gouvernement d'union nationale » voulu par Herriot ne résiste pas à la crise financière et est renversé dès le 21 juillet. Il remplacé par Raymond Poincaré.

 

Biographie d’Édouard Herriot

Né le 5 juillet 1872 à Troyes (Aube),

Décédé le 26 mars 1957 à Saint-Genis-Laval (Rhône)

Sénateur du Rhône de 1912 à 1919.

Député du Rhône de 1919 à 1942.

Ministre des Transports, des Travaux Publics et du Ravitaillement du 1er décembre 1916 au 18 mars 1917.

Président du Conseil et ministre des Affaires Étrangères du 14 juin 1924 au 10 avril 1925.

Président du Conseil et ministre des Affaires Étrangères du 19 au 21 juillet 1926.

Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts du 23 juillet 1926 au 6 novembre 1928.

Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 3 juin au 14 décembre 1932.

Ministre d'Etat du 9 février 1934 au 22 janvier 1936.

Membre de la Première et de la Seconde Assemblée nationale Constituante (Rhône)

Député du Rhône de 1946 à 1957.

 

 

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 23:01

Jean Casimir-Périer est élu, le mercredi 27 juin 1894, président de la République. Il succède à Sadi Carnot, victime de la vague d'assassinats anarchistes qui frappe la France.

Le 24 juin 1894 le Président de la République Sadi Carnot, est assassiné à Lyon par l’anarchiste italien Caserio. Les groupes de la majorité réunis au Sénat choisissent Jean Casimir-Perier comme candidat à la présidence de la République et il est élu largement à Versailles face au radical Henri Brisson (195 voix) et à Charles Dupuy (97 voix).

 

Soutenu par la droite, il est rapidement attaqué par les radicaux et la gauche, qui voient en lui l'incarnation d'une politique réactionnaire.

Principal actionnaire des mines d'Anzin, l'homme se rend très vite impopulaire dans les milieux de gauche, d'autant qu'il renforce dès le 27 juillet les lois répressives (« lois scélérates ») qui ont motivé le meurtre de Sadi Carnot.

L'opposition socialiste l'attaque violemment.

Face au peu de pouvoir qu'il possède vis-à-vis de ses ministres, aux attaques et peu à l'aise dans ses fonctions, il démissionne le 16 janvier 1895 et se retire de la vie politique.

Il adresse aux Chambres un message où il fait part de son amertume devant les injures et la méfiance qui l'accablent et devant l'impuissance à laquelle est réduit le président de la République.

 

Il refuse la proposition du président Émile Loubet de former un gouvernement en 1899.

Il décède le 11 mars 1907 à Paris.

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 23:01

François Duvalier, surnommé « Papa Doc », président de la République d'Haïti (Antilles) depuis 1954, s'autoproclame président à vie. Avant lui, depuis 1804, 24 chefs d'Etat sur 36 ont été renversés ou assassinés. Avec l'appui des miliciens « tontons macoutes », il établit un régime dictatorial dirigé contre les métis et les chrétiens.

 

Dictateur de père en fils

A sa mort en 1971, son fils Jean-Claude Duvalier, surnommé « Bébé Doc », lui succédera. À 19 ans, il devenait ainsi le plus jeune chef d'État (et dictateur) au monde.

Jean-Claude Duvalier, tenu responsable par des organisations internationales de défense des droits de l'homme de la mort de milliers d'opposants sous sa présidence (1971-1986) est, en outre, accusé par les autorités d'Haïti de plus de 100 millions de dollars de détournements de fonds, d'abus de pouvoir, de vol et de corruption.

 

Des émeutes populaires mettront fin à la dictature des Duvalier.

Le 7 février 1986, la politique de « Bébé Doc » et les difficultés économiques du pays le forcent à prendre la fuite devant une insurrection populaire. Il remet le pouvoir aux mains des militaires et quitte l'ile à bord d'un avion de l'US Air Force.

Le 8 février 1986, le nouveau gouvernement libère les prisonniers politiques, instaure un couvre-feu.

 

France terre d’accueil !

Jean-Claude Duvalier s'établit en France, sans avoir jamais obtenu officiellement l'asile politique et sans que le Président Mitterrand ne s’en émeuve. Il s'exile avec une fortune évaluée à 900 millions de dollars, extraite des caisses de l’État haïtien, soit une somme alors supérieure à la dette externe du pays. Malgré les demandes répétées, il n'est jamais livré à la justice de son pays. La famille Duvalier a pourtant détourné à son profit 80 % de l’aide économique versée à Haïti.

 

Sauveur Vaisse, ex-avocat de Baby Doc avait déclaré en 2011 :

« Le ministre des Affaires extérieures, Roland Dumas, a fini par admettre qu’en laissant atterrir Duvalier, Mitterrand lui avait accordé une forme d’asile régalien. Dumas m’a parlé de façon suffisamment claire pour que je me sente autorisé à dire à mon client que s’il se faisait discret, il ne pourrait rien lui arriver. »

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 23:01

Georges Pompidou, qui fut pendant plus de cinq ans le Premier ministre du général de Gaulle, se fait élire sans trop de mal à la présidence de la République le 15 juin 1969, face à Alain Poher, président du Sénat et président par intérim, inconnu du peuple 2 mois plus tôt !

 

Démission de Charles de Gaulle

Le 28 avril 1969, un communiqué laconique tombe de Colombey :
« Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi ».
Charles de Gaulle, premier président de la République de la Ve République, désavoué la veille par 52,41 % des électeurs français à l’occasion du référendum portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la transformation du Sénat, quitte ses fonctions comme il l'avait promis en cas de victoire du « non ».

 

Conformément à la Constitution, Alain Poher, président du Sénat, succède à Charles de Gaulle en tant que président de la République par intérim.

 

Une élection présidentielle anticipée doit avoir lieu les 1er et 15 juin 1969.

 

Pompidou président de la République

Georges Pompidou l’emporte au terme du second tour avec plus de 58 % des suffrages exprimés. (à noter l’abstention atteint un taux record de 30 % des inscrits).

 

Brillant normalien, fils d'un instituteur, petit-fils d'un paysan du Cantal, il reste à ce jour le seul président de la Ve République d'origine « authentiquement populaire ». Il nomme sans tarder au poste de Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, ancien héros de la Libération de Paris.

Reprenant les grands axes de la politique gaullienne, Pompidou s'efforça d'assurer l'indépendance de la France sur la scène internationale

 

Georges Pompidou aura pendant son mandat deux premiers ministres :

Chaban-Delmas du 20 juin 1969 au 5 juillet 1972

Pierre Messmer du 6 juillet 1972 au 27 mai 1974

 

Le 2 avril 1974, Georges Pompidou décède d'une leucémie à l’âge de 63 ans. Alain Poher président du sénat devient pour la deuxième fois président par intérim.

 

Sa disparition prématurée, coïncide en France avec la fin des « Trente glorieuses », selon l'expression de l'économiste Jean Fourastié pour désigner les 30 années de modernisation, de croissance économique, de plein-emploi et de progrès social qui ont marqué l'après-guerre.

 

Relire aussi :

28 avril 1969 - Charles de Gaulle s’en va

2 avril 1974 - Décès du président Georges Pompidou

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 23:02

De Gaulle, du haut du balcon du gouvernement général d'Alger, les bras en V, lance à la foule qui exulte : « Je vous ai compris ».

De Gaulle a été rappelé au pouvoir après la révolte des Français d'Algérie le 13 mai 1958.

Son cri laisse croire qu'il est résolu à conserver l'Algérie française et créera d'amères désillusions parmi les colons d'Algérie.

Les accords d'Evian qui mettront fin à la guerre d'Algérie seront signés le 18 mars 1962.

 Voir aussi :

Le discours du 4 juin 1958 de de Gaulle à Alger

8 avril 1962 : Les Français approuvent les Accords d'Évian

 

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 23:01

Le mercredi 3 juin 1944, à quelques jours du débarquement allié en Normandie, le général de Gaulle constitue officiellement à Alger le gouvernement provisoire de la République française et en devient naturellement le chef.

 

Un an plus tôt, Charles de Gaulle avait quitté son exil londonien et s'était installé à Alger (qui venait d'être débarrassée des autorités vichystes par les troupes anglo-saxonnes).

Avec l'appui de résistants comme Jean Moulin et Georges Bidault, le chef de la France Libre allait dans les mois suivants surmonter son conflit de préséance avec le général Giraud, en qui les Américains voyaient un interlocuteur plus malléable, et devenir le chef incontesté de la Résistance.

 

Le Comité français de la Libération nationale est remplacé par le Gouvernement provisoire de la République française un an après, le 3 juin 1944 ; le général de Gaulle en devient le seul président.

 

 

Relire aussi :

Texte de l’appel du 18 juin 1940 par le général Charles De Gaulle

8 novembre 1942 - Débarquement en Afrique du Nord

26 janvier 1943 - Fondation du MUR - Mouvements Unis de la Résistance

6 juin 1944 - Le jour J - débarquement de Normandie

20 janvier 1946 - De Gaulle démissionne

 

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 23:01

Le Timor-Oriental devient le 191ème état indépendant avec pour premier président l'ex-chef de la guérilla, Xanana Gusmão.

http://www.eclatsdeguerre.com/wp-content/uploads/2010/11/Timor_Leste_map.jpg

 

Le Timor (en malais : « orient ») est une île de l'archipel indonésien située à 500 km au nord de l’Australie, entre les îles de Java (à l’est) et de Nouvelle-Guinée (à l’ouest). 

http://www.gifgratis.net/gifs_animes/drapeau_du_timor_oriental/1.gif

Au XVIIème siècle, l'île avait été partagée entre les Portugais et les Hollandais.

En 1950, l'Indonésie annexe la partie hollandaise et, en décembre 1975, occupe la partie portugaise.

Les mouvements de guérilla opposés à cette mainmise sont violemment réprimés par les troupes indonésiennes.

Le Timor oriental fut, après l'invasion de 1975, annexé unilatéralement par l'Indonésie en 1976. Cette annexion ne sera jamais reconnue par l'ONU, qui organisa un référendum d'autodétermination en août 1999 qui conduisit à la pleine indépendance du Timor oriental.

En 1999, le territoire est donc placé sous administration des Nations Unies pour assurer le maintien de la paix et la création d'un État indépendant le 20 mai 2002.

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:01

 

Les socialistes du SFIO, les républicains-socialistes, et les radicaux de gauche s’unissent pour former le « Cartel des gauches » et gagnent les élections législatives.

Les déficits budgétaires entraînent un début de panique financière, des transferts massifs de capitaux s’opèrent.

L’alliance est fragile et ne parvient pas à enrayer la crise monétaire qui sévissait déjà et subit de nombreux changements. Edouard Herriot, Paul Painlevé et Aristide Briand se succèderont à la tête du gouvernement jusqu’en 1926.

Les cabinets Painlevé et Briand ne parviennent pas à maintenir l'unité du Cartel, ni à dénouer la crise. Après une deuxième et éphémère tentative, Édouard Herriot doit s'effacer.

Finalement, la majorité de gauche se résigne à appeler Raymond Poincaré, un homme de droite, à la présidence du Conseil. Celui-ci forme le 23 juillet 1926 un gouvernement d'Union nationale et, fort de son prestige et de son savoir-faire, rétablit l'équilibre des finances.

L'échec du cartel est confirmé par la victoire des modérés aux élections législatives d'avril 1928.

 

Voir aussi : 4 mai 1969 - Le SFIO devient le PS

 

 

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 23:01

Le 10 mai 1932, suite à la mort tragique de Paul Doumer, les parlementaires des deux Chambres, réunis en Congrès à Versailles, selon la coutume, élisent à la présidence de la République le modéré et discret Albert Lebrun (61 ans), polytechnicien et ingénieur des Mines.

 

Il sera réélu pour un second mandat le 5 avril 1939 sans jamais peser sur les événements tragiques de l'époque. Il appellera le Maréchal Pétain à la présidence du Conseil au plus fort de l'invasion allemande en juin 1940 et, le 10 juillet 1940, renoncera sans mot dire à sa charge, abandonnant les pleins pouvoirs au Maréchal.

 

http://www.elysee.fr/president/root/bank/images_elysee_contenu/08_Lebrun.JPG

Albert Lebrun, né le 26 août 1871 à Mercy-le-Haut en Meurthe et Moselle
décédé le 6 mars 1950 à Paris (16e).

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 19:01

Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa est né le 28 janvier 1955 à Paris, dans le 17e arrondissement. Il est le fils de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa, immigré hongrois, et d'Andrée Mallah, d'origine grecque.

Dimanche 6 mai 2007 à 20H00, le résultat du second tour des élections présidentiel tombe : Nicolas Sarkozy est élu président de la République avec 53% des suffrages.

Sarkozy-president-de-la-republique.jpg

Il devance la socialiste Ségolène Royal. L’élection a été marquée par une forte participation, à hauteur de 85 %. Suite au succès relatif de François Bayrou qui, avec un score de 16% au premier tour, avait refusé de soutenir un des deux candidats, un des enjeux de l’entre-deux tour était pour les candidats de séduire ces voix.

 

Il prend ses fonctions de 23e président de la République française (6e Président de la Cinquième République) le 16 mai 2007.

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 23:01

Alors que les caisses du royaume sont vides, Louis XVI se résout à convoquer les états généraux à Versailles.

C'est le dernier moyen qui lui reste pour tenter de sauver le royaume de la faillite et contenir la révolte qui gronde. La dette de l'État est telle que ses créanciers ne peuvent et ne veulent plus prêter de l'argent.

http://1.bp.blogspot.com/-KXWyiqxYtgQ/TY9xNUV2JZI/AAAAAAAAADc/36pOslaswkU/s1600/mirabeau.jpg

L’origine des états généraux

Les états généraux avaient vocation au Moyen Âge d'autoriser le roi à lever des impôts exceptionnels. Ils ne s'étaient plus réunis depuis 1614.

L'assemblée de 1614 était constituée des représentants des trois ordres qui composaient la population du royaume : le clergé, la noblesse et le tiers état, qui représente la très grande majorité des Français. Ces trois ordres étaient représentés en nombre égal et votaient séparément, ce qui assurait normalement aux deux ordres privilégiés une majorité automatique.

 

Les états généraux de 1789

A la différence des précédents états généraux de 1614, et à la demande du contrôleur général des finances, Jacques Necker, le nombre de représentants du tiers état est doublé. Les députés formeront une « Assemblée nationale » et commenceront à remettre en cause les institutions monarchiques.

Selon le contrôleur général des Finances, Loménie de Brienne, seule une assemblée des délégués de tout le pays peut imposer des réformes (modifier l'assiette de l'impôt) aux privilégiés et au Parlement.

Sur 1165 députés (environ), le tiers état en compte 578, essentiellement des avocats et des bourgeois d'affaires. Le clergé compte quant à lui beaucoup d'humbles curés.

 

Dès le 2 mai, les députés de chaque ordre sont présentés au roi selon un cérémonial mis au point par le maître des cérémonies, le marquis de Dreux-Brézé. Le 4 mai se déroule la procession solennelle du Saint Esprit. Le lendemain, enfin, a lieu l'ouverture solennelle des états généraux dans l'hôtel des Menus Plaisirs, à Versailles.

 

Voir aussi :

17 juin 1789 - Les états généraux deviennent Assemblée nationale

20 juin 1789 - Le Serment du Jeu de paume

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 23:02

Charles de Gaulle démissionne de la Présidence de la République française, assumant avec panache l'échec de son référendum sur la régionalisation.

http://www.2villepin.fr/images/De%20Gaulle%20Vote%201969.jpg 

Le 27 avril 1969 les Français doivent répondre par référendum à la question suivante :

« Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le président de la République et relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat ? »

OUI : 10,9 millions

NON : 12 millions.

 

Le 27 avril au soir, de Gaulle, retiré à Colombey-les-Deux-Églises, dans la Haute-Marne, se rend à l’évidence : les Français l’ont désavoué à plus de 52 %.

Dans un communiqué laconique, diffusé peu après minuit, il met fin à son pacte personnel avec l’histoire de France :
« Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi. »

 

Une question se pose aussitôt : à qui doit aller l’héritage ?

Son ancien premier ministre, Georges Pompidou sera élu le 15 juin suivant pour lui succéder à l'Élysée.

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 23:02

Lors des 1ères élections démocratiques d'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président.

Mandela président

En 1964, le leader de l'African National Congress (ANC) avait été condamné à la prison à vie. Il était alors devenu l'un des prisonniers politiques les plus célèbres du monde et de nombreuses campagnes avaient été menées pour sa libération.

En 1990, après 27 ans de captivité, il avait été libéré par le président De Klerk, avec lequel il était parvenu à s'accorder sur l'instauration d'un régime démocratique.

Après les élections, De Klerk occupera le poste de vice-président jusqu'en 1996.

 

Voir aussi : 21 mars 1960 - Massacre à Sharpeville

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 23:13

Le 8 avril 1962, les Français, à l'exception de ceux des départements d'Algérie, ont à se prononcer par référendum sur un projet de loi accordant au président de la République tous pouvoirs pour mettre en œuvre les Accords d'Évian, signés le 18 mars 1962, entre les représentants du gouvernement de la France et le Front de Libération Nationale algérien.

« Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République et concernant les accords à établir et les mesures à prendre au sujet de l’Algérie sur la base des déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 ? »

Le peuple français répond « oui » à 90,8%.

 

Organisé par le général de Gaulle, le scrutin plébiscite donc largement la politique menée en Algérie.

Le chef de l'État déclare à l'annonce des résultats :
« Le référendum règle le problème algérien ».

 

Voir aussi : 19 mars 1962 - Cessez-le-feu en Algérie

 

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 23:02
http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/2005/07/27/v_7_ill_675652_tjp.jpg  

Le 7 avril 1991, le juge Jean-Pierre perquisitionne au siège d'Urba.

Pour le PS, les « affaires » vont s'emballer.

Les entreprises qui souhaitaient obtenir des marchés publics devaient verser, par le biais de fausses factures, à hauteur de 2 % à 4 % du montant des marchés concernés à des bureaux d’études, parmi lesquels URBA, SAGES ou BLE.

Les bureaux d'études se chargeaient ensuite de reverser les commissions, dont ils conservaient 40 % du montant, dans les caisses du Parti Socialiste (30 % au niveau national et 30 % au niveau local), dans le but de financer les campagnes électorales.

 

Début de l’affaire Urba

19 avril 1989, à Marseille, les policiers découvrent, au siège de la société Urba (dirigée par Gérard Monate, un ancien syndicaliste policier), des documents du directeur administratif établissant un financement occulte du Parti socialiste.

1990 : une dalle de béton s’effondre sur un chantier de construction. Deux salariés de l’entreprise Heulin trouvent la mort.

8 janvier 1991, un juge d'instruction du Mans, Thierry Jean-Pierre, enquête sur l’accident. Il interroge un ancien responsable socialiste qui passe aux aveux : le système, qui a fonctionné de 1973 à 1990, reposait sur la facturation de prestations fictives à des clients qui bénéficiaient par ailleurs de contreparties sous forme de marchés communaux ou autres. L’argent était reversé au PS.

 

La perquisition au siège d'Urba

Le dimanche 7 avril 1991, le juge sarthois s'en va perquisitionner à Paris, au siège d'Urba-Gracco, bureau d'études du PS soupçonné d'alimenter les finances de celui-ci par le biais de commissions sur les travaux publics.

Le juge s'enferme à double tour dans les bureaux dont il a fait changer les serrures, pour mieux fouiller les archives. Le substitut venu lui annoncer qu'il est dessaisi, à chaud, du dossier doit patienter derrière la porte.
Et les médias attendent déjà ce magistrat qu'on appellera « le franc-tireur de la justice ».

Même si l'instruction de cette retentissante affaire Urba lui est immédiatement retirée, l'ensemble de sa procédure sera ensuite validée par les différentes instances judiciaires qui auront à en juger.

 

La suite des évènements

Janvier 1992 : fait sans précédent, le nouveau juge d’instruction, Renaud Van Ruymbecke, perquisitionne le siège du PS.

Septembre 1992 : président de l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli est inculpé de « recel et de complicité de trafic d’influence » à propos de fonds récoltés dans la Sarthe par la SAGES, filiale d’Urba. Une poursuite qui s’explique par les anciennes responsabilités de l’homme politique : à l’époque des faits, il était le trésorier du PS.

15 mai 1995 : Henri Emmanuelli est condamné à un an de prison avec sursis et 30.000 francs d’amende par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc.

13 mars 1996 : en appel, la condamnation d’Henri Emmanuelli est alourdie par la cour d’appel de Rennes. Il écope de dix-huit mois de prison, 30.000 francs d’amende et deux ans de privation de droits civiques. Un jugement qui sera confirmé par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 23:01


Le mercredi 6 avril 1983, quand Pierre Mauroy annonça à la France, qu'elle devait se mettre au régime sec, il chercha un subterfuge pour ne pas employer le mot « austérité », connoté négativement depuis les années 1970.

Le Premier ministre socialiste, opta pour le mot « rigueur ».

 

4 octobre 1981 : première dévaluation du franc

François Mitterrand, a augmenté considérablement les dépenses de l'Etat en réévaluant le Smic, les salaires et les prestations sociales.
L’inflation est galopante (13,4 % pour l'année 1981).
Le 4 octobre 1981, quelques mois après l'entrée en fonctions du nouveau président de la République, le gouvernement dévalue le franc de 3%.

 

11 juin 1982 : Premier plan de rigueur – 2e dévaluation du franc.

Le vendredi 11 juin 1982, c’est l’annonce du premier plan de rigueur : blocage des prix et des salaires.

Le 12 juin 1982, la nouvelle dévaluation du franc est de 5,75%.

 

Le déficit de la balance du commerce extérieur atteint le record de 100 milliards de francs pour l’année 82. Le gouvernement est contraint d’emprunter à tour de bras.

En 1983, la dette extérieure s’élève à 451 milliards, contre 123 milliards avant l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand.

 

16 février 1983 : « Tout va bien ! »

Le mercredi 16 février 1983, Pierre Mauroy fait une déclaration sur Antenne 2 :
« Les gros problèmes sont derrière nous, tous les indicateurs se remettent au vert, il n’y a pas d’autre explication à l’enragement de nos adversaires. »

 

Cela ne suffit pas à rassurer le peuple Français : en mars, les élections municipales sont mauvaises pour la gauche.

En effet, la situation internationale de la France est très mauvaise : après des dévaluations, la fuite des capitaux se poursuit, une nouvelle dévaluation semble inéluctable, d'autant que tous les indicateurs financiers sont dans le rouge : déficit budgétaire, déficit de la balance commerciale, déficit de la balance des paiements.

Pierre Mauroy mais aussi le ministre de l'Economie, Jacques Delors, et le ministre du Budget, Laurent Fabius, soutiennent la nécessité d'un plan de rigueur alors que Jean-Pierre Chevènement et Pierre Bérégovoy y sont hostiles

http://lelivrescolaire.fr/upload/LeLivreScolaire/p16kpgqe1vmlhqv2pvcdcoa401.jpg

Caricature de Plantu représentant François Mitterrand et Pierre Mauroy, Le Monde, 1983

 

25 mars 1983 : Annonce du plan de rigueur par Jacques Delors

La troisième dévaluation du franc Mitterrand-Mauroy a lieu le 21 mars 1983 (2,5%) alors que le Deutsch Mark gagne 5,5 %.

Et, cerise sur ce triste gâteau, le vendredi 25 mars au Journal télévisé de 20 H, le ministre des Finances Jacques Delors annonce une politique économique de rigueur.

- hausse des taxes sur la vignette auto, l’alcool et le tabac,

- hausse du forfait hospitalier et de l’essence,

- hausse des tarifs EDF, GDF et SNCF,

- emprunt forcé,

- contrôle des changes et instauration d’un carnet de change aux devises

Ainsi, ce plan d’austérité comporte entre autres mesures une augmentation des impôts et interdit pratiquement aux Français de sortir de France. En effet pour l’année entière, ils ne peuvent obtenir que l’équivalent de 2.000 francs en devises et 1.000 francs en billets français !

http://www.politique.net/img/encyclopedie/rigueur-de-1983.jpg

6 avril 1983 : Pierre Mauroy passe à la vitesse supérieure

Le premier ministre socialiste décide une augmentation des prélèvements obligatoires (forfait hospitalier, prélèvement de 1 % sur l'ensemble des revenus des ménages, impôt forcé sur les contribuables les plus imposés).

L’état ponctionnera ainsi 68 milliards de francs sur les ménages.

 

Voir aussi : 10 mai 1981 - François Mitterrand président

 

 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 00:01

Le 21 mars 1960, de 5.000 personnes se sont rendues au poste de police de Sharpeville, une banlieue noire de la ville de Vereeniging en Afrique du Sud. Les manifestants demandaient qu’on les mette en état d’arrestation parce qu’elles n’avaient pas leur laissez-passer.

Elles voulaient ainsi manifester contre les lois du pays qui obligeaient le port du laissez-passer à des fins de ségrégation. La police a ouvert le feu sur la foule et a tué 69 personnes, et a fait 178 blessés.

 massacre Sharpeville

Manifestations non-violentes

Alors que le régime de l’apartheid est mis en place en 1948, les lois ségrégationnistes sont de plus en plus fortes contre les noirs. En 1960, le gouvernement sud-africain étendait les règles de l'apartheid par l'imposition d'un laissez-passer obligatoire, y compris pour les femmes, sous peine d'arrestation et de poursuites. Cette décision permettait à limiter les mouvements de la population non blanche.

Le 18 mars 1960, Robert Sobukwe, président du Congrès Pan Africain (PAC), appelle pour le 21 mars à des manifestations non-violentes dans tout le pays afin de protester contre les « pass » (passeport intérieur), demander leur abrogation ainsi que l’augmentation de la rémunération de base de la journée de travail.

Les manifestants sont appelés à se réunir devant les postes de police et se porter volontaires à l’arrestation pour « non port du pass ». Le but est que tous les postes de police soient rapidement débordés et incapables de procéder aux arrestations et aux emprisonnements.

La police a ouvert le feu sur la foule et a tué 69 personnes, dont huit femmes et 10 enfants, et a fait 178 blessés, dont 31 femmes et 19 enfants. Nombreux sont ceux qui, ayant tourné le dos pour tenter d’échapper aux balles, ont été atteints dans le dos.

Cette tuerie insensée déclenche une vague de protestations tant au niveau national qu’international.

 

Chaque année, depuis 1966, on se rappelle les horreurs de cette journée et son importance pour la lutte contre le racisme dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies.

 

Le Congrès national africain (ANC) et le Congrès Pan Africain (PAC)

En 1944, Mandela adhère au Congrès national africain (ANC). Lorsque le « Parti national » arrive au pouvoir, en 1948, et introduit l'apartheid, Mandela et l’ANC résistent à la politique raciste du gouvernement. En 1956, Mandela est arrêté et jugé pour trahison, mais il sera acquitté en 1961.

 

Après le massacre de Sharpeville en 1960, l’ANC et le Congrès panafricain sont interdits.

Nelson Mandela abandonne alors la stratégie non-violente de l’ANC et fonde une organisation militaire. En 1962, il est condamné à cinq ans de travaux forcés et, en 1963, il est inculpé avec d'autres leaders, pour sabotage, trahison et complot.

Pour ces faits, il est condamné en 1964, avec sept autres militants, à la prison à vie.

En 1990, après 26 ans de prison de détention pour raisons politiques (ce qui est un record), le président de Klerk supprime l’interdiction de l’ANC et libère Mandela, qui est élu président de l’ANC en 1991.

Les deux hommes conduisent alors les négociations qui mettent fin à l’apartheid, ce qui leur vaudra de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993. Un an plus tard, à l'occasion des premières élections libres et multiraciales de l'histoire de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président d’Afrique du Sud.

 

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 00:01

Les premières élections générales depuis la chute de Napoléon III se soldent le 8 février 1871 par une écrasante majorité conservatrice et monarchiste.

La nouvelle Assemblée s’est réunie à Bordeaux avec comme objectif de nommer un gouvernement et de mettre un terme définitif à la guerre.

Elle nomme Adolphe Thiers « chef du gouvernement exécutif de la République française » en attendant de statuer sur la nature du régime futur : monarchie ou république.

Adolphe Thiers

Face à une Assemblée dominée par les royalistes favorables à la paix, Thiers apparaît comme un compromis. C’est lui qui, investi des pleins pouvoirs, signera les préliminaires du traité de paix le 26 février à Versailles puis le traité de Francfort le 10 mai.

Le 31 août 1871, à Versailles, l'assemblée se proclame Constituante et, dans le même temps, donne le titre de président de la République à Thiers.

 

Voir aussi : 4 septembre 1870 - Naissance de la IIIème République

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 00:01

Le 9 février 1950, Joseph Mac Carthy, sénateur républicain du Wisconsin, dénonce, dans son discours de Wheeling (Virginie-Occidentale), la mainmise des communistes sur le département d'État.

Il brandit une liste de fonctionnaires du département d'État (le ministère des Affaires étrangères) qu'il accuse d'être des « communistes notoires » coupables de collusion avec l'Union soviétique et les agents de Staline.

 http://www.dinosoria.com/tragedie/mccarthy.jpg

Le maccarthysme ou maccarthisme (McCarthyism en anglais) est un épisode de l'histoire américaine, connue également sous le nom de « Peur Rouge » et qualifiée fréquemment de « chasse aux sorcières ».

 

Les origines de ce que l’on appellera donc le « maccarthysme » remontent en fait au 25 novembre1946, lorsque le président Truman met en place une commission temporaire, chargée d''enquêter sur la loyauté des fonctionnaires fédéraux.

Sont considérés comme déloyaux les partisans du totalitarisme, du fascisme, du communisme et tous ceux qui prêchent la subversion du régime. Dès 1947, les administrations reçoivent la consigne d'interroger leurs employés.

 

La chasse aux sorcières

Départements d’Etats, Sénat, Chambre des représentants et Commissions diverses mettent en place des listes noires de citoyens potentiellement suspects qui sont soit licenciés, soit inscrits sur une liste de ceux qu’il ne faut pas embaucher.

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 00:02

L'élection de Lincoln fut, pour les États du Sud, le signal de la dissolution de l'Union. La Caroline du Sud, la première, promulgua une ordonnance de sécession, le 20 décembre 1860.

 

6 autres états esclavagistes du sud des États-Unis (La Géorgie, l'Alabama, la Floride, le Mississippi, la Louisiane, le Texas) font sécession avec la Caroline du Sud et s'organisent en États confédérés d'Amérique.

Le 8 février 1861, les représentants des États sécessionnistes se réunirent à Montgomery, en Alabama, se constituèrent en États confédérés d'Amérique.

Ils adoptent une nouvelle Constitution et Jefferson Davis est nommé président provisoire.

http://www.history.com/images/media/slideshow/civil-war-confederate-leaders/jefferson-davis-portrait.jpg

Après la bataille de fort Sumter, la Virginie, l'Arkansas, le Tennessee et la Caroline du Nord rejoindront les confédérés. Ils compteront alors 9 millions d'habitants dont 4 millions de Noirs.

Leur formation en confédération autonome marque le début de la guerre de sécession (1861-1865).

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 00:01

La France a expérimenté sans succès sept régimes politiques en 80 ans.

La Troisième République (4 septembre 1870 - 10 juillet 1940) est le premier régime français à s’imposer dans la durée depuis 1789.

Le premier président est Adolphe Thiers, élu « chef du pouvoir exécutif de la République française » le 17 février 1871.

Par la suite, 4 des 14 présidents de la IIIe République ont été élus un 17 janvier.

 

17 janvier 1895 : Félix Faure président de la République

Le jeudi 17 janvier 1895, suite à la démission de Jean Casimir-Périer, les parlementaires élisent à la présidence de la République Félix Faure (54 ans).

Élu par une coalition de modérés et de monarchistes, celui que l'on surnommera le « Président Soleil », du fait de son amour du faste, restera dans l'Histoire en raison de sa mort heureuse !

On retient aussi de lui qu'il ébaucha une alliance avec la Russie en recevant le tsar Nicolas II, qu'il s'opposa à la révision du procès de Dreyfus et que son gouvernement dut céder aux Anglais le Soudan après le bras de fer de Fachoda.

Le 18 février 1899, à la suite du décès de Félix Faure, Emile Loubet est élu président de la République au premier tour par les radicaux et les partisans de la révision de l'affaire Dreyfus.

17 janvier 1906 : Armand Fallières président de la République

Armand Fallières (65 ans) est élu président de la République française le mercredi 17 janvier 1906 comme candidat des gauches.

Il forme un nouveau gouvernement le 13 mars 1906 avec le transparent Ferdinand Sarrien à la présidence du Conseil, l'énergique Georges Clemenceau à l'Intérieur et le diplomate Aristide Briand à l'Instruction publique et aux Cultes. Il apaise la bataille des inventaires. Au même moment, le 12 juillet 1906, la Cour de cassation annule la condamnation d'Alfred Dreyfus.

Le 18 octobre 1906, Georges Clemenceau prend la présidence d'un nouveau gouvernement avec pour la première fois la création d'un ministère du Travail dont le premier titulaire est René Viviani. Ce gouvernement qui durera jusqu'au 20 juillet 1909 (un exploit sous la IIIe République !) aura à gérer la crise viticole.

17 janvier 1913 : Raymond Poincaré président de la République

Le vendredi 17 janvier 1913, les parlementaires élisent à la présidence de la République Raymond Poincaré, précédemment président du Conseil (chef du gouvernement).

Toujours soucieux de préparer la « revanche » ou du moins de mettre la France en situation de résister à une agression allemande, Poincaré fait voter en juillet 1913 une loi sur le service militaire de 3 ans pour tous (curés compris !). Mais il est désavoué par les électeurs qui amènent à la Chambre une majorité radicale et de gauche. Il se sépare donc de son président du Conseil et ami Louis Barthou et appelle à la tête du gouvernement René Viviani, un leader socialiste et anticlérical mais partisan de la loi de trois ans. Pour apaiser l'électorat populaire de gauche, qui ne veut pas de cette loi, il fait voter une loi sur l'impôt progressif sur le revenu.

Raymond Poincaré président de la République

Après l'attentat de Sarajevo, Raymond Poincaré, soucieux de préserver à tout prix l'alliance franco-russe, donne au tsar l'assurance de « seconder entièrement, dans l'intérêt de la paix générale, l'action du gouvernement impérial ». Le 1er août 1914, le président lance une formule qui se veut rassurante : « la mobilisation n'est pas la guerre » et le 4 août, une fois les hostilités engagées, plaide pour l'« Union sacrée ». La formule fait florès mais lui-même a du mal à galvaniser les énergies !

Il finit en 1917 par appeler au gouvernement son adversaire politique, Georges Clemenceau.

 

17 janvier 1920 : Paul Deschanel président de la République

Le samedi 17 janvier 1920, les parlementaires français se montrent avant tout soucieux de barrer la route de l'Élysée à Georges Clemenceau (79 ans) à qui ils reprochent moins son âge que sa supposée modération à l'égard de l'Allemagne lors des négociations du traité de Versailles !...

Ils élisent donc à la présidence de la République son concurrent Paul Deschanel (66 ans).

Surmené, celui-ci montre des signes de fatigue. Sous l'emprise de médicaments ou d'une crise de somnambulisme, il descend d'un train en marche, en pleine nuit et en pyjama ! La garde-barrière à laquelle il s'adresse voit de suite qu'il s'agit de quelqu'un d'important car il a les pieds propres !

Contraint de démissionner au bout de neuf mois, Paul Deschanel recouvre la santé après un séjour en maison de repos et poursuit une carrière de sénateur...

 

Voir aussi : 4 septembre 1870 - Naissance de la IIIème République

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 00:11

16 janvier 1947 : Vincent Auriol président de la République

Vincent Auriol (63 ans) devient le 16 janvier 1947 le premier président de la IVe République. Il a été élu peu avant par les deux Chambres réunies en Congrès à Versailles.

16 janvier 1954 : René Coty président de la République

René Coty (65 ans) succède le 16 janvier 1954 à Vincent Auriol à la présidence de la République. Son mandat sera troublé par la décolonisation de l'Indochine et la fin du protectorat sur le Maroc et la Tunisie. Il devra prématurément quitter l'Élysée pour laisser la place au général de Gaulle et à la Ve République.

René Coty président de la République

Voir aussi :

13 octobre 1946 - La Constitution de la quatrième République

28 septembre 1958 - Les Français disent oui à la Cinquième République

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 00:01

Appelé à la présidence du Conseil au mois de Juin, De Gaulle a préparé la constitution de la Cinquième République selon les principes qu’il avait annoncés dans le discours de Bayeux. Lors des premières élections présidentielles, il est élu avec un score de 78,5% par un comité de 80.000 grands électeurs.

http://www.gaullisme.fr/wp-content/uploads/2011/02/bhvs1x02_thumb.jpg

Mais très vite, prenant conscience du rôle central du président de la République dans les institutions, la classe politique de l'époque réalise que le président ne peut avoir pleinement de légitimité qu'en étant élu directement par le peuple.

Un référendum a donc été organisé en octobre 1962 pour modifier la constitution et introduire le principe de l'élection au suffrage universel direct.

La première élection présidentielle au suffrage universel direct a eu lieu le 19 décembre 1965.

 

Voir aussi : 19 décembre 1965 - De Gaulle premier président élu au suffrage universel

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