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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 23:01
 

Françaises, Français.

 

Étant le détenteur de la légitimité nationale et républicaine, j'ai envisagé, depuis vingt quatre heures, toutes les éventualités, sans exception, qui me permettraient de la maintenir. J'ai pris mes résolutions.

Dans les circonstances présentes, je ne me retirerai pas. J'ai un mandat du peuple, je le remplirai.

Je ne changerai pas le Premier ministre, dont la valeur, la solidité, la capacité, méritent l'hommage de tous.

Il me proposera les changements qui lui paraîtront utiles dans la composition du gouvernement.

Je dissous aujourd'hui l'Assemblée nationale.

J'ai proposé au pays un référendum qui donnait aux citoyens l'occasion de prescrire une réforme profonde de notre économie et de notre Université et, en même temps, de dire s'ils me gardaient leur confiance, ou non, par la seule voie acceptable, celle de la démocratie. Je constate que la situation actuelle empêche matériellement qu'il y soit procédé. C'est pourquoi j'en diffère la date. Quant aux élections législatives elles auront lieu dans les délais prévus par la Constitution, à moins qu'on entende bâillonner le peuple français tout entier, en l'empêchant de s'exprimer en même temps qu'on l'empêche de vivre, par les mêmes moyens qu'on empêche les étudiants d'étudier, les enseignants d'enseigner, les travailleurs de travailler. Ces moyens, ce sont l'intimidation, l'intoxication et la tyrannie exercées par des groupes organisés de longue main en conséquence et par un parti qui est une entreprise totalitaire, même s'il a déjà des rivaux à cet égard.

Si donc cette situation de force se maintient, je devrais pour maintenir la République prendre, conformément à la Constitution, d'autres voies que le scrutin immédiat du pays. En tout cas, partout et tout de suite, il faut que s'organise l'action civique. Cela doit se faire pour aider le gouvernement d'abord, puis localement les préfets, devenus ou redevenus commissaires de la République, dans leur tâche qui consiste à assurer autant que possible l'existence de la population et à empêcher la subversion à tout moment et en tous lieux.

La France, en effet, est menacée de dictature. On veut la contraindre à se résigner à un pouvoir qui s'imposerait dans le désespoir national, lequel pouvoir serait alors évidemment et essentiellement celui du vainqueur, c'est-à-dire celui du communisme totalitaire. Naturellement, on le colorerait, pour commencer, d'une apparence trompeuse en utilisant l'ambition et la haine de politiciens au rancart. Après quoi, ces personnages ne pèseraient pas plus que leur poids qui ne serait pas lourd.

Eh bien ! Non ! La République n'abdiquera pas. Le peuple se ressaisira. Le progrès, l'indépendance et la paix l'emporteront avec la liberté.

Vive la République !

Vive la France !

 

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 23:01

Le 24 mai 1873, la majorité monarchiste de l'Assemblée nationale retire sa confiance au président de la République Adolphe Thiers et le remplace par le maréchal de Mac Mahon.

Mac-Mahon succède à Thiers à l'Élysée

L'Assemblée nationale contraint le président Adolphe Thiers, trop républicain à son goût, à démissionner.

Elle élit à sa place le maréchal Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, héros de Malakoff avec 300 voix sur 392 (on qualifie depuis lors d'« élection de maréchal » une élection à la quasi-unanimité !).

Après avoir limogé le président du Conseil Jules Dufaure, il le remplace par le duc Albert de Broglie, un monarchiste, projetant ainsi une restauration de la monarchie.

Les élections sénatoriales du 5 janvier 1879 ayant livré cette assemblée à la gauche, Mac Mahon, qui ne dispose plus d'aucun soutien parlementaire, préfère démissionner le 30 janvier 1879. Le républicain Jules Grévy lui succède.

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 23:01

Valéry Giscard d’Estaing devance de peu (50,81%) le candidat socialiste François Mitterrand et devient à 48 ans le 20ième président de la République française (3ième président de la Ve République).

Bien que la maladie du président Georges Pompidou était devenue visible à tout un chacun depuis plusieurs mois, la classe politique se laisse surprendre par sa mort, le 2 avril 1974.

Le président du Sénat, Alain Poher, assure pour la deuxième fois l'intérim présidentiel, le ministre de l'économie Giscard prend les devants dans la campagne électorale.

Le 8 avril 1974, six jours après le décès de Georges Pompidou, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle depuis la mairie de Chamalières, expliquant vouloir « regarder la France au fond des yeux ».

Soutenu par les Républicains indépendants et par une partie de l'UDR, notamment Jacques Chirac, il parvient à distancer l'ancien Premier ministre gaulliste Jacques Chaban-Delmas au premier tour, avec 32,6 % des voix.

L'union de la gauche autour d’un unique candidat avait pourtant propulsé Mitterrand à un score de 43,6% au premier tour. Mais Giscard saura réunir les voix de la droite et surtout convaincre les Français, avec, lors du débat télévisé d’entre deux tours, une phrase qui restera dans la mémoire collective : « vous n'avez pas le monopole du cœur ».

Le 27 mai 1974, dans son discours d'investiture, il déclare : « J'entends encore l'immense rumeur du peuple français qui nous a demandé le changement. Nous ferons ce changement avec lui, pour lui, tel qu'il est dans son nombre et sa diversité. »

VGE place d'emblée sa présidence sous le signe de la jeunesse et du renouveau en se donnant un Premier ministre de 42 ans, Jacques Chirac.

Alors que les sondages le placent longtemps en situation de favori à l'élection présidentielle de 1981, il est battu par François Mitterrand.

Il est par la suite notamment président du conseil régional d'Auvergne (1986-2004) et président de l'UDF (1988-1996) qu'il avait créée en 1978.

 

Relire également :

15 juin 1969 - Pompidou élu président de la République

10 mai 1981 - François Mitterrand président

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 23:01

Le 3 mai 1936 a lieu en France le second tour des élections législatives. Le scrutin donne la majorité à une coalition de gauche, le Front populaire, conduite par le charismatique Léon Blum.

http://images.gamekult.com/blog/imgdb/000/000/158/502_2.JPG

Le Front populaire est une alliance électorale conclue deux ans plus tôt par les trois grands partis de gauche : le parti communiste de Maurice Thorez, le parti socialiste de Léon Blum et, plus près du centre, le parti radical-socialiste d'Édouard Daladier. Sa victoire soulève dans les classes populaires un espoir d'autant plus grand que le pays est tétanisé depuis plusieurs années déjà par la crise économique dérivée du krach de Wall Street de 1929.

 

À peine le gouvernement est-il installé que se multiplient dans tout le pays les grèves et les occupations d'usines, de chantiers et de magasins, dans l'espoir d'un renversement du système capitaliste.

 

Le gouvernement restaure la paix sociale en signant avec les représentants patronaux et syndicaux les accords Matignon dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 (l'hôtel Matignon était alors la résidence du président du Conseil).

 

Les accords prévoient des augmentations de salaires, l'élection de délégués ouvriers dans les usines, l'établissement de contrats collectifs et non plus individuels... Le travail reprend peu à peu dans les entreprises.

 

Léon Blum mène tambour battant des réformes sociales spectaculaires : congés payés et semaine de 40 heures pour tous les salariés.

 

 

Relire aussi : L'affaire Stavisky

 

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 23:01

Le 4 mars 1789 George Washington, héros de la Guerre d'Indépendance, est élu par le Congrès premier président de la République des Etats-Unis contre John Adams. Le 30 avril suivant, il s'établit à New York, capitale provisoire de la Fédération.

Artisan de l'indépendance, favorable à un pouvoir fédéral fort, il aura comme vice-président John Adams.

Il est réélu en 1792 pour un second mandat. Son passage à la présidence sera marqué par sa volonté de rester neutre dans le conflit qui se dessine entre la Grande-Bretagne et la France. Il refuse ainsi de trancher entre les idées de son secrétaire d'Etat, Thomas Jefferson, pro français et celles de son ministre des Finances, Alexandre Hamilton, pro anglais.

A la fin de son second mandat, il fera ses adieux à la nation en déplorant la montée des partis politiques. Il se retire définitivement à Mont Vernon où il décède en 1799.

Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du XVIIIe siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la pièce de 25 cents et sur le billet d'un dollar.

 

Voir également : Les présidents américains

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 00:01

L’assassinat du duc de Berry (dans la nuit du 13 au 14 février 1820) plonge la France dans une période de réaction et la première traduction de ce climat concerne la presse.  

restrictions de la liberté de la presse

Moins d’un an après sa libéralisation et moins de 2 mois après la mort du duc, « les Ultras » (ultraroyalistes qui s'opposent aux idées libérales, républicaines, et démocrates) deviennent très influents et obtiennent le musellement de la presse.

En 1922, le régime répressif est renforcé et « l'esprit » du journal, c'est à dire sa tendance politique, peut entrainer sa suppression par les tribunaux.

Le retour au libéralisme se manifeste avec la loi du 18 juillet 1828, qui s'inspire de celle de 1819. Le rétablissement de la censure par une des ordonnances du 25 juillet 1830 sera l'une des causes qui déclencheront la chute du régime.

 

Lire également : 29 juillet 1881 - Loi sur la liberté de la presse

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 00:01

Suite au décès de Constantin Tchernenko, le 10 mars 1985, Mikhail Gorbatchev devient à 54 ans secrétaire général du parti communiste de l'Union Soviétique dès le lendemain.

Il ne sait pas encore qu'il sera le dernier à porter ce titre mais il porte déjà en lui la volonté de réformer un régime paralysé.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1008237-Mikha%C3%AFl_Gorbatchev_1988.jpg 

Le 13 mars, après les funérailles de son prédécesseur, le nouveau secrétaire général du PCUS s'entretient avec plusieurs responsables étrangers. Parmi eux, le vice-président George Herbert Bush, qui juge son interlocuteur « très compétent et sûr de lui »

 

Très vite, Gorbatchev prône la relance des investissements productifs au détriment des dépenses militaires et compte sur la moralisation de la vie publique pour régénérer le système.

 

Les mots « perestroika » (réforme ou restructuration) et « glasnost » (transparence) résonnent alors dans le monde entier.

Trois mois plus tard, Andreï A. Gromyko démissionne du poste de président qu’il occupait depuis 1985. Gorbatchev lui succède et dispose dès lors d’une plus grande latitude pour réformer la société soviétique.

 

En mars 1989, les électeurs soviétiques participent à leur première élection nationale depuis 1917 et désignent le nouveau Congrès des députés du peuple.

À son tour, celui-ci se réunit en mai pour élire le Soviet suprême et Gorbatchev pour un mandat présidentiel de cinq ans. Ce dernier accroît alors l'autorité de la présidence soviétique et transfère le pouvoir du parti communiste aux assemblées législatives élues dans les républiques de l'Union.

 

En août 1991, Mikhail Gorbatchev est victime d'une tentative de coup d'État et est écarté du pouvoir à l'hiver 1991 lors du démantèlement de l'URSS.

 

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 00:01

4 mars 1797 - Début de la présidence fédéraliste de John Adams aux États-Unis

Après avoir joué un grand rôle dans la révolution américaine, John Adams devient membre du congrès puis vice-président de George Washington. En 1797, il se présente aux élections présidentielles et devient le deuxième président des États-Unis. Durant son mandat, il tente de garder une position neutre dans les conflits européens. Il perd face à Thomas Jefferson lors des élections suivantes.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/johnadams.png?1306436294

4 mars 1829 - Début de la présidence d'Andrew Jackson aux États-Unis

Cet ancien gouverneur de Floride, réputé pour sa dureté, succéda à John Quincy Adams. Pendant ses deux mandats, de 1829 à 1837, il protégea la démocratie populaire et la liberté individuelle mais soutint l'esclavage et la déportation des Amérindiens. Comptant parmi les créateurs du parti démocrate, il fut à l'origine de l'apparition des partis politiques aux États-Unis.

http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/7aj_header_sm.jpg?1250870848 

4 mars 1837 - Investiture de Martin Van Buren en tant que huitième président des États-Unis

Martin Van Buren est né le 5 décembre 1782 à Kinderhook, New York. Ses parents tiennent une auberge et gèrent une ferme avec l'aide de quelques esclaves.

Juriste de formation, Van Buren a mené une carrière politique brillante. En effet, avant d'être président, il a d'abord été vice-président dans le gouvernement d'Andrew Jackson.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/8mv_header_sm.jpg?1250871051

4 mars 1845 - Début de la présidence de James K. Polk aux États-Unis

James Knox Polk, gouverneur de l'état du Tennessee, se présente aux élections présidentielles en 1844 en tant que candidat du Parti démocrate. L'autre candidat du parti était Martin Van Buren mais, opposé à l'annexion du Texas, il est mis à l'écart par les démocrates. Après une campagne électorale dynamique, James Knox Polk gagne les élections et devient, le 4 mars 1845, le onzième président du pays. Il reste au pouvoir jusqu'en 1849.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/11jp_header.jpg?1250876884

4 mars 1857 - Investiture du président américain James Buchanan

Le candidat démocrate James Buchanan devient le quinzième président des États-Unis après une élection difficile face à son prédécesseur, Millard Fillmore et à son rival républicain John C. Frémont. A cette époque, l'esclavagisme est au cœur des débats politiques. Désireux de laisser chaque territoire choisir son camp, James Buchanan provoquera la sécession de plusieurs Etats du Sud. Son illustre successeur, le républicain Abraham Licoln, décidera en 1863 d'abolir intégralement l'esclavagisme.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/15jp_header_sm.jpg?1250877668

4 mars 1893 - Début du second mandat de Glover Cleveland

Le second mandat effectué par Grover Cleveland à la tête des Etats-Unis débute le 4 mars 1893. est le seul président à avoir été élu pour deux mandats non consécutifs. Il est donc à la fois le 22e et le 24e président.

Il fait face à une crise économique d'envergure, menaçant la monnaie américaine. Si la façon de gérer les conflits sociaux par l'intervention de l'armée est saluée par le monde politique, elle radicalise les rapports de son administration avec les syndicalistes. A l'étranger, il reconnaît la nouvelle République d'Hawaï et règle les conflits de frontière entre l'Angleterre et le Venezuela.

http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/24gc_header_sm.jpg?1251137112 

4 mars 1897 - Investiture de William McKinley

William McKinley, né en 1843 à Niles, dans l'Ohio, est le vingt-cinquième président des Etats-Unis d'Amérique. Il prend ses fonctions le 4 mars 1897. Durant son mandat, il se lance dans une politique de conquêtes dans l'Océan Pacifique et dans les Caraïbes, et mène une guerre contre l'Espagne en 1898. D'autre part, il concurrence les puissances européennes sur les marchés asiatiques. Il sera réélu en novembre 1900 et assassiné en septembre 1901.

http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/25wm_header_sm.jpg?1251138567 

4 mars 1908 - William Howard Taft investit Président des États-Unis

William Howard Taft est né le 15 septembre 1857. Juriste de formation, il se lance dans la politique et devient le premier gouverneur civil des Philippines en 1901. En 1904 Théodore Roosevelt le rappelle et le nomme secrétaire à la Guerre. Il est choisi par le président pour lui succéder comme candidat du Parti républicain. Le 3 novembre 1908 William Howard Taft bat le candidat démocrate et le 4 mars 1909 devient le vingt-septième président des Etats-Unis.

Sa politique est la même que Roosevelt, il ne fera qu'un mandat jusqu'en 1913.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/27wt_header_sm.jpg?1251138625

4 mars 1913 - Thomas W. Wilson devient président des États-Unis

Il naît à Staunton le 28 décembre 1856 et meurt le 3 février 1924. Il fait de brillantes études de droit, histoire et sciences politiques. En 1910 il devient gouverneur du New Jersey. Il est désigné candidat du Parti démocrate en 1912, il s'oppose à Théodore Roosevelt dans la course à l'investiture. S'il déclare d'abord sa neutralité dans la Première Guerre mondiale, il propose la déclaration de guerre contre l'Allemagne au Congrès en 1917. En 1918, il liste les 14 points pour obtenir la paix et créer la Société des Nations.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/28ww_header_sm.jpg?1251138666

4 mars 1921 - Le mandat présidentiel de Warren G. Harding

Warren G. Harding naît le 2 novembre 1865 aux États-Unis. Membre du Parti républicain, il est élu en novembre 1920 29ème président des États-Unis, fonction qu'il prendra officiellement le 4 mars 1921. Il est considéré comme le président du « laisser-faire » ; son mandat sera plus marqué par les scandales, dont celui du Teapot Dome (une affaire de corruption avec l'industrie pétrolière), que par les décisions majeures qu'il a prises pour l'avenir de ses concitoyens. Il meurt le 2 août 1923 d'une pneumonie.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/29wh_header.jpg?1251138785

4 mars 1933 - Passation de pouvoir à Franklin Roosevelt

Franklin Delano Roosevelt, né le 30 janvier 1882, est élu président des États-Unis le 8 novembre 1932. La passation officielle de pouvoir eut lieu le 4 mars 1933. Il est resté en place douze ans, jusqu'à son décès en 1945. Truman lui succède alors. On lui doit notamment le New Deal et une certaine implication militaire des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.

Roosevelt fut le premier président à être élu pour quatre mandats - le dernier inachevé du fait de son décès - et reste le seul président américain réélu 3 fois successivement. Il restera le seul à avoir accompli plus de 2 mandats puisque le 22e amendement, qui entra en vigueur en 1951, interdit depuis aux présidents de briguer un troisième mandat.

 http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/first-family/masthead_image/32fr_header_sm.jpg?1250884571

 

 

Voir aussi : Les présidents américains

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 00:00

1er au 10e Présidents

. 1789-1797 George Washington

. 1797-1801 John Adams

. 1801-1809 Thomas Jefferson

. 1809-1817 James Madison

. 1817-1825 James Monroe

. 1825-1829 John Q. Adams

. 1829-1837 Andrew Jackson

. 1837-1841 Martin Van Buren

. 1841-1841 William Harrison

. 1841-1845 John Tyler

11e au 20e Présidents

. 1845-1849 James Polk

. 1849-1850 Zachary Taylor

. 1850-1853 Millard Fillmore

. 1853-1857 Franklin Pierce

. 1857-1861 James Buchanan

. 1861-1865 Abraham Lincoln

. 1865-1869 Andrew Johnson

. 1869-1877 Ulysses Grant

. 1877-1881 Rutherford Hayes

. 1881-1881 James Garfield

21e au 30e Présidents

. 1881-1885 Chester Arthur

. 1885-1889 Grover Cleveland

. 1889-1893 Benjamin Harrison

. 1893-1897 Grover Cleveland

. 1897-1901 William McKinley

. 1901-1909 Theodore Roosevelt

. 1909-1913 William Taft

. 1913-1921 Woodrow Wilson

. 1921-1923 Warren Harding

. 1923-1929 John Coolidge

31e au 40e Présidents

. 1929-1933 Herbert Hoover

. 1933-1945 Franklin D. Roosevelt

. 1945-1953 Harry Truman

. 1953-1961 Dwight Eisenhower

. 1961-1963 John F. Kennedy

. 1963-1969 Lyndon Johnson

. 1969-1974 Richard Nixon

. 1974-1977 Gerald Ford

. 1977-1981 James Carter

. 1981-1989 Ronald Reagan

41e au 43e Présidents

. 1989-1993 George Bush

. 1993-2001 Bill Clinton

. 2001-2009 George W. Bush

. 2009-2013 Barack Obama

 

9 présidents américains n'ont pas terminé leur mandat et ont donc été remplacés par leur vice-président.

Un seul président a démissionné avant la fin de la procédure d'Impeachment, Richard M. Nixon, et 8 sont décédés durant leur mandat :

4 ont été assassinés : Abraham Lincoln, James Abram Garfield, William McKinley et John F. Kennedy ;

4 sont morts naturellement : William H. Harrison, Zachary Taylor, Warren G. Harding et Franklin Delano Roosevelt.


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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 00:01

Suite à l'interdiction de la station de télévision privée « Télé FreeDom », de violentes émeutes éclatent à La Réunion. Le quartier du « Chaudron » à Saint-Denis est la scène d'actes de pillage.

L’arrêt de mort de la station de télévision privée est venu des plus hautes sphères de l’Etat puisque l’ordre de fermeture sera signifié par Michel Rocard alors Premier ministre. Cette fermeture mettra le feu aux poudres.

Le 23 février 1991, plus d’un millier de manifestants bravent l’interdiction de manifester dans les rues du chef-lieu en soutien au maintien de la fréquence de « Télé Freedom ».

Le préfet de l’époque, Daniel Constantin, fait disposer des rangées de CRS dans les rues de Saint-Denis. Alors que des appels au calme sont diffusés sur les ondes de radio Freedom par son fondateur, dans les rues, la colère poursuit son œuvre. Dans l’après-midi, les manifestants ne tardent pas à lancer des galets sur les forces de l’ordre. La réponse apportée par ces derniers avec le gaz lacrymogène repoussera une bonne partie des manifestants jusque dans le Nord de la ville, là où les événements prendront réellement corps.

C’est donc dans cette nuit du 23 février que les émeutes à proprement parler commencent dans la plus grande confusion dans les rues du « Chaudron ».

 

La situation reviendra « à la normale » le 25, mais le bilan est lourd : 11 morts.

Mais les pillages et les destructions se poursuivent jusqu’au 21 mars.

 

Le CSA ne reviendra pas sur sa décision d'interdiction.

 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 00:01

Après 27 ans d’incarcération dans la prison de Paarl, Nelson Mandela est libéré, sous la présidence de Frederik De Klerk.

http://www.lepoint.fr/content/system/media/1/201002/81789_mandelalibre-une.jpg

En 1964, il avait été condamné à la prison à perpétuité pour trahison, après avoir lutté contre le régime de l’apartheid. Depuis son incarcération, il était devenu le symbole de la lutte pour la liberté des Noirs en Afrique du Sud.

 

En avril 1994, il sera élu président de la République sud-africaine, juste après avoir obtenu le prix Nobel de la paix avec De Klerk.

 

 

Relire aussi : 27 avril 1994 - Mandela président

 

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 00:01

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est appelé à la Chancellerie (un poste équivalent à celui de Premier ministre). Le président de la République, le vieux maréchal Paul Von Hindenburg (86 ans), demande à Hitler (43 ans), chef ou Führer du parti national-socialiste allemand (le NSDAP, en abrégé nazi), de former le nouveau gouvernement allemand.

Ancien soldat de la Grande Guerre, antisémite et ultra-nationaliste, Adolf Hitler adhère au Parti nazi (le NSDAP) en 1920. Il en devient vite le chef.

En 1923, il tente un coup de force à Munich : c’est l’échec. Après un bref séjour en prison (où il rédige son livre Mein Kampf, « Mon combat »), Hitler se lance définitivement en politique.

Profitant de la crise économique qui s’abat sur l’Allemagne à partir de 1929, Hitler transforme le NSDAP en un parti de masse, capable de conquérir le pouvoir. Par l’intimidation, la démagogie et la haine, il obtient plusieurs succès aux élections de 1930, 1931 et 1932 : 1 allemand sur 3 vote alors pour le NSDAP.

Le 30 janvier 1933, le président de la république, le vieux maréchal Hindenburg, qui méprise Hitler, mais le sous-estime, se résout à le nommer chancelier.

Cette arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler est la première étape de la transformation de l'Allemagne en dictature.

Avec une rapidité foudroyante et par des moyens tout à fait illégaux, Hitler va asseoir son hégémonie en dépit de la faible représentation de son parti au gouvernement et au Reichstag.

Dès le lendemain de son investiture à la Chancellerie, Hitler dissout le Reichstag et prépare de nouvelles élections pour le 5 mars 1933. Dans le même temps, il trace ce que son chef de la propagande, Josef Goebbels, appelle « les grandes lignes de la lutte armée contre la terreur rouge ».

 

Relire également

20 mars 1933 - premier camp de concentration nazi

16 mars 1935 - Hitler réarme l'Allemagne

12 mars 1938 - Anschluss de l'Autriche

 



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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 00:01

Le leader du parti fasciste, Benito Mussolini, prononce un discours au Parlement dans lequel il revendique l’assassinat de l’homme politique de l’opposition, Giacomo Matteotti.

 

Très vite, il profitera de la situation instable et du soutien du roi pour instaurer concrètement un régime dictatorial fasciste. Il mettra alors en application les lois fascistes votées en 1926.

La presse sera muselée, les libertés civiques abolies, les conseils municipaux supprimés, les partis d'opposition dissous. Le parti fasciste deviendra ainsi parti unique et la totalité du pouvoir se trouvera entre les mains du « Duce » (le guide).

Le roi Victor-Emmanuel III ne possèdera plus que l'apparence du pouvoir.

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 00:03

Les 82 guérilleros du mouvement révolutionnaire cubain « Movimiento del 26 de julio » emmenés par Fidel Castro (31 ans) prennent La Havane et libèrent Cuba de la dictature de Fulgencio Batista.

 

Dès 1953, Castro s'oppose au dictateur Batista, au pouvoir depuis 1934. Le 26 juillet 1953, Fidel et ses compagnons mènent l'attaque de la caserne Moncada à Santiago. L'opération est un grave échec.

Emprisonné durant 2 ans, il s'exile ensuite au Mexique où il rencontre Che Guevara. En 1956, Fidel Castro, le Che et les barbudos débarquent à Cuba et mènent une lutte armée dans la Sierra Maestra.

L'agitation politique reprend et se durcit. Le 2 décembre 1956, Castro et 81 compagnons débarquent à Oriente, à bord du yacht Gramma. Un groupe de jeunes révolutionnaires attaque le palais présidentiel le 13 mars 1957 dans le but de tuer Batista : nouvel échec et nouvelle répression sanglante.

En janvier 1959, à La Havane, capitale de Cuba, Fidel Castro et les insurgés renversent Batista. Celui-ci sa famille et certains de ses ministres fuient vers la République Dominicaine sous la protection d'un autre dictateur, Rafael Leonidas Trujillo.

 

Castro, soutenu par les paysans et les classes moyennes, installe un régime dont l'objectif est de réformer le pays en profondeur. Il prend les rênes du pouvoir et ses compagnons d'armes, Ernesto « Che » Guevara et Camilo Cienfuegos appellent à la grève générale.

La propagande Castriste se déploie progressivement afin de leurrer les journalistes et intellectuels étrangers.

En 1960, Castro, proclame l'appartenance de Cuba au camp socialiste. Il nationalise les entreprises privées ce qui entraîne un embargo économique de la part des États-Unis.

Le 1er mai 1961, Cuba devient une république socialiste et en 1965 Castro instaure le parti unique.

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 00:01

Le treizième amendement à la Constitution des États-Unis prend effet le lundi 18 décembre 1865.

Abolition de l'esclavage aux États-Unis

La Guerre de Sécession (ou Civil War) est à peine terminée que le Congrès tranche sur ce qui en fut la cause directe : l'esclavage dans les plantations de coton du Sud.

Le 1er janvier 1863, en pleine guerre, le président Abraham Lincoln avait déjà proclamé l'émancipation des esclaves dans les États insurgés. Mais il n'avait pu introduire l'abolition de l'esclavage dans la Constitution faute d'une majorité suffisante au Congrès.

 

Lincoln Abolition de l'esclavage aux États-Unis

Le 31 janvier 1865, le Congrès des États-Unis vote un 13e amendement à leur Constitution. Il sera ratifié le 6 décembre et prendra effet le 18 décembre de la même année.

L'article Ier stipule : « Il n'existera dans les Etats-Unis, et dans toute localité soumise à leur juridiction, ni esclavage, ni servitude involontaire, si ce n'est à titre de peine d'un crime dont l'individu aurait été dûment déclaré coupable. »

Mais il faudra près d'un siècle et d'autres amendements à la Constitution avant que les droits civiques des descendants d'esclaves soient partout reconnus

 

Voir également :

Chronologie de l'abolition de l'esclavage en France

23 août - Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

8 février 1861 - Formation des États confédérés d'Amérique

 

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 00:01

L’Albanie a 100 ans !

Le 28 novembre 1912, Ismaël Kemal Vlorë proclame l'indépendance de l'Albanie au congrès de Vlorë.

http://www.euroheritage.net/IsmailQemali.jpg

Pays ancien formé au Moyen Âge (XVe siècle), l'Albanie a connu une occupation ottomane de 4 siècles. L'Albanie est libérée des Turcs à l'issue de la première guerre balkanique : le 17 octobre 1912, la ligue balkanique formée par les Etats chrétiens des Balkans (Bulgarie, Serbie, Grèce et Monténégro) au sujet de la Macédoine, déclare la guerre à l’empire ottoman.

En décembre 1912, la conférence de Londres reconnaît l’indépendance de l’Albanie. Cependant, la frontière définie en 1913 par une commission nommée par les grandes puissances enlève à l’Albanie plus de la moitié de son territoire dont le Kosovo-Metohija, soit environ 40% de sa population.

 

En 1913, une deuxième guerre balkanique voit la Turquie, la Grèce, la Serbie, le Monténégro et la Roumanie s'unir cette fois contre la Bulgarie pour contenir les prétentions de celle-ci sur la Macédoine.

L'Autriche-Hongrie et l'Italie font alors pression pour empêcher la Serbie, qui veut un accès direct à l'Adriatique, d'annexer le territoire actuel de l'Albanie.

 

L'indépendance de l'Albanie est confirmée par les grandes puissances européennes en 1919 à l'issue de la Grande Guerre mais le territoire du Kosovo, bien qu'à majorité albanophone, demeure serbe.

http://a398.idata.over-blog.com/0/56/73/94/unitarisme/carte_albanophone.gif

 

Chronologie simplifiée de l’Albanie

Le 7 mars 1914, l'Albanie devient la Principauté albanaise.

Le 22 janvier 1925, la Principauté albanaise est proclamée République albanaise.

Le 1er septembre 1928, la République albanaise devient le Royaume Albanais.

Le 11 janvier 1946, le Royaume Albanais devient la République populaire d'Albanie

Le 28 décembre 1976, la République populaire d'Albanie devient la République populaire socialiste d'Albanie.

Le 30 avril 1991, la République populaire socialiste d'Albanie devient la République d'Albanie.

Le 1er avril 2009, l'Albanie devient membre de l'OTAN.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 00:01

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917 Lénine et les bolcheviques déclenchent la « Révolution d'Octobre ».

Le 6 novembre 1917 (selon le calendrier grégorien) correspond au 25 octobre du calendrier julien en vigueur dans l'ancienne Russie jusqu'au 14 février 1918. Ce qui explique ce nom de « Révolution d'Octobre ».

Ce coup d’État marquait l’acte de naissance du premier totalitarisme du XXe siècle : le communisme.

En février 1917, le peuple renverse le tsar Nicolas II. Le gouvernement provisoire de Kerenski se met en place, mais il commet l’erreur de poursuivre la guerre contre l’Allemagne, alors que la population réclame la paix.

Depuis le 23 octobre 1917, Lénine, exilé en Finlande, avait décidé une insurrection armée pour mettre en place une « dictature du prolétariat » en Russie selon les principes marxistes. Il laissa à son adjoint Trotski l'organisation de la préparation de l'insurrection.

Lénine, le chef d’un petit parti communiste (les Bolcheviks), quitte son exil pour rentrer au pays. Persuadé que la situation politique est mûre, il s’appuie sur les Soviets (ces comités de soldats et d’ouvriers) et s’empare du pouvoir à Petrograd.

Dans la nuit du 6 au 7 novembre, 10.000 bolcheviks commandés par le chef du comité militaire révolutionnaire, Léon Trotski, s'emparent des centres névralgiques de Petrograd (ancienne Saint Petersbourg).

Lénine et ses hommes pénètrent dans le palais d'hiver où siège la Douma et renverse la monarchie.

Le régime tsariste est laminé. Lénine instaure une « démocratie socialiste » le 7 novembre.

Avec seulement quelques milliers d’activistes et une préparation au grand jour, les communistes extrêmement déterminés arrivent à prendre le pouvoir dans un empire de 130 millions de personnes.

 

La dictature en marche

Dès sa prise de pouvoir, Lénine met en place les instruments de la dictature. La presse « bourgeoise » est étouffée. La police politique (Tchéka) est créée le 7 décembre, la grève interdite le 20 décembre, le parti K-D (constitutionnel-démocrate), ancré dans la gauche démocratique est interdit.

Dès le mois de décembre, les théories de Marx sur la guerre des classes sont mises en application : les logements des classes moyennes sont partagés avec les ouvriers ou les agriculteurs ; les affaires des petits commerçants sont confisquées et données à leurs employés ; les officiers sont réduits en esclavage.

Les premiers camps de concentration sont créés dès le début de 1918, et la terreur de masse est instituée en juillet.

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 00:01

Le dimanche 4 novembre 1956, les chars entrent avec fracas dans Budapest afin de mettre un terme à l’insurrection, qui sévit depuis octobre. 

En 1949 est proclamée la République Populaire de Hongrie, sur le modèle soviétique.

Durant les premières années, le régime travaille prioritairement sur la collectivisation des terres (kolkhozes) et la nationalisation de l'industrie. Les mouvements d'opposition sont sévèrement réprimés et les réfractaires sont envoyés dans des camps de travail. En 1955, la Hongrie adhère au pacte de Varsovie qui, dans le contexte de la Guerre froide, réunit les pays communistes.

Depuis le 23 d'octobre 1956, le pays s'est pris à rêver de renverser le joug soviétique.

Sous la pression populaire, Imre Nagy a été nommé à la tête du gouvernement hongrois dans le but de mettre en place une démocratie parlementaire et de rétablir les libertés fondamentales. Il a proclamé la neutralité du pays et sa sortie du pacte de Varsovie (l'alliance est-européenne opposée à l'OTAN).

En pleine guerre froide, Moscou ne peut rester sans réaction face à cette contestation ouverte de sa domination sur les pays de l'est de l'Europe.

Les troupes du Pacte de Varsovie entrent donc dans le pays afin de museler cette opposition. Le feu est ouvert et, malgré leur résistance, les insurgés ne peuvent tenir tête aux quelques 2.000 chars soviétiques.

La répression est sanglante et les troupes russes tuent entre 200.000 et 300.000 Hongrois.

La lutte se poursuivra toutefois en province, durant près de deux semaines.

En Occident, cette révolte hongroise suscite une grande émotion mais les gouvernements se gardent d'intervenir contre le Kremlin et laissent le géant soviétique faire taire la voix de la liberté hongroise.

 

Un événement international majeur explique en partie que cette répression violente soit passée inaperçue… à voir dans l’article de demain !

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 11:00

La version « officielle » de l’attentat

A minuit moins le quart, François MITTERRAND, élu de la Nièvre sort de la brasserie « Lipp », boulevard Saint-Germain à Paris. Il prend le volant de sa 403 pour regagner son appartement de la rue Guynemer.

S’apercevant qu’il est suivi, il fait un détour par le jardin du Luxembourg, à la hauteur de l’avenue de l’Observatoire. Il arrête sa voiture, enjambe une haie et se jette à plat ventre dans le gazon. Une rafale de pistolet mitrailleur est alors tirée sur la voiture vide.

Mitterrand 16 octobre 1959 faux attentat de l'observatoire

Le lendemain, l’affaire est la une de tous les journaux

La nouvelle de l’attentat circule vite dès le lendemain matin. L’affaire est à la une de tous les journaux. L’Humanité demande la dissolution des « bandes fascistes », la gauche s’indigne « le fascisme est en marche, les paras vont sauter sur Paris, c’est la guerre civile qui menace ... » et Mitterrand déclare à la presse : « Je ne dirais rien qui puisse ajouter au désordre des esprits. Mais il est logique de penser que le climat de passion politique créé par les groupements extrémistes explique cet attentat ».

A quarante-trois ans, l’adversaire du gaullisme devient « victime des ultras de l’OAS, des activistes de l’Algérie française ».

faux attentat de l'observatoire

Les faits

De Gaulle dirige les affaires du pays depuis 1 an et la vague gaulliste laisse sur le bord du chemin les hommes de la IVème république précédente et ceux qui l’ont porté au pouvoir.

Parmi eux 2 anciens députés se rencontrent : François MITTERRAND et Robert PESQUET. Le premier, battu aux récentes élections législatives a rebondi au Sénat. Le second, menuisier a milité activement dans les rangs du RPF après la guerre où il était secrétaire administratif.

Lors d’une rencontre le 7 Octobre 1959. MITTERRAND suggère la solution du faux attentat.

Le plan prévoit qu’il abandonne sa Peugeot sur le côté gauche de la rue, à hauteur du jardin de l’Observatoire, en laissant sa portière ouverte, faisant croire à une fuite éperdue suite à une poursuite. Et après qu’il se soit mis à l’abri, PESQUET viendrait mitrailler la voiture vide.

 

La révélation de la supercherie

Le 20 octobre, Pesquet et Mitterrand se rencontrent à nouveau dans un café de l’avenue de la Grande-Armée, le Crystal. Mitterrand semble préoccupé... Puis Pesquet se rend au bureau de postes de la rue Vaugirard en compagnie... d’un huissier pour y retirer une lettre qu’il s’est envoyée à lui-même. L’huissier fait le constat.

La lettre contient le récit des entretiens avec François Mitterrand, ce qu’ils ont décidé ensemble, la façon dont l’attentat se déroulera, l’endroit, etc... Aucun détail n’est négligé. La preuve que tout a été combiné à l’avance par les deux anciens députés.

 

Le 21 Octobre, le journal Rivarol, publie les révélations de Robert Pesquet qui affirme n’avoir eu d’autre commanditaire que Mitterrand lui-même, soucieux de faire remonter sa cote de popularité.

Le 22 octobre, Me Tixier-Vignancourt « ferre le poisson » en invitant la presse au domicile de Me Dupuy, l’avocat de Pesquet. Ce dernier lit aux journalistes la lettre qu’il s’est adressée et qui décrit à l’avance l’opération. Il ajoute : « C’est à la demande de François Mitterrand que cet attentat bidon a été organisé ».

Cette affaire d’attentat bidon est catastrophique pour le sénateur de la Nièvre, qui voulait faire remonter sa cote de popularité. L’ancien Ministre de l’Intérieur et de la Justice, (futur Président de la République) a menti à la France.

 

Épilogue :

Poursuivi pour outrage à magistrat, après la levée de son immunité parlementaire, François Mitterrand bénéficiera d’un non-lieu ainsi que ses « agresseurs », à la suite d’une loi d’amnistie en 1966 (réélection de De Gaulle en janvier).

Le 8 août 1966, le juge Sablayrolle, qui a remplacé le juge Braunschweig, rend une ordonnance de non-lieu pour ce qui concerne le délit de tentative d’assassinat. C’est donc une reconnaissance que l’attentat était simulé.

Mais François Mitterrand fait appel de la décision de non-lieu en faveur de Pesquet, non-lieu qui implique sa complicité. Le 28 novembre, la Chambre d’Accusation de Paris le déboute et le condamne aux frais et aux dépens.

Mitterrand insiste, se pourvoit en Cassation... puis, discrètement, se désiste. Le 30 mai 1967 la Cour de Cassation prend acte de ce désistement tout en le condamnant aux frais, là encore. L’affaire est oubliée pour tout le monde.

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 23:01

Le 23 septembre 1920, à une écrasante majorité, les parlementaires français élisent à la présidence de la République Alexandre Millerand (65 ans), en remplacement de Paul Deschanel qui a du se démettre pour raison de santé (décédé d’une pleurésie, le 28 avril 1922).

millerand alexandre

Alexandre Millerand, ancien militant d'extrême-gauche, a évolué vers des positions de plus en plus droitières jusqu'à conduire la coalition du Bloc national aux élections législatives du 16 novembre 1919. Cela lui a d’ailleurs valu d'être appelé à la tête du gouvernement par le président Raymond Poincaré.

Après la démission de Paul Deschanel, Alexandre Millerand est élu président de la République le 24 septembre 1920 par 695 voix sur 892.

 

Avant d'être élu à la présidence de la République, Alexandre Millerand, avait publiquement exprimé sa conception d'un président plus actif. Il avait pourtant combattue cette position vingt-cinq ans plus tôt, jeune dirigeant socialiste, alors qu'elle était défendue par Casimir-Périer.

Dès son élection, il sort donc du rôle traditionnel d'arbitre du président et tente de réformer la Constitution de façon à accroître les prérogatives présidentielles, en supprimant les restrictions au droit de dissolution de la Chambre des députés.

 

Mais les élections législatives du 11 mai 1924 voient la victoire du Cartel des gauches qui obtient 328 sièges sur les 582. À la suite de la démission du gouvernement Poincaré, la nouvelle majorité vote une motion de défiance contre le président de la République qu'elle accuse d'avoir « soutenu une politique personnelle » et qu'elle enjoint de « se soumettre ou de se démettre ». On lui reproche ses prises de position politiques, notamment le discours prononcé à Évreux le 14 octobre 1923, où il demandait encore le renforcement du pouvoir exécutif.

Le chef de la coalition victorieuse, le maire de Lyon Édouard Herriot, refuse de composer le nouveau gouvernement sous l'égide du président Millerand, et aucun autre dirigeant de la coalition victorieuse n'accepte cette fonction.

Dans l'impasse, celui-ci est contraint de démissionner le 11 juin 1924. Alexandre Millerand est remplacé par Gaston Doumergue.

Réélu sénateur en 1925, Alexandre Millerand se refusera à tout rôle politique important et mourra le 6 avril 1943.

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:01

La Convention est le nom donné à l'Assemblée constituante qui gouverna la France du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795 lors de la Révolution française.

Elle succéda à l’Assemblée législative et fonda la Première République. Elle fut élue, pour la première fois en France, au suffrage universel masculin afin de donner une nouvelle Constitution à la France, rendue nécessaire par la déchéance de Louis XVI lors de la journée du 10 août 1792.

 

Le 20 septembre 1792, la victoire de Valmy, remportée sur les Prussiens, a un retentissement considérable.

Le lendemain, la Convention, qui exerce le pouvoir législatif, tient sa première séance et abolit la Royauté.

L'abbé Grégoire qui déclare : « Les rois sont dans l'ordre moral ce que les monstres sont dans l'ordre physique. Les cours sont l'atelier du crime, le foyer de la corruption et la tanière des tyrans. L'histoire des rois est le martyrologe des nations ».

 

Le lendemain, l'An I de la République est proclamé.

 

Liens du jour :

Histoire des institutions Françaises

10 août 1792 - Chute de la monarchie

20 septembre 1792 - Bataille de Valmy

22 septembre 1792 - Avènement de la République française

24 novembre 1793 - Publication du calendrier révolutionnaire

 

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 23:01

Les notions de droite et de gauche renvoient à une opposition en politique qui, depuis la France de 1789 s'est étendue dans une grande partie des systèmes politiques.
L'origine historique de ce clivage se trouve dans la position géographique des différents partis politiques dans l’assemblée nationale.

http://claudegoasguen.typepad.com/.a/6a00d83452232169e2015438c0abfb970c-800wi 

Le 11 septembre 1789, les députés de l'Assemblée constituante, réunis pour délibérer sur le droit de veto accordé au roi Louis XVI, se répartissent spontanément de part et d'autre du président : à gauche, les opposants au veto, à droite les partisans du roi.

 

Cette pratique s'enracine lorsqu'à partir d'octobre 1789, les députés délibèrent dans la salle du Manège des Tuileries. Ceux qui sont hostiles à la Révolution ou soucieux de la contenir s'assoient sur le côté droit de la salle, par rapport au président de l'Assemblée (ce côté est dit le « côté de la reine »). Les autres, plus ou moins favorables à la Révolution, s'assoient à la gauche du président (le « côté du Palais-Royal »).

 

De cette répartition des députés français par affinités datent les clivages entre une droite (réputée conservatrice) et une gauche (réputée révolutionnaire ou réformiste) qui rythment aujourd'hui encore la vie politique dans toutes les démocraties.

Au XIXe siècle, elle s'est étendue à l'Europe et, en 1830, à l'Amérique du Sud sous l'influence révolutionnaire, puis durant les XIXe et XXe siècles, aux pays décolonisés.

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 23:02

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est le texte qui marque l’apogée de l’idéologie de la révolution française. Il concentre en quelques lignes toutes les principales revendications d’un peuple en lutte contre le régime auquel il est soumis.

Ce texte représente aussi une des premières pierres du droit constitutionnel moderne, basé essentiellement sur la description des libertés que l’homme doit pouvoir faire valoir à l’encontre de l’Etat.

Le texte a été voté article par article du 20 au 26 août 1789 par l'Assemblée constituante.

La discussion s'interrompt le 26 août après l'adoption de l'article 17 relatif au droit de propriété, afin de laisser la place à la discussion des articles de la Constitution elle-même.

 

Le roi, qui s'oppose de toutes les façons possibles à l'Assemblée nationale, se résout à ratifier la Déclaration le 5 octobre, sous la pression de la foule accourue de Paris à Versailles et sur les instances de La Fayette.

 

On distingue 4 parties principales dans la Déclaration

Le préambule pose les fondements, les buts, les limites et la justification du texte.

Suivent les articles 1 à 4 : ceux-ci concernent des préoccupations politiques et démocratiques. Ils énoncent les grands principes organiques nécessaires à la survie d’un ordre démocratique.

Les articles 5 à 9 forment ensemble une sorte de petit code légal. C’est la loi qui est au centre des préoccupations de ce passage.

La fin de la Déclaration, soit les articles 10 à 17, énonce toute une série de droits constitutionnels. Ces articles ont donné naissance au droit public moderne.

 

Une déclaration d'application universelle

La Déclaration de 1789 a inspiré, au XIXe siècle, un grand nombre de textes similaires dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique latine.

La Déclaration universelle des droits de l'homme est adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris au Palais de Chaillot.

L’esprit est également présent dans la Convention européenne des droits de l'Homme signée à Rome le 4 novembre 1950.

Ce texte est également le préambule de la Constitution française ; la valeur constitutionnelle de la Déclaration est réaffirmée par le Conseil constitutionnel depuis 1971.

 

Lire aussi :

Texte de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789

10 décembre - Journée internationale des droits de l'homme

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 23:01

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

 

En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.

 

Article 1er :

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Article 2 :

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Article 3 :

Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Article 4 :

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Article 5 :

La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

Article 6 :

La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article 7 :

Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.

Article 8 :

La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article 9 :

Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Article 10 :

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.

Article 11 :

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Article 12 :

La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article 13 :

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Article 14 :

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15 :

La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Article 16 :

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Article 17 :

La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.

 http://vdrpat.files.wordpress.com/2011/11/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-jean-jacques-francois-le-barbier1.jpg?w=600

Lire aussi la présentation : Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 23:01

Les 17.000 ouvriers des chantiers navals de Gdansk (au nord de la Pologne) se mettent en grève à la suite de licenciement d'un des leurs, membre d'un syndicat indépendant. La grève s'étendra à tout le pays et la crise sociale débouchera en crise politique à la fin du mois avec la démission du premier ministre Edward Babiuch.

En juillet 1980, près de cent soixante-dix-sept grèves éclatent dans toute la Pologne suite à l'augmentation massive des prix.

À l'époque, aucun syndicat indépendant des organismes du pouvoir communiste n'est autorisé.

Anna Walentynowicz crée la première association indépendante pour les ouvriers des chantiers navals de Gdańsk ce qui lui vaut d'être licenciée, perdant son droit à la retraite à cinq mois de celle-ci.

 

Le 14 août 1980, dès 5 heures du matin, quelques jeunes gens distribuent des tracts dans les rues de la ville. A l'intérieur du chantier naval, trois ouvriers d'une vingtaine d'années sortent des vestiaires avec des banderoles qui appellent à la grève.

Ils se mettent à parcourir les allées du chantier, bientôt suivis par des centaines d'ouvriers de cette entreprise phare de la Pologne populaire, qui construit des bateaux essentiellement destinés à l'URSS.

Un peu plus tard, un certain Lech Walesa, un électricien de trente-six ans, franchit le mur d'enceinte et s'introduit dans ce chantier dont il avait été licencié quelques années auparavant...

A peine la grève eut-elle commencé au chantier Lénine (et à Gdynia, distant de vingt kilomètres, où un seul ouvrier, tout juste embauché, avait lancé le mouvement et pris le contrôle de l'entreprise) que plusieurs régiments furent mis en état d'alerte et les téléphones coupés entre Gdansk et le reste du pays.

http://www.europarl.europa.eu/resources/library/images/20110706PHT23437/20110706PHT23437_original.jpg?epbox

Le gouvernement communiste finira par négocier avec Lech Walesa, le chef du syndicat indépendant « Solidarność » qu’il a fondé avec Anna Walentynowicz.

 

  Relire aussi :  13 décembre 1981 - État de guerre en Pologne

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