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10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 23:01

La République de Weimar  est le nom donné au régime politique en place en Allemagne de 1918 à 1933. Elle a été proclamée pendant le cours de la Révolution de 1918, le 9 novembre 1918, soit deux jours avant la fin des hostilités de la Première Guerre mondiale consécutivement à la défaite de l'Empire allemand.

Elle tire son nom de la ville où se réunit en février 1919 une Assemblée nationale dominée par les sociaux-démocrates et les modérés, dont les travaux aboutissent à la promulgation d'une Constitution qui fait de l'Allemagne un État fédéral, le Reich, composé de 17 États (Länder) autonomes, eux-mêmes représentés au Reichsrat. La constitution a été adoptée le 31 juillet 1919 et promulguée le 11 août suivant.

Le Reichsrat partage le pouvoir législatif avec le Reichstag, dont les députés sont élus au suffrage universel. Le pouvoir exécutif est représenté par le président du Reich, lui aussi élu au suffrage universel pour un mandat de sept ans. Commandant suprême de la Reichswehr, il nomme le gouvernement et son chef, le chancelier, qui est responsable devant le Reichstag.

 

Profitant des effets de la crise mondiale qui frappe sévèrement l'Allemagne à la fin des années 1920, les nazis mettent fin au régime républicain lors de l'arrivée d'Hitler à la chancellerie en 1933.

 

Voir également : 6 février 1919 – l’Assemblée nationale de Weimar entre en fonction

 

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 23:02

Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1952, l'organisation clandestine « les officiers libres » prend le pouvoir en Égypte, renverse le roi Farouk 1er et restaure la pleine indépendance du pays après 70 ans de tutelle britannique.

La République est proclamée et le général Mohamed Neguib est porté à la tête du pouvoir.

L'Égypte vit une crise importante depuis la fin de la première guerre israélo-arabe (1948-1949) : le roi est tenu pour responsable de la défaite face à Israël et sa soumission aux Britanniques, installés sur le canal de Suez, choque les différents courants politiques du pays.

Le mouvement progressiste qui l'évince est fondé par le jeune colonel Gamal Abdel Nasser qui deviendra bientôt Premier ministre adjoint. Le roi Farouk abdiquera le 26 juillet et s'exilera à Monaco. Le général Mohamed Néguib sera alors choisi comme président de la République.

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 23:01

Le 9 juillet 1816, la bourgeoisie créole de Buenos Aires proclame officiellement l'indépendance de l'ancienne vice-royauté espagnole du Rio de la Plata sous le nom de « Provinces-Unies de la Plata ».

La vice-royauté du Rio de La Plata est crée en 1776 par la couronne espagnole. La dynastie des Bourbons qui siège alors en Espagne est en déclin. En 1810, dans l’Amérique du Sud espagnole, la Révolution de mai remplace la vice-royauté coloniale par une junte militaire connue sous le nom de « Provincial Unidas en Sudamérica ».

Ces Provinces-Unies regroupent alors l’Argentine, l’Uruguay et une partie de la Bolivie. 

L'acte d'indépendance est lu à San Miguel de Tucuman, où la bourgeoisie créole s'est mise d'accord pour instaurer un état fédéral. Le général José de San Martin, leader du mouvement indépendantiste de la région, poursuivra sa « croisade » dans toute l'Amérique du Sud en libérant par la suite le Pérou et le Chili.

 

Voir aussi : 24 mars 1976 - Coup d'État militaire en Argentine

 

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 23:01

Le 5 juillet 1811, les guerres napoléoniennes et l'occupation de l'Espagne encouragent la bourgeoisie de Caracas, capitale du Venezuela, à revendiquer l'indépendance du pays, sous la conduite de Francisco de Miranda. Le Venezuela est ainsi la première colonie espagnole d'Amérique à devenir indépendante.

Lorsque les troupes de Napoléon occupent l'Espagne, en 1808, la colonie du Venezuela doit apprendre à se gouverner seule. Cela donne à la bourgeoisie blanche de Caracas, l'idée de s'émanciper complètement de la tutelle coloniale.

Le petit peuple se tient en retrait de ce mouvement, par attachement au roi Ferdinand VII et surtout dans la crainte (justifiée) d'être davantage exploité par les futurs dominants qu'ils ne le sont par les fonctionnaires espagnols.

Le Congrès vénézuelien, composé des représentants des sept provinces du pays et réuni à Caracas, se prononce pour l'indépendance. C'est le plaidoyer des deux indépendantistes, Francisco Miranda et Simon Bolivar, qui a emporté la décision du Congrès. L'acte d'indépendance est rédigé dans les heures qui suivent.

Pourtant, la guerre contre les colonisateurs espagnols va continuer jusqu'en juin 1821.

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3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 23:01

Bien que bénéficiant d'une certaine autonomie depuis 1935 et la création du « Commonwealth des Philippines », le pays demeure néanmoins un État vassal des États-Unis depuis 1898.

L'histoire des Philippines a commencé avec l'arrivée des premiers hommes par voie terrestre, il y a au moins 30 000 ans. Ferdinand Magellan est le premier européen à visiter l’archipel, le 16 mars 1521. La colonisation espagnole commence avec l’arrivée de Miguel López de Legazpi en 1565. Les Espagnols apportent une unité politique à un archipel auparavant formé de royaumes et communautés indépendantes.
Les Philippines sont gérées comme un territoire de la Nouvelle-Espagne et administrées à partir de Mexico entre 1565 et 1821, puis directement de Madrid entre 1821 et la fin de la guerre hispano-américaine en 1898, avec une brève période d’administration britannique entre 1762 et 1764.

 

La révolution philippine contre l’Espagne débute en avril 1896, et se termine deux ans plus tard par la proclamation d’indépendance et l’établissement de la Première République des Philippines. Toutefois, le traité de Paris de 1898 qui marque la fin de la guerre hispano-américaine, transfère le contrôle des Philippines aux États-Unis. Cet accord n’est pas reconnu par le gouvernement philippin qui déclare la guerre aux États-Unis le 2 juin 1899. Le président du pays, Emilio Aguinaldo, est capturé en 1901 et le gouvernement américain déclare le conflit officiellement terminé en 1902. Les leaders philippins reconnaissent la victoire américaine, mais les hostilités se poursuivent jusqu’en 1913. L’administration américaine des Philippines commence réellement en 1905.

Une autonomie partielle est promulguée en 1935, en préparation de l’indépendance complète du pays prévue pour 1946.

L'occupation japonaise de l'archipel dès 1941, puis sa reconquête par les Américains en 1945, accéléreront les velléités d'indépendance des Philippins. Ces derniers obtiendront satisfaction le 4 juillet 1946 avec la proclamation de l'indépendance de leur pays, qui met fin à près d'un demi-siècle de domination américaine.

 

La République des Philippines est constituée d'un archipel de 7.107 îles dont onze d'entre elles totalisent plus de 90 % des terres et dont un peu plus de 2.000 seulement sont habitées ; environ 2.400 îles n'ont même pas reçu de nom.

 

Voir aussi :

16 mars 1521 - Magellan découvre les Philippines

27 avril 1565 - Les Philippines deviennent espagnoles

 

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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 23:01

Le mercredi 3 juillet 1996, Boris Eltsine est réélu à la tête de la confédération de Russie avec 53,5% des suffrages.

Son principal rival, le candidat du Parti communiste Guennadi Ziouganov, ne remporte que 40,5% des voix.

Le score du général Alexandre Lebed, militaire faisant ses débuts en politique en 1995 sous la bannière du « Congrès des communautés russes », fut une surprise se positionnant 3e avec 14,5 % des voix.

 

Boris Eltsine, qui avait été élu à la présidence le 12 juin 1991, fut réinvesti le 9 août. Il n'achèvera pas son second mandat présidentiel à cause des pressions économiques et du conflit au Kosovo.

Il démissionnera le 31 décembre 1999 pour laisser la place à son Premier ministre, Vladimir Poutine.

Jusqu'à sa mort le 23 avril 2007, Eltsine ne prend plus part au débat public.

 

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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 23:01

Le mardi 27 juin 1905, dans la mer Noire, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, principal cuirassé de la flotte russe de la mer Noire.

Depuis sa défaite de Tsushima, un mois plus tôt, face à la flotte japonaise, la marine du tsar Nicolas II est agitée par des mouvements divers et les officiers ont le plus grand mal à se faire respecter de leurs hommes. Sur terre, dans tout le pays, se multiplient grèves et rébellions depuis la révolte sanglante du « Dimanche rouge » du 22 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg.

 

Mis en service deux ans plus tôt, le navire (113 mètres, 12.600 tonnes) transporte environ 700 hommes. Ses marins sont pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt pour combler les effectifs creusés par la guerre. Ils n'ont pas encore l'expérience du feu.

 

Tandis qu'il effectue des exercices sur la mer Noire, au large d'Odessa, le cuirassé est ravitaillé comme de coutume en provisions. Au petit matin, les marins s'approchent des carcasses qui pendent sur le pont en attendant leur mise en cale et découvrent une viande en putréfaction, puante et truffée d'asticots. Ils se rassemblent autour des carcasses. C'est l'indignation. Le médecin du bord, le docteur Smirnov, examine la viande. Avec mépris pour les brutes qui l'entourent, il prétend sentencieusement que la viande est «comestible» sous réserve d'être simplement lavée avec du vinaigre.

 

Les marins murmurent et se retirent. Arrive l'heure du déjeuner. Dans le réfectoire, les cuisiniers amènent les marmites de bortsch, avec la viande bouillie. Cette fois, c'est l'explosion !

Le commandant et d'autres officiers sont tués et jetés à la mer.

L'insurrection s'étendra à d'autres villes de l'Empire russe. La répression fera plusieurs centaines de morts et certains marins du « Potemkine » trouveront asile en Roumanie.

 

Le film de Sergueï Eisenstein en 1925 immortalisera cette mutinerie.

En 1965, Jean Ferrat lui a consacré aussi l'une de ses plus belles chansons.

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 23:03

Le 16 juin 1946, à Bayeux, De Gaulle formule dans un discours retentissant une critique en règle des institutions de la IVème République. C’est l’un des discours les plus importants du général de Gaulle, figure charismatique de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Le contexte de son retrait

Alors que le Général de Gaulle devient le chef du gouvernement provisoire de la République au sortir de la guerre et suite à l’effondrement du régime de Vichy, celui-ci sent bien que la France et le milieu politique n’est pas prêt pour un changement en profondeur des institutions.
Tandis qu’il regarde avec envie (et méfiance) le Président des États-Unis Franklin D. Roosevelt jouir d’une forte puissance exécutive soutenue par deux chambres acquises à ses combats, il doit pour sa part faire face à des forces politiques opposées à ses projets de grandeur.
Au lieu d’avaliser un projet de quatrième République en contradiction avec ses propres projets institutionnels, De Gaulle préfère démissionner du pouvoir pour commencer à bâtir une force politique capable d’appliquer sa vision de l’État le moment venu. Pour lui, la France doit pouvoir se munir d’un exécutif puissant, porté par un Président de la République aux pouvoirs élargis, c’est-à-dire tout le contraire du Président de la quatrième, qui ne sert, selon sa formule, qu’à « inaugurer les chrysanthèmes ».

 

Une vision pour la France

Charles De Gaulle quitte sa retraite de Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne) et rentre brutalement dans l'arène politique. Il prononce un discours à proximité de la sous-préfecture de Bayeux (première sous-préfecture libérée en juin 1944). C’est la première fois qu’il s’adresse aux Français depuis sa démission de la tête du gouvernement, le 20 janvier 1946.

Le résistant, qui ne supporte pas l'inaction, exprime sa propre vision du partage des pouvoirs entre législatif (Parlement) et exécutif (chef de l'État et gouvernement) avec le souhait d'être rappelé par les Français...

Le général de Gaulle donne des idées à propos de la Ve République :

    le Parlement doit être composé de deux Chambres exerçant le pouvoir législatif.

    le chef d'état est un arbitre au-dessus des partis.

    le président de l'Union française est aussi celui de la République.

    le président nomme son premier ministre et ses ministres.

    le président prend des décrets et promulgue la loi.

    le président préside le Conseil des ministres.

    le président est le garant de l'indépendance nationale.

    le président discute et ratifie les traités.

 

Mais cette vision laisse la classe politique indifférente.

 

L'année suivante, le général fonde son propre parti, le Rassemblement du Peuple Français (RPF).

En 1953, délaissé par ses propres députés et prenant acte de l'inanité de son action, le Général se met en retrait du RPF et se retire dans sa résidence de Colombey-les-deux-Églises et se met à l'écriture.

 

Lien du jour : Texte intégral du discours de Bayeux

 

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 23:01

Le jour même où s'achève le mandat britannique sur la Palestine, le président Chaïm Weizmann proclame l'État d'Israël.

L'ancien État d'Israël avait disparu en 70 après Jésus Christ, lorsque Jérusalem avait été détruite par les romains.  Depuis vingt siècles, une partie la diaspora juive nourrissait le rêve d'un retour vers la Terre promise. Ce rêve prend forme en Europe à la fin du XIXe siècle sous le nom de « sionisme ».

 

L'assemblée générale avait voté le 29 novembre 1947 le principe d'un partage du territoire entre deux États, l'un arabe, l'autre juif, au sein d'une union douanière, le secteur de Jérusalem et Bethléem étant quant à lui placé sous administration internationale (résolution 181).

Le mandat anglais prend donc fin le 14 mai 1948 et ce jour-là, conformément au plan onusien, les derniers soldats britanniques quittent la Terre sainte.

 

Ce 14 mai 1948 à 16 heures précises, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, se lève et frappe la table de son marteau. Debout sous le portrait de Théodore Herzl, père du sionisme, encadré de deux drapeaux frappés de l'étoile de David, il déclare annonce :

« Permettez-moi de vous lire la déclaration d'Indépendance de l'État adoptée en première lecture par le Conseil national. »

Après avoir  décrit le contexte historique et les raisons pour lesquelles cette déclaration a été adoptée, il lit celle-ci :

« Nous, membres du Conseil national, représentants du peuple juif en Palestine et du Mouvement sioniste mondial, sommes réunis en assemblée extraordinaire en ce jour qui met un terme au mandat britannique en Palestine. Et c'est en vertu des droits historiques et naturels du peuple juif et de la résolution de l'Assemblée générale des Nations unies que nous proclamons ici la création d'un État juif en Palestine, qui s'appellera désormais l'État d'Israël. »

 

Le monde arabo-musulman attaquera aussitôt Israël : toutes les armées des pays voisins (Égypte, Syrie, Transjordanie, Irak et Liban) se ruent contre le nouvel État.

 

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 23:01

Au terme de sanglantes émeutes entre communautés noires et arabes, l'archipel de Zanzibar rejoint le Tanganyika pour former l'actuelle « République unie de Tanzanie ».

Le dimanche 26 avril 1964, le Tanganyika et le Zanzibar fusionnent à l'intérieur d'une République du Tanganyika et de Zanzibar qui deviendra, en octobre 1964, la République unie de Tanzanie.

Le premier Président de la nouvelle République est Julius Nyerere, surnommé le « mwalimu » (l'instituteur en langue swahilie). Ce leader socialiste, charismatique mais incompétent, énonce en 1967 la « doctrine d'Arusha » en vue de bâtir une société communiste fondée sur les « ujamaas », villages collectivistes. Il va en un temps record entraîner son peuple dans un dénuement extrême.

Le nouvel État se donnera pour capitale politique la ville nouvelle de Dodoma, la ville principale demeurant le port de Dar-es-Salam.

 

Politique intérieure

Nyerere, qui préside le pays de 1962 à 1985, domine la vie politique avec la TANU, puis son successeur, le Chama Cha Mapinduzu (Parti d'État révolutionnaire), seuls partis autorisés. Il procède à des réformes et des nationalisations, tentant de développer un modèle socialiste original qui se heurte à un contexte économique difficile. Le départ de Nyerere de la présidence, en 1985, est suivi par des réformes démocratiques et un virage vers le libéralisme économique. Des élections multipartites sont tenues à partir des années 1990, mais le processus démocratique, entaché par des irrégularités, est contesté et le Chama Cha Mapinduzu continue de dominer la vie politique.

Politique extérieure

La Tanzanie demeure au sein du Commonwealth et conserve de bonnes relations avec la Grande-Bretagne. Sous Julius Nyerere, elle effectue néanmoins des rapprochements avec le monde communiste, notamment l'Union des républiques socialiste soviétiques (URSS) et la Chine avec qui elle signe un traité d'amitié au cours des années 1960. Membre du mouvement des non-alignés, la Tanzanie apporte également son soutien aux luttes coloniales qui se déroulent au Mozambique et au Burundi. En 1979, elle intervient même militairement en Ouganda, contribuant au renversement de la dictature d'Idi Amin Dada. Impliqué au sein de plusieurs organisations internationales, le gouvernement tanzanien participe à plusieurs initiatives de paix sur le continent africain.

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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 13:56

Le 17 avril 1971, le Bangladesh (« pays du Bengale » en bengali) proclame son indépendance et se sépare de la partie occidentale du Pakistan dont il est séparé par 2000 km.

L'indépendance vient de ce que le général-dictateur pakistanais Yahya Khan refuse à la province l'autonomie que réclame la Ligue Awami du cheikh Mujibur Rahman, un parti de notables victorieux aux élections de décembre 1970. Le cheikh lance une campagne de désobéissance civile. La répression brutale par l'armée lui vaut le ralliement de toute la population.

 

Après la proclamation d'indépendance, l'Inde d'Indira Gandhi intervient militairement au côté du Bangladesh. Il s'ensuit une épouvantable guerre qui se conclut le 17 décembre 1971 par la défaite des Pakistanais.

 

Le Bangladesh, très pauvre, occupe le delta du Brahmapoutre et du Gange (144.000 km2). Il compte 169 millions d'habitants.

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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 00:01

Le mardi 20 mars 1956, la France met fin à son protectorat sur la Tunisie, 18 jours après avoir reconnu celle du Maroc.

C'est l'aboutissement des revendications menées par le Destour, un parti fondé en 1920, et plus encore le Néo-Destour, un parti indépendantiste plus radical que le précédent, fondé en 1934 par Habib Bourguiba. Celui-ci est arrêté par le résident général Jean de Hauteclocque en janvier 1953.

Là-dessus, coup de théâtre. Le 31 juillet 1954, le président du Conseil Pierre Mendès France se rend à Tunis et, par son « discours de Carthage », reconnaît l'autonomie interne de la Tunisie, premier pas vers l'indépendance. Dans le mois qui suit celle-ci, le Néo-Destour s'assure une majorité écrasante aux élections. Son chef Bourguiba, devenu le chef du gouvernement, abolit le beylicat et proclame la République le 25 juillet 1957.

Lire aussi : 2 mars 1956 - Indépendance du Maroc

 

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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 00:01

Le 2 mars 1956, Christian Pineau, ministre des Affaires Étrangères, et le plénipotentiaire marocain, Si Bekkaï, signent la déclaration commune qui rend caduc l'accord de Fès (naissance du protectorat, le 30 mars 1912) et donne naissance au Maroc indépendant.

C'est la conclusion de la conférence ouverte à Aix-les-Bains le 22 août 1955 à l'initiative du président du Conseil Edgar Faure et de son ministre des Affaires étrangères Antoine Pinay.

 

Le 7 mars, l'Assemblée nationale ratifie l'indépendance. Enfin, le 28 mai 1956, des accords de coopération redéfinissent les rapports franco-marocains.

L'Espagne à son tour reconnaît l'indépendance du pays le 7 avril 1956 avant de lui restituer un peu plus tard l'enclave d'Ifni et le littoral méditerranéen (à l'exception de Ceuta et Melilla). Enfin, le statut international de Tanger est aboli le 21 octobre de la même année et le grand port du nord retourne dans le giron du royaume.

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 00:01

Lors du XXème Congrès du Parti communiste d'URSS, le Premier secrétaire Nikita Khrouchtchev brosse un bilan désastreux des années Staline (1941-1953).

Le 14 février 1956 s'ouvre au Kremlin le XXe Congrès du PCUS. Les représentants de 55 « partis frères » ont fait le voyage ; 1 430 délégués représentant plus de 7 millions de communistes soviétiques sont présents.

Dans la nuit du 24 au 25 février 1956, le congrès s'achemine vers sa fin. Les délégués du XXe Congrès du Parti Communiste d'URSS s'apprêtent à quitter la salle après dix jours de débats sans anicroche ni surprise. Les journalistes et les délégués étrangers sont déjà sortis. Mais à la surprise générale, Nikita Khrouchtchev, Premier secrétaire du parti, demande alors aux délégués de se rasseoir.

Pendant quatre heures, il va leur lire un rapport secret dont il leur sera expressément demandé de ne divulguer aucun extrait écrit à l'extérieur.

Il accuse son prédécesseur Staline de crimes ignobles, notamment de la mise en accusation et de l'exécution de nombreux dirigeants communistes lors des grands procès de Moscou, vingt ans plus tôt (parmi lesquels Trotski). Il condamne également le culte de la personnalité qui a entouré le « petit père des peuples » et met en cause ses qualités de stratège pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cependant Khrouchtchev reconnaît à Staline un « rôle positif » dans la collectivisation des terres et l'industrialisation, même si ces opérations se sont soldées par la déportation et le massacre de plusieurs millions de Soviétiques dans les années 1931-1936 !

 

Malgré la demande de ne divulguer, le New York Times publie des extraits du rapport secret dès le 16 mars. Le texte a été fourni au quotidien par la CIA, qui l'a elle-même obtenu d'un leader communiste polonais juif, irrité par des allusions antisémites de Khrouchtchev, par l'intermédiaire du Mossad. Le rapport est même publié dans son intégralité quelques semaines plus tard.

Ces accusations provoqueront la scission du PC d'URSS avec le PC chinois de Mao Tsé-toung qui défendra la mémoire de Staline.

 

Lien du jour :

Les crimes du communisme - Révélations sur le rapport Khrouchtchev

 

Relire aussi mes articles :

3 avril 1922 - Staline élu Premier secrétaire du PC

7 avril 1930 - Création du Goulag

12 juin 1937 - Les purges continuent - Staline décapite son armée

3 décembre 1952 - Purges Staliniennes : Procès de Prague

 

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 00:01

Le 10 janvier 1356, l'empereur Charles IV promulgue la Bulle d'or de Nuremberg. Ce texte fondateur du Saint-Empire romain germanique détermine, au moyen de 31 articles, les règles de transmission de la charge d'empereur.

Bulle d'or de Nuremberg 1356

Charles IV de Luxembourg (39 ans) est élu à la tête du Saint Empire en 1355. L'année suivante, le 10 janvier 1356, il promulgue devant les représentants de l'empire réunis à Nuremberg un texte qui fixe les conditions d'élection à la tête du Saint Empire ou empire d'Allemagne, plus tard appelé Saint Empire romain germanique.

Le roi doit, selon ce document, être élu par un collège électoral de princes-électeurs composé de trois archevêques et quatre aristocrates. La précision des conditions d'élection permet de se passer de toute validation papale, et définit en outre les prérogatives du roi, ainsi que la répartition des pouvoirs.

La promulgation est renouvelée le 25 décembre 1356 à la diète de Metz et une copie du texte est confiée à Francfort, siège de la Diète impériale (ces deux exemplaires, les seuls qui subsistent, sont conservés dans leur ville respective).

 

 

Le nom de bulle, donné aux actes ou ordonnances rendus par les empereurs romains, provient du latin, bulla, la langue dans laquelle elle était promulguée. L'attribut d'or exprime que l'empereur Charles IV l'a scellée par son cachet en or.

 

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 00:01

Le colonisateur britannique quitte la Birmanie le dimanche 4 janvier 1948. Sous le nom d'Union Birmane, le pays accède à l'indépendance sous la forme d'une fédération d'États.

Les Britanniques, après avoir soumis au XVIIIe siècle les Indes voisines, ne tardent pas à poser leur regard sur la Birmanie. Ils vont s'en emparer au terme des trois guerres anglo-birmanes (1826, 1852 et 1886).

Au début du XXe siècle naît un mouvement nationaliste birman. Il s'organise autour d'une élite de jeunes gens, dont certains ont étudié à Londres. La crise économique des années 1930 entraîne en outre une importante révolte paysanne qui est violemment réprimée par les Britanniques.

En 1937, la Birmanie est séparée des Indes et devient une colonie à part entière, avec un niveau relativement élevé d'autonomie interne.

 

La Birmanie constitue un champ de bataille majeur de la Seconde Guerre mondiale (là se situe l'épisode du pont de la rivière Kwai, magnifié par le roman de Pierre Boulle). En 1941, les Japonais, épaulés par l'Armée de Libération birmane conduite par Aung San, repoussent les Britanniques auxquels seules les minorités restaient fidèles. Cependant, la dureté de l'occupation par l'armée japonaise, qui ne tolère qu'un gouvernement birman fantoche, retourne rapidement l'opinion birmane.

Aung San prend contact avec les Alliés en 1944 et ses troupes vont contribuer à la défaite des Japonais.

Leur reddition est signée le 28 août 1945 à Rangoun, capitale de la colonie (aujourd'hui Yangon).

 

Après une période de négociations serrées, marquées par des grèves qui paralysent tout le pays, les Britanniques admettent le principe de l'indépendance de la Birmanie. Aung San est assassiné le 19 juillet 1947 avant que celle-ci ne devienne effective. C'est son compagnon de lutte U Nu qui devient le Premier 

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 00:01

Le samedi 1er décembre 1640, la petite noblesse du Portugal se soulève contre les Espagnols qui occupent leur pays depuis quatre décennies. Elle rétablit l'indépendance du Portugal et porte sur le trône l'un des siens, le duc Jean de Bragance (36 ans).

Le nouveau roi est couronné sous les acclamations populaires, et avec l'approbation des députés des Cortès, le 15 décembre et prend le nom de Jean IV (João IV). Il sera surnommé « le Fortuné ».

Ce soulèvement bénéficie du soutien du cardinal français Richelieu, heureux de jouer un bon tour à la maison des Habsbourg qui gouverne l'Espagne... Il reçoit aussi l'appui intéressé des Hollandais et des Anglais, qui en profitent pour enlever au Portugal le monopole du fructueux commerce des épices.

Comme les Espagnols tentent quatre ans plus tard de reprendre pied au Portugal, Jean IV les défait à Montijo, près de Badajoz. Par la signature du traité de Lisbonne, l'Espagne met fin à la guerre qui l'oppose au Portugal et reconnaît son indépendance le 13 février 1668.

 

Abolition de la Monarchie et la proclamation de la République interviendra en 1910.

 

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 00:00

Deux ans après être devenue une république autonome au sein de la Communauté française, la Mauritanie proclame son indépendance le 28 novembre 1960.

Cette indépendance est proclamée malgré l’opposition du Maroc et de la ligue arabe. En effet, ils ne la reconnaissent pas et considèrent le territoire en question comme partie intégrante du Maroc. Le soutien de la France et de l’Espagne met en échec la tentative de récupération du territoire par le Maroc.

 

La Constitution adoptée l'année suivante prévoit la mise en place d'un régime présidentiel. C'est l'ex-premier ministre Moktar Ould Daddah qui accède à la présidence, poste qu'il assumera jusqu'en 1978.

 

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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 00:01

Le 22 novembre 1943, en pleine guerre mondiale, les représentants de la France Libre du général de Gaulle concèdent l'indépendance au Liban.

Le drapeau libanais présente deux bandes rouges symbolisant le sacrifice
et encadrant une bande blanche pour la paix. 

Le cèdre est à la fois l'incarnation de la sainteté, de l'éternité et de la paix.

 

À l'issue de la Première Guerre mondiale, ce pays ainsi que la Syrie voisine avaient été placés sous « mandat » français par la Société des Nations (SDN). Suite à l'invasion de la France par la Wehrmacht en 1940, les deux territoires passent sous l'autorité du régime de Vichy et accueillent des détachements de la Wechmacht destinés à attaquer les possessions anglaises voisines.

 

En conséquence, dès juin-juillet 1941, une armée britannique complétée par des détachements de la France Libre occupe la Syrie et le Liban.

 

Le Liban accède à l’indépendance lorsque le chrétien maronite Béchara El Khoury est relâché de prison. Défenseur de l’indépendance, il avait été élu président de la République. Bien qu’il soit théoriquement libre d’exercer librement son pouvoir, l’armée française reste en place. En août, il parvient à un accord avec le musulman sunnite Riad Solh, accord qui sera la base du pacte national de 1947.

L'objectif proclamé est de rendre chrétiens et musulmans solidaires dans une communauté arabophone à cheval entre Orient et Occident.

 

Le 22 novembre est depuis la date de la fête nationale.

 

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 23:05

Le mardi 19 septembre 1899, président de la République Emile Loubet, suivant l'avis de son président du Conseil, Waldeck-Rousseau, gracie Alfred Dreyfus. Celui-ci avait été condamné 10 jours plus tôt à 10 ans de réclusion lors de la révision de son procès.

L'officier français, accusé à tort d'avoir divulgué des informations militaires à l'armée allemande lors de la guerre de 1870, avait été condamné à la déportation à vie sur l'île du Diable en Guyane le 22 décembre 1894. La mobilisation des dreyfusards, et notamment d’Emile Zola, avait permis qu'il soit rejugé.

Dès le lendemain de la grâce présidentielle, Alfred Dreyfus est remis en liberté. L'affaire qui a divisé la France pendant cinq ans s'apaise.

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 23:03

Le mardi 12 septembre, 1848 les cantons suisses approuvent une nouvelle constitution qui met en place un État fédéral démocratique moderne avec ses 22 cantons dans quatre régions linguistiques.

Un Conseil fédéral détient les pouvoirs exécutifs tandis que le pouvoir législatif se partage entre le Conseil national et le Conseil des États. Cette Constitution subira des modifications en 1874, appuyant d’avantage le pouvoir fédéral et instaurant le droit de référendum.

Le gouvernement suisse conservera une totale neutralité dans les conflits extérieurs. Ce sera le cas durant la guerre de 1870 et durant les deux guerres mondiales.

 

Lien du jour : Constitution fédérale suisse du 12 septembre 1848

 

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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 23:01

En 1821, le roi portugais Jean VI rentre à Lisbonne. Son fils, le futur Pedro Ier, resté à Rio, proclame l'indépendance du Brésil le 7 septembre 1822.

 

Le pays a été abordé par le navigateur portugais Pedro Alvares Cabralen 1500, suite à une erreur de navigation. Il est devenu de ce fait, avec la permission du pape, la principale terre sud-américaine qui échappe à la colonisation espagnole.

Lorsque le royaume du Portugal est occupé par les troupes de Napoléon 1er, en 1807, le prince régent, de la dynastie de Bragance, s'enfuit sur un navire anglais et se réfugie outre-Atlantique. Il s'établit à Rio de Janeiro, alors la capitale du Brésil. Séparée de sa métropole par la guerre, la colonie apprend à se débrouiller seule.

Devenu roi du Portugal en 1816, après la mort de sa mère, la reine Marie la Folle, le prince régent prend le nom de Joao VI (Jean VI). Mais bien que les troupes d'occupation françaises aient depuis longtemps quitté la métropole, le nouveau souverain prolonge son séjour au Brésil dont il apprécie les charmes.

Il octroie à la colonie son autonomie au sein du « Royaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves ».

 

En 1820 se produit en Espagne une révolution libérale ; elle fait tache d'huile au Portugal où, le 24 août 1820, à Porto une junte libérale menace de faire sécession. Elle convoque une assemblée constituante, les Cortes, qui se réunit à Lisbonne. Le nouveau gouvernement, poussé par l'armée, rappelle d'urgence le roi Jean VI et réclame qu'il soit mis un terme à l'autonomie du Brésil !

À regret, Jean VI regagne la métropole mais il confie la régence du Brésil à son fils cadet Dom Pedro (Pierre), 24 ans. Tandis que les provinces du nord et du centre se montrent attirées par la révolution libérale de Lisbonne et rechignent à se soumettre à Rio, la capitale supplie le régent de se prononcer pour l'indépendance.

Pour maintenir l'unité de la colonie et éviter les troubles qui endeuillent à la même époque les colonies espagnoles voisines, Dom Pedro choisit donc de rester envers et contre tout et lance ce simple cri, le 9 janvier 1822 : « Fico » (« Je reste »).

Comme les Cortes prétendent envoyer des troupes au Brésil et nommer de nouveaux gouverneurs militaires dans les provinces, le régent prend les devants.

Le 7 septembre 1822, près de São Paulo, au bord de la rivière Ipiranga, il proclame : « Independencia ou muerte » (« L'indépendance ou la mort »).

 

Le 12 octobre, le régent est nommé empereur constitutionnel du pays sous le nom de Pedro 1er et solennellement couronné à Rio de Janeiro le 1er décembre de la même année.

 

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21 août 2015 5 21 /08 /août /2015 23:02

Depuis la chute de Napoléon des bandes royalistes exercent la Terreur blanche. Appelées « verdets » en raison de la cocarde verte que portent leurs membres (le vert est la couleur du comte d’Artois, chef des ultra-royalistes appelés « les Ultras »), ces bandes s’arment et terrorisent le pays…

 

Alors que Louis XVIII retrouvait le trône après l’épisode des Cent-Jours, des élections à la Chambre des députés marquèrent le triomphe des ultra-royalistes le 22 août 1815. L’assemblée ainsi élue passera à la postérité sous le nom de « Chambre introuvable », d’après l’expression de Louis XVIII lui-même. Le roi voulait exprimer l'idée qu’il n’aurait pu rêver une Chambre des députés aussi favorable à son trône.

En fait, le régime va très vite être confronté à cette chambre extrémiste, « plus royaliste que le roi ».

Bien que le suffrage censitaire du régime ait pour fonction d’éviter l’arrivée au pouvoir des Républicains, la nouvelle chambre s’avère bien plus réactionnaire qu’attendu.

Loin de dénoncer la « Terreur blanche » qui se traduit par les persécutions et les assassinats de Républicains, voire de protestants, la « Chambre introuvable »,  l’institutionnalisera en réclamant notamment le bannissement des régicides et l’exécution des « traîtres » des Cent jours.

 

La chambre introuvable siège à partir du 7 octobre 1815 ; elle est suspendue en avril 1816 et dissoute le 5 septembre, permettant l'établissement d'une assemblée plus libérale.

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 23:01

Sukarno, le fondateur du parti national indonésien (en 1927), proclame l'indépendance de l'Indonésie, dont il devient le premier président. Les Pays-Bas, qui s'estiment propriétaires de cet archipel depuis 1602, refusent la proclamation. Cette indépendance sera pleinement reconnue au plan international qu'en décembre 1949.

Emprisonné par les Néerlandais dès 1933, Sukarno est libéré au milieu de la Deuxième Guerre mondiale par les Japonais. Lors d'un discours prononcé le premier juin 1945, Sukarno avait précisé les « cinq piliers » de son approche politique qui tente de combiner plusieurs courants : le nationalisme, l'internationalisme, la démocratie représentative, le marxisme et l'islam.

La proclamation de l'indépendance de l'Indonésie, en indonésien « Proklamasi Kemerdekaan Indonesia », a été lue à 10h00, le vendredi 17 août 1945.

 

À la fin du mois, les alliés (les Néerlandais, les Australiens, les Britanniques et les Américains) débarquent à Java pour bloquer le processus d'indépendance. Le Gouverneur néerlandais Van Mook préconise l'établissement de plusieurs États dans l'archipel, dans l'espoir de créer une « Indonésie fédérale » encore liée à la couronne des Pays-Bas. Pendant trois ans les différentes factions religieuses et politiques vont s'affronter dans une guerre civile et une guerre d'indépendance sanglantes.

Aujourd’hui, l’Indonésie est le quatrième pays le plus peuplé du monde après les Etats-Unis. Il abrite 245 millions d’habitants constitués 375 groupes ethniques. Java et Sumatera sont les deux îles où se concentrent plus de 65% de la population totale. Plus de 300 langues et dialectes locaux sont parlés dans tout le pays. Depuis l’indépendance, la langue indonésienne, le bahasa Indonesia qui dérive de la langue malaise, a été adoptée en tant que langue officielle du pays.

 

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 23:04

Le 16 août 1960, Chypre, alors colonie de la Couronne britannique, devient une République indépendante avec un Président élu par la communauté grecque, Mgr Makarios en personne, et un vice-Président élu par la communauté turque, Fasil Füçük.

En 1878, l’Empire Ottoman cède Chypre (Conquise en 1571) à la Grande-Bretagne.

Au début de la Première Guerre mondiale (le 5 novembre 1914 exactement), l’île de 9.000 kilomètres carrés devient un protectorat britannique (lors de l’entrée en guerre de l’Empire Ottoman). Elle devienne une colonie britannique en 1925, malgré la désapprobation des habitants grecs. Chypre est revendiquée par la Grèce et la Turquie.

Le 15 janvier 1950 : 96 % des chypriotes grecs se prononcent en faveur du rattachement à la Grèce.

Le 1er avril 1955 : l'EOKA déclenche la lutte armée contre l'occupation britannique. La Grande-Bretagne s'appuie sur la minorité turque.

Le 11 février 1959 : Accord de Zurich pour la création d'un État indépendant bi-communautaire. Accord de Londres le 19 février.

Le 6 avril 1960 : Signature du projet de Constitution, proclamée le 16 août suivant.

Le 15 juillet 1974, un coup d'Etat en faveur de l'union avec la Grèce (Enôsis) provoquera le déparquement de troupes turques dans le nord (Opération Attila le 20 juillet).

Du 8 au 15 août 1974, l'armée turque prend le contrôle de près de 40 % du territoire, provoquant le regroupement de la communauté turque (80.000 personnes) au Nord et expulsant 200.000 personnes vers le Sud.
Le 13 février 1975, les Turcs créent un État fédéré de Kirbis.

drapeau gif animé chypre

 

Aujourd’hui, l’île de Chypre est partagée en deux entités séparées par une zone tampon sous contrôle des Nations unies : la République de Chypre, dans la partie sud, qui est membre de l’Union européenne depuis 2004, et, dans la partie nord, la République turque de Chypre du Nord, non reconnue par la communauté internationale, à l’exception de la Turquie. À ces deux entités, s’ajoutent deux bases militaires sous souveraineté britannique.

Cartes détaillée de Chypre

 

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