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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 00:01

Le réalisateur américain Orson Welles adapte à la radio le roman de science-fiction « La Guerre des mondes » de Herbert George Wells.

 

Le feuilleton, qui raconte l'invasion de la terre par les martiens, est diffusé en fin de journée sur CBS.

Wells y joue plusieurs personnages à la fois, dont un faux envoyé spécial qui s'écrit : « I guess that it...That's the thing...Terrific.... »

 

La plupart des auditeurs prennent l'émission en cours et sont effrayés. Les standards de CBS, mais aussi des commissariats furent submergés d'appels de personnes prétendant avoir aperçu des Martiens. Plusieurs milliers de personnes s'enfuient de chez elles croyant à une réelle invasion martienne sur le New-Jersey.

Orson Welles s'excusera devant toute l'Amérique quelques jours plus tard à la radio.

 

Cette émission en version originale :

 
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 23:01

Créée en 1975 par Lord Yehudi Menuhin, alors Président du Conseil international de la musique, cette journée se voulait d'approfondir la réflexion sur le rôle de la musique.

http://www.csvdc.qc.ca/IMG/Image/fenetre_sur_culture/2009-2010/Terre%20musique.jpg

Lord Menuhin souhaite que la Journée internationale de la musique « constitue un accomplissement de nos activités et devienne un événement visant à enrichir la connaissance de notre art autant qu'à renforcer les liens de paix et d'amitié qui unissent les peuples grâce à la musique ».

 

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 23:01

Donald Duck fait son apparition aux Etats-Unis dans un court métrage des studios Disney réalisé par Wilfred Jackson, titré « The Wise Little Hen » (La petite poule avisée) et s'impose rapidement dans l'univers de la bande dessinée.

Deux mois plus tard, Donald fera la connaissance de Mickey dans un autre dessin animé « Orphan's benefit ». En France, le canard grincheux fera son apparition dans « Le journal de Mickey » en avril 1935.

Créé pour faire contrepoids au sage et parfait Mickey Mouse, Donald a hérité de nombreux défauts. Il sera le héros de 128 courts métrages, soit davantage que Mickey.

 

Relire aussi :

17 août 1908 - Le premier dessin animé

18 novembre 1928 - naissance de mickey

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 23:03

Le 30 mai 1943, 3 jours après la création du CNR, dans un hôtel de la banlieue de Londres, l'écrivain-journaliste Joseph Kessel, son neveu Maurice Druon, Anna Marly et quelques amis composent un chant qui deviendra sous le nom de Chant des Partisans l'hymne de la Résistance française au nazisme et à l'occupation allemande.

La mélodie du Chant des Partisans est à l'origine inspirée d'une chanson datant des périodes de soulèvements bolcheviques en Russie et une idée de la chanteuse et compositrice Anna Marly. Cette chanson fut composée en 1941 à Londres où Anna Marly (d'origine russe) s’était réfugiée.

« Le Chant des partisans » devient d’abord l’indicatif de l’émission « Honneur et Patrie » de la radio britannique BBC (diffusé 2 fois par jour), puis signe de reconnaissance dans les maquis.

On choisit alors de siffler ce chant, d'abord pour ne pas être repéré en la chantant mais aussi parce que la mélodie sifflée reste audible malgré le brouillage de la BBC effectué par les Allemands.

 

Liens du jour :

Vidéo et les paroles du chant des partisans

27 mai 1943 - Première réunion du CNR

 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 00:01

La nouvelle émission de Jacques Solness est diffusée le lundi 22 mars 1976 à 20H00 sur FR3.

Des questions de culture générale sont posées à des célébrités (chanteurs, comiques ou acteurs) et à des candidats de province. Le duplex est assuré par Pierre Descombes, et l'arbitrage est assuré par l'érudit Jacques Capellovici (dit « Maître Capello »).

Le créateur du jeu présentera les deux premières émissions avant de passer le relais à Maurice Favières. Face à l'énorme succès de l’émission, les invités du spectacle se précipiteront pour y participer.

Micheline Dax, Roger Carel, Juliette Mills, Pierre Desproges, Maurice Biraud en deviendront les candidats quasi-permanents.

Les « Jeux de 20 heures » continueront à être diffusés sur FR3 jusqu'en janvier 1987.

 

 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 00:01

Aujourd’hui, un petit article… « de poche »
Le livre de poche a 60 ans aujourd’hui !

En effet, le lundi 9 février 1953, les éditions Hachette lancent une nouvelle collection appelée : « Le Livre de Poche ».

Les deux grands atouts de cette nouveauté : un format beaucoup plus petit que les livres conventionnels et un prix 3 à 4 fois inférieur.

Le premier roman publié en « poche » est « Koenigsmark » de Pierre Benoît.

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 00:01

 

A 16 ans, le jeune chanteur Jean-Philippe Smet qui prendra le nom de Johnny Hallyday, participe à l'émission de radio « Paris-Cocktail » animée par Pierre Mendelshon.

http://blog.myheritage.fr/wp-content/uploads/2012/06/johnny-hallyday-le-nouveau-nom-du-rock-francaisjohnny-.png

Suite à son passage sur les écrans français il est remarqué par Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, qui l'engage immédiatement.

Le 14 mars 1960, le jeune chanteur sort son premier disque, un 45 tours de quatre titres avec une reprise de Dalida « T'aimer Follement ».

Le 18 avril, il passe pour la première fois à la télévision dans l'émission « L'École des Vedettes », où il a été présenté par sa marraine Line Renaud. Il a interprété un titre de son premier 45 tours : « Laisse les filles ».

Le 3 Juin, Johnny connaîtra son premier grand succès avec la chanson « Souvenirs, souvenirs ».

Le 21 septembre 1961, Johnny donne son premier concert à l'Olympia.

 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 00:01

La guerre de Troie n'aura pas lieu est une pièce de théâtre de Jean Giraudoux, jouée la première fois le 22 novembre 1935 au Théâtre de l'Athénée sous la direction et avec Louis Jouvet.

Jean Giraudoux, blessé à deux reprises durant la Première Guerre mondiale, est un ardent défenseur de la paix. Il écrit donc cette pièce entre l'automne 1934 et juin 1935, alors que les dictatures montent en Europe et que la crise de 1929 continue de sévir, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.

Dans cette pièce qui décrit la bêtise des hommes et leur obstination, Giraudoux fait un parallèle entre la situation en Europe où tout le monde voit venir la guerre mais ne fait rien et celle de l'Antiquité avec la Guerre de Troie.

Son œuvre se termine effectivement par l'inévitable guerre, reflet de la réalité.

 

La guerre de Troie n'aura pas lieu

La ville de Troie est menacée par la guerre : la reine grecque, Hélène, a été enlevée par le Troyen Pâris et les Grecs attaqueront Troie si elle ne leur est pas rendue.

À Troie, 2 clans s’opposent : les partisans de la guerre, (menés par le poète officiel Demokos), qui attisent les passions nationalistes et cherchent à provoquer le conflit et les pacifiques qui veulent éviter la guerre à tout prix.

Le plus déterminé, Hector, fils aîné du roi de Troie, entreprend tout pour assurer la paix et réussit à persuader les Troyens de fermer enfin les « portes de la guerre ». À l’arrivée des émissaires grecs, Oiax, un Grec brutal, gifle Hector. Mais, fidèle à son désir de paix, Hector refuse de céder à la provocation. Il a une entrevue avec Ulysse, l’ambassadeur des Grecs, et les deux hommes, malgré l’imminence de la guerre qu’ils sentent peser comme une fatalité, se quittent avec sagesse sur une négociation qui devrait éviter le conflit.

Mais les tensions s’exacerbent. Demokos ameute les Troyens pour les pousser à la guerre. Voyant ses efforts de paix menacés par ce fanatique, Hector le tue pour le faire taire. Une nouvelle fois le conflit semble évité… Mais avant de mourir, Demokos accuse le Grec Oiax d’être son meurtrier et appelle à la vengeance.

 

La guerre aura bien lieu !

 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 23:01

Disney s’écarte de ses productions classiques pour réaliser une adaptation du livre de Lewis Caroll.
Pour reproduire le monde d' « Alice au pays des merveilles », l’animation semble le procédé adéquat.

Le dessin animé s’appuie ainsi sur des personnages assez déjantés autour d’une Alice qui, en faux, paraît fort raisonnable.

Mais la presse, en particulier en Angleterre, n’est pas prête à accepter une nouvelle interprétation du conte : ses critiques sont acerbes et participent au relatif échec du film.

Néanmoins, les diffusions télévisées puis la vidéo lui rendront son lustre et le placeront parmi les grands classiques.

 

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 23:01

 

30 ans déjà !

Abandonné par les siens sur la planète Terre, l’attendrissant extra-terrestre est recueilli par le jeune Elliott. Une profonde amitié naît alors entre les deux êtres. Aidé de sa sœur et de son frère, Elliott cherche par tous les moyens à aider son ami à rentrer chez lui.

 

Un appareil extraterrestre atterrit en pleine nuit dans les environs de Los Angeles. Ses occupants, botanistes, envoyés sur Terre en mission d'exploration, recueillent quelques plantes. L'un d'eux s'éloigne du groupe et explore la forêt avant de s'arrêter, fasciné par les lumières de la ville au loin. C'est sa première découverte de la civilisation humaine.

 

Mais un groupe d'hommes en voitures débarque et traque la créature qui tente alors de rejoindre ses semblables. Ces derniers, évitant le contact avec les humains, font décoller le vaisseau et quittent la planète en toute hâte. L'extraterrestre désormais seul et apeuré arrive à se frayer un chemin vers un quartier résidentiel

 

Eliott, 10 ans, ne tarde pas à découvrir la créature qui s'est réfugiée dans son jardin et, après des moments de frayeurs, l'invite dans sa chambre. Liés par un lien psychique, les deux êtres ne tardent pas à devenir très proches. Eliott baptise son nouvel ami E.T. (Extra-Terrestre). Bientôt aidé par sa petite sœur et son frère aîné, Elliot va alors tenter de garder la présence d'E.T. secrète.

E.T. n'aspire qu'à une chose : retrouver les siens par tous les moyens.

 

Plongeant dans l’univers de l’enfance, ce film de science-fiction particulièrement émouvant remportera un succès planétaire et sera récompensé par les oscars des Meilleurs effets spéciaux, du Meilleur son et de la Meilleure musique.

 

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 23:01

Le 10 juin 1949, c'est la sortie du roman de science-fiction « 1984 », une œuvre du britannique George Orwell qui décrit une société totalitaire sous le regard d'un chef omniprésent, « Big Brother » (Grand Frère) en lequel les contemporains pouvaient reconnaître Staline. Ce roman a été écrit en 1948 (dans le titre, l'auteur a inversé les deux derniers chiffres de l'année).

roman 1984

L’histoire se passe à Londres en 1984, d'où le titre du roman.

Le monde, depuis les grandes guerres nucléaires des années 1950, est divisé en trois grands « blocs » :

l’Océania (Amériques, îles de l'Atlantique (comprenant les îles Britanniques), Océanie et Afrique australe),

l’Eurasia (Europe et URSS)

l’Estasia (Chine et ses contrées méridionales, îles du Japon, et une portion importante mais variable de la Mongolie, la Mandchourie et du Tibet)

qui sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres. Ces trois grandes puissances sont dirigées par différents régimes totalitaires

 

En pleine guerre froide entre l'Occident et le monde communiste, le roman fait scandale.

Il décrit une Grande-Bretagne postérieure d'une trentaine d'années à une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950, où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme.

La liberté d'expression en tant que telle n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches trônent dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde » (Big Brother is watching you).

Personne ne se doute alors qu'en 1984, le monde communiste dont il fait la description sera au bord de l'implosion.

 

Les gens sont constamment surveillés par des « telescreens » (télécrans).

Les « télécrans » sont des systèmes de vidéosurveillance et de télévision qui diffusent et surveillent simultanément. Ils permettent d’entendre et de voir ce qui se fait dans chaque pièce du domicile, sur les lieux de travail et dans les lieux publics les membres du Parti peuvent vous contrôler, vous surveiller, vous observer et vous dénoncer.

http://xulux.free.fr/blog/imgs/Litterature/1984/bigbrother.jpg

Citations

LA GUERRE C'EST LA PAIX

LA LIBERTE C'EST L'ESCLAVAGE

L'IGNORANCE C'EST LA FORCE

 

Biographie de l’auteur

Eric Blair, plus connu sous le nom de George Orwell, naît aux Indes en 1903.

En 1922, en Birmanie, il entre dans la Police impériale des Indes.

Il en démissionne en 1928 et part en Angleterre où il découvre sa passion pour l'écriture.

Sans ressources, il vit à Paris, une période très difficile, à l'issue de laquelle, il écrit plusieurs ouvrages comme Down and out in Paris and in London.

Il s'engage, plus tard, dans les rangs du P.O.U.M (Parti Ouvrier Unifié Marxiste) et participe a la guerre civile espagnole, où il sera blessé.

Dégoûté par le totalitarisme stalinien et déçu par le comportement des démocrates, il part pour le Maroc où il travaille comme journaliste.

Au cours des dernières années de sa vie, il écrit le roman 1984.

En 1950, il meurt de tuberculose.

 

Adaptations

1984 a déjà fait l'objet de multiples adaptations télévisées et de deux longs-métrages, l'un en 1956 et l'un en 1984, avec John Hurt et pour la dernière fois au cinéma Richard Burton.

Il pourrait faire l'objet d'une nouvelle adaptation par LBI Entertainment et Imagine Entertainment. Le projet n'est pour l'instant qu'au stade d'ébauche.

 


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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 00:03

La Bougie du sapeur est depuis 1980 un journal périodique humoristique français qui paraît tous les 29 février.

Pour le numéro 8 de 2008, les fonds récoltés ont été reversés à une association s'occupant d'adolescents atteints d'autisme.

http://ventdamont.blog50.com/media/02/00/500915385.jpg

Le Sapeur Camember

Camember est un personnage de soldat illettré (il ne reconnaît bien que la très utile lettre H) et un peu simplet dont les agissements sont souvent absurdes. Né le 29 février 1844 dans le village imaginaire de Gleux-lès-Lure (Saône-Supérieure), il ne peut fêter son anniversaire que tous les quatre ans, et se trouve donc (après une enfance tapageuse) mobilisé dès sa cinquième bougie.

 

Il est affecté comme sapeur, c'est-à-dire soldat du génie militaire, ce qui est déjà une pointe d'ironie eu égard à sa faiblesse d'esprit.

Sa simplicité s'illustre, par exemple, lorsqu'il creuse un trou pour y mettre la terre d'un autre ; il est vrai qu’il est alors dépassé en sottise par son supérieur, le sergent Bitur, qui le traite de « double mulet cornu » et lui reproche de ne pas avoir fait le deuxième trou assez grand pour qu’on puisse y mettre sa terre avec celle du premier.

Ce qui n’est pas sans rappeler une blague du dimanche parue récemment sur le blog… de l’absurde : Le trou

http://media.paperblog.fr/i/245/2451833/eric-woerth-sapeur-camember-bouclier-fiscal-L-2.jpeg

 

Lien du jour : Les facéties du sapeur Camember

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 00:01

Le nouveau long métrage de Jacques Tatischeff, alias Jacques Tati, sort sur les écrans français.

Le réalisateur invente le personnage de Monsieur Hulot, personnage burlesque ne se déplaçant que sur la pointe des pieds avec une pipe à la bouche et un drôle de chapeau sur la tête.

Le succès est retentissant et la France entière rit des gags involontaires que provoque Monsieur Hulot. En 1958, Jacques Tati tournera un autre épisode des aventures de Monsieur Hulot avec « Mon oncle ».

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 00:02

Le samedi 5 février 1921, les spectateurs américains découvrent The Kid, le premier long métrage de Charlie Chaplin. Le film est produit par la société de production de Charlie Spencer Chaplin et de ses amis acteurs Douglas Fairbanks et Mary Pickford, la United Artists Corporation. En France, le film sortira sous le nom de « Le gosse ».

Un pauvre vitrier recueille un enfant abandonné par sa mère victime d'un séducteur. L'enfant casse des carreaux pour aider son père adoptif, qui l'arrache à des dames patronnesses, puis le rend à sa mère, devenue riche...

 

Voir aussi :

28 décembre 1895 - Séance publique du cinématographe

6 octobre 1927 : Sortie du premier film parlant

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 00:02

Les frères Jules et Edmond de Goncourt étaient des écrivains et des amateurs d'art bien connus à la fin du XIXe siècle. Préférant fuir l'excitation parisienne, ils s'installèrent à Auteuil dans un petit hôtel particulier afin de profiter au calme de leur grande collection d'œuvres d'art.

Un peu plus tard, Edmond ouvrit les portes de sa demeure pour former un salon :
la « société littéraire des Goncourt ».

Edmond Huot de Goncourt, né à Nancy le 26 mai 1822
décédé le 16 juillet 1896 à Draveil (Essonne), chez Alphonse Daudet.

Très proche d’Alphonse Daudet, Edmond lui laissa un testament avec pour mission de créer dans l'année suivant sa mort, une société littéraire perpétuelle dont le but était de récompenser un ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année.

Le dimanche 19 janvier 1903, l'Académie Goncourt est officiellement reconnue par un décret du président du Conseil, Emile Combes.

Issue du testament d'Edmond de Goncourt, l'Académie se donne pour tâche de promouvoir de jeunes talents littéraires.

La première académie se réunira le 21 décembre et attribuera le Goncourt à John-Antoine Nau pour « La force ennemie ».

 

À la différence de sa « rivale » du quai de Conti (l'Académie française), l'Académie Goncourt ne craint pas d'étaler les conflits de personnes ni d'être suspectée de compromissions commerciales avec les grands éditeurs.

Ses choix n'en sont pas moins justifiés. C'est en effet par l'Académie Goncourt que Proust (avec « A l'ombre des jeunes filles en fleur ») et Malraux (avec « La condition humaine ») ont été révélés au grand public.

 

 

Il est aujourd’hui le prix littéraire français le plus prestigieux.

Un chèque de 50 francs est remis au lauréat depuis 1903.

Ce montant, ne représente plus qu'un prix symbolique… actualisé quand même à 10 € !

 

Voir : Liste des Lauréats de l'Académie Goncourt

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 00:01

1903 - John-Antoine Nau, Force ennemie (Plume)

1904 - Léon Frapié, La Maternelle (Albin Michel)

1905 - Claude Farrère, Les Civilisés (Flammarion)

1906 - Jérôme et Jean Tharaud, Dingley, l'illustre écrivain (Cahiers de la Quinzaine)

1907 - Émile Moselly, Terres lorraines et Jean des Brebis ou le livre de la misère (Plon)

1908 - Francis de Miomandre, Écrit sur l'eau (Émile-Paul)

1909 - Marius-Ary Leblond, En France (Fasquelle)

1910 - Louis Pergaud, De Goupil à Margot (Mercure de France)

1911 - Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines (Grasset)

1912 - André Savignon, Filles de la pluie (Grasset)

1913 - Marc Elder, Le Peuple de la mer (Calmann-Lévy)

1914 - Adrien Bertrand, L'Appel du sol (Calmann-Lévy) (décerné en 1916)

1915 - René Benjamin, Gaspard (Fayard)

1916 - Henri Barbusse, Le Feu (Flammarion)

1917 - Henry Malherbe, La Flamme au poing (Albin Michel)

1918 - Georges Duhamel, Civilisation (Mercure de France)

1919 - Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs (Gallimard)

1920 - Ernest Pérochon, Nêne (Clouzot puis Plon)

1921 - René Maran, Batouala (Albin Michel)

1922 - Henri Béraud, Le Vitriol de Lune et Le Martyre de l'obèse (Albin Michel)

1923 - Lucien Fabre, Rabevel ou le Mal des ardents (Gallimard)

1924 - Thierry Sandre, Le Chèvrefeuille, le Purgatoire, le Chapitre XIII (Gallimard)

1925 - Maurice Genevoix, Raboliot (Grasset)

1926 - Henri Deberly, Le Supplice de Phèdre (Gallimard)

1927 - Maurice Bedel, Jérôme 60° latitude nord (Gallimard)

1928 - Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé (Rieder)

1929 - Marcel Arland, L'Ordre (Gallimard)

1930 - Henri Fauconnier, Malaisie (Stock)

1931 - Jean Fayard, Mal d'amour (Fayard)

1932 - Guy Mazeline, Les Loups (Gallimard)

1933 - André Malraux, La Condition humaine (Gallimard)

1934 - Roger Vercel, Capitaine Conan (Albin Michel)

1935 - Joseph Peyré, Sang et lumières (Grasset)

1936 - Maxence Van der Meersch, L'Empreinte du dieu (Albin Michel)

1937 - Charles Plisnier, Faux Passeports (Corrêa)

1938 - Henri Troyat, L'Araigne (Plon)

1939 - Philippe Hériat, Les Enfants gâtés (Gallimard)

1940 - Francis Ambrière, Les Grandes Vacances (Nouvelle France)

1941 - Henri Pourrat, Vent de Mars (Gallimard)

1942 - Marc Bernard, Pareils à des enfants (Gallimard)

1943 - Marius Grout, Passage de l'homme (Gallimard)

1944 - Elsa Triolet, Le premier accroc coûte 200 francs (Gallimard)

1945 - Jean-Louis Bory, Mon village à l'heure allemande (Flammarion)

1946 - Jean-Jacques Gautier, Histoire d'un fait divers (Julliard)

1947 - Jean-Louis Curtis, Les Forêts de la nuit (Julliard)

1948 - Maurice Druon, Les Grandes Familles (Julliard)

1949 - Robert Merle, Week-end à Zuydcoote (Gallimard)

1950 - Paul Colin, Les Jeux sauvages (Gallimard)

1951 - Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes (J. Corti), refusé par l'auteur

1952 - Béatrix Beck, Léon Morin, prêtre (Gallimard)

1953 - Pierre Gascar, Les Bêtes (Gallimard)

1954 - Simone de Beauvoir, Les Mandarins (Gallimard)

1955 - Roger Ikor, Les Eaux mêlées (Albin Michel)

1956 - Romain Gary, Les Racines du ciel (Gallimard)

1957 - Roger Vailland, La Loi (Gallimard)

1958 - Francis Walder, Saint-Germain ou la Négociation (Gallimard)

1959 - André Schwartz-Bart, Le Dernier des Justes (Seuil)

1960 - Vintila Horia, Dieu est né en exil (Fayard), prix attribué, mais non décerné à l'auteur en raison de révélations politiques

1961 - Jean Cau, La Pitié de Dieu (Gallimard)

1962 - Anna Langfus, Les Bagages de sable (Gallimard)

1963 - Armand Lanoux, Quand la mer se retire (Julliard)

1964 - Georges Conchon, L'État sauvage (Albin Michel)

1965 - Jacques Borel, L'Adoration (Gallimard)

1966 - Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme (Grasset)

1967 - André Pieyre de Mandiargues, La Marge (Gallimard)

1968 - Bernard Clavel, Les Fruits de l'hiver (Laffont)

1969 - Félicien Marceau, Creezy (Gallimard)

1970 - Michel Tournier, Le Roi des aulnes (Gallimard)

1971 - Jacques Laurent, Les Bêtises (Grasset)

1972 - Jean Carrière, L'Épervier de Maheux (J.J. Pauvert)

1973 - Jacques Chessex, L'Ogre (Grasset)

1974 - Pascal Lainé, La Dentellière (Gallimard)

1975 - Émile Ajar (Romain Gary), La Vie devant soi (Mercure de France)

1976 - Patrick Grainville, Les Flamboyants (Seuil)

1977 - Didier Decoin, John l'Enfer (Seuil)

1978 - Patrick Modiano, Rue des boutiques obscures (Gallimard)

1979 - Antonine Maillet, Pélagie la Charrette (Grasset)

1980 - Yves Navarre, Le Jardin d'acclimatation (Flammarion)

1981 - Lucien Bodard, Anne Marie (Grasset)

1982 - Dominique Fernandez, Dans la main de l'Ange (Grasset)

1983 - Frédérick Tristan, Les Égarés (Balland)

1984 - Marguerite Duras, L'Amant (Minuit)

1985 - Yann Queffélec, Les Noces barbares (Gallimard)

1986 - Michel Host, Valet de nuit (Grasset)

1987 - Tahar Ben Jelloun, La Nuit sacrée (Seuil)

1988 - Erik Orsenna, L'Exposition coloniale (Seuil)

1989 - Jean Vautrin, Un grand pas vers le Bon Dieu (Grasset)

1990 - Jean Rouaud, Les Champs d'honneur (Minuit)

1991 - Pierre Combescot, Les Filles du Calvaire (Grasset)

1992 - Patrick Chamoiseau, Texaco (Gallimard)

1993 - Amin Maalouf, Le Rocher de Tanios (Grasset)

1994 - Didier Van Cauwelaert, Un aller simple (Albin Michel)

1995 - Andreï Makine, Le Testament français (Mercure de France)

1996 - Pascale Roze, Le Chasseur Zéro (Albin Michel)

1997 - Patrick Rambaud, La Bataille (Grasset)

1998 - Paule Constant, Confidence pour confidence (Gallimard)

1999 - Jean Echenoz, Je m'en vais (Minuit)

2000 - Jean-Jacques Schuhl, Ingrid Caven (Gallimard)

2001 - Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil (Gallimard)

2002 - Pascal Quignard, Les Ombres errantes (Grasset)

2003 - Jacques-Pierre Amette, La Maîtresse de Brecht (Albin Michel)

2004 - Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorta (Actes Sud)

2005 - François Weyergans, Trois jours chez ma mère (Grasset)

2006 - Jonathan Littell, Les Bienveillantes (Gallimard)

2007 - Gilles Leroy, Alabama song (Mercure de France)

2008 - Atiq Rahimi, Syngué sabour. Pierre de patience (P.O.L.)

2009 - Marie NDiaye, Trois Femmes puissantes (Gallimard)

2010 - Michel Houellebecq, La Carte et le Territoire (Flammarion)

2011 - Alexis Jenni, L'Art français de la guerre (Gallimard)

 

Voir : 19 janvier 1903 - Reconnaissance officielle de l'Académie Goncourt

 

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 00:01

Le mardi 5 janvier 1875 a lieu l'inauguration de l'Opéra de Paris en présence du président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, de la reine mère d'Espagne, du lord-maire de Londres ainsi que d'environ 2.500 spectateurs.

http://lesseniorsdeboulogneavecbaguet.hautetfort.com/media/01/02/1981369574.jpg

Le 29 décembre 1860, une compétition architecturale est organisée par Napoléon III pour la nouvelle maison d'opéra. Des 171 architectes participants, Charles Garnier est choisi, l’opéra portera son nom.

 

L'édifice se voulait être un théâtre impérial. Son exubérance décorative baroque avec sa façade ornée de sculptures témoigne du souhait de Napoléon III.

A l'intérieur, c'est surtout le grand escalier d'honneur et ses trente colonnes monolithes en marbre qui font sensation.

 

Lancé en 1862, le chantier de l'Opéra Garnier est d'abord ralenti par d'importants travaux de terrassement qui comprennent la création d'un lac souterrain destiné à compenser la pression de la nappe phréatique et à stabiliser le sol. Le thème fut repris, dans les années 20, dans le récit du « Fantôme de l'opéra » de Gaston Leroux

 

Pour l’inauguration, Charles Garnier n'a pas été invité et a dû payer sa place. Il n'en est pas moins acclamé par le public.


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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 00:01

Jean-Baptiste Poquelin achève la création de sa dernière comédie en 5 actes au Palais-Royal à Paris.

« L'Ecole des femmes » remportera un immense succès et sera vite considérée comme la première comédie de la maturité pour Molière. Cependant, la morale et le comique de la pièce agaceront ses rivaux tels que Corneille et les consciences traditionnelles.

 

Voir aussi : 14 octobre 1670 - Première du « Bourgeois gentilhomme »

 

 

 

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 00:01

Ludwig van Beethoven est né le dimanche 16 décembre 1770 à Bonn (Allemagne).

Sa famille était originaire du Brabant, en Belgique. Son père était musicien à la Cour de Bonn, avec un penchant certain pour la boisson. Sa mère a toujours été décrite comme une femme douce, effacée et attentionnée. Beethoven disait d'elle qu'elle était « sa meilleure amie ».

La famille Beethoven eut sept enfants, mais seuls trois garçons survivront, dont Ludwig sera l'aîné.

Le jeune Ludwig s'intéresse très tôt à la musique, et son père l'instruit jour et nuit. Le don de l'enfant ne fait aucun doute, et son père Johann envisage d'en faire un nouveau Mozart.

Le 26 mars 1778, à l'âge de sept ans et demi, Beethoven effectue son premier concert à Cologne.

 

Le compositeur Ludwig van Beethoven fut séduit un temps par Napoléon Bonaparte et lui dédia la « Symphonie héroïque ».

Son « Hymne à la joie » rythme aujourd'hui les élans et les langueurs de l'Union européenne.

 

La surdité de Beethoven

L'une des particularités les plus surprenantes de Ludwig van Beethoven est qu'il était sourd. Comment un musicien, un compositeur, peut-il ne plus posséder le sens que l'on imagine le plus important pour lui ?

 

Il meurt à 56 ans, le 26 mars 1827 à Vienne (Autriche).

La cérémonie funèbre se déroula à l'église de la Sainte Trinité. Un cortège de près de 30000 personnes accompagne le compositeur à sa dernière demeure, au cimetière de Währing.

Le 22 juin 1888, les dépouilles de Beethoven ainsi que de Schubert rejoindront leurs demeures définitives dans le « carré des musiciens » du Zentralfriedhof.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 00:02

L’océanographe Jacques Yves Cousteau, connu pour ses films sur les fonds marins et son engagement écologique, est élu à l’Académie Française. Il devient très présent dans les institutions en étant également conseiller pour l’ONU et la Banque Mondiale avant de s’éteindre en 1997.

Jacques-Yves COUSTEAU (1910-1997)

Élu à l'Académie Française au fauteuil 17

Commandeur de la Légion d'honneur
Grand-Croix de l'ordre national du Mérite
Croix de guerre 1939-1945
Officier du Mérite maritime
Commandeur des Arts et des Lettres

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 00:01

L'ancienne résidence des rois de France, de François Ier à jusqu'à Louis XIV est délaissée au profit du Château de Versailles. Avec la révolution, germe l'idée de transformer le Louvre en Musée des arts.

Il devient le plus beau musée de France.

Inauguration du musée du Louvre

Le 18 novembre 1793 ouvre officiellement le musée du Louvre, dans l'ancien palais de la monarchie.

Le 10 août précédent, pour fêter le premier anniversaire de la chute de la royauté, l'assemblée révolutionnaire de la Convention avait décidé la création d'un « Museum de la République » où seraient mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises.

Il réunit très tôt de belles collections d’oeuvres d’art, composées de nombreux achats et donations. Au XIXe siècle, celles-ci seront enrichies par les antiquités égyptiennes rapportées des campagnes napoléoniennes.

 

Sous l'Empire Le Louvre deviendra le musée Napoléon.

Situé à côté du Jardin des Tuileries, le Musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface (210.000 m2) et l’un des plus importants du monde.

http://www.routard.com/images_contenu/communaute/photos/publi/042/pt41256.jpg

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 23:01

Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène.

Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50.

Il écrira plus tard la chanson « L’épave » pour exorciser ses douleurs.

Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus.

En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins.

Il décède un an plus tard, le jeudi 29 octobre 1981. Il venait juste de fêter ses 60 ans.

Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : « L’Auvergnat », « Les Copains d’Abord », "Le Gorille".

Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui.

 

 

 

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 23:01

Camille Claudel est née à Fère-en-Tardenois (dans l’Aisne) le 8 décembre 1864, est la sœur du célèbre écrivain Paul Claudel.

Camille Claudel

Camille est rapidement sûre de sa vocation.

Elle s'établit alors à Paris en 1881. Deux ans plus tard, elle rencontre d'Auguste Rodin.

Elle devient la maîtresse de Rodin qui a 24 ans de plus qu'elle, et en 1884 elle commence à travailler dans son atelier, pour lui (parfois même comme modèle) et avec lui.

Mais elle fait aussi ses propres œuvres qui sont exposées chaque année au Salon des Artistes français.

Relation passionnelle qui se détériore lorsqu'elle comprend qu'elle ne deviendra jamais sa femme, évincée par Rose Beuret.

Les deux artistes s'influençaient réciproquement, cependant les œuvres de Camille Claudel acquièrent paradoxalement un nouveau souffle au moment de cette rupture.

Utilisant l'onyx, matériau rare, elle fondera ses compositions sur d'élégants jeux de courbes. Elle travaille aussi bien le plâtre et l'argile, que le marbre où elle est même meilleure que Rodin.

 

 

Camille Claudel est décédée à l'âge de 78 ans à Montfavet (dans le Vaucluse) le 19 octobre 1943.

Vivant misérablement, Camille Claudel s'enferme bientôt dans la solitude et sombre peu à peu dans la folie. Lorsque son père meurt, le 2 mars 1913, Camille semble ne pas en être prévenue elle n'assistera d'ailleurs pas à l'inhumation.

Sa famille la fait interner à l’asile de Ville-Évrard, où elle entre dès le 10 mars.

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate et les hôpitaux sont réquisitionnés : elle est transférée le 9 septembre à l'asile d'aliénés de Montdevergues, à Montfavet, dans le Vaucluse.

Elle meurt le 19 octobre 1943 d'une attaque cérébrale, sans doute par suite de la malnutrition sévissant à l'hôpital.

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 23:01

Molière donne la première représentation du « Bourgeois gentilhomme » au château de Chambord, devant le roi Louis XIV et sa cour.

La musique est signée par son fidèle compagnon, de Jean-Baptiste Lully, les ballets sont de Pierre Beauchamp, les décors de Carlo Vigarani et les costumes turcs du chevalier d'Arvieux.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/94/LeBourgeoisGentilhomme.jpg/405px-LeBourgeoisGentilhomme.jpg

Satyre de la bourgeoisie française de l'époque, cette vingt-cinquième pièce de Molière dépeint un personnage délirant d'imagination, qui se prend à son jeu de grand seigneur. La pièce est une « comédie-ballet », comme beaucoup d'œuvres de Molière.

 

Molière s'inquiète de l'accueil réservé du roi à sa pièce après la représentation de Chambord. C'est seulement au bout de cinq jours que le roi lui confie qu'il a trouvé la comédie excellente. Les Parisiens attendront cinq semaines avant de la découvrir à leur tour le 24 novembre 1670 au théâtre du Palais-Royal.

 

A 47 ans « Le Bourgeois gentilhomme », est une des dernières de Molière. Il mourra trois ans plus tard sur scène, lors d'une ultime interprétation du « Malade imaginaire ».


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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 23:01

Auparavant, les dialogues étaient écrits sur des « cartons », qui apparaissaient la plupart du temps sur toute l'image, pendant ou après les avoir vu parler.

Des essais de sonorisation furent bien tentés. D'abord par l'enregistrement du son sur un support séparé, rouleaux de cire, disque, ou seconde pellicule impressionnée par un procédé photoélectrique.

Mais chaque fois, la difficulté majeure était la synchronisation avec l'image et l'amplification encore balbutiante.

 

Le jeudi 6 octobre 1927 le film Jazz singer sort aux États-Unis.

Il s'agit du premier film parlant, chantant et musical, avec en vedette le comédien Al Jolson, d'origine russe. Ce film exploite un procédé de sonorisation appelé Vitaphone.

La bande sonore comporte 354 mots !

Cependant, le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d'échapper à une faillite.

Les autres professionnels du cinéma restent réservés... Ils s'inquiètent de l'impossibilité d'exploiter les films parlants hors des pays anglophones (le doublage est encore inconnu).

Plusieurs vedettes du muet seront incapables de s'adapter au parlant. C'est le cas de Buster Keaton. D'autres, comme Charlie Chaplin, se reconvertiront non sans difficulté.

 

L'avènement du parlant consacrera aussi de nouveaux réalisateurs comme Howard Hawks aux États-Unis et, en France, Marcel Pagnol ou Sacha Guitry.

 

 

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