Mamert, Pancrace et Servais (célébrés les 11, 12 et 13 mai) sont ce que l’on appelle les Saints de glace.
Depuis le moyen-âge, ces saints sont invoqués par les agriculteurs pour que les cultures ne subissent pas la baisse de température et le gel constatés à cette période de l’année.
Ne cherchez surtout pas ces noms sur le calendrier car ils ont été remplacés par l’Eglise en 1960.
Saint Mamert est remplacé par la Sainte Estelle, Saint Pancrace est remplacé par Saint Achille et Saint Servais est remplacé par la Sainte Rolande.
Les trois Saints de Glace comme les Mousquetaires étaient quatre
Un 4ème saint, plus tardif est la St Urbain (le 25 mai) est aussi connu dans les régions froides de la France.
Aujourd’hui encore ils sont redoutés des jardiniers, ils annoncent pourtant la bonne nouvelle… En effet, après ces dates, chacun plantera, sèmera ou repiquera ses plantations en pleine terre, sans crainte que le gel détruise à néant tous les travaux que les jardiniers impatients avaient déjà entrepris.
L'origine des Saints de Glace
Les Saints de Glace sont la représentation des quatre Saints ayant vécu entre le IIIème et le Vème siècle après Jésus-Christ :
Saint Mamert, Patron du 11 mai qui est mort en 474, était archevêque de Vienne.
Saint Pancrace, Patron du 12 mai, mort à Rome à 14 ans, en martyr.
Saint Servais, Patron du 13 mai, évêque martyr mort en 384.
Saint Urbain, Patron du 25 mai, pape mort en 230.
Chacun de ses Saints est dit « Patron » d'une date qui lui est attribuée, car leur rôle était de protéger les cultures ces jours là précisément. En effet, lors de ces dates se produit depuis toujours un gel nocturne qui risque de détruire toutes les cultures.
C'est pour cela que les jardiniers attendent toujours que les Saints de Glace soient derrière eux pour redémarrer les cultures. Devant l'inefficacité de la protection apportée par ces quatre Saints, on leur donna finalement le nom de « Saints de Glace ».
Les dictons des Saints de glace
Les Servais, Pancrace et Mamert à eux trois, un petit hiver.
Saint-Mamert, Saint-Servais, Saint-Pancrace, de leur passage laissent souvent trace.
Avant saint Servais : point d’été, après saint Servais : plus de gelée.
Aux trois Saints de glace, fais toujours face.
Et à propos du quatrième saint de Glace :
Le vigneron est rassuré qu’une fois la saint Urbain passée.
Mamert, Pancrace, Servais sont les trois Saints de glace, mais saint Urbain les tient tous dans sa main.
Le soleil de saint Urbain amène une année de grand bien.
Les JNC (Journées Nationales Commémoratives) sont instituées sur décision de l'État en souvenir d'un événement et en hommage à des victimes ou des acteurs de cet événement.
Il existe 11 JNC :
La journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, le 19 mars.
La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, le dernier dimanche d'avril.
La commémoration de la victoire du 8 mai 1945, le 8 mai.
La fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme, le 2ème dimanche de mai.
La journée nationale de la Résistance, le 27 mai.
La journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » en Indochine, le 8 juin.
La journée nationale commémorative de l'appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, le 18 juin.
La journée nationale à la mémoire victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France, le 16 juillet si c'est un dimanche, ou le dimanche qui suit.
La journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, le 25 septembre.
La commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 et l'hommage rendu à tous les morts pour la France, le 11 novembre.
La journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre.
Une 12ième cérémonie rend hommage à Jean Moulin. Elle se déroule au Panthéon à Paris, le 17 juin, jour anniversaire de l'acte considéré comme son premier acte de résistance.
Notons que l’organisation de cette cérémonie répond à un usage et non à un texte législatif ou réglementaire.
Il existe deux théorie sur l'origine du nom du mois de mai : (Maius), du nom de la déesse « Maïa », ou « Maiores », en l'honneur des sénateurs romains qu'on appelait ainsi.