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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 23:01

Le mercredi 3 juillet 1996, Boris Eltsine est réélu à la tête de la confédération de Russie avec 53,5% des suffrages.

Son principal rival, le candidat du Parti communiste Guennadi Ziouganov, ne remporte que 40,5% des voix.

Le score du général Alexandre Lebed, militaire faisant ses débuts en politique en 1995 sous la bannière du « Congrès des communautés russes », fut une surprise se positionnant 3e avec 14,5 % des voix.

 

Boris Eltsine, qui avait été élu à la présidence le 12 juin 1991, fut réinvesti le 9 août. Il n'achèvera pas son second mandat présidentiel à cause des pressions économiques et du conflit au Kosovo.

Il démissionnera le 31 décembre 1999 pour laisser la place à son Premier ministre, Vladimir Poutine.

Jusqu'à sa mort le 23 avril 2007, Eltsine ne prend plus part au débat public.

 

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1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 23:03

  866 : Robert le Fort, marquis de Neustrie.

  936 : Henri Ier de Germanie, roi de Francie orientale (né en 876).

1566 : Michel de Nostredame, dit Nostradamus, médecin et astrologue français (né le 14 décembre 1503).

1778 : Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe suisse (né le 28 juin 1712).

1914 : Joseph Chamberlain, homme politique britannique (né le 8 juillet 1836).

1915 : Porfirio Díaz, président mexicain de 1876 à 1911 (né le 15 septembre 1830).

1926 : Emile Coué, psychologue et pharmacien français, auteur d’une méthode de guérison et de développement personnel (la méthode Coué) fondée sur l’autosuggestion (né le 26 février 1857).

1961 : Ernest Hemingway, écrivain américain, prix Nobel de littérature en 1954 (né le 21 juillet 1899).

1989 : Andreï Gromyko, homme politique soviétique, chef de l'état de 1985 à 1988 (né le 18 juillet 1909).

1997 : James Stewart, acteur américain (né le 20 mai 1908).

1999 : Xavier Gélin, acteur, producteur, scénariste et réalisateur français (né le 21 juin 1946).

2010 : Laurent Terzieff, comédien et metteur en scène français (né le 27 juin 1935).

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 23:01

Après une semaine de bombardement des lignes allemandes, le samedi 1er juillet 1916, les soldats Britanniques et Français partent à l’attaque de l’ennemi. C’est le début de la bataille de la Somme, l’une des batailles les plus sanglantes de la Première guerre mondiale. Sensée être une offensive libératrice, elle se transformera bien vite en une guerre d’usure identique à celle de Verdun…

Conçue suite à la conférence interalliée à Chantilly des 6 et 7 décembre 1915, par le général Joffre, commandant en chef des armées françaises, l'offensive de la Somme dut être revue suite au déclenchement de la bataille de Verdun en février 1916. Foch fut chargé par Joffre de sa mise en œuvre. Les Français, qui devaient fournir l'effort principal, furent contraints de le confier aux Britanniques.

 

Les armées françaises des généraux Fayolle et Micheler au sud ainsi que les armées anglaises des généraux Rawlinson, Gough et Allenby au nord font face à la IIe Armée allemande du général von Below.

Le but des alliés est de percer le front allemand par une offensive puissante qui, comme l’espère Joffre, doit ramener la situation à une guerre de mouvement.

 

L'offensive est précédée par une intense préparation d'artillerie. Pendant une semaine, 1,6 million d'obus tombent sur les lignes allemandes.

Le 1er juillet 1916 à 7h30, l’armée britannique engage ses forces, essentiellement composées de jeunes inexpérimentés – son armée de métier ayant déjà été durement éprouvée au début de la guerre.

Au soir, il apparaît clairement que l’attaque est un désastre complet pour l’armée britannique : 19.240 hommes (dont près de 1.000 officiers) ont été tués et près de 39.000 blessés.

 

L'armée britannique, sur le front de la Somme, est composée de troupes anglaises, écossaises, galloises, nord-irlandaises, canadiennes, australiennes, néo-zélandaises et sud-africaines, auxquelles il convient d'ajouter le corps de travailleurs chinois, chargés du chargement, déchargement et entrepôt des matériels et marchandises.

 

L'offensive va se poursuivre envers et contre tout jusqu'au 18 novembre.

En cinq mois, le terrain de bataille totalisera plus d'un million de victimes, toutes nationalités confondues, pour un résultat insignifiant.

Cependant, la bataille de la Somme voit apparaitre deux innovations :

- l'utilisation, pour la première fois sur un champ de bataille, d'une arme nouvelle, le char d'assaut ;

- l'utilisation du cinéma à des fins de propagande.

 

Relire aussi :

23 juin 1916 - Les Allemands aux portes de Verdun

15 septembre 1916 - Les chars arrivent

 

 

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 23:02

1396 : Philippe III de Bourgogne, duc de Bourgogne (Décédé le 15 juin 1467).

1470 : Charles VIII, « l'Affable » roi de France de 1483 à 1498. Seul fils de Louis XI et de sa deuxième épouse Charlotte de Savoie à ne pas être mort en bas âge, il est le septième et dernier roi de la succession directe de la branche des Valois de la dynastie capétienne. (Décédé le 7 avril 1498).

1748 : Jean-Dominique Cassini de Thiry, dit Cassini IV ou le comte de Cassini, astronome français (Décédé le 18 octobre 1845).

1755 : Paul Barras, Paul François Jean Nicolas vicomte de Barras, général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire. Député à la Convention pendant la Révolution française, il vota la mort de Louis XVI. (Décédé le 29 janvier 1829).

1884 : Georges Duhamel, écrivain et académicien français (Décédé le 13 avril 1966).

1892 : Pierre Blanchar, comédien et metteur en scène français. (Décédé le 21 novembre 1963).

1909 : Juan Bosch, homme politique et président de la République dominicaine de février à septembre 1963 (Décédé le 1er novembre 2001).

1913 : Alfonso López Michelsen, homme politique colombien, président de la République de Colombie de 1974 à 1978 (Décédé le 11 juillet 2007).

1930 : Pierre Miquel, historien, français (Décédé le 26 novembre 2007).

1952 : Laurent Joffrin, journaliste français au Nouvel Observateur.

1961 : Franck Mesnel, joueur de rugby français.

 

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28 juin 2016 2 28 /06 /juin /2016 23:01

Le président américain Lyndon Baines Johnson déclenche les premiers raids aériens sur le Vietnam du Nord.

Il s'agit d'une nouvelle « escalade » dans la guerre non déclarée qui oppose les États-Unis et leur allié sud-vietnamien au Nord-Vietnam.

Le Vietnam a été divisé en 1954 et une guerre oppose le Sud, soutenu par les États-Unis, au Nord communiste dirigé par Ho chi-Minh.

Le 7 février 1965, le président Johnson prend prétexte d'un incident naval dans le golfe du Tonkin pour lancer les premiers bombardements sur le Nord-Vietnam.

 

Au printemps 1966, devant l’échec des bombardements aériens du Nord-Vietnam, jusque-là limités aux zones rurales et aux installations militaires localisées, les Américains se décident à attaquer les réserves de pétrole et d'huile du Nord-Vietnam.

97 % de ces réserves étaient conservés sur seulement 13 sites situés près de Hanoï et Haïphong. Johnson donna le feu vert et le premier raid fut lancé le mercredi 29 juin 1966. Ces bombardements sont complétés par une intervention massive de troupes au sol.

 

Les troupes américaines seront présentes au Vietnam jusqu'en 1975 et le pays sera réunifié en 1976.

 

Relire aussi :

2 septembre 1945 - Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam

6 mars 1946 - Le France reconnaît le Vietnam

7 février 1965 - Bombardement du Nord-Vietnam

29 mars 1973 - Les derniers GI quittent le Vietnam

 

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 23:01

La première ligne ferroviaire transcontinentale en Amérique du Nord qui rejoint l’Est du Canada à la Côte Pacifique est achevée depuis 1885 et transporte ses premiers passagers le 28 juin 1886.

Le « Canadian Pacific » (CP) permettra aux colonies de peuplement européennes de s'installer dans l'ouest du pays, chose jusqu'alors impossible à cause de la barrière géographique des montagnes rocheuses. C'est en partie grâce à ce projet de construction que la Colombie-Britannique accepta de rejoindre le Canada en 1871.

 

Un impératif national

Le lancement des travaux pour la construction d'un chemin de fer transcontinental, dans un délai de deux ans et leur achèvement, dans un délai de 10 ans, sont posés comme conditions de l'entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération Canadienne, en 1871.

La compétition pour l'obtention du contrat lucratif de sa construction est féroce. C’est finalement Sir Hugh Allan, magnat du transport maritime et promoteur du chemin de fer, qui l’obtient en 1872.

Mais, Allan a également fait don de près de 350.000$ à la campagne électorale du Parti conservateur… Lorsque l’affaire est dévoilée au public, en 1873, le gouvernement de sir John A. Macdonald est obligé de démissionner.

Macdonald revient au pouvoir en 1878 en faisant de l'achèvement du chemin de fer un point de sa Politique nationale, et le contrat finit par être accordé à un groupe d'intérêts dirigé par Donald A. Smith, J. J. Hill et George Stephen.

 

La construction de la ligne

Les difficultés de recrutement d'une main-d’œuvre adéquate en Colombie-Britannique sont à l'origine de l'immigration controversée de milliers de travailleurs chinois. Quelque 15 000 ouvriers chinois travaillent à la construction du chemin de fer Canadien Pacifique, et ce, dans des conditions difficiles et pour un maigre salaire.

 

L’évolution de la compagnie

Progressivement, le CP diversifie ses activités, construisant des hôtels et en délimitant des lignes de navigations et des voies aériennes ; il développe en outre l’industrie minière et les télécommunications.

En 2001, le CP se divise en cinq compagnies distinctes et indépendantes, et la compagnie de chemin de fer du Canadien Pacifique retourne à sa fonction première de gestion du chemin de fer.

 

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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 23:01

Le mardi 27 juin 1905, dans la mer Noire, une mutinerie éclate à bord du Potemkine, principal cuirassé de la flotte russe de la mer Noire.

Depuis sa défaite de Tsushima, un mois plus tôt, face à la flotte japonaise, la marine du tsar Nicolas II est agitée par des mouvements divers et les officiers ont le plus grand mal à se faire respecter de leurs hommes. Sur terre, dans tout le pays, se multiplient grèves et rébellions depuis la révolte sanglante du « Dimanche rouge » du 22 janvier 1905 à Saint-Pétersbourg.

 

Mis en service deux ans plus tôt, le navire (113 mètres, 12.600 tonnes) transporte environ 700 hommes. Ses marins sont pour la plupart des paysans sans éducation, recrutés de force quelques mois plus tôt pour combler les effectifs creusés par la guerre. Ils n'ont pas encore l'expérience du feu.

 

Tandis qu'il effectue des exercices sur la mer Noire, au large d'Odessa, le cuirassé est ravitaillé comme de coutume en provisions. Au petit matin, les marins s'approchent des carcasses qui pendent sur le pont en attendant leur mise en cale et découvrent une viande en putréfaction, puante et truffée d'asticots. Ils se rassemblent autour des carcasses. C'est l'indignation. Le médecin du bord, le docteur Smirnov, examine la viande. Avec mépris pour les brutes qui l'entourent, il prétend sentencieusement que la viande est «comestible» sous réserve d'être simplement lavée avec du vinaigre.

 

Les marins murmurent et se retirent. Arrive l'heure du déjeuner. Dans le réfectoire, les cuisiniers amènent les marmites de bortsch, avec la viande bouillie. Cette fois, c'est l'explosion !

Le commandant et d'autres officiers sont tués et jetés à la mer.

L'insurrection s'étendra à d'autres villes de l'Empire russe. La répression fera plusieurs centaines de morts et certains marins du « Potemkine » trouveront asile en Roumanie.

 

Le film de Sergueï Eisenstein en 1925 immortalisera cette mutinerie.

En 1965, Jean Ferrat lui a consacré aussi l'une de ses plus belles chansons.

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25 juin 2016 6 25 /06 /juin /2016 23:01

1730 : Charles Messier, astronome français (Décédé le 12 avril 1817).

1824 : William Thomson, connu sous le nom de lord Kelvin, physicien britannique (Décédé le 17 décembre 1907).

1898 : Willy Messerschmitt, ingénieur allemand en aéronautique (Décédé le 15 septembre 1978).

1899 : Maria Nikolaïevna, grande-duchesse de Russie, fille du tsar Nicolas II (Décédée le 17 juillet 1918).

1908 : Salvador Allende, chef d'État chilien de 1970 à 1973 (Décédé le 11 septembre 1973).

1913 : Aimé Césaire, poète et homme politique français (Décédé le 17 avril 2008).

1922 : Eleanor Parker, actrice américaine (Décédée le 9 décembre 2013).

1955 : Maxime Bossis, footballeur français.

1961 : Greg LeMond, cycliste américain.

1966 : Dany Boon (Daniel Hamidou, dit), humoriste français.

1972 : Garou (Pierre Garand, dit), chanteur canadien.

2005 : Alexia des Pays-Bas, princesse néerlandaise, seconde fille du roi Willem-Alexander des Pays-Bas et de la reine Máxima.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 23:01

Le général américain George Armstrong Custer, en route avec le 7e régiment de cavalerie pour détruire un nouveau camp indien, tombe dans une embuscade tendue par 2.500 guerriers sioux aux ordres de Sitting Bull.

 

263 hommes du détachement de cavalerie sont tués près de la rivière de Little Bighorn, dans le Montana. Cela n'empêchera pas les Blancs, avides d'or, de continuer à envahir le territoire indien. Les guerres indiennes s'achèveront avec la défaite des Apaches de Geronimo, dix ans plus tard.

 

Le général George Armstrong Custer (né en 1839 à New Rumley, Ohio) est tué lors de cette cuisante défaite.

 

 

Déroulement de la bataille

15h20

La bataille commence alors que les compagnies de Reno descendent dans la petite vallée et prennent une formation en ligne dite de skirmish line. Les Indiens sont pris par surprise, mais se portent à la rencontre de Reno qui les attaque dans le val. Pendant ce temps, Custer longe les collines pour prendre le village sur son flanc. Les deux forces n’ont alors plus aucun contact visuel. Vers 15h50, le major Reno a le flanc gauche exposé et commence à se faire déborder sur l’arrière. Il ordonne donc à ses cavaliers de se remettre en selle et de se retirer dans le sous-bois afin de consolider son flanc droit. Par contre, les arbres empêchent les cavaliers de se positionner de manière ordonnée. Les guerriers chargent alors les cavaliers en désordre à travers le bois. Reno est submergé, il panique en ordonnant à ses hommes de monter à cheval, de mettre pied à terre puis de remonter... La confusion s’installe et il donne alors l’ordre de la retraite en se dirigeant vers le haut de la colline. Ses hommes tentent de le suivre mais Reno n’a laissé aucune force de couverture ou arrière garde afin de couvrir sa retraite précipitée. Ceci provoque une déroute et 40 soldats sont tués et 13 blessés par les Indiens, menés par les chefs Two Moon, Crazy Horse et Crow King.

 

16h10

Custer atteint une butte près du village. Il a besoin de reconnaître le terrain et trouver un gué pour assurer la future offensive du capitaine Benteen, au centre. Il envoie d’ailleurs un messager ordonnant à Benteen de le rejoindre rapidement et d’apporter avec lui des caisses de munitions transportables par les cavaliers (bring packs). Le train de mulet avance toujours indépendemment dans le dispositif.

 

16h20

Custer a divisé son bataillon en deux ailes : l’aile gauche, sous son commandement, comprend les compagnies E et F, qui devront aller reconnaître le gué au bas de Medicine Tail Coulee. L’aile droite, sous le commandement du capitaine Keogh, doit protéger la manœuvre en engageant une bande d’Indiens montés revenus d’une partie de chasse et visibles au nord-est de Medicine Tail Coulee. La reconnaissance faite, le régiment se regroupe au complet sur Calhoun Hill, au nord-ouest. Custer développe la suite de son plan : l’aile droite de Keogh se déploie sur la crête en ligne d’escarmouche, pendant que Custer et l’aile gauche reconnaissent un second gué (North Ford), toujours dans le but de lancer une attaque d’encerclement. Selon toutes vraisemblances, Custer croit Reno toujours engagé.

 

Pendant ce temps, le capitaine Benteen fait sa jonction avec le major Reno sur une colline ce qui deviendra aujourd’hui le Reno-Benteen Battlefield. Indigné de l’inaction de Reno, le capitaine Weir et ses hommes tenteront de se porter à la rencontre de Custer à 16h50. Ils resteront 45 minutes sans être soutenu. Le major Reno et le capitaine Benteen les rejoindront à 18 heures, alors que Custer et ses hommes sont sur le point d’être anéantis et, sans leur porter secours, feront retraite sur Reno Hill, de peur d’être repérés par les forces indiennes.

 

17h30-18h20

Les Indiens, sous le commandement du chef cheyenne Lame White Man, mènent l’offensive. L’aile gauche de Custer est brisée près de Deep Ravine où elle avait établi un périmètre de défense. Débordé sur son flanc, l’aile droite s’effondre à son tour à 17h50, après plus d’une heure de combat à 1 contre 5, sur un terrain défavorable à la cavalerie démontée. Le dernier carré de cavaliers américains succombe à 18h20 après des combats acharnés (cet épisode deviendra légendaire sous le nom de "Dernière résistance de Custer", Custer’s Last Stand).

Little Big Horn occupe une grande place dans la culture américaine. On estime qu’en moyenne, un millier de livres consacrés à l’engagement et/ou ses acteurs sortent chaque année aux États-Unis !

Bien que la bataille soit généralement appelée Little Big Horn, la plupart des Américains ne la connaissent que sous le nom de Dernière résistance de Custer (Custer’s Last Stand). Jusqu’en 1991, le champ de bataille lui-même était d’ailleurs appelé « champ de bataille de Custer ».

 

Lire aussi : 20 juillet 1881- Reddition de Sitting Bull

 

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 23:01

Le soir du 24 juin 1894, le président de la République française Sadi Carnot, en visite officielle à Lyon, sort d'un banquet offert par le maire de la ville, le Dr Gailleton. La foule, massée sur la rue de la Ré entre la place des Cordeliers et la place de la Bourse, attend sa sortie avant qu’il ne se dirige vers le Grand-Théâtre.

C’est alors qu’un homme monte sur le marchepied de sa voiture et le blesse mortellement d'un coup de poinçon.

Le président Sadi Carnot, touché en plein foie, a rapidement été transporté agonisant à la préfecture du Rhône. Il y est mort trois heures plus tard, dans la nuit.

 

Le meurtrier est un anarchiste italien du nom de Caserio qui a voulu répliquer aux mesures d'exception contre les anarchistes. En effet, le gouvernement de Casimir-Perier venait de faire voter les « lois scélérates » visant à réprimer l’agitation syndicale et anarchiste. Ed plus, le président Sadi Carnot était détesté des anarchistes car il avait refusé la grâce présidentielle à Auguste Vaillant, l'auteur de l'attentat à la chambre des Députés. L’assassinat de Sadi Carnot entraina le vote de lois encore plus répressives pour écraser le mouvement anarchiste et toute forme de contestation du pouvoir.

 

La mort du président Sadi Carnot produisit une immense émotion dans le pays. Dès le lendemain, des émeutes anti-italiennes surviennent à Lyon.

Le corps est ramené à Paris pour des funérailles solennelles à Notre-Dame. Le président est inhumé au Panthéon le 1er juillet 1894 à côté de son grand-père Lazare Carnot.

 

Les groupes de la majorité réunis au Sénat choisissent Jean Casimir-Perier comme candidat à la présidence de la République et il est élu le 27 juin face au radical Henri Brisson (195 voix) et à Charles Dupuy (97 voix).

Caserio est rapidement condamné, et guillotiné le 16 août suivant.

 

Biographie de Sadi Carnot

François Marie Sadi Carnot est né à Limoges le 11 août 1837. Il est le fils d’Hippolyte Carnot (ministre de l’instruction publique en 1848), le petit-fils de Lazare Carnot (le Grand Carnot, « organisateur de la victoire » en 1793), neveu de l’autre Sadi Carnot (le physicien, inventeur de la thermodynamique). Il fut Député, Ministre, et Président de la République française de 1887 à 1894.

Ancien élève de l’École Polytechnique, créée par son grand-père, il entra à l’École des Ponts et Chaussées dont il sortira major en 1863. D’abord secrétaire adjoint au Conseil supérieur des Ponts-et-Chaussées, puis il fut nommé ingénieur en chef de la Haute-Savoie, où il conçoit et fait construire vers 1874, le fameux système de régulation de la sortie des eaux du lac d’Annecy, communément appelé « les vannes du Thiou ». Joyau technique et architectural, elles ont permis de remonter le niveau du lac (2.759 hectares) de 20 cm afin d’assurer aux usines un débit constant toute l’année, et 16 jours supplémentaires de débit à l’étiage.

Préfet de la Seine-Inférieure après la chute du Second Empire et élu député de la Côte d’Or en 1871, sous-secrétaire d’État aux Travaux Publics puis Ministre des Travaux Publics, il devient Ministre des Finances en 1886.

Suite à la démission de Jules Grévy, mis en cause dans le scandale des décorations, Sadi Carnot fut élu Président de la République le 3 décembre 1887. Le début de son mandat fut marqué par l’agitation boulangiste (il signa le décret mettant à la retraite d’office le Général Boulanger), par le ralliement de nombreux catholiques au régime républicain (1890) et les scandales de Panama (1892). Sadi Carnot prit l’habitude de multiplier les voyages dans les régions pour étudier les problèmes locaux. A l’Élysée, il accepta de poursuivre la tradition de l’effacement du pouvoir présidentiel tout en usant de son rôle d’arbitre.

Relire aussi :

9 décembre 1893 - Une bombe explose au Palais-Bourbon

27 juin 1894 - Jean Casimir-Périer élu président de la République

 

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 11:00

Après une attaque au phosgène, gaz toxique, les Allemands, qui sont alors très proches de Verdun, lancent une attaque que le Général von Falkenhayn souhaite décisive.

Mais faute d’avoir pu attaquer avant, les gaz devant se dissiper, ils font face à des ennemis qui ont su se réorganiser.

Le général Mangin lancera d’ailleurs des contre-attaques dès le lendemain. Mais celles-ci se révèleront aussi infructueuses.

 

 

Lien du jour :

La bataille de Verdun détaillée

21 février 1916 - La bataille de Verdun commence

11 juillet 1916 - Ultime offensive allemande à Verdun

22 juin 1916 - l’enfer de Verdun

 

 

 

 

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22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 23:01

Le 23 juin 1894, à la Sorbonne, les délégués de neuf pays fondent le Comité International Olympique (CIO), à l'initiative d'un jeune homme de bonne famille, le baron Pierre de Coubertin.

Ce jour est considéré comme la date de naissance des Jeux Olympiques de l'ère moderne. Ces Jeux relèvent la tradition antique des Olympiades, qui réunissaient tous les quatre ans les Grecs autour de grandes compétitions pacifiques.

 

Pédagogue et sportif, Pierre de Coubertin découvre en Angleterre la place du sport dans les études et la formation des élites.

Il en est émerveillé. L'idée que le sport contribue à l'épanouissement de la personnalité et à la formation du caractère ne va pas alors de soi. Beaucoup de médecins et d'enseignants s'y opposent au nom de la santé et de la discipline !

Pierre de Coubertin avance dès 1892 l'idée de recréer les Jeux Olympiques et d'« internationaliser le sport ». Il n'a alors que 29 ans... Deux ans plus tard est fondé le CIO et quatre ans plus tard se déroulent les premiers jeux.

 

Voir aussi :

25 mars 1896 - Ouverture des premiers Jeux Olympiques modernes

25 janvier 1924 - Premiers Jeux Olympiques d'hiver

 

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 23:01

Le 22 juin 1926, l'Association française de normalisation (AFNOR) est créée dans le but de contrôler le secteur de la normalisation.

Premier logo afnor

Treize ans plus tard, l'AFNOR est autorisée à utiliser la marque NF, marque nationale de certification. Placée sous l'égide du ministère de l'Industrie, l'AFNOR contribue, le 23 février 1947, à la création de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) dont elle est l'un des membres.

Le 20 juillet 1988, c’est la création de l’AFAQ, Association Française d’Assurance de la Qualité, structure de certification qui répond à l’émergence des normes ISO 9000, outils privilégiés pour structurer la démarche qualité dans les entreprises.

En janvier 2011, AFNOR Certification fait évoluer l'identité de ses marques de certification dont notamment AFAQ et NF.

 

Aujourd’hui, l'AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l'intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance.

Il est organisé autour de 4 grands domaines de compétences : la normalisation, la certification, l’édition de solutions et services d’information technique et professionnelle et la formation.

Lien : http://www.afnor.org/

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 23:01

Le « parti républicain radical » est fondé à l'occasion d'un congrès, à Paris, les 21, 22 et 23 juin 1901.

La création du plus ancien parti politique français se fait donc avant même l’adoption des lois de juillet 1901 sur les associations.

Auparavant, les élus se regroupaient par affinités mais ne disposaient d'aucune structure solide, avec financement et militants, pour les soutenir.

Le premier président est le franc-maçon Gustave Mesureur.

À la tête du Bloc des gauches aux élections législatives de 1902, il participe au gouvernement Émile Combes et réalise notamment, après la chute de Combes, la séparation des Églises et de l'État de 1905. À la suite de nombreux avatars sous la IVe et la Ve République et du fait de la scission, intervenue en 1971, d'avec les « radicaux de gauche », il se situe désormais au centre droit de l'échiquier politique.

 

Le 23 avril 1905, Jean Jaurès et Jules Guesde fondent à Paris le deuxième grand parti de la gauche française : la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière).

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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 23:01

Les Huns d'Attila sont battus le 20 juin 451 près de Troyes, en un lieu appelé les « Champs Catalauniques » par une armée romano-barbare. C'est le premier échec militaire d'Attila, surnommé « le Fléau de Dieu ».

 

L'Empire des Huns s'étend de la Hongrie à l'Ukraine et de la Pologne à la Serbie. Vêtus de peaux de martres, les joues tailladées pour empêcher la barbe de pousser, ses guerriers sèment la terreur dans toute l'Europe.

La bataille des champs Catalauniques met fin à l'avancée extrême en Occident de l'Empire hunnique d'Attila. Mais cette défaite, n'abattra pas la puissance d'Attila. C'est sa mort, en 453, qui provoquera la désagrégation de son Empire.

 

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 23:01

Alexander Cartwright, un ingénieur américain était membre de l'équipe des Knickerbockers de New York qui jouait à un jeu dérivé du cricket et du rounders, le « town game ». En 1845, Cartwright et le comité des Knickerbockers édictèrent des règles qui furent à la base de la création du baseball.

Alexander Cartwright

Le premier match officiel de baseball américain a lieu à Hoboken le 19 juin 1846 (selon ses nouvelles règles). Ce qui lui permet de devenir un jeu à part entière et donc de se démarquer clairement de ses ascendants comme le cricket, le rounders (pratiqué en Angleterre depuis le xvième siècle).

A Manhattan et à Brooklyn on voit fleurir de nombreux clubs de baseball, sport qui devient rapidement très populaire.

Cartwright fut officiellement crédité de l'invention du baseball par une décision du Congrès des États-Unis du 3 juin 1953.

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 23:01

Pour la première fois de son Histoire, le Congrès des États-Unis vote une déclaration de guerre. L'ennemi n'est autre que l'ancienne puissance coloniale, l'Angleterre…

Cette guerre est connue sous les noms de guerre de 1812, de seconde guerre d’indépendance, et plus rarement, de guerre américano-britannique.

Le jeudi 18 juin 1812, le président des États-Unis James Madison déclare la guerre à la Grande-Bretagne au nom de la défense du principe de liberté des mers.

En réponse au blocus continental mis en place en 1806 par Napoléon, les Britanniques décidèrent dès 1807 d’imposer un embargo sur tous les ports de la France et de ses alliés. Le commerce international en fut profondément affecté et près de 900 bateaux américains furent capturés par les Britanniques, qui ne voulaient pas laisser le droit aux Américains de commercer avec la France.

 

Le 4 juin, les membres du Congrès votèrent en faveur de la guerre (79 pour ; 49 contre). Le 17 juin, le Sénat emboîta le pas au Congrès (19 votes pour ; 13 contre). Le président Madison signa la déclaration de guerre contre la Grande-Bretagne dès le lendemain.

 

Les combats se déroulèrent sur trois théâtres d’opérations : l’océan Atlantique, la région des Grands Lacs et les États du Sud. Au début de la guerre, les États-Unis tentèrent d’envahir les colonies britanniques nord-américaines, mais furent repoussés.

 

Lassés par cette guerre sans vrai enjeu, les diplomates signent « la paix à Gand ».

Le 24 décembre 1814, le traité de paix de Gand (en Belgique) met officiellement fin à la guerre et ne fait que restaurer les conditions d’avant-guerre.

 

On discute encore aujourd'hui sur les véritables raisons qui ont poussé les États-Unis à déclarer la guerre à l'Angleterre. Certains affirmant que l'invasion du Canada était le réel but de cette guerre, d'autres que le président Madison étant en perte de vitesse politiquement, a tenté de se renforcer en suivant l'idée du parti républicain qui souhaitait une scission plus marquée avec l'Angleterre contre l'avis du parti des fédéralistes.

 

Lien du jour : Guerre de 1812

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 23:01

Le mercredi 17 juin 1885, la frégate française « Isère », partie du port de Rouen deux mois plus tôt, arrive à New-York, avec à son bord la statue appelée « la Liberté éclairant le monde ».

Symbole de l'amitié entre la France et les États-Unis depuis l'indépendance américaine, cette statue « 100% française » de bronze de 46 mètres de haut est l'œuvre du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi, son armature de fer a été conçue par Gustave Eiffel.

L'arrivée dans le port fut impressionnante puisque des navires venaient se joindre progressivement au convoi, à son approche. Finalement c'est un ensemble de 90 bateaux, toutes tailles confondues, qui entrèrent au port de New-York sous une salve d'artillerie.

L'ouvrage est stocké dans 210 caisses. Le socle, à la charge des Américains, n'étant pas achevé, la statue ne sera inaugurée qu'en octobre 1886.

 

 

Liens du jour

La Statue de la Liberté

28 octobre 1886 - Inauguration de la statue de la liberté

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 23:03

Le 16 juin 1946, à Bayeux, De Gaulle formule dans un discours retentissant une critique en règle des institutions de la IVème République. C’est l’un des discours les plus importants du général de Gaulle, figure charismatique de la France Libre pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Le contexte de son retrait

Alors que le Général de Gaulle devient le chef du gouvernement provisoire de la République au sortir de la guerre et suite à l’effondrement du régime de Vichy, celui-ci sent bien que la France et le milieu politique n’est pas prêt pour un changement en profondeur des institutions.
Tandis qu’il regarde avec envie (et méfiance) le Président des États-Unis Franklin D. Roosevelt jouir d’une forte puissance exécutive soutenue par deux chambres acquises à ses combats, il doit pour sa part faire face à des forces politiques opposées à ses projets de grandeur.
Au lieu d’avaliser un projet de quatrième République en contradiction avec ses propres projets institutionnels, De Gaulle préfère démissionner du pouvoir pour commencer à bâtir une force politique capable d’appliquer sa vision de l’État le moment venu. Pour lui, la France doit pouvoir se munir d’un exécutif puissant, porté par un Président de la République aux pouvoirs élargis, c’est-à-dire tout le contraire du Président de la quatrième, qui ne sert, selon sa formule, qu’à « inaugurer les chrysanthèmes ».

 

Une vision pour la France

Charles De Gaulle quitte sa retraite de Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne) et rentre brutalement dans l'arène politique. Il prononce un discours à proximité de la sous-préfecture de Bayeux (première sous-préfecture libérée en juin 1944). C’est la première fois qu’il s’adresse aux Français depuis sa démission de la tête du gouvernement, le 20 janvier 1946.

Le résistant, qui ne supporte pas l'inaction, exprime sa propre vision du partage des pouvoirs entre législatif (Parlement) et exécutif (chef de l'État et gouvernement) avec le souhait d'être rappelé par les Français...

Le général de Gaulle donne des idées à propos de la Ve République :

    le Parlement doit être composé de deux Chambres exerçant le pouvoir législatif.

    le chef d'état est un arbitre au-dessus des partis.

    le président de l'Union française est aussi celui de la République.

    le président nomme son premier ministre et ses ministres.

    le président prend des décrets et promulgue la loi.

    le président préside le Conseil des ministres.

    le président est le garant de l'indépendance nationale.

    le président discute et ratifie les traités.

 

Mais cette vision laisse la classe politique indifférente.

 

L'année suivante, le général fonde son propre parti, le Rassemblement du Peuple Français (RPF).

En 1953, délaissé par ses propres députés et prenant acte de l'inanité de son action, le Général se met en retrait du RPF et se retire dans sa résidence de Colombey-les-deux-Églises et se met à l'écriture.

 

Lien du jour : Texte intégral du discours de Bayeux

 

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 23:03

1330 : Édouard de Woodstock, prince de Galles (Décédé le 8 juin 1376).

1553 : Ernest d'Autriche, archiduc du Saint-Empire (Décédé le 20 février 1595).

1594 : Nicolas Poussin, peintre français (Décédé le 19 novembre 1665).

1914 : Youri Andropov, homme d'État russe (Décédé le 9 février 1984).

1916 : Francis Lopez, compositeur français (Décédé le 5 janvier 1995).

1924 : Ezer Weizman, septième président de l'État d'Israël (Décédé le 24 avril 2005).

1926 : François Michelin, industriel français, gérant du groupe Michelin de 1955 à 1999. (Décédé le 29 avril 2015).

1927 : Hugo Pratt, auteur de bande dessinée italien (Décédé le 20 août 1995).

1934 : Guy Bedos, humoriste français.

1936 : Claude Brasseur, acteur français.

1937 : Michèle Cotta, journaliste française.

1946 : Brigitte Fossey, actrice française.

1946 : Demis Roussos, chanteur grec (Décédé le 25 janvier 2015).

1960 : Michèle Laroque, comédienne et humoriste française.

1969 : Cédric Pioline, joueur de tennis français.

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13 juin 2016 1 13 /06 /juin /2016 23:01

La loi Le Chapelier vient renforcer le décret d’Allarde et interdit la formation de tout groupement professionnel. Orienté à l’origine contre les corporations afin de renforcer la liberté d’entreprendre, son extension à toutes les formes de rassemblements de professionnels met fin à toute possibilité de syndicats ou de grève.

 

Le 14 juin 1791, l'Assemblée constituante française interdit la reconstitution de toute association professionnelle tant de patrons que de salariés.

L'article second de la loi du député Isaac Le Chapelier énonce : « Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer ni présidents, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibération, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ».

Cette loi révolutionnaire est bienvenue à l'origine car elle met fin aux dérives corporatistes de l'Ancien Régime : protection des nantis, entraves à l'épanouissement professionnel des ouvriers et compagnons.

Mais au XIXe siècle, par un effet pervers, elle entravera la création de syndicats. Elle sera pour cette raison abolie sous la IIIème République, le 21 mars 1884.

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12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 23:01

Le 13 juin 1580, suite à la mort du roi Sébastian au Maroc, qui laisse le trône du Portugal sans héritier, le duc d'Albe occupe le pays pour le compte du roi d'Espagne, Philippe II de Habsbourg. Cette occupation espagnole va durer jusqu'à ce que la noblesse portugaise, exaspérée par l'arrogance espagnole, regagne son indépendance.

Devenu une province de l'Espagne sous Philippe II, Philippe III et Philippe IV, le Portugal fut dépouillé de ses colonies par les Hollandais, et perdit sa puissance maritime. Les rigueurs du comte de Olivarez, ministre de Philippe IV, provoquèrent l'explosion du mécontentement national. Un soulèvement, habilement dirigé par un gentilhomme portugais, Pinto Ribeiro, renversa la domination espagnole, et Jean, duc de Bragance, dont la maison descendait d'Alphonse, fils naturel de Jean Ier, fut proclamé roi du Portugal en 1640. Un traité mit fin, en 1668, à la guerre qui durait depuis 26 ans entre l'Espagne et le Portugal, et assura l'indépendance de la couronne portugaise. Le Brésil fut restitué au Portugal par un autre traité conclu avec les Hollandais en 1669.

 

Relire aussi : 1er décembre 1640 - Le Portugal retrouve son indépendance

 

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 23:50

 

  950 : Reizei, empereur du Japon du 967 à 969 (Décédé le 21 novembre 1011).

1107 : Song Gaozong, dixième empereur chinois de la dynastie Song (Décédé le 9 novembre 1187).

1519 : Cosme Ier de Toscane, duc de Florence puis premier grand-duc de Toscane (Décédé le 21 avril 1574).

1659 : Jōchō Yamamoto (né Yamamoto Tsunetomo), samouraï japonais (Décédé le 30 novembre 1719).

1868 : André Suarès, écrivain français (Décédé le 7 septembre 1948).

1899 : Fritz Albert Lipmann, biochimiste germano-américain prix Nobel de physiologie ou médecine 1953 (Décédé le 24 juillet 1986).

1915 : David Rockefeller, homme d'affaires américain.

1929 : Anne Frank, victime du nazisme connue pour son journal (Décédée le 1945).

1938 : Jean-François Kahn, journaliste français.

 

 

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 00:20

1832 : Jules Vallès, homme de lettres et homme politique français (Décédé le 14 février 1885).

1864 : Richard Strauss, musicien allemand (Décédé le 8 septembre 1949).

1867 : Charles Fabry, physicien français (Décédé le 11 décembre 1945).

1893 : Jules-André Peugeot, militaire français. Il est le premier mort militaire français de la Première Guerre mondiale (Décédé le 2 août 1914).

1894 : Kiichiro Toyoda, industriel , fils de Sakichi Toyoda, fondateur du groupe Toyota. (Décédé le 27 mars 1952).

1908 : Francisco Marto, berger portugais, un des trois enfants auxquels la Vierge Marie est apparue en 1917 à Fatima (Décédé le 4 avril 1919).

1910 : Jacques-Yves Cousteau, océanographe français (Décédé le 25 juin 1997).

1925 : Jean-Pierre Chabrol, écrivain français (Décédé le 1er décembre 2001).

1928 : Fabiola de Mora y Aragón, reine des Belges, épouse du roi Baudouin Ier (Décédée le 5 décembre 2014).

1935 : Maria Marly de Oliveira, poétesse brésilienne (Décédée le 1er juin 2007).

1945 : Roland Moreno, inventeur français, célèbre notamment pour avoir inventé la carte à puce mémoire en 1974 (Décédé le 29 avril 2012).

1968 : Louis Laforge, journaliste français.

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 23:01

La Terreur, répression révolutionnaire commença avec la création du Tribunal d'exception et des comités de surveillance en 1793. Elle se durcit avec la loi du 22 prairial an II qui supprime la défense et l'interrogatoire préalable des accusés, ne laissant au tribunal que le choix entre l'acquittement et la mort.

L'assemblée parisienne a mis « la Terreur à l'ordre du jour » le 5 septembre 1793 mais la répression, les arrestations arbitraires et la peur de la guillotine ne suffisent pas à faire reculer les menaces qui pèsent sur la Révolution et la République. Celles-ci sont tout à la fois menacées par l'opposition royaliste, les catholiques restés fidèles à leur foi et les gouvernements étrangers qui craignent les velléités expansionnistes des armées françaises.

Devant la Convention, le 5 février 1794, Maximilien de Robespierre, qui préside le Comité de Salut Public, (qui correspond au gouvernement du pays) tente de préciser les objectifs politiques de la Terreur : « Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur sans laquelle la vertu est impuissante. La Terreur n'est pas autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible [...] elle est une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux pressants besoins de la patrie ! »

Il convainc les députés de voter le décret du 22 prairial : pour gagner du temps, on supprima l'audition des témoins, on abrégea les plaidoiries. C'est le début de « la Grande Terreur » avec la suppression de toute garantie judiciaire pour les accusés.

 

En juillet, les députés craignant d'être à leur tour victimes de la Terreur, feront arrêter Robespierre et ses partisans. En octobre 1795, la Convention sera dissoute et laissera place au Directoire.

 

On a pu dresser un bilan approximatif de la Terreur dans l'ensemble du pays, du 5 septembre 1793 à la chute de Robespierre, le 27 juillet 1794 :

Il y a eu environ 17.000 condamnations à mort selon les documents officiels. Mais on estime à près de 40.000 victimes, si l'on compte les personnes assassinées de diverses façons, sans jugement. Les régions les plus ensanglantées furent celles où avaient éclaté des révoltes et les départements frontières.

D'après les statistiques, 85 % des condamnés faisaient partie du tiers état, 8,5 % de la noblesse, 6,5 % du clergé. Il faut noter que les membres des ordres privilégiés étant beaucoup moins nombreux, le nombre des prêtres et des nobles exécutés fut proportionnellement plus élevé que celui des victimes des autres classes.

 

Relire aussi :

25 avril 1792 - Première utilisation de la guillotine

10 mars 1793 - Création du tribunal révolutionnaire

 

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