L'ancienne résidence des rois de France, de François Ier à jusqu'à Louis XIV est délaissée au profit du Château de Versailles. Avec la révolution, germe l'idée de transformer le Louvre en Musée des arts.
Il devient le plus beau musée de France.
Le 18 novembre 1793 ouvre officiellement le musée du Louvre, dans l'ancien palais de la monarchie.
Le 10 août précédent, pour fêter le premier anniversaire de la chute de la royauté, l'assemblée révolutionnaire de la Convention avait décidé la création d'un « Museum de la République » où seraient mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises.
Il réunit très tôt de belles collections d’oeuvres d’art, composées de nombreux achats et donations. Au XIXe siècle, celles-ci seront enrichies par les antiquités égyptiennes rapportées des campagnes napoléoniennes.
Sous l'Empire Le Louvre deviendra le musée Napoléon.
Situé à côté du Jardin des Tuileries, le Musée du Louvre est le plus grand musée de Paris par sa surface (210.000 m2) et l’un des plus importants du monde.
Georges Clemenceau, 76 ans, est appelé à la présidence du Conseil par son vieil ennemi, le Président de la République Raymond Poincaré.
Le 13 novembre, le gouvernement Painlevé tombe et le président Poincaré doit rapidement lui trouver un successeur. Il aurait eu à choisir entre Joseph Caillaux et Georges Clemenceau. Bien qu'il n'aime guère Clemenceau, il préfère celui-ci, favorable à une victoire militaire et dont la force morale l'impressionne, plutôt que Caillaux, partisan d’une paix de compromis.
Clemenceau forme donc un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne. Celui-ci comprend essentiellement des ministres radicaux et seulement deux membres rescapés du cabinet Painlevé.
Hormis la presse socialiste, les journaux acclament sa nomination, jusqu'au New York Times !
Dans son discours d'investiture Clémenceau annonce son intention de traquer les défaitistes et les traîtres de l'arrière.
Sa détermination vaut au Président du Conseil d'être surnommé le « Tigre ».
Le 16 novembre 1700, Louis XIV prend la décision que toute l'Europe attend. Il entérine le testament du roi d'Espagne Charles II de Habsbourg, mort le 1er novembre sans héritier.
Charles II d'Espagne fut le dernier roi ayant appartenu à la maison de Habsbourg. Atteint du syndrome de Klinefelter (trisomie sexuelle XXY, ce n’est qu’en 1959 que l'origine chromosomique de ce syndrome fut découverte) il meurt sans descendance.
Par son testament du 2 octobre, roi d'Espagne Charles II de Habsbourg avait désigné le petit-fils du roi de France, le duc Philippe d'Anjou (17 ans) pour lui succéder, bien que le jeune Bourbon fût issu d'une dynastie hostile depuis deux siècles aux Habsbourg.
Le Roi-Soleil annonce à sa cour et à l'ambassadeur d'Espagne, Castel dos Rios, qu'il autorise son petit-fils le Duc d'Anjou à coiffer la couronne espagnole.
Castel dos Rios s'exclame: « Quelle joie Sire ! Il n'y a plus de Pyrénées ! ».
Philippe d'Anjou prendra le nom de Philippe V et sera le premier souverain de la maison des Bourbons à faire son entrée en Espagne au début de l'année 1701.
Philippe V d'Espagne.
À l'exception de l'archiduc d'Autriche, Léopold 1er, tous les souverains reconnaissent le nouveau roi d'Espagne, Philippe V. Celui-ci est bien accueilli par ses sujets.
Les désillusions vont très bientôt arriver et déboucher sur la dernière et plus dramatique guerre du Roi-Soleil : la guerre de Succession d'Espagne.
L'archiduc d'Autriche revendiquera en effet son droit à devenir souverain d'Espagne et des Amériques.
Le 15 novembre 1971 est célébré l'acte de naissance du microprocesseur. Dans une publicité de la revue Electronic News, la firme Intel annonce « A microprogrammable computer on a chip » (un ordinateur programmable dans une puce).
L’invention du transistor en 1947 a ouvert la voie de la miniaturisation des composants électronique.
Jusqu’au début des années 1970, les différents composants électroniques formant un processeur ne pouvaient pas tenir sur un seul circuit intégré.
L'inventeur, Ted Hoff, a eu l'idée d'associer sur un minuscule support tous les circuits qui constituent un ordinateur. Ce microprocesseur 4004, avec une taille de 3,2 mm, est capable d'effectuer jusqu'à 60.000 opérations par seconde.
Le 4004, conçu par Ted Hoff et Federico Faggin, fonctionnait en 4 bits et ses instructions étaient longues de 8 bits, fonctionnait à la cadence de 108 kHz et était composé de 2.300 transistors.
Sa puissance est comparable à celle du célèbre ENIAC, dont les circuits occupaient un volume d'environ 80 m3 sur une surface de plus de 300 m2.
Les performances des «puces» ne cessent de s'accroître :
1975 : Naissance du microprocesseur Motorola 6800 (8 bits).
1980 : Apparition du microprocesseur 16 bits avec 50000 transistors sur la puce.
1984 : Apparition du microprocesseur 32 bits avec un million de transistor sur la puce.
1994 : Apparition du Pentium avec 3,5 millions de transistors.
2010 : Apparition du Intel Core i7 (Gulftown) 64 bits avec 1.170 millions de transistors (3,33 GHz).
Le président de la république, Sadi Carnot, inaugure à Paris un centre de recherche sur les virus. Désiré par le savant français Louis Pasteur, l'institut est financé par une souscription internationale.
L'Institut Pasteur, fondé par décret du 4 juin 1887, est inauguré le 14 novembre 1888.
Il a été créé pour permettre à Louis Pasteur d'étendre la vaccination contre la rage, de développer l'étude des maladies infectieuses et de diffuser les connaissances.
Très rapidement des « pasteuriens » vont essaimer à travers le monde, pour diffuser la vaccination contre la rage mais aussi la sérothérapie antidiphtérique, la vaccination contre la variole selon le principe de Jenner, et pour étudier les caractères particuliers de maladies exotiques et les soigner.
C'est une fondation privée, à but non lucratif, reconnue d'utilité publique. Pasteur le dirigera jusqu'à sa mort en septembre 1895 et il y sera inhumé.
Grâce à l'Institut Pasteur de nombreux vaccins seront mis au point et plusieurs virus tels que le virus du Sida réussiront à être isolés.
Thierry Le Luron, imitateur, chanteur, humoriste et animateur de radio est né le mercredi 2 avril 1952 à Paris (13ème).
Thierry Le Luron meurt le jeudi 13 novembre 1986, à l'âge de 34 ans, officiellement d'un cancer des cordes vocales, mais de nombreuses sources évoquent le sida du fait de la mort des suites de ce virus, un peu plus d'un an plus tard, en mars 1988, de son compagnon, Daniel Varsano.
Le général de Gaulle est élu à l'unanimité par l'Assemblée constituante nouveau chef du gouvernement provisoire. Il formera son équipe aux côtés de ministres communistes.
Le gouvernement provisoire de Charles de Gaulle, ici le 21 novembre avec les ministres
Le 21 octobre 1945, par référendum, les Français se prononcent, à une écrasante majorité de 96% des suffrages exprimés, contre le retour aux institutions de la IIIe République et, avec une majorité plus réduite (66%), pour une assemblée constituante aux pouvoirs limités.
Le même jour, est élue l'Assemblée constituante.
Élu à l'unanimité, le mardi 13 novembre 1945, de Gaulle se trouve pourtant rapidement en désaccord avec la majorité de l'Assemblée sur le projet de Constitution : opposé à un système de souveraineté parlementaire, dans lequel il voit la raison de la faiblesse et des errements de la IIIe République, il veut un exécutif plus fort.
12 novembre 1937 : Inauguration de l'aéroport du Bourget
En présence du Président de la République, Albert Lebrun, le Ministre de l'Air Pierre Cot inaugure l'aéroport international du Bourget.
Construit en réponse à une très forte augmentation du trafic aérien, l'aérogare a été conçue par l'architecte Georges Labro.
Il sera sérieusement endommagé par les bombardements pendant la guerre.
12 novembre 1954 : Création de la compagnie aérienne intérieure française « Air-Inter ».
La première compagnie aérienne française de vols intérieurs voit le jour à l'initiative d'un groupe de transporteurs et de banquiers du secteur privé. Air Inter rejoindra le capital d'Air France en 1958 et son premier vol s'effectuera le 16 Mars 1958 entre Paris et Strasbourg.
12 novembre 1984 : Adoption par l'Assemblée générale de l'ONU de la Déclaration sur le droit des peuples à la paix.
12 novembre 1996 : collision en plein ciel d’un Boeing 747 et d’Iliouchine 76
Un Boeing-747 saoudien et un Iliouchine-76 kazakh entrent en collision en plein ciel dans la région de New Delhi et tuent 349 personnes.
12 novembre 2002 : Trois passagers d'un vol Paris-Hong-kong sont débarqués avant le décollage.
On leur reproche d'avoir des revues avec des photos parmi lesquelles celles des crash contre le WTC, d'avoir un comportement suspect en allant les uns après les autres au toilettes. Alertée, la police des frontière enquête et découvre que ces hommes sont des marins fraichement débarquées (après un an et demi de mer), que les photos sont des photos pornographiques et que s'ils allaient au toilettes, c'est par onanisme !
Rien de grave donc mais le commandant de bord refuse de les reprendre dans l'avion qui décolle sans eux !
La IIIe République rend pour la première fois un hommage à un soldat inconnu mort pendant la Première Guerre, représentant anonyme de la foule héroïque des « Poilus », symbole de ses frères de combat.
Evoquée en 1916, l'idée d'honorer un soldat inconnu fut adoptée en 1918. Le 12 novembre 1919, on décida du Panthéon comme lieu de sépulture.
Mais en 1920, une campagne menée par des écrivains est à l'origine du choix définitif de l'Arc de Triomphe.
Le Parlement vote alors à l'unanimité la loi suivante :
Article 1er : les honneurs du Panthéon seront rendus aux restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre 1914-1918. La translation des restes de ce soldat sera faite solennellement le 11 novembre 1920.
Article 2 : le même jour, les restes du Soldat inconnu seront inhumés sous l'Arc de Triomphe.
Les députés adoptent le texte le 8 novembre, le Sénat le 9.
Le 10 novembre, le corps du soldat inconnu a été choisi par un jeune soldat de la garde d'honneur, Auguste Thien, parmi 8 cercueils de combattants non-identifiés.
Le cercueil arrive à Paris et rejoint, pour la cérémonie du 11 novembre ; une foule immense accompagne le cortège à l'Arc de Triomphe.
Provisoirement, le cercueil est déposé dans une chapelle ardente au premier étage du monument et accessible à tous.
Le 28 janvier 1921, le Soldat inconnu est inhumé sous la voûte de l'Arc de Triomphe.
Sur la dalle de granit sont gravés ces mots :
Ici repose un soldat français mort pour la Patrie (1914-1918).
1845 : Sir John Thompson, premier ministre du Canada
1888 : Andreï Tupolev, ingénieur aéronautique, fondateur de « la Commission de Construction d'Avions Métalliques » et père de l'ingénieur aéronautique auteur de la « réplique » du Concorde.
1891 : Jean-Charles Harvey, journaliste, romancier : les Demi-civiliés, ...
1907 : Edmond Frenette, président de la librairie Beauchemin
1919 : François Pillu, dit François Perier, acteur.
1925 : Richard Burton, acteur.
1928 : Ennio Morricone, musicien (bandes originales des films de Sergio Leone : Il était une fois dans l'ouest, Il était une fois en Amérique, Pour une poignée de dollars,...).
84 : Saint Georges du Puy, apôtre et premier évêque du Velay (il aurait été l'un des 72 disciples du Seigneur et serait venu évangéliser les Gaules).
461 : Léon Ier le Grand, pape, saint
1241 : Celestin IV, pape.
1285 : Pierre III, roi d’Aragon.
1549 : Paul III, pape
1891 : Arthur Rimbaud, poète
Rimbaud est atteint d'une tumeur cancéreuse au genou droit. Il quitte l'Éthiopie et rentre en France. A Marseille, les médecins décident de l'amputer. Mais la maladie l'emporte le 10 novembre 1891. Le poète aura écrit toute son œuvre entre 15 et 20 ans.
1897 : George Pullman, inventeur du wagon-lit dit wagon Pullman.
1933 : Louis Jean-Baptiste Lépine
Avocat, préfet et créateur de la brigade fluviale sur le Seine des brigades cyclistes. Il a décidé d'équiper les gardiens de la paix d'un bâton blanc et d'un sifflet. Il a fait installer 500 avertisseurs téléphoniques pour alerter les pompiers dans Paris, et encourage les premiers développements de la police scientifique. Il a réorganisé la circulation en instaurant les sens uniques et les sens giratoires !
Il est le créateur du concours Lépine destiné à récompenser les inventeurs.
Le lundi 9 novembre 1970, à 19h15, Charles de Gaulle meurt paisiblement dans sa maison de « La Boisserie », à Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne). Il est pris d'un malaise en faisant une réussite aux cartes.
Le Général avait reçu son voisin René Piot, cultivateur, pour une affaire de parcelle agricole à gérer. Un entretien cordial d'un bon quart d'heure sur tout et rien. René Piot se souviendra qu'après avoir évoqué un hangar qu'il construisait, le Général lui glissa : « Si vous êtes gêné, je peux vous aider. Vous savez, le Général n'est pas à plaindre. »
Ensuite, Charles de Gaulle était allé faire une promenade dans le parc avant de joindre au téléphone son secrétariat particulier à Paris. Vers 17 h, nouvelle promenade puis retour au bureau pour quelques lettres.
Vers 19 h, le Général ferma les volets et alluma la télévision, s'installa à la table de bridge, prit les cartes pour s'atteler à une patience. Soudain, un cri : « Oh, j'ai mal, là, dans le dos. » puis s'affaissa doucement sur le côté, retenu par le bras du fauteuil.
À 19 h 25, le cœur cessa de battre.
La nouvelle de la mort sera tenue secrète jusqu'au lendemain matin. Elle chargea l'abbé Lacheny de prévenir le contre-amiral Philippe de Gaulle alors à Brest, lequel ouvrit les courriers confidentiels que lui avait remis son père quelques années auparavant, les mêmes que Georges Pompidou possédait depuis 1952.
« Je veux que mes obsèques aient lieu à Colombey... »
Selon ses vœux, son enterrement se fait dans l'intimité
Au petit matin du 10 novembre 1970, la France est sous le choc. Colombey-les-Deux-Églises, 391 habitants, devient pour quelques jours le centre du monde.
Le 12 novembre, sa dépouille est transportée sur un engin blindé de reconnaissance vers la petite église, en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de son village.
Il est enterré au cimetière auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe, « Charles de Gaulle 1890-1970 ».
Hommage simple, discret, infiniment respectueux, à l'image des douze jeunes gens du village choisis pour porter le cercueil recouvert d'un drapeau tricolore.
Toutefois, une cérémonie officielle rassemblant quatre-vingts chefs d'État a lieu parallèlement à Notre-Dame de Paris.
Le 18 juin 1972, une Croix de Lorraine monumentale a été érigée au-dessus du village de Colombey.
Le 8 novembre 1942, les troupes aliées débarquent en Afrique du Nord : au petit matin, 75.000 soldats anglais et américains débarquent sur les côtes du Maroc et de l'Algérie.
C'est l'opération « Torch » menée par le commandant anglais Cunningham et le général américain Dwight Eisenhower.
Au même moment François Darlan, le second de Pétain, se trouve à Alger. Il exhorte les français d'Afrique du Nord, fidèles au régime de Vichy, à résister face à l'invasion des alliés.
Ce débarquement marque le tournant de la Seconde Guerre mondiale sur le front occidental, conjointement avec les victoires britanniques d'El Alamein et soviétique de Stalingrad.
La prise d'Alger se fait en un jour grâce à la résistance française, alors qu'à Oran et au Maroc, les généraux de Vichy accueillent les Alliés à coups de canon, tout en livrant le Protectorat français de Tunisie aux Allemands sans aucune résistance, déclenchant ainsi la campagne de Tunisie.
Darlan signera peu après la reddition d'Alger. En représailles, l'Allemagne envahira le sud de la France, la zone libre, le 11 novembre.
Ce traité des Pyrénées est l'œuvre du cardinal Jules Mazarin, Premier ministre du jeune Louis XIV (21 ans). Il réconcilie les deux principales puissances d'Europe, entrées en guerre l'une contre l'autre un quart de siècle plus tôt !
Il est signé le vendredi 7 novembre 1659, sur l'île des Faisans, au pays basque au milieu de la rivière Bidassoa qui sépare les deux pays.
Ce traité met fin à 24 ans d'hostilités entre les deux puissances européennes et scelle cette nouvelle paix par le mariage de Louis XIV avec l'infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille aînée du roi d'Espagne Philippe IV.
La France reçoit de l'Espagne le Roussillon, la Cerdagne, l'Artois et plusieurs places fortes en Flandres et en Lorraine. La France confirme son hégémonie, alors que la puissance des Habsbourgs s'essouffle.
Le Grand Salon de la Résidence de France à Madrid conserve une tapisserie d’après Charles Le Brun, tissée de 1665 à 1668, qui retrace cet épisode historique.
Le mariage à Saint-Jean-de-Luz, le 9 juin 1660, du jeune Louis XIV, alors âgé de 21 ans, avec la fille ainée de Philippe IV, l’infante Marie-Thérèse, scellait ce rapprochement historique.
Le paludisme encore appelé malaria est une maladie infectieuse parasitaire due à un protozoaire transmis par un moustique femelle, l’anophèle.
Le 6 novembre 1880, le médecin français Alphonse Laveran découvre le parasite responsable du paludisme.
Il effectue alors ses recherches à l’hôpital de Constantine, en Algérie. Il évoque également la possibilité d’une transmission de la maladie par l’intermédiaire des piqûres de moustiques.
En 1897, les travaux de Ronald Ross viendront compléter ces recherches sur le paludisme.
Ce médecin anglais (prix Nobel 1902) prouva que les moustiques (Anopheles) étaient les vecteurs de la malaria. Auparavant, c'était le mauvais air (male aria en italien) émanant des marécages qui était incriminé. Palud (zone de marécages en France) est à l'origine du terme « paludisme ».
Mais cette maladie qui sévit depuis l’Antiquité continuera à se répandre dans le monde, tuant principalement les jeunes enfants et touchant majoritairement le continent Africain.
Selon les estimations de l’OMS, le paludisme tue un enfant toutes les 30 secondes.
Cette maladie touche une centaine de pays dans le monde, surtout les zones tropicales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine.
Marie Curie, née Maria Salomea Skłodowska le 7 novembre 1867 à Varsovie (et décédée le 4 juillet 1934 à Sancellemoz en France), est une physicienne française d'origine polonaise.
En juillet 1893, à 26 ans, Marie Curie obtient une licence de physique. Elle est première à la Sorbonne. En juillet 1894, elle obtient une licence en mathématiques, elle est deuxième. Elle excelle partout. Elle obtient une bourse polonaise pour continuer ses études en France car elle n'a plus assez d'argent.
Quand Marie rencontre Pierre Curie, il est chef de travaux à l'École de physique et chimie de Paris, il prépare les expériences pour les étudiants.
Le 26 juillet 1895, Pierre et Marie Curie se marient. Elle a l'autorisation de travailler avec Pierre dans son laboratoire. Pour obtenir un doctorat, il faut que Marie fasse une thèse, aucune femme au monde n'en a obtenu un à ce moment là.
En décembre 1897, elle commence, à l'École supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris, des travaux de thèse sur l'étude des rayonnements produits par l'uranium.
Le 18 juillet 1898, Marie Curie découvre le polonium, nommé ainsi en l'honneur de son pays.
25 juin 1903, Marie Curie présente son doctorat sur la radioactivité à la Sorbonne.
A 39 ans, elle devient la première femme professeur à la Sorbonne.
Marie Curie succède en fait à son mari, Pierre Curie, (mort prématurément le 19 avril 1906 dans un accident de circulation), à la chaire de physique le lundi 5 novembre 1906.
Cela intrigue beaucoup de gens, qu'une femme, de plus jeune puisse donner un cours dans une université. C'est la première femme à enseigner dans cette université. Elle impose la place des femmes dans l’enseignement supérieur français.
Elle enseignera tout en continuant ses recherches et recevra son deuxième prix Nobel en 1911.
Le palais Brongniart est achevé et prêt à abriter la Bourse de Paris.
Napoléon confia la réalisation de l’édifice à Alexandre Théodore Brongniart dès 1808. Ce dernier élabora les plans du monument mais mourut en 1813, avant son aboutissement. Achevée par Labarre, son œuvre architecturale abritera les activités boursières françaises pendant plus d’un siècle.
Le bâtiment sera finalement inauguré le 4 novembre 1826 par le Comte de Chabrol (préfet de la Seine), la Bourse de Paris, qui était provisoirement installée au Palais-Royal (depuis octobre 1809), entre enfin dans ce lieu qui lui était réservé et qui deviendra le poumon de l'activité financière du XIXe siècle.
Les échanges à la criée disparaîtront au cours du XXe siècle.
Le 13 juillet 1987, la célèbre corbeille, autour de laquelle les agents de change traitaient les plus grosses valeurs de la cote, fut démontée, laissant la place à l’informatisation.
Lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde, Christophe Colomb aborde sur une île que ses habitants, des Indiens Caraïbes de féroce réputation, appellent Caloucaéra. Son nom sera transformé par les découvreurs européens en Guadeloupe. L'île, de même que la Martinique voisine, sera colonisée à partir de 1635 par les Français.
3 novembre 1918 : Mutinerie à Kiel
Une mutinerie éclate à Kiel, un port militaire allemand de la mer Baltique. Les dirigeants allemands s'inquiètent d'une contagion révolutionnaire dans tout le pays. Ils pressent l'empereur Guillaume II de démissionner, ce qui sera fait le 9 novembre, et entament des négociations avec les Alliés occidentaux pour un armistice qui mettrait fin à la Grande Guerre.
3 novembre 1924 : Premier journal parlé français radiodiffusé depuis la tour Eiffel
La tour Eiffel a servi de support à l'émetteur télégraphique militaire dès le début du siècle et jusqu'aux années 20 où il deviendra une station de radiodiffusion mise à disposition des PTT. A cet effet, un émetteur d'un kW sera mis en fonction le 24 décembre 1921 (inauguré officiellement le 6 février 1922) sur la fréquence de 113 kHz (aujourd'hui hors des bandes affectées à la radiodiffusion). Des bulletins météo seront diffusés à partir de février 1922 ainsi que des concerts. Le 3 novembre 1925 se sera le premier journal parlé de la tour Eiffel.
3 novembre 1949 : Louis Armstrong triomphe à Paris
Louis Armstrong joue dans la salle Pleyel. Les parisiens ovationnent ses prestations à la trompette comme au chant. Il jouera ainsi plusieurs jours dans cette salle, toujours avec le même succès.
L'impôt permanent apparaît en France le 2 novembre 1439 sous la forme d'une ordonnance promulguée à Orléans par Charles VII et destinée à financer une armée royale permanente.
En effet, lorsque le Charles VII devait partir à la guerre et ne pouvait se suffire des armées de ses vassaux, il recrutait des mercenaires. Pour les payer, il convoquait alors les états généraux et leur demandait le droit de lever une aide pour la « taille des lances » (autrement dit l'achat et l'entretien des armes de guerre).
À Orléans, le 2 novembre 1439, les états généraux accordent à Charles VII la permission de renouveler la cet impôt d'année en année. Le roi ne se fait pas prier et publie donc une ordonnance pour prélever annuellement la taille dans le pays.
L'argent nécessaire à l'effort de guerre sera donc prélevé comme un impôt direct permanent dans chaque famille du royaume, il prend définitivement le nom de « taille ».
Le clergé et la noblesse en sont dispensés.
L'impôt annuel (le plus impopulaire avec la gabelle) sera aboli à la fin de l'Ancien Régime.
Notons qu’à l'origine, le terme désigne un bâton de taille :
C'était une baguette de bois fendue, permettant de conserver la trace de valeurs chiffrées au niveau d'encoches qui permettent de conserver la preuve de ces valeurs.
C'était un système de comptabilité accessible aux personnes ne sachant ni lire ni écrire. Il est employé d'abord pour les paiements à crédit, puis est appliqué à la fiscalité.
La Toussaint, c'est la (fête de) tous (les) saints.
La Toussaint est une fête catholique, en l'honneur de tous les saints du panthéon catholique, et non une fête chrétienne.
Au IVe siècle, l'église grecque décide de fêter les martyrs chrétiens. A l'origine, les premiers saints, après les apôtres, étaient des martyrs, morts pour leur foi. Cette fête est célébrée le premier dimanche après la Pentecôte dans l'église orthodoxe.
Au VIIe siècle, l'église catholique fait du Panthéon de Rome une église dédiée à Sainte-Marie des martyrs. Ainsi, au culte des divinités romaines se substitue le culte des saints catholiques. C'est à cette occasion que la fête de la Toussaint est instituée. A l'origine, elle est célébrée en mai. On l'a ensuite déplacée au 1er novembre.
La Toussaint, c'est la fête des saints et non la fête des morts !
Celle-ci a lieu le 2 novembre. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là !
Le 31 octobre 1512 est inaugurée la fresque de la chapelle Sixtine, oeuvre maîtresse de Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti).
La chapelle Sixtine doit son nom au pape Sixte IV, né Francesco della Rovere, qui l'avait faite construire au coeur des palais du Vatican en 1481-1483. Ses murs avaient été peints à fresque par d'illustres artistes tels Botticelli, Ghirlandaio ou Le Pérugin.
31 octobre 1929 : Avènement du cinéma parlant en France
Le premier film parlant de l'histoire du cinéma français sort à Paris le 31 octobre 1929 .
« Les trois masques » avec Marcel Vibert et Renée Heribel, est l'œuvre du réalisateur André Hugon.
Le 31 octobre 1984, Indira Gandhi, Premier ministre de l'Union indienne, est assassinée par ses propres gardes du corps, des Sikhs ralliés à la cause indépendantiste.
Le 30 Octobre 1980, le comique Michel Colucci alias « Coluche » convoque une centaine de journalistes au théâtre du Gymnase où il se produit tous les soirs. Coluche annonce officiellement sa candidature à la présidence de la république. Tous croient à une plaisanterie.
Il déclare être candidat car trop de gens ne sont pas représentés par la classe politique. Il lance même cette phrase audacieuse : « Ils nous prennent pour des imbéciles alors votons pour un imbécile ! »
Coluche amuse. Un journaliste déclarera même : « Depuis De Gaule, c'est la première fois qu'on se marre à une conférence de presse ! »
Les politiques ne le prennent pas plus au sérieux. Pour eux ce n'est qu'un coup médiatique.
C'en était un. Seulement, un sondage va complètement changer les intentions de Coluche.
Le 14 Décembre 1980, un sondage paru dans le Journal du Dimanche crédite Coluche de 16% d'intentions de votes.
Pour le PS et son candidat, François Mitterrand, la situation est dramatique.
Un événement va précipiter la descente de Coluche.
La police retrouve le cadavre de René Gorlin, régisseur de Coluche depuis plus de 6 ans, abattu de 2 balles dans la nuque. L'enquête conduira à un crime passionnel.
2 jours plus tard, Coluche reçoit une lettre anonyme dont les mots ont été découpés dans un journal. Le texte est édifiant : « COLUCHE : ATTENTION A LA MORT ! »
Il reçoit également des appels téléphoniques dont un qui fait froid dans le dos puisque l'interlocuteur lui dit que « sa passion pour les deux-roues pourrait lui être fatale. » et que « il pourrait déraper même sur chaussée sèche. »
Coluche, accablé par la pression médiatique et victime de menaces se retirera da la campagne présidentielle au bout de cinq mois, le 6 avril.
Durant toute sa vie, Georges Brassens souffre d’une maladie des reins qui le fait particulièrement souffrir et le contraint parfois à quitter la scène.
Une de ses premières opérations chirurgicales remonte à la fin des années 50.
Il écrira plus tard la chanson « L’épave » pour exorciser ses douleurs.
Les problèmes de santé répétitifs du chanteur le font vieillir rapidement. A cinquante ans, il en paraît dix ans de plus.
En novembre 1980, Georges Brassens est atteint d’un cancer et subit une troisième opération des reins.
Il décède un an plus tard, le jeudi 29 octobre 1981. Il venait juste de fêter ses 60 ans.
Georges Brassens est l'auteur de nombreux textes qui font la fierté de la chanson française : « L’Auvergnat », « Les Copains d’Abord », "Le Gorille".
Poète, écrivain, auteur, compositeur, il inspire encore la scène française d’aujourd’hui.
Charles de Gaulle demande aux Français de se rendre aux urnes afin de déterminer si l'élection du président de la République se fera désormais au suffrage universel.
Le 20 septembre 1962, dans une allocution télévisée, le général de Gaulle annonçait qu'il organisera prochainement un nouveau référendum pour savoir si la population française est favorable à l'élection du Président de la République au suffrage universel direct.
La proposition était faite en ces termes :
« Quand sera achevé mon propre septennat, ou si la mort ou la maladie l’interrompait avant le terme, le Président de la République sera dorénavant élu au suffrage universel. »
Le dimanche 28 octobre, le « oui » l'emporte avec 62,25% des voies.
En organisant ce référendum De Gaulle consolide les fondements de la Vème république mais s'attire les foudres de ses détracteurs qui jugent qu'une telle mesure confère trop de pouvoir au président.
Les premières élections présidentielles au suffrage universel auront lieu trois ans plus tard, en décembre 1965.
Ballottée entre plusieurs royaumes, Dunkerque devient définitivement française le 27 octobre 1662.
Louis XIV rachète Dunkerque et Mardyck, (dans l’actuel département du Nord), pour 400 000 £ au roi d'Angleterre Charles II.
L'opération se fait suite à la victoire de Turenne à la bataille des Dunes, contre l'armée espagnole des Flandres dirigée par Condé, en juin 1658.
Dunkerque et son territoire, composé des paroisses environnantes, ainsi que Mardyck et les forts deviennent français, définitivement le 27 octobre 1662.
Le 2 décembre, le Roi Soleil fait une entrée triomphale dans Dunkerque. Vauban entreprend alors de fortifier la ville et développe son port, qui devient le plus grand port de guerre du royaume.
Louis XIV décida d’une réorganisation du littoral flamand en relevant et en élevant des fortifications autour des villes de Gravelines et de Dunkerque.
Plus tard, Colbert, alors ministre de la Marine, installe une colonie de marins venus de Picardie sur l'ancien fort de Mardyck.